Catégorie : Bastir Occitanie

Est-ce le commencement de véritable autonomie pour la Corse ?

D’Alain Guarino

S’orienterait-t-on enfin vers un début de commencement de véritable autonomie pour la Corse ?

Le doute est permis.

Un projet de loi de révision constitutionnelle sur l’autonomie de la Corse a été présenté ce mercredi par le ministre de l’Aménagement du territoire, François Rebsamen, en Conseil des ministres qui l’a validé.

Il n’est pas certain que ce texte, qui sera présenté au Parlement cet automne, aboutisse compte tenu du positionnement très jacobin de la majorité au Sénat.

Et quand bien même ce « texte de compromis » serait voté, un tel projet « d’autonomie dans la République » risque bien de ressembler aux statuts particuliers accordés aux départements et régions d’outre mer qui ne satisfont personne.

François Rebsamen a d’ailleurs été très clair. Selon lui, « Il s’agit de reconnaitre une spécificité dans le cadre du droit commun ». Tout est dit…

Ce ne sont pas quelques lignes ajoutées dans la Constitution qui répondront aux attentes des régionalistes. Donnons une véritable autonomie à nos régions dans le cadre d’un Etat fédéral français !

A CEUX QUI NE RESPECTENT PAS LA DEMOCRATIE…

Pierre-Nicolas : Je soutiens mes camarades et amis de EELV sur ce coup là même si je trouve, pour ma part, que les propos de Mme Sandrine Rousseau ont dépassé les bornes. Néanmoins il n’est pas possible en démocratie et notamment ici en France, que des permanences électorales ou des sièges de partis politiques ou de syndicats puissent être ainsi soumis à la vindicte populaire. En démocratie quand on rencontre un problème et que l’on considère que les élus ne font pas leur travail ou outrepassent leurs fonctions, ou ne sont pas au niveau ou parlent n’importe comment, on a un outil pour régler ça et sanctionner qui s’appelle le vote, voire si on a un peu de courage on se présente aux élections.

Régis Godec :

Ce soir le local d’ EELV Toulouse a été l’objet de dégradations de la part de membres du syndicat de la Coordination Rurale . Quelles que soient les revendications ces actes sont inacceptables. Cette attaque à l’encontre de notre parti s’est faite devant des forces de l’ordre impassibles qui se sont contentées de demander que les vitres du local ne soient pas cassées… Les méthodes de ce syndicat posent un problème à notre démocratie. Les intimidations n’entameront notre résolution à continuer le dialogue avec les agriculteurs et agricultrices de bonne volonté en faveur d’une préservation de leur revenu et de leurs conditions de travail. L’évolution des pratiques agricoles est une nécessité pour les écosystèmes et pour les hommes et femmes qui travaillent dans le domaine agricole.

Réaction :

Quand on appelle mme Rousseau, cette représentante de EELV : Fossoyeuse des EELV, l’on comprend bien la raison vu ce dédain qu’elle a des agriculteurs et sûrement de tout le monde. Il est sûr qu’il ne doit pas y avoir autant de suicides dans le groupe EELV que chez les agriculteurs ! Son attitude et toutes les « conneries » qu’elle raconte sont un mal pour les écologistes. HEUREUSEMENT qu’il y a d’autres groupes écologistes qui font réellement de la démocratie, ce qui nous permet d’avancer dans cette ligne qu’il faut maintenant suivre et à laquelle les citoyens s’adaptent puisque les décisions doivent se débattre et se prendre avec eux. Eviter… et du coup ne pas continuer à décider en comité restreint et en région parisienne de tout ce qui doit se faire ailleurs, dans zones géographiques et culturelles où ils ne comprennent rien parce qu’ils n’en ont rien à faire.

Les temps d’antenne entre paris et le désert français

Idem pour les temps d’antenne entre paris et le désert français. Ainsi, lorsque les médias hexagonaux parlent de la campagne des municipales, ce qu’ils font peu, c’est essentiellement pour parler de Paris. Lors du dernier scrutin, en 2020, les candidats parisiens avaient eut le droit à 82,5% du temps d’antenne des télés et radios avant le premier tour… Ce n’est certes pas un scoop, mais cela confirme d’une part que les journalistes parisiens se regardent le nombril, d’autre part que le système médiatique participe à renforcer l’ultra-centralisme français. C’est usant cette colonisation continue des esprits.

– Bretagne – Pas de péage en Bretagne… mais pas d’autoroute non plus !

Ici, ce sont des voies express gratuites, limitées à 110 km/h.

Et tu sais quoi ? Ça nous va très bien comme ça. On préfère prendre notre temps que de payer !!

  • En 1972, les Bretons ont dit non aux péages. Résultat : un “Plan Routier Breton” et des routes rapides, libres comme le vent des Abers 🌬️

#Bretagne#RêvesDeBretagne#HistoireBretonne

Contre la réintroduction d’un néonicotinoïde

Avec l’énorme succès de la pétition contre la réintroduction d’un néonicotinoïde autorisé dans les autres pays européens jusqu’en 2033 on doit réfléchir à une alternative qui permette la sauvegarde de la production française de noisettes et de betteraves principale utilisatrice du pesticide en question. D’abord un élément de cadrage de la question des pesticides en France doit être connu de tou(te)s nos compatriotes : notre pays n’est pas spécialement performant en matière d’utilisation des produits phytosanitaires : à l’hectare l’agriculture française continue à utiliser plus de produits phytosanitaires que la moyenne européenne (3,47 kg contre 2,89 kg) mais surtout alors que certains pays européens arrivent à diminuer drastiquement leurs consommations notre pays diminue celles-ci à la marge (cf. https://www.touteleurope.eu/…/quel-pays-europeen…).

C’est pourquoi le signal délivré par la loi Duplomb est catastrophique faisant croire que notre agriculture serait déjà passée au stade d’une agriculture technologique et durable. Pour autant on ne peut pas répondre comme Sandrine Rousseau n’en avoir « rien à péter » de la rentabilité agricole.

C’est pourquoi on doit maintenir l’interdiction de l’acétamide et du coup négocier au niveau européen l’interdiction d’importation en. France des noisettes et des betteraves produites avec ce pesticide pour les 7 ans à venir. Par ailleurs on peut penser à une utilisation plus importante de betteraves pour la production de bio carburants. Rentabilité de l’agriculture et écologie doivent aller de pair . Celles et ceux qui tentent de faire croire le contraire jouent un jeu dangereux et nuisible a tout le monde.

Toulouse au rythme de la jeunesse…

Toulouse, à nouveau élue meilleure ville étudiante de France

Et c’est le média L’Étudiant qui le dit. Avec nos 120 000 étudiants, la ville vibre au rythme de la jeunesse et c’est beau à voir !

Et contrairement à d’autres villes françaises, les débouchés sont plus élevés à Toulouse. 👀 Avec un score de 9/10 attribué par L’Etudiant, notre ville rose offre une multitude de possibilités post-bac et études, ce qui la rend encore plus attractive. ✨

Alors qui ne saute pas n’est pas toulou-sain !!!

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Le chef d’entreprise Narbonnais Gilles Bourguignon primé le 14 juillet : félicitations occitanes !

Publié le par Joan Pèire LAVAL

Gilles Bourguignon, ancien joueur du Racing Club Narbonnais , dirigeant de boulangeries en pays d’Aude , soutien actif de l’Ukraine a été primé le 14 juillet 2025 dans l’ordre de la Légion d’Honneur . Toutes les félicitations occitanes de Pais Nòstre dont Gilles est un ami et un sympathisant . Voici comment La Côte du Midi le présente : Fournil de Gilles, ou le savant mélange entre modernité et authenticité. Gilles Bourguignon est l’heureux propriétaire de trois Fournils de Gilles,

trois grandes boulangeries traditionnelles à la périphérie de Narbonne ainsi qu’un étal dans le marché des Halles, où les mots d’ordre sont authenticité, qualité et savoir-faire. La gamme « Les Trésors d’Occitanie » ce sont des biscuits (Le Sabl’Oc, Las Crosetas, La Calina…) raffinés, aux saveurs du Sud. Une véritable ode aux produits du terroir.    le site Occitanie Pais Nòstre 

Site pais-nostre.eu sur Facebook : lopaisnostre   

L’Écologie Autrement! exige le retrait de la loi Duplomb

Communiqué de presse – Juillet 2025

Le projet de loi Duplomb, récemment adopté en première lecture à l’Assemblée nationale, suscite une vive inquiétude parmi les écologistes, les défenseurs des territoires et les acteurs de la transition. L’Écologie Autrement! dénonce une régression grave, tant sur le plan environnemental que démocratique.

Un retour en arrière masqué par des promesses creuses

Sous couvert de « simplification » et de « compétitivité territoriale », la loi Duplomb entérine un démantèlement progressif de plusieurs garde-fous environnementaux. Les procédures d’évaluation d’impact sont raccourcies, les délais de consultation du public réduits, et certaines autorisations environnementales pourraient désormais être délivrées en procédure accélérée pour les projets jugés « stratégiques »… par l’État seul.

Qui décide de ce qui est stratégique ? À quel prix ? En réalité, ce texte ouvre la voie à des implantations industrielles ou d’infrastructures sans débat local ni prise en compte sérieuse des enjeux écologiques. Pour L’Écologie Autrement!, c’est un dangereux précédent qui foule aux pieds la démocratie

environnementale, déjà fragile.

Une attaque contre les territoires et les élus locaux

Autre point noir : la recentralisation rampante opérée par la loi. Les préfets disposeront désormais d’un pouvoir accru pour passer outre les décisions des collectivités locales. Les maires, les élus de terrain, les citoyens sont réduits à de simples figurants.

C’est une vision jacobine et technocratique de l’aménagement du territoire que nous rejetons fermement. Nos campagnes, nos littoraux, nos forêts ne peuvent être sacrifiés à une logique d’accélération économique aveugle.

L’Écologie Autrement! exige le retrait de la loi Duplomb, et l’ouverture d’un véritable débat national sur le développement territorial, respectueux de l’environnement et porté par les territoires eux-mêmes. Ce n’est pas une simple loi technique : c’est une rupture idéologique. Le gouvernement choisit le court terme et la facilité administrative au détriment du climat, de la biodiversité et de la justice territoriale.

Le XXIe siècle ne se construira pas contre la nature, ni sans les citoyens.

Alexis Boudaud pour Ecologie Autrement