Catégorie : Bastir Occitanie

Communiquer dans la langue locale.

La diffusion de la langue française dans notre région a suivi l’union de la Provence et de la France en 1487 « comme un principal à un autre principal (…) sans que à la couronne [de France] comté et pays de Provence ne soient subalternez ».

Mais cette nouvelle langue s’est longtemps cantonnée aux élites des grandes villes, les classes populaires préférant continuer de communiquer dans la langue locale.

#Prouvènço#Provence#PACA#RegionSud#France#Histoire

Cathares et Protestants

LES TEXTES EN LANGUE D’OÏL, dits « chansons de Geste », souvent servirent à préparer la croisade contre le Midi (les gens du Sud étant réputés ‘hérétiques’, comme les musulmans, et dangereux, comme les juifs)

Michel Jas, ‘Incertitudes, Les cathares à Montpellier’, IEO 2007, p. 68-74 : « Oïl ou Oc : l’esprit de la croisade. Encore une incertitude.

Rita Lejeune écrivait au sujet de « l’esprit de la Croisade » dans le déjà ancien Cahier de Fanjeaux, Paix de Dieu et guerre sainte en Languedoc au XIIIe siècle : « il faut continuer à établir, au delà des textes conservés, une liste acceptable de sujets aujourd’hui disparus » . Le problème qu’elle évoquait consiste dans l’analyse des sources possibles aux épisodes méridionaux des Chansons de geste .

Ces textes qui célèbrent l’époque carolingienne ne nous sont connus aujourd’hui qu’au travers de versions relativement tardives (manuscrits du XIIe et XIIIe siècles) et nordiques (en francien -langue d’Oïl-). Ces épopées essentielles pour comprendre l’environnement émotionnel et culturel du Moyen Age tournent autour des thèmes guerriers : guerre sainte et exploits épiques avec la valorisation de l’idée de Reconquête chrétienne pour l’Europe menacée. Evidemment les siècles se superposent dans la description des évènements. Les Chansons de gestes célèbrent l’héroïsme des carolingiens plusieurs siècles après les célèbres combats stoppant la montée espagnole des sarrasins. Une des plus longues (après la Chanson de Roland) et des plus structurées, forme le cycle de Guillaume d’Orange (ou Guillaume au Court-Nez ou Courb-Nez ou encore Fièrebrace) qui comprend une dizaine d’œuvres poétiques (La chanson d’Aymeri de Narbonne, Les enfances de Guillaume, Le Couronnement de Louis, Le Charroi de Nîmes, La Prise d’Orange, Le Moniage Guillaume, La Chanson de Guillaume, La Chanson d’Aliscans, La Bataille Loquifer ) plusieurs fois remaniées et diversement versifiées. La question est de savoir s’il y eut une tradition épique ininterrompue permettant de remonter à l’époque célébrée.

Joseph Bédier auteur de Les légendes épiques de la France (4 volumes publiés de 1908 à 1913) affirmait que les Chansons correspondaient à de pures créations littéraires et non à des souvenirs historiques. Les thèmes épiques viennent du Nord de la France, même pour le cycle de Guillaume. La prise d’Orange par les Sarrasins (déjà mentionnée par la vie latine de saint Guilhem antérieure aux chansons de geste) ne serait en effet basée sur aucun fait, pas plus que sa Reconquista. La littérature épique en vieux français, création non pas folklorique (ce qui présupposerait quelques restes d’historicité) mais individuelle, après le XIe siècle, ne rencontrerait le Sud du Royaume ou de l’Empire que pour rappeler et célébrer les guerres vers les Marches d’Espagne et pour justifier les différentes étapes du pèlerinage en direction des Saint-Jacques-de-Compostelle ( depuis Aix-la-Chapelle, par Vezelay ou Brioude, le Puy, Alès, Nîmes, Saint-Gilles, Montpellier, Aniane-Gellone, Lodève etc..)

Rita Lejeune refuse le radicalisme critique de Bédier.

Il n’est pas pensable, selon elle, que les régions occitanes n’aient rien apporté au cycle de Guillaume de Gellone ou d’Orange (ou de Narbonne) qui est « leur héros » ! Elle renvoie à l’écriture occitane de la Chanson de la Croisade contre les Albigeois (qui dans sa deuxième partie prend ses distances vis à vis des envahisseurs tout en gardant le style de l’épopée ) et aussi à la Chanson -Canso occitane- d’Antioche pour la Croisade en Orient (qui a pu servir de modèle poétique à la Canso albigeoise). Rita Lejeune qui avait travaillé les sources littéraires et folkloriques antérieures à la Chanson de Roland opte pour l’existence de textes épiques occitans, depuis perdus, témoignant de cet esprit chevaleresque et de combat sacralisé, antérieurs aux rédactions tardives en langue d’Oïl. Les remaniements de ces textes témoignent de leur ancienneté qui serait enracinée dans les traditions locales et orales (donc situées et issues d’un désir populaire), puis de leur adaptation aux thèmes à la mode.

« Tout le Midi de la France a été directement touché – et en profondeur – par le problème de la reconquête et de la conquête sur le monde arabe; il a participé aux Croisades d’Espagne, phénomène beaucoup plus vital pour lui que pour les provinces du Nord. Aussi, s’il y a jamais eu un esprit permanent de croisade dans les régions de France au Moyen Age, et cela pendant des siècles, c’est bien dans celles qui bordent le Golfe du Lion, des Pyrénées aux Alpes – Roussillon, Languedoc, Provence: ces régions avaient trop pâti des incursions ou des établissements des Arabes sur leurs côtes. La reconquête franque de Charles Martel et de Pépin le Bref a durement marqué les villes du littoral de l’embouchure du Rhône à la Catalogne. Sous Charlemagne, en 796, la bataille sur l’Orbieu ou l’Orbiel par laquelle Guillaume de Toulouse parvint, au prix de lourdes pertes, à stopper une invasion de Sarrasins débarqués dans les environs de Narbonne a été ressentie par toute l’histo¬riographie du temps comme un événement de première grandeur. Aussi, ne faut-il pas imputer au hasard le fait que la geste de Guillaume et des Narbonnais constitue le plus vaste ensemble cohérent de nos chansons de geste . Issue du Midi, cette geste des Narbonnais a certainement produit, et fort anciennement, des récits autochtones (…) Les textes de ces versions ont disparu à un moment qu’il nous est impossible de fixer actuellement.»

Apôtre du mouvement occitan, Robert Lafont essaye de prouver, non pour réhabiliter évidemment l’esprit de quelque guerre sainte, mais pour rendre justice à la force poétique du Midi, une antériorité des textes occitans censurés et « recouverts » par le Français : « C’est de cette façon que se mit en place un retournement des traces. A chaque fois qu’un texte épique occitan était retrouvé, il était tenu pour postérieur au texte français. Les Occitans ne pouvaient avoir la tête épique que par procuration ! Et cela dure encore ! » Robert Lafont désigne l’abbé Suger de Saint-Denis-en-France comme certainement le premier responsable de l’effacement occitan au profit des monarques capétiens par une francisation délibérée de certaines Chansons de geste (Fierabas et la seconde partie de Girard de Roussillon) !..

Et pourtant si nous voulions en rester aux sources actuellement disponibles, textes du XIIe ou XIIIe siècles et écrits en langue d’Oïl, il serait tentant de voir derrière les combats glorifiés des amis et de la famille de Charlemagne, dans la geste de Guillaume particulièrement, l’annonce (ou la description) des Croisades en Orient bien sûr, mais aussi de cette cruelle guerre sainte qui ravagera (« purifiera ») en vingt ans le Midi occitan .

Associer les Sarrasins, aux juifs ou aux hérétiques était chose courante dans le légendaire, par exemple le pictural, de l’époque !

….De là à voir quelque intention apologétique dans la relique du bois de la vraie croix apportée à Gellone par Guilhem fils d’Aymeri de Narbonne dans ce Midi réputé docétiste, rationaliste ou dualiste … !

….De là à soupçonner quelques représentations derrière la figure du Géant pagano-Sarrasin, nouveau Goliath, combattu par les héros chrétiens de la geste au XIIe siècle … La tradition locale identifie les ruines du château de Verdun qui domine Saint-Guilhem-le-Désert au château du Géant maléfique.

« Des lors il s’en va, Guillaume le fier

Droit au Désert à côté de Monpellier

A la fontaine au pied du Rocher ;

Un habitacle il y trouve et une chapelle

Les Sarrasins l’avaient toute ravagée.

Là s’installe Guillaume. »

Le Moniage Guillaume I (version courte) v. 848- 853. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chanson_de_geste…

PERSPECTIVES : Pour une Europe des régions autonomes interdépendantes ? par Joël Raimondi

Un réflexion intéressante sur une organisation fédéraliste de l’Europe

Le vendredi 19 Avril à l’Ostal Occitan de Narbonne, PAIS N0STRE accueillait l’association EUROCCAT ((Euro-congrès des espaces occitan et catalan)
Animée par Joan Pèire Laval, cette conférence interactive de Joël Raimondi a été l’occasion d’établir un double constat : à la fois que la France reste un pays centralisé où l’État perçoit l’impôt qu’il redistribue avec parcimonie aux collectivités et à la fois que la région Occitanie a initié de multiples organisations de coopérations transfrontalières, dès les années 80 avec une certaine réussite :

  • L’Eurorégion Pyrénées Méditerranée a été lancée en association de fait dès les années 90 par J. Blanc, président de l’ex région Languedoc-Roussillon et par Jordi Pujol, président de la Génralitat de Catalogne. Des réunions informelles se tenaient à Perpignan et traitaient de coopérations universitaires et d’échanges économiques et culturels variés. A noter qu’une des chevilles ouvrières de ces rencontres n’était autre que le Narbonnais Michel Santo, ex DGA de la Région. En 2004, l’Eurorégion est officiellement lancée à Toulouse par les présidents des Iles Baléares, de Catalogne et d’Aragon pour l’Espagne et des régions Languedoc–Roussillon et Midi Pyrénées pour la France. Cette entité adoptera en 2009 le statut européen de GECT (Groupement Européen de Coopération Transfrontalière) qui sera alors constitué des Iles Baléares, de la Catalogne et de la région Occitanie. La présidence est tournante (tous les 2 ans) et le siège est à Perpignan, animé par un secrétaire général et une équipe resserrée.
  • Actuellement présidée par Carole Delga, la CTP (Communauté de Travail des Pyrénées) a été créé en 1980 dans l’Hérault sous la forme d’une association loi 1901 devenue « consorcio » en 1995. La présidence est tournante tous les 2 ans, dans le strict respect des règles de subsidiarité . Son siège a été transféré a Jaca (Aragon). Elle regroupe les 7 territoires « régions » situés de part et d’autre du massif pyrénéen soit la Nouvelle Aquitaine et l’Occitanie pour la France, les Communautés autonomes de Catalogne, d’Aragon, de Navarre et du Pays Basque pour l’Espagne + la principauté d’Andorre. La CTP définit une “stratégie pyrénéenne” ; elle a créé un observatoire du climat. Elle gère aussi le POCTEFA 2021 / 2027 (Programme de Coopération Transfrontalier France Espagne Andorre) doté de 373 millions €…
  • L’Arc Latin créé en 2002 regroupe 59 collectivités territoriales situées au bord de la Méditerranée. Cette structure gère le programme Interreg Euro-MED doté de 294 M€ pour 10 pays de l’UE + 4 en pré adhésion, soit 146 millions de personnes …

Le plus intéressant à relever c’est que ces organisations sont administrées par des élus des territoires, avec des présidences tournantes (tous les 2 ans en moyenne), assistés par une équipe réduite de techniciens chargée de coordonner les programmes stratégiques arrêtés par les élus. Le principe de subsidiarité s’applique obligatoirement. Chaque région mène sa propre politique en gérant son budget dans le cadre institutionnel de chaque État. A noter que les différences de moyens sont importantes, puisque la région Occitanie dispose d’un budget de 3,55 milliards pour 6 millions d’habitants, alors que la Catalogne gère un budget de 38 Milliards pour 8 millions d‘habitats et que le gouvernement des Iles Baléares gère un budget de 7,32 milliards pour 1,8 millions d’habitants. A titre de comparaison il n’est pas inintéressant de relever que le budget de la Rhénanie du Nord

Une réflexion prospective

Le débat a permis de poser le principe (Ndlr : le “RÊVE”) d’un achèvement de la révolution de 1789, qui aboutirait à un État fédérant des régions autonomes et interdépendantes, selon le principe de la consociation à l’exemple de la confédération Helvétique. Celle-ci est forte de ses 9 millions d’habitants répartis en 26 cantons (26 gouvernements ). Ce petit pays est gouverné par un conseil fédéral composé de 7 membres, dont le président est élu pour une année seulement. 4 grandes familles politiques cohabitent et 4 langues officielles sont utilisées par les « Suisses » : 64 % de la population est germanophone et parle l’un des nombreux dialectes suisses allemands et 23 % francophone, le français étant parlé majoritairement à l’ouest du pays ; l’italien, qui représente 8 % de la population, est essentiellement parlé au sud des Alpes, tandis que le romanche, 0,6 %, se parle essentiellement dans le canton des Grisons et compte moins de 40 000 locuteurs..

Chaque Canton édicte ses propres règles et lois locales. Par ex. à Zermatt, les véhicules à essence ont été interdits en 1931. Cette décision fut confirmée par le vote par les habitants, en 1972 puis de nouveau en 1986. Le canton de Schaffhouse a rendu obligatoire la participation aux votations comme en Belgique, au Luxembourg, à Chypre et dans de nombreux pays. Le résultat est sans appel, contrairement à la France (Cf Traité de Maastricht). Ce mode de gouvernance permet d’associer et d’impliquer les habitants-citoyens aux décisions qui les concernent. L’intérêt du « commun » est supérieur à la somme des intérêts individuels.

Pour ce qui est de l’Union Européenne, l’idée générale serait de modifier son fonctionnement en transformant l’Union en Confédération. Il s’agirait pour les citoyens d’élire un parlement qui désignerait un bureau exécutif de 6 à 12 membres. La commission devenant un secrétariat administratif au service du bureau….

En conclusion, Joël Raimondi a esquissé le programme du 2e colloque euro régional AGACHES (Regards) qui se tiendra a Narbonne du 27 au 29 novembre 2024 avec une place importante prise par l’Assemblée Euro régionale des Jeunes. La particularité de ce colloque est d’associer de multiples partenaires : L’Eurorégion Pyrénées Méditerranée, la Région Occitanie, la Generalitat de Catalogne, le Musée NarboVia, la Théâtre Scène Nationale de Narbonne, Le Mémorial de Rivesaltes et le réseau Exilis, le Cirdoc (Institut occitan de cultura), Radio Lenga d’Oc, Aprene (établissement d’enseignement supérieur occitan), l’ISLRF (Institut Supérieur des Langues de la République Française) et Convergencia Narbonésa.

Ont participé aux échanges parfois animés : jean Luc Devezac, 5e sur la liste « Régions Unies d’Europe » menée par Jean Marc Governatory , Bruno Cecillon (Radio Lenga d’Oc ) Christine Dauzats adjointe au maire de Narbonne en charge de l’occitan et élue communautaire, de Joan Peire Laval, ancien journaliste de France 3 TV et animateur de Pais Nostre …

                                                     Joël Raimondi pour le Clairon de l’Atax le 20 avril 2024

            Info d’OC  Volèm viure, trabalhar e decidir al país !

             le site Occitanie Pais Nòstre 

Site pais-nostre.eu sur Facebook : lopaisnostre   

La « ligne bleue » des Vosges risque de disparaître.

Dans les Vosges, des espèces venues de loin pour aider la forêt à s’adapter

La « ligne bleue » des #Vosges risque de disparaître. La faute au réchauffement climatique, qui décime les résineux qui lui ont donné sa couleur. Pour contrer la disparition de la forêt, les professionnels du secteur travaillent à l’implantation d’autres essences, plus résistantes à la chaleur et au manque d’eau.

A lire sur : https://c.republicain-lorrain.fr/…/dans-les-vosges-des…

Faut-il montrer ses seins ou faire grève de la faim pour être entendus ? Lettre ouverte de Jean Marc Governatori, tête de liste aux Européennes, aux acteurs de l’audiovisuel

En vue des élections européennes, 2% dans les sondages avec zéro TV, zéro radio, qui dit mieux ? A combien serait Jordan Bardella s’il ne passait jamais à la télévision ? Et malgré leur notoriété et leur histoire, nous faisons jeu égal avec le candidat du PCF dans les sondages qui, lui, est invité sur les plateaux de TV.

Et pourtant, depuis huit mois, je laboure le terrain avec mes militants partout en France. J’ai déjà tenu plus de 30 conférences de presse avec des dizaines d’articles dans la presse quotidienne régionale.

Quel déni de démocratie !

Des candidats sérieux sont donc écartés des débats et des émissions politiques à la TV et à la radio en vue des élections européennes, qui faussent donc gravement l’information portée à la connaissance du grand public.

Pire, les chaînes du service public de l’audiovisuel, pourtant financées par nos impôts, ne nous ont pas invités dans les débats des têtes de liste le 14 mars sur Public Sénat et le 10 avril sur RFI et France 24. C’est manquer à leurs obligations de pluralisme.

Toutes les chaînes de TV et de radio, publiques et privées, ont commencé depuis plusieurs semaines des émissions quotidiennes consacrées aux Européennes où elles n’invitent que quelques têtes de liste. Toujours les mêmes.

Seule entorse à ce plafond de verre, notre colistière Juliette de Causans a été invitée ces derniers jours sur les plateaux de TV et dans les grands médias radio et de presse écrite nationaux parce qu’elle avait retouché son image à l’intelligence artificielle et osé défendre un vrai féminisme de femme libre et forte !

Faut-il donc montrer ses seins, retoucher son image par l’IA, aller jusqu’à la grève de la faim pour être invité sur les plateaux de TV et radios ?

Nous sommes quelques listes à disposer des moyens (notamment le fameux R39 qui nous permettra d’adresser 50 millions de professions de foi et de bulletins de vote aux Français et de mettre 70000 affiches et 50 millions d’autres bulletins dans tous les bureaux de vote de métropole, des outre-mer et des consulats français dans le monde), de la légitimité du courant d’idées que nous représentons et du sérieux de nos campagnes de terrain.

Heureusement, comme nous le disions d’entrée de jeu, la presse quotidienne régionale rend compte de notre campagne – voir ci-dessous. Heureusement aussi la presse écrite nationale s’intéresse à nous : JDD, Le Figaro, Forbes, Opinion Internationale, Causeur

Les médias audiovisuels peuvent-ils se contenter de donner la parole à des représentants politiques qui ont fait preuve d’échecs graves répétés en gouvernant la France depuis le siècle dernier ?

Les instituts de sondages, qui ne reflètent que partiellement la réalité et dont la marge d’erreur minore les listes non télévisées et grossit certaines listes « mainstream » en voie de perdition (Reconquête, LR, EELV, PCF…), nous sondent depuis des mois et nous donnent entre 1 et 3% des intentions de vote comme aux dernières élections régionales où finalement notre liste a dépassé les 5 % !

Je rappelle que le PS et Anne Hidalgo ont fait 1,75% à l’élection présidentielle de 2022 ! La liste que je conduis fera beaucoup plus le 9 juin et, si le pluralisme démocratique est respecté, nous aurons des députés !

A cinquante jours du vote, n’est-il pas temps que tous les candidats sérieux, légitimes, en campagne depuis des mois, dotés de tout le matériel électoral, soient invités de façon équitable dans les débats et les émissions spéciales à la TV et à la radio ?

C’est pourquoi,
– dans le plus grand respect de leur indépendance éditoriale, et au nom du pluralisme démocratique, j’invite les patrons des chaînes de TV et de radio à nous convier enfin, comme ils le font des autres candidats, dans les émissions quotidiennes et les débats spéciaux consacrés aux Européennes,

– je saisis l’ARCOM pour que, au nom de la réglementation en vigueur, elle sensibilise les directions de chaînes de TV et de radio et les invite à nous convier dès maintenant dans leurs émissions et débats politiques,

– je demande à être auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision à caractère national sur la Télévision Numérique Terrestre.

En février 2012, déjà en lice pour les élections présidentielles, j’avais été contraint de lancer une grève de la faim devant les portes du Conseil supérieur de l’audiovisuel, l’ancien ARCOM. Je protestais à l’époque contre les difficultés à recueillir les 500 signatures et le manque d’accès aux médias.

Faudra-t-il que j’aille une fois de plus jusqu’à faire une grève de la faim ?

Écologie au centre, l’Alliance rurale conduite par Jean Lassalle, le parti animaliste conduit par Hélène Thouy, le Centre conduit par Gilles Mentré, l’UPR de François Asselineau : nous représentons des courant d’idées dans lesquels se reconnaissent des millions de Français !

Pour ma part, Écologie au centre offre enfin une alternative crédible et sérieuse à EELV aux millions de citoyens qui refusent de tourner le dos face à une planète qui flambe et qui, de plus en plus, font le choix d’une écologie responsable et fraternelle.

Nos écarter ainsi, c’est mépriser tous ces Français.

Jean Marc Governatori

Océane à l’université de Grenoble Alpes …

Je m’appelle Océane et je suis étudiante à l’université de Grenoble Alpes en France.

Je vous écris car le catalan risque de disparaître du catalogue de formation Université Grenoble Alpes à partir de septembre 2024

Pour bloquer cette décision déraisonnable et illogique, moi et d’autres étudiants catalans avons créé une pétition, qui sera présentée à la présidence de l’université.

Pourriez-vous signer la pétition pour nous aider à sauver l’enseignement du catalan à Grenoble ?

Ici vous trouverez le lien :

https://chng.it/2KDhrx4dh2

Cela nous aiderait beaucoup.

Mille merci d’avance et vive le catalan !  · 

Voir l’original  · 

Réunion publique de Prouvènço Nacioun.

Samedi 24 février a eu lieu la réunion publique de Prouvènço Nacioun.

Stéphane, notre délégué départemental dans le Vaucluse, et Claire son épouse, nous ont aimablement reçu à l’Oustau de la Capello à Maussane-les-Alpilles.

Nous avons pu détailler notre projet et égrener les échéances qui se profilent, à commencer par les élections européennes où nous sommes engagés dans la liste Écologie Positive et Territoires.

Gramaci e osco en tóuti aquéli que se boulegon pèr la Prouvènço.

La poulitico es un mitan mau-san mai acò’s lou soulet biais de chanja li causo.