Auteur/autrice : Jean-Luc DAVEZAC

– 11 – Cantèra del Cercle Occitan del País de Carcassona`

Cantèra del Cercle Occitan del País de Carcassona`

aqueste dimècres 12/11 a 6 oras del ser a l’ostal de Quartier Barbacana

Una cantèra es un acamp de personas qu’an enveja de cantar amassa e en occitan, en libertat, sens cap de còr,.

Una cantèra es pas una corala.

Se d’unes an enveja de cantar tala o tala cançon, menan las paraulas per cadun e cantam o aprenèm la cançon.

L’imbécilité des opposants à l’existence des langues …

L’imbécilité des opposants à l’existence des langues sans états est jouissive. Ils utilisent des arguties si éculées, qu’on en est découragé d’avance de leur répondre. Confondre le nom d’une chose avec la chose elle-même par exemple : non bien sûr, on ne se dit pas « occitan », parce que 200 ans d’abrutissement, de mensonge et de martelage idéologique français sur plus de vingt générations a eu pour résultat que les gens ne savent pas ce que c’est. L’incompétence des pionniers de l’occitanisme – et non des moindres – dans leur entêtement à enseigner une langue artificielle, épurée, eugéniste, dédialectalisée (comme le français en somme) a fait le reste : comment peut-on se réclamer de ce qu’on ne connaît pas ? Par contre, on l’appelle gascon, provençal, patois, idiome roman pour les philologues de la fin du XIXe, on la dit en « bordeluche » ou en « parlant le sud », on la vit par des pratiques héritées ou (de plus en plus) revivalistes, et on la désigne mal. Mais depuis Saussure, que ces gens n’ont pas lu (ils ne sont pas linguistes mais parlent de linguistique) on sait que le signifiant ne fait pas le signifié, mais le désigne. Donc qu’on l’appelle comme on veut, on la parle quand-même et c’est ce qui compte. L’ignorance entretenue par les valets de la colonisation française craque aux coutures tant elle est indigente. Monde, las iròlas son lèu còitas !

Nous étions à Villefranche de Rouergue …

Par Stéphane Albert

Una vièlha lenga que se vol pas calar

A l’appel du collectif Carrièras Occitanas, une nouvelle génération d’occitanistes ont relancé, les 25 et 26 octobre dernier à Villefranche de Rouergue, le mouvement revendicatif occitan, dans la ligne de mire d’Anem òc, pour défendre notre langue ancienne qui refuse de se taire.

Le choix s’est porté sur Villefranche de Rouergue, en Aveyron, pour son caractère central au sein de notre Occitània Bèla et aussi afin de commémorer le martyr de Joan Petit, natif du lieu.

Les organisateurs et les nombreux participants à cette manifestation ont affirmé leur volonté de vivre dans leur langue, une langue qui permette d’accueillir et de faire société. Ils ont porté plusieurs revendications : la reconnaissance officielle de la langue Occitane par l’État, l’application effective de la loi Molac votée en 2021, et une meilleure visibilité de l’occitan dans l’espace public et les médias nationaux. 

Certes ce rassemblement, pour sa première édition, et c’est bien normal, était surtout centré sur la défense de la langue et de la culture occitane. 

Mais tous doivent avoir conscience que toute domination culturelle cache en réalité une assujettissement économique et politique. N’appréhender l’ultra-centralisme français que par ses aspects culturels et linguistiques, ne permet pas d’avoir une vision globale du problème et par conséquence de sa solution. L’ultra-centralisme français est aussi institutionnel, politique et économique. 

Occitanie-País-Nòstre souhaiterait que ces aspects importants ne soient pas mis de coté dans les rassemblements à venir.

Vouloir Vivre Au Pays, vouloir décider au pays, vouloir prendre soin de son petit coin de terre, est surtout un engagement politique, économique et écologique.

Tenetz-vos fièrs !

Albert Stéphane

Occitanie-País-Nòstre

La mémoire et l’œuvre de mon père …

Hier Jean Pierre Hilaire, qu’il en soit remercié, avait rassemblé amis, militants et érudits autour de la mémoire et l’oeuvre de mon père. Je n’ai pas été surpris de leur affection pour lui, qui était un bel humain tourné vers les autres, généreux et tolérant à la différence. C’était émouvant.

Par contre, au cours des interventions brillantes et fouillées, j’en ai appris encore sur lui, eu des confirmations, des explications : c’était passionnant .

Jean Pierre Hilaire a retracé le parcours polymorphe de mon père, Mme Bouyssou a décrypté avec compétence les énergies permanentes des romans, André Bianchi a expliqué l’incroyable saga d’un dictionnaire sans informatique, Jean Rigouste avec humour et affection a fait revivre le poète, y compris le plus caché, Frederic Fijac a rappelé le pédagogue militant qui se jouait des pesanteurs de l’institution, Jean Pierre Tardif a vanté le passeur découvreur, nous présentant une extraordinaire correspondance de 50 ans, soigneusement classée et compilée..

Les Madier ont chanté les textes issus de leur collaboration dont une traduction de Brassens devenue mazurka!!

Et le plaisir de revoir des visages d’amis ( Jacques Clouché, Didier Matherat et Mimile, Sylvette ect…)

C’est un réconfort d’être fier de son père et de continuer à le découvrir.

Les accents, ultimes reliquats de la diversité linguistique

dans l’hexagone, sont peu à peu supplantés par un français neutre qui se diffuse à travers les médias.

La génération Z (16-28 ans), qui baigne depuis l’enfance dans ce nouveau standard, est la plus poreuse à cette uniformisation.

Une enquête démontre que 55 % des Français constatent ou ressentent une disparition de l’accent dans leur région.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce taux grimpe à 62 %. Et ça ne va pas aller en s’arrangeant, à moins que les pouvoirs publics décident d’une stratégie globale de revitalisation des langues dites régionales qui passera nécessairement par l’enseignement.

– 31 – Apprendre l’occitan du Comminges et du Couserans

On nous demande souvent : « Existe-t-il une méthode pour apprendre l’occitan du Comminges et du Couserans ? ».

La réponse est OUI ! Eth Ostau Comengés vient de la publier !

La méthode comprend des textes, des audios, des exercices (avec correction), des leçons de grammaire, un lexique… Que i a tot çò que cau ! Une petite mise en bouche, puis 12 leçons pour (re)découvrir notre langue et enfin, 12 leçons pour aller plus loin.

Dans un premier temps, elle est disponible (au prix de 18 €) auprès d’Eth Ostau Comengés ou sur notre site ww.oralitatdegasconha.net

Elle sera prochainement dans les librairies et maisons de la presse du Comminges et du Couserans. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter en MP.

Adishatz e a plan lèu.

– 09 – Cantar en occitan

Cantar en occitan ambe liceans d’Arenys de Mar (e qu’an un bon accent catalan !).

Es totjorn un plaser d’ensenhar las nostas musicas a de joesis.

Coma tanben fusquèc un plaser d’entener parlar tan de joesis a las Carrièras Occitanas de Vilafranca en octobre. Mos’n tornèrem le cap plen de paraulas.

Aquò’s benlèu la resulta de 50 ans de cançons, d’escòlas Calandretas e bilingas, de volontats e de còrs…

Lo paure Gèli Grande auriá fach lo 72 ans uèi

Lo paure Gèli Grande auriá fach lo 72 ans uèi. Oblidam pas l’amic, lo companh de lucha, lo poèta occitan e l’occitan vengut de l’autre costat de la mar latina que causiguèt de s’integrar a Occitània, d’aprene sa lenga e d’aderir al PNO.

Adiu Gèli, te sèm totes e totas deveires

Joan Pèire Alari, president del PNO.

Son rêve était celui d’une Europe sans guerre

Il a été la force unificatrice qui a donné naissance aux Communautés européennes.

Son rêve était celui d’une Europe sans guerre 🕊️ et son idée maîtresse était d’unir les industries du charbon et de l’acier de la France et de l’Allemagne après la Seconde guerre mondiale.

A l’origine de la déclaration Schuman (9 mai 1950), il a permis à ce rêve de devenir réalité.

Il, c’est Jean Monnet.

Aujourd’hui, à l’occasion de son anniversaire, nous rendons hommage au rôle exceptionnel qu’il a joué dans l’édification de l’Union européenne telle que nous la connaissons.