Auteur/autrice : Jean-Luc DAVEZAC

Le silence radio du rectorat. Pas d’autorisation d’intervenir ….

Cette année j’ai vécu une rentrée extraordinaire : les nouveaux élèves de sixième me parlaient en provençal dès le premier jour car j’étais intervenue dans dix classes de CM2 l’année dernière. Les élèves de 5ème qui s’inscrivaient étaient plus nombreux, au point qu’on était obligé de faire deux groupes-classes de 5ème qui apprennent l’occitan-langue d’oc en option. Les élèves me demandaient s’ils pourraient eux aussi faire des sketches en langue régionale dans les différentes écoles du bassin de recrutement. La responsable du micro-collège me demandait de reconduire les cours de « langue régionale »pour les élèves de 3ème en voie de rescolarisation. Certains élèves de troisième « option provençal » qui sont inscrits depuis quatre ans maintenant me demandaient comment poursuivre la langue régionale au lycée général ou au lycée professionnel.

L’inspecteur du premier degré me contactait dès le 2 septembre pour savoir si je pouvais continuer d’intervenir sur 3 classes de CM2 du centre d’enseignement continu de langue régionale toute l’année pour permettre que cet enseignement soit réellement continu, les enseignants ayant modifié (et ça, ça coûte) leur emploi du temps ainsi que les niveaux pris en charge pour permettre une continuité de la maternelle à la classe de troisième. La ville d’Aix m’écrivait pour me demander si je pouvais aussi intervenir sur deux écoles volontaires d’Aix-en-Provence. Les projets pédagogiques de liaison cycle trois étaient montés et envoyés au rectorat depuis le mois de juillet, les emplois du temps fixés sur papier. Et puis rien. Cette année j’ai vécu une rentrée extraordinaire : les nouveaux élèves de sixième me parlaient en provençal dès le premier jour car j’étais intervenue dans dix classes de CM2 l’année dernière. Les élèves de 5ème qui s’inscrivaient étaient plus nombreux, au point qu’on était obligé de faire deux groupes-classes de 5ème qui apprennent l’occitan-langue d’oc en option. Les élèves me demandaient s’ils pourraient eux aussi faire des sketches en langue régionale dans les différentes écoles du bassin de recrutement. La responsable du micro-collège me demandait de reconduire les cours de « langue régionale »pour les élèves de 3ème en voie de rescolarisation. Certains élèves de troisième « option provençal » qui sont inscrits depuis quatre ans maintenant me demandaient comment poursuivre la langue régionale au lycée général ou au lycée professionnel. L’inspecteur du premier degré me contactait dès le 2 septembre pour savoir si je pouvais continuer d’intervenir sur 3 classes de CM2 du centre d’enseignement continu de langue régionale toute l’année pour permettre que cet enseignement soit réellement continu, les enseignants ayant modifié (et ça, ça coûte) leur emploi du temps ainsi que les niveaux pris en charge pour permettre une continuité de la maternelle à la classe de troisième. La ville d’Aix m’écrivait pour me demander si je pouvais aussi intervenir sur deux écoles volontaires d’Aix-en-Provence.

Les projets pédagogiques de liaison cycle trois étaient montés et envoyés au rectorat depuis le mois de juillet, les emplois du temps fixés sur papier. Et puis rien. Le silence radio du rectorat. Pas d’autorisation d’intervenir en élémentaire cette année. Et une injonction à devenir professeure de français, en place des cours d’occitan-langue d’oc. Pour devenir professeure d’occitan-langue d’oc, j’ai repris ma formation à plus de quarante ans, tout en travaillant à plein temps, en élevant mes enfants, en me couchant tard mais surtout en me levant très tôt pour préparer mes cours, corriger et étudier, envoyer mes devoirs et travaux, en consacrant tous mes congés à me former à l’occitan-langue d’oc puis à son enseignement, depuis la première année de licence jusqu’au master en passant par les épreuves du capes puis celles de l’agrégation, tout en menant des projets pédagogiques avec les élèves, tout en essayant de faire « rayonner » l’occitan-langue d’oc dans mon établissement, dans les établissements autour, dans le milieu associatif.

Mercredi dernier, juste avant des congés de Noël consacrés à écrire mes mémoires de M2 de recherche en occitan-langue d’oc, et à préparer l’agrégation Langues de France option occitan, je reçois de la part du Recteur, signée par la Directrice de la DRH, une mise en demeure d’accepter une nomination comme professeure de lettres modernes avec menaces de retrait sur salaire et sanctions administratives.

Fini l’enseignement de la « langue régionale » dans le cycle 3 du premier degré, finie la continuité des apprentissages en langue régionale » dans un contexte où les municipalités s’engagent enfin pour programmer un apprentissage des langues régionales conformément à la loi Paul Molac qui est entrée en décembre 2021 dans le Code de l’Éducation, dans un contexte où les collègues des écoles, les élèves, les familles témoignent de leur satisfaction, mais dans un contexte où le rectorat refuse d’y mettre les moyens humains alors qu’il existe bien des enseignants formés, diplômés et volontaires. Je pleure.

Tant d’énergie engagée pour tout arrêter.

Je passe des congés de Noël bien tristes. Quelque chose chez moi vient de se briser. Pas d’autorisation d’intervenir en élémentaire cette année. Et une injonction à devenir professeure de français, en place des cours d’occitan-langue d’oc.

Uèi un pichon imagièr de Nadal.

Apprendre l’occitan c’est facile ! Le Collègi d’Occitania vous propose chaque mois de découvrir quelques mots usuels. Aujourd’hui un petit imagier de Noël

Apréner l’occitan es aisit ! Lo Collègi d’Occitania vos prepausa de descobrir cada mes qualques mots usuals. Uèi un pichon imagièr de Nadal.

#LangueOccitane#occitan#organismedeformation#formationàdistance#jeux#imagier

– Provence –

Par Alain Guarino

Merci aux nombreux spectateurs qui ont bravé le vent et la pluie hier pour venir assister à notre concert de Noël.

Pour commencer, je partage une photo de l’ensemble Pau à cha pau prise juste après le concert. Quelques vidéos suivront.

Creacion d’un centre cultural occitan a Barcelona….

Par le Jornalet

Plusieurs entités et personnes engagées dans la promotion de la langue et de la culture occitanes ont lancé une campagne pour la présentation d’un nouveau projet visant à faire avancer la création d’un centre culturel occitan à Barcelone….

Plusors entitats e personas engatjadas dins la promocion de la lenga e la cultura occitanas an aviada una campanha de presentacion d’un novèl projècte destinat a far avançar la creacion d’un centre cultural occitan a Barcelona….

Les annonces en occitan arrivent sur le tramway toulousain

La langue occitane poursuit son implantation dans les transports en commun de la métropole toulousaine. Depuis le mardi 16 décembre, les voyageurs de la ligne T1 du tramway peuvent entendre des annonces sonores bilingues, en français et en occitan.

Jusqu’à présent, cette signalétique vocale était déjà en place dans le métro ainsi que dans les cabines du téléphérique Téléo. Son déploiement sur le tramway avait été retardé en raison de contraintes techniques, désormais levées après plusieurs ajustements liés au système de synthèse vocale.

Cette évolution s’inscrit dans la volonté de Tisséo de valoriser la langue régionale et de renforcer son usage dans l’espace public. Le syndicat mixte des transports indique que cette démarche pourrait être étendue progressivement à d’autres réseaux, notamment aux lignes de bus, avec une première expérimentation envisagée sur une ligne Linéo.

Pour les usagers, cette nouveauté marque une étape supplémentaire dans la reconnaissance du patrimoine linguistique local, désormais audible au quotidien dans les déplacements urbains.

– Pays Basque –

De Peio Etxeleku

[EUS] 👉 Aurten ere Donostiara hurblidu gira Santo Tomas feriakari. Gure lurraldeak, gure artzainen ekoizpenaren hoberena Donostiarrei eta Gipuzkoarrei aurkezteko

[FR] 👉 Cette année encore, nous sommes présents à Donostia, avec le meilleur de Haute savoir-faire pour célébrer la foire de Santo Tomas

#HerriaEraiki#KanboElkartu#CCI_Bayonne_Pays_BasqueImanol PradalesJon Insausti MaisterrenaEider Mendoza LarrañagaAitor EstebanAndre Garreta

#HerriaEraiki#KanboElkartu#CCI_Bayonne_Pays_BasqueImanol PradalesJon Insausti MaisterrenaEider Mendoza LarrañagaAitor EstebanAndre Garreta

🌿 [CAS] 👉 Cette année, nous approchons aussi de la foire de Saint Thomas à Donostia. Nos territoires, le meilleur de la production de nos pasteurs pour présenter Donostiarras et Gipuzkoa

[FR] 👉 Cette année encore, nous sommes présents à Donostia, avec le meilleur de Haute savoir-faire pour célébrer la foire de Santo Tomas

Au Pays basque une ancienne variété de maïs paysan

Un réseau d’agriculteurs, regroupés au sein du collectif « Arto Gorria », cultive au Pays basque une ancienne variété de maïs paysan connue sous le nom de « Grand Roux Basque ». Les origines de cette variété remonteraient au XVIe siècle. Son usage a fortement décliné au milieu du XXe siècle avec l’introduction de semences hybrides, menant à sa quasi-disparition.

C’est à la fin des années 1990 que Jon Harlouchet, un agriculteur local, a retrouvé des semences de ce maïs dans un monastère du Pays basque sud. Ayant repris la ferme familiale en 1998, il a converti ses terres à l’agriculture biologique en 2000. Sa démarche était notamment motivée par une volonté d’indépendance face aux semenciers industriels et aux OGM. Sur sa ferme de 35 hectares, il pratique la polyculture-élevage avec une vingtaine de vaches laitières et cultive le maïs sur environ 3 à 4 hectares.

En 2016, le collectif Arto Gorria a été officiellement créé pour développer la culture du Grand Roux Basque en agriculture biologique. Le cahier des charges de l’association stipule que la culture doit être réalisée sans irrigation et que les semences doivent faire l’objet d’échanges non monétaires entre les paysans. Le collectif, qui rassemble une quinzaine de fermes, utilise un moulin mobile pour transformer la récolte en farine et en polenta.

Initialement envisagé pour l’alimentation animale, le maïs s’est révélé très apprécié pour la consommation humaine, notamment pour la confection des « taloak », des galettes traditionnelles basques. Cette valorisation a permis de créer un revenu complémentaire pour les agriculteurs membres du réseau.

Cette initiative est une histoire qui mérite d’être racontée.

Sources: [artogorria .com (2024) | ose-agroecologie .org (2022) | slowfood-bearn .com (2014) | semencespaysannes .org (2018) | presselib .com (2020)]

Disclaimer: Les images générées par l’IA le sont à des fins d’illustration uniquement.

Réécriture assistée par IA ; révisée manuellement.

#fblifestyle#AgricultureBiologique#Patrimoine