Interview du Maire de @toulousefr@jlmoudenc lors de la Charte des Libertés communales de Toulouse à retrouver prochainement sur @radiooccitania (audio/vidéo)
Toulouse a célébré l’anniversaire de la signature de la Charte des #libertés communales, En photo de présentation: Jean Michel Lattes Maire adjoint de Toulouse, entame cette célébration par une intervention d’accueil à ses côté Jean-François Laffont Président de Convergéncia Occitana.
Le 6 janvier 1189, six siècles avant la prise de la Bastille, le comte de Toulouse reconnaît officiellement l’existence de la commune de #Toulouse et de ses libertés publiques.
Deux grandes valeurs y étaient associées: #paratge (égalité entre les humains) et #convivéncia (l’art de vivre ensemble). Ces valeurs de #liberté, d’#égalité, d’#accueil et de vivre ensemble sont plus que jamais à défendre et faire vivre, ici comme ailleurs.
Mr le Maire Jean-Luc Moudenc au cœur de cette fête en compagnie D‘Alexis Boudaud sur la photo ci-jointe.
Bien entendu comme tous les ans lors de cette célébration les écoles occitanes étaient présentes. A la suite de leur lecture de moments et déclarations historiques, Les élèves ont interprété des chansons occitanes.
Nombreuses étaient les associations et les personnalités politiques, les élus toulousains, des groupes comme Convergéncia occitana menée par Jean-François Laffont, en tant que partenaire principal pour l’organisation.
Ici en photo, devant le Capitole: JocelynIcart trésorier de l’association, Alexis Boudaud pour les Ecologistes Autrement,
Jean-Luc Davezac et Maxime Brillet pour Bastir Occitanie, Claire Daugé Présidente d’Occitanie Pais Nostre.
Avec l’ambiance appropriée, les Males au Choeur de Toulouse ont « chauffé » la salle et les nombreux invités,
Une ambiance bien lancée par Jean-François Laffont.
Jean Marc Leclerc pour l’IEO, Jluc Davezac et Dominique Drouet (Président) pour Bolegadis, Alexis Boudaud.
Maxime Maury, Docteur en droit public et Maître de conférences en droit public,
du groupe Bolegadis avec Jean-Luc Davezac et Maxime Brillet de Bastir Occitanie et Régions Unies d’Europe.
Drapeau occitan avec l’étoile à 7 branches (croix occitane et étoile de couleur or sur fond rouge)
La croix occitane (crotz occitana) ou croix de Provence est la croix qui sert d’emblème à l’Occitanie. Elle est aujourd’hui utilisée pour représenter la langue et la culture occitanes, ou plus généralement comme un emblème régional.
Il s’agit de la variante avec l’étoile des félibres, destinée à établir une distinction avec le drapeau du Languedoc.
Présentation du drapeau:
Le drapeau occitan est rouge avec une croix du languedoc jaune au centre et une étoile jaune à sept branches dans le canton. L’étoile a été rajoutée sur le drapeau dans les années 1970, sur proposition de François Fontan et du Parti Nationaliste Occitan. Elle représente l’unité du territoire de langue occitane qui comprend sept régions historiques: la Gascogne, la Guyenne, le Languedoc, le Limousin, l’Auvergne, le Dauphiné et la Provence. L’étoile est aussi le symbole du Félibrige qui a Sainte Estelle comme patronne.
L’étoile des félibres, appelée en occitan Astrada (Astrado en graphie mistralienne, ou Santo Estello) est un symbole ayant la forme d’une étoile. Elle est apparue comme emblème parlant du Félibrige, association pour la renaissance culturelle du « provençal ou langue d’oc » créée le 21 mai (jour de la Sainte Estelle) 1854. Le nombre de branches correspond d’abord aux sept fondateurs (primadié) de l’association. Il est parfois mis en parallèle avec les maintenances (régions administratives) du Félibrige, mais le nombre de ces maintenances a varié dans l’histoire de l’association.
L’étoile est ensuite ajoutée à la croix sur le Drapeau de l’Occitanie afin de distinguer ce drapeau de celui du Languedoc. Les sept branches représentent les sept grandes provinces occitanes : Auvergne, Dauphiné, Gascogne, Guyenne, Languedoc, Limousin et Provence.
Dans les vallées occitanes d’Italie, en application de la loi 482-99 concernant les minorités linguistiques, de nombreuses communes organisent une cérémonie autour de la pose du drapeau occitan sur les bâtiments officiels. Un texte est lu en occitan et italien, expliquant les motifs de la cérémonie puis le drapeau est hissé au son du « Se chanta ». Cette cérémonie s’est déroulée pour la première fois en France, dans le village de Baratier (05), le 19 novembre 2006.
Pourquoi payerait-on des députés qui ne décident rien? Laisser pourrir des dossiers, repousser des décisions en vociférant dans l’hémicycle plutôt que de prendre leurs responsabilités… Les partis parisiens se sont définitivement disqualifiés. La créativité, la légitimité, la prospective, la résilience, la réactivité sont le fait des peuples cohérents, des régions intelligibles, pas des monstres administratifs. La délégation de la décision locale doit aller à des autorités locales plutôt qu’à des dinosaures lents, gourmands, bellicistes et inefficaces.
C’est désormais le nombre d’habitants à #Toulouse !
Après avoir officiellement franchi le cap des 500 000 âmes l’an dernier, la Ville rose poursuit son insolente croissance démographique , selon les tout derniers chiffres du recensement, qui viennent d’être publiés ce jeudi 19 décembre 2024 – et qui entérinent la population légale au 1ᵉʳ janvier 2022
Et si Toulouse est attractive, cela profite aussi à ses alentours… Toulouse Métropole et ses 37 communes comptent désormais 832 348 habitants.
La #croissance s’y accélère (+ 1,5 % par an entre 2016 et 2022, contre + 1,3 % sur la période précédente).
Dans son document fondateur, la CeA a expressément ancré une promotion des dialectes germano-alémaniques à tous les niveaux de la société ainsi que de la langue standard du haut allemand. Le Hochdeutsch est donc utilisé en premier lieu à des fins très formelles. Ainsi, depuis peu, on trouve des panneaux bilingues dans toutes les écoles de la CeA. Sur la première photo, on peut encore voir un ancien panneau. L’allemand standard a d’ailleurs été développé de manière décisive en Alsace et diffusé par l’humanisme rhénan et l’imprimerie de Gutenberg à Strasbourg.
Un communiqué qui va dans le sens des vœux de Bastir Occitanie et de Régions Unies d’Europe. A LIRE
Dissolution impromptue de l’Assemblée nationale, tentatives de passage en force du gouvernement, divisions de l’Assemblée nationale, renversement du gouvernement, etc. la Ve République dont certains vantaient les mérites pour la stabilité qu’elle était supposée garantir, est indubitablement devenue obsolète.
Ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est pas une crise politique mais une crise de régime.
La nomination d’un Premier ministre et la formation d’un nouveau gouvernement doivent permettre de faire redescendre la pression ; la condition étant que le Président de la République tienne compte du résultat des urnes. Ce changement, nécessaire et urgent, dans un contexte international tendu ne sera cependant qu’une accalmie temporaire car aucune majorité cohérente ne se dégage des bancs de l’Assemblée nationale.
La responsabilité d’Emmanuel Macron dans la crise actuelle est pleine et entière. L’appel pour sa démission, comme d’aucuns en formulent le vœu, est compréhensible tant il est devenu un facteur de blocage. Cependant, sans changement profond des institutions, un autre Président de la République pourra basculer à son tour vers un exercice quasi-monarchique du pouvoir, ce que favorise la Constitution actuelle.
Régions et Peuples Solidaires (R&PS) en appelle à la formation d’une Constituante pour une VIe République fédérale, démocratique, sociale et écologique construite à partir de territoires cohérents et autonomes. R&PS prendra dans les prochaines semaines plusieurs initiatives avec ses parlementaires pour que le changement de constitution soit inscrit à l’agenda de la vie politique.
Plusieurs commentaires dans les publications récentes m’ont donné envie de mettre en avant le phénomène de l’insécurité linguistique : la peur de mal parler une de ses langues.
C’est un facteur de disparition de nos langues minoritaires. Les personnes qui ont peur de faire des fautes cessent d’utiliser une langue pour éviter les critiques et les jugements de valeurs d’autres locuteurs plus capables ou qui se jugent plus capables pour diverses raisons (standard/dialecte, accent, vocabulaire, jugement de valeurs, etc…). D’autant plus qu’il ont une autre langue commune à disposition. Beaucoup de personnes ne maitrisent pas parfaitement la langue minoritaire qu’ils connaissent parce qu’ils sont nés dans un environnement disglossique où la langue minoritaire n’est pas employée dans tous les registres ou parce qu’ils n’ont reçu aucune éducation dans cette langue, parfois ils ont seulement une connaissance passive de la langue et ils peuvent hésiter à l’utiliser pour ces raisons. Ils peuvent aussi simplement parler différemment.
Lutter contre l’insécurité » linguistique semble important pour faciliter l’usage des langues minoritaires. C’est une problématique qu’on retrouve par exemple au Canada avec le français et ses variantes locales et qu’on devrait tous avoir à l’esprit, je pense, en restant bienveillant envers des variantes différentes des nôtres et les « fautes de langue » éventuelles. Il faudrait aussi déconstruire l’idée qu’il existe une seule « bonne façon de parler » et plutôt aborder l’idée que l’idéologie de standard est un mythe et que toutes les langues et variétés sont complexes et valides
Ben, nom d’artiste de Benjamin Vautier, né le 18 juillet 1935 à Naples et mort le 5 juin 2024 à Nice, se définissait comme un artiste international issu de «l’ethnie occitane ».
Il acquiert la notoriété dès la fin des années 1950, notamment par ses « écritures », déclinées sous diverses formes et sur des supports insolites, ce qui lui a valu succès et renommée. à l’avant-garde artistique post-moderne, Ben appartenait au groupe Fluxus.
Selon Ben, le monde devrait être pluriculturel. En 1962, il rencontre François Fontan et découvre sa théorie sur les ethnies: une vision multiculturelle du monde dans laquelle chaque peuple possède sa contemporanéité et sa créativité. Ben soutient l’idée de l’existence d’une ethnie pour chaque langue humaine du monde, c’est pourquoi il s’est élevé contre les « génocides » linguistiques, et pour le droit de chaque homme à porter et revendiquer ses langue et culture d’origine.
En 2011 il a été au cœur d’une importante opération culturelle menée à Toulouse sous l’égide de la Mairie, et notamment d’une exposition de ses œuvres à l’Espace Croix Baragnon ainsi que d’une installation à la Maison de l’Occitanie intitulée « pour sauver le monde ».
Cette exposition revient tout le mois de décembre 2024 dans son lieu de naissance pour rendre hommage à cet artiste intemporel.
Programme
Après-midi du 13 décembre: à partir de 16h plateau multi-média au sein de la Maison de l’Occitanie réunissant des invités, artistes, auteurs, poètes… au micro de Radio Occitanie (retransmission sur plusieurs autres médias en direct).
18h: inauguration officielle de l’exposition originale de Ben: Per salvar lo monde / pour sauver le monde!
Jusqu’à 20h: performance poétique – tchatche et musique » Sem Ben Aqui! «
avec:
– Michel Battle;
– Jacme Gaudas;
– Serge Pey;
– Claude Sicre et Aurélie Neuville du Breulh:
« Attrape Ben »;
– et les musiciens Sergio Berardo et Robi Avena.
20h: prises de parole des élus représentant les soutiens de la Maison de l’Occitanie pour son 18e anniversaire.
20h30: repas convivial offert par Convergencia Occitana.
21h30: concert de Sergio Berardo (du groupe Lou Dalfin des vallées occitanes d’Italie) et Robi Avena.