Catégorie : Bastir Occitanie

L’Écologie Autrement! exige le retrait de la loi Duplomb

Communiqué de presse – Juillet 2025

Le projet de loi Duplomb, récemment adopté en première lecture à l’Assemblée nationale, suscite une vive inquiétude parmi les écologistes, les défenseurs des territoires et les acteurs de la transition. L’Écologie Autrement! dénonce une régression grave, tant sur le plan environnemental que démocratique.

Un retour en arrière masqué par des promesses creuses

Sous couvert de « simplification » et de « compétitivité territoriale », la loi Duplomb entérine un démantèlement progressif de plusieurs garde-fous environnementaux. Les procédures d’évaluation d’impact sont raccourcies, les délais de consultation du public réduits, et certaines autorisations environnementales pourraient désormais être délivrées en procédure accélérée pour les projets jugés « stratégiques »… par l’État seul.

Qui décide de ce qui est stratégique ? À quel prix ? En réalité, ce texte ouvre la voie à des implantations industrielles ou d’infrastructures sans débat local ni prise en compte sérieuse des enjeux écologiques. Pour L’Écologie Autrement!, c’est un dangereux précédent qui foule aux pieds la démocratie

environnementale, déjà fragile.

Une attaque contre les territoires et les élus locaux

Autre point noir : la recentralisation rampante opérée par la loi. Les préfets disposeront désormais d’un pouvoir accru pour passer outre les décisions des collectivités locales. Les maires, les élus de terrain, les citoyens sont réduits à de simples figurants.

C’est une vision jacobine et technocratique de l’aménagement du territoire que nous rejetons fermement. Nos campagnes, nos littoraux, nos forêts ne peuvent être sacrifiés à une logique d’accélération économique aveugle.

L’Écologie Autrement! exige le retrait de la loi Duplomb, et l’ouverture d’un véritable débat national sur le développement territorial, respectueux de l’environnement et porté par les territoires eux-mêmes. Ce n’est pas une simple loi technique : c’est une rupture idéologique. Le gouvernement choisit le court terme et la facilité administrative au détriment du climat, de la biodiversité et de la justice territoriale.

Le XXIe siècle ne se construira pas contre la nature, ni sans les citoyens.

Alexis Boudaud pour Ecologie Autrement

Lobbying de la pétrochimie cancérigène

Je me permets de m’inquiéter de cette décision insensée bien que je sois retraité du milieu Paysan. Mais même à la retraite je suis estomaqué pour mes amis agriculteurs qui se font avoir comme des bleus par le lobbying de la pétrochimie cancérigène qui prépare son coup fatal : Eliminer les agriculteurs en sabotant le système d’aides compensatoires pour que les oligarques récupèrent leurs terres très bientôt. Je m’intéresse à tout cela depuis mes 18 ans et après m’être formé et informé à la prospective durant toute ma vie, je vous expliquerai prochainement ce qui va se passer. A cause d’un cancer qui m’a usé durant 4 ans, et encore j’ai de la chance par rapport à certains, je n’ai plus aucune vue sur la politique mais j’ai le temps d’y réfléchir et de faire partager..A  bientôt …Jean 

– 09 – Confédération Paysanne de l’Ariège devant la permanence du député

Ce matin, à l’appel de la Confédération Paysanne de l’Ariège, rassemblement devant la permanence du député #Ariège#Liot Laurent #Panifous, contre la loi #duplomb qui sera étudiée demain en commission paritaire.

Rappel :

– réintroduction des néonicotinoïdes tueurs d’abeilles

– pour les méga bassines qui sont des captations privées de la ressource en eau et qui impacteront donc la nappe phréatique.

– Corse – Ouverture de 70 classes immersives à la rentrée

« Généralisation du bilinguisme, ouverture de 70 classes immersives à la rentrée, le corse parmi les savoirs fondamentaux avec le français et les mathématiques. Le recteur explique une politique très ambitieuse en faveur de la langue corse, unique dans l’histoire de l’académie, « pà un pillastru maiò di l’avvene di a nostra ghjuventù ». Il a accepté tout de suite le principe d’une interview »

– Provence – L’identité et la culture provençales sont très à la mode

Vous avez remarqué comme l’identité et la culture provençales sont très à la mode chez les élus de tous bords ? Surtout depuis quelques années, disons approximativement depuis que le parti autonomiste provençal Prouvènço Nacioun a acquis une petite notoriété.

Je n’ai pas la prétention de m’arroger le droit de distribuer des diplômes de provençalité ni de faire autorité dans ce domaine, mais j’ai des raisons de croire que ce soudain élan patriotique n’est pas des plus spontanés…

Alors si vous avez le moindre doute sur la sincérité d’un homme ou d’une femme politique, je vous livre une petite astuce qui pourrait bien vous ouvrir les yeux voire même vous réserver quelques surprises.

Sur le mur de n’importe quel utilisateur de Facebook, nous avons la possibilité de filtrer les publications par année en cliquant sur le bouton « Filtres » dans la partie « Publications ».

Ceci fait, il est possible d’accéder aux publications de l’année de notre choix. Remontez dans le temps autant que nécessaire.

C’est une arme redoutable pour débusquer les imposteurs et autres opportunistes.

Félicitations à la ville de la Ciotat pour son engagement

Le forum d’oc réunit sur une série de fondamentaux, occitanistes et felibres de Provence, dans une démarche œcuménique visant au développement de notre langue, l’occitan-langue d’oc et de notre culture provençale

J’invite la Ville de Toulon à adhérer, à son tour, au Forum d’oc et agir enfin.

Il serait en effet temps que la ville de Toulon s’engage dans la préservation et le développement de l’occitan-langue d’oc et la culture provençale à l’instar de ce que la

ville de La Seyne-Sur-Mer avait fait avec Marc Sentinelle Vuillemot.

Josée MassiVirginie Hornus-PinToulon en commun

Pour une vraie place des littératures en langues régionales dans les programmes scolaires !

18.288 signatures

Encore 1 712 signatures pour que cette pétition attire l’attention des journalistes et soit plus susceptible de passer dans la presse.

Monsieur le Ministre,

Le patrimoine littéraire français ne se limite pas aux productions écrites en langue française. Depuis des siècles, la création poétique, narrative, théâtrale, argumentative en langues dites « régionales » est abondante et éminemment digne d’intérêt. 

Or, comme ce fut longtemps le cas de la littérature féminine, tout cet archipel de créations écrites est aujourd’hui largement ignoré par les programmes scolaires de notre pays. Et donc par la majeure partie des Français. 

Afin de mettre un terme à cette injustice, nous demandons que ces programmes soient reconsidérés et intègrent officiellement l’enseignement d’œuvres créées par des autrices et auteurs qui, pour être ancrés dans leur culture « régionale », n’en ont pas moins une portée universelle.

La France ne s’émeut guère d’une contradiction profonde entre ses déclarations d’intention et son action réelle. Elle s’enorgueillit de posséder une littérature mondialement reconnue, récompensée cette année encore par un prix Nobel, attribué à une femme. Elle se bat sans relâche, sur la scène internationale, pour que la langue française et sa littérature soient respectées et diffusées. Elle prodigue à tous ses enfants un enseignement qui accorde une place ambitieuse et méritée à nos œuvres littéraires. 

Et pourtant, dans ce pays tellement attaché à la culture et aux droits de l’Homme, on peut constater avec effarement que la plupart de nos concitoyens ignorent qu’il existe des milliers d’œuvres littéraires écrites chez nous dans d’autres langues que le français. 

S’ils ne le savent point, c’est bien, hélas ! Parce que notre système éducatif ne leur a jamais enseigné cette réalité. Héritier d’une tradition de mépris remontant à l’Ancien Régime puis théorisée sous la Révolution par l’abbé Grégoire, ce système passe volontairement sous silence ces milliers d’œuvres ainsi que ceux qui les ont écrites et les écrivent aujourd’hui encore, malgré les difficultés qu’ils rencontrent.

Les langues « régionales » elles-mêmes, dont l’enseignement demeure soumis au régime de l’incertitude et de la précarité, malgré les rappels à l’ordre répétés des instances culturelles internationales, se voient dédaignées par les autorités de ce pays. 

Car le fait qu’au fil des ans, et non sans mal, quelques améliorations aient pu être apportées à leur statut grâce à quelques textes législatifs ou règlementaires n’empêche pas que trop souvent, faute de moyens et de bonne volonté de la part des décideurs de terrain, l’application concrète de ces textes soit fortement entravée. A fortiori, les littératures de ces autrices et auteurs – alsaciens, basques, bretons, catalans, corses, créoles, flamands, occitans, et de toute autre langue de France, y compris bien sûr des outre-mer – sont victimes d’une idéologie étriquée, exclusive et excluante. 

Quand on trouve dans les manuels une référence, par exemple à tel ou tel troubadour, cela reste marginal et parfois scientifiquement erroné. Il est grand temps que cette situation évolue.

Au fond, rien n’empêche – si ce n’est certaines volontés politiques influentes et figées – qu’un enseignement portant sur ces œuvres et ces autrices et auteurs soit dispensé aux élèves, au fil des divers cycles, du primaire jusqu’au baccalauréat. Il est parfaitement envisageable de les faire étudier, en traduction française ou, mieux encore, en version bilingue. Contes, poèmes, romans, pièces de théâtre… Peuvent être abordés sous forme d’extraits ou d’œuvres intégrales. Par exemple dans le cadre des progressions pédagogiques de la matière français ou, en lycée, dans celui de l’enseignement de spécialité « humanités, littérature et philosophie », on aborde déjà fréquemment des textes d’auteurs traduits de langues étrangères ou de l’Antiquité : il est parfaitement possible d’y intégrer les textes dont nous parlons, des œuvres de qualité qui pourraient dialoguer avec la littérature européenne écrite dans d’autres langues, dont le français. 

On pourrait aussi considérer que les enseignants de chaque région mettent prioritairement l’accent sur des œuvres issues de celle-ci mais, au-delà de ce principe, il serait bon que chaque élève soit sensibilisé à l’existence de cette foisonnante diversité littéraire de notre pays.

   Si Annie Ernaux est « notre » nouveau prix Nobel de littérature, Frédéric Mistral, en son temps, le fut aussi. Il écrivait en provençal, et de cela la quasi-totalité des Français n’a strictement aucune connaissance. Œuvrons pour mettre un terme à cette aberration. Agissons au bénéfice de tous, à commencer par notre jeunesse : l’ouverture des programmes sur notre diversité interne est un premier pas vers un nouvel humanisme ouvert à l’Autre.

   (Si vous signez cette pétition en tant que « personnalité reconnue », n’hésitez pas à vous signaler dans votre commentaire). 

– 31 – Échanges autour des dispositifs européens pour la jeunesse

Par Florence Ginisty

Toulouse Retour en images sur la rencontre à Ostal d’Occitania – Maison de l’Occitanie autour de l’exposition de photos les #EuroPeers .

Échanges autour des dispositifs européens pour la jeunesse .

Merci à Lilou Laborde , Anna-Ines Acuèlh Convergéncia Ostal d’Occitania et Alix Louisa présidente des Jeunes Européens Toulouse pour leurs témoignages !

Merci à Samuel Touron pour son aide !

Et aux étudiants de l’association Meridio Toulouse pour leur présence