L’Occitanie est présente au Salon International de l’Agriculture du 25 février au 5 mars 2023 à Paris dans le hall 3, hall dédié aux régions. L’Occitanie y dispose du plus grand espace !
A Paris, plaquez tout et foncez au stade d’Occitanie pour rencontrer les 125 producteurs locaux, ambassadeurs de nos terroirs et savoir-faire qui, chaque jour, donnent le meilleur d’eux-mêmes pour défendre une certaine idée du bien produire et du bien manger.
Venez à leur rencontre pour découvrir « l’histoire derrière le produit » et déguster le meilleur de l’agriculture régionale ( voir la liste des exposants présents ).
« Nous avons appris par voie de presse, le 27 janvier 2023, que le Maire de Rodez souhaitait mettre fin à l’Estivada, l’emblématique festival de la culture occitane. Nous regrettons cette décision, dont les conséquences dépassent les frontières aveyronnaises.
Depuis 1993, l’Estivada est devenu la référence incontournable de la culture occitane. Chaque année, durant quatre jours, des dizaines de milliers de festivaliers viennent découvrir les richesses de nos identités régionales. Concerts, théâtre, littérature, poésie, ou débats, l’Estivada fait battre le cœur du monde occitan.
L’Estivada n’est pas un évènement local, c’est un festival au rayonnement interrégional et international. De la moitié sud de la France jusqu’aux vallées du nord de l’Italie, en passant par le Val d’Aran en Espagne, plusieurs millions d’européens partagent l’esprit occitan.
Par Dr Maxime Maury* Officier des Palmes académiques, Professeur affilié à Toulouse Business School, Ancien directeur régional de la Banque de France.
Avec l’entrée probable en récession, en ce début d’année, d’une part significative de l’économie mondiale, dont la zone euro, se dessine un risque de crise financière souligné par plusieurs auteurs avertis (1).
S’ajoute la perspective d’une pénurie d’énergie durable, au moins en Europe, qui nous pousse progressivement vers une crise systémique.
L’ensemble va fragiliser des démocraties déjà atteintes par un « chaos cognitif » (2) concourant à la perte de sens et au brouillage des repères collectifs. La nécessaire mais très difficile réforme des retraites en est la dernière illustration.
Cet article précise les différents risques encourus et montrent comment ils font système. Soit :
un risque de récession et de crise immobilière et financière mondiale dans un contexte d’endettement sans précédent ;
un déclin des énergies fossiles et d’abord du pétrole qui laisse prévoir un gap énergétique difficile à combler à l’horizon de la décennie ;
un développement des inégalités en contradiction avec la transition énergétique, un conflit de générations avec les « boomers » ;
et un fonctionnement de plus en plus difficile de nos démocraties comme constaté dans différents pays où les valeurs de respect et de dialogue semblent s’effriter. Avec une tendance au chaos de l’information et à la barbarie des langages.
I) La récession qui s’annonce pourrait être plus longue que prévue si elle était entretenue par une crise financière d’envergure :
Le FMI estime qu’1/3 de l’économie mondiale est entré en récession.
Dans la zone euro, les enquêtes de conjoncture auprès des directeurs d’achat publiées début janvier (cf PMI de l’agence londonienne Markit) sont au plus bas niveau depuis 2 ans; le recul de l’activité est annoncé officiellement par la Commission européenne et la BCE. Elle frappe déjà l’Allemagne, l’Italie et la Grande Bretagne.
Personne ne peut dire à ce stade si la crise qui vient sera d’une intensité comparable à 2008 ou beaucoup moins grave, mais une chose est certaine : les États surendettés n’ont plus les cartouches dont ils disposaient à l’époque ou lors de la crise pandémique de 2020.
Le monde dans son ensemble est, au vu de cette enquête de janvier auprès des directeurs d’achat, légèrement au-dessous du seuil de croissance.
Mais la quasi-totalité des prévisions tablent sur une récession courte laissant place à une lente reprise au printemps accompagnée d’un recul progressif de l’inflation.
Ces prévisions optimistes sous-estiment probablement trois évidences mentionnées par plusieurs auteurs (1) qui nous invitent à la prudence :
Nous avons assisté en 2022 à un retournement complet du cycle monétaire et financier amorcé en 2008 et qui durera tant que les Banques centrales rempliront effectivement leur mandat contre l’inflation ;
Le monde entre en récession avec un endettement colossal estimé à 300 000 milliards de dollars, soit l’équivalent de 3,5 fois le PIB mondial ( contre 2,3 fois en 2008); c’est un facteur de fragilité financière ;
Après une multiplication de la base monétaire mondiale par un facteur 8 depuis le début des années 2000, les patrimoines ont suivi une valorisation sans rapport avec la croissance du PIB ( environ 50 % de plus) (1);
Le prix de l’immobilier est au cœur de cette bulle d’actifs ; il a augmenté de plus de 60 % depuis 2010.
Dans ce retournement du cycle monétaire et financier des signaux d’alerte clignotent déjà : comme régulateur en charge de la stabilité financière, la Banque d’Angleterre a sauvé en novembre 2022 des fonds de pension dont la faillite aurait privé 20 millions de foyers d’une part importante de leurs retraites. Les crypto-actifs sont également menacés de faillite.
Très régulé depuis Bâle III, le système bancaire tiendra le choc, mais nous risquons de connaître en 2023 d’importantes secousses financières à sa périphérie et particulièrement en lien avec l’immobilier.
Personne ne peut dire à ce stade si la crise qui vient sera d’une intensité comparable à 2008 ou beaucoup moins grave, mais une chose est certaine : les États surendettés n’ont plus les cartouches dont ils disposaient à l’époque ou lors de la crise pandémique de 2020.
Sauf à ce que les Banques centrales relancent la planche à billets et trahissent leur mandat contre l’inflation. Or la BCE a annoncé qu’elle ne renouvellerait plus, à partir de mars 2023, les titres de dettes publiques échus et acquis dans la première période du « quantitative easing » ( 2015-2020). La réduction de la taille du bilan est commencée.
Inversement, nous entrons dans la récession avec un haut niveau d’emploi et un surplomb d’épargne qui favorisent la résistance de l’économie au choc encouru.
II) La guerre en Ukraine masque une crise durable de l’énergie :
Avec la rareté du gaz, la guerre en Ukraine a accentué ou révélé une crise de l’énergie sous-jacente et prévue de longue date par le Club de Rome ( 1972).
Le graphique annexé (3) montre que nous sommes sur le pic du pétrole signalé depuis 2018 par l’Agence Internationale de l’Énergie.
Cette notion de « pic » qui concerne toutes les ressources naturelles démontre qu’une production puisant dans un stock naturel suit une fonction mathématique partant de zéro puis retournant vers zéro après être passée par un sommet. C’est la loi des « rendements décroissants » découverte par l’économiste Ricardo au 18 ème siècle et appliquée par l’ingénieur pétrolier H.Hubbert au pétrole américain du siècle dernier.
À partir de 2030 au plus tard, les approvisionnements de l’Europe en pétrole baisseront verticalement, d’où la voiture électrique. Mais le sujet de la fin du pétrole reste tabou.
Cette loi est généralisable à toutes les ressources du sous-sol. Depuis 2008, la production de pétroles traditionnels ( « light sweet oil ») est en chute et la production mondiale ne tient que grâce aux pétroles de schiste non rentables et de mauvaise qualité.
À partir de 2030 au plus tard, les approvisionnements de l’Europe en pétrole baisseront verticalement, d’où la voiture électrique. Mais le sujet de la fin du pétrole reste tabou. On sait et le graphique annexé le montre qu’en 2050 la moitié de la ressource annuelle de pétrole aura disparu.
Aux États-Unis depuis 2008, l’E.R.O.E.I ( « Energy return on energy invested ») est décroissant. Cela signifie que pour 1 baril d’input au lieu d’avoir 100 barils d’output comme autrefois on n’en a plus que 12 (4). Les pétroles de schiste se limitent à 1 pour 2, mais sans eux la production globale chuterait déjà.
Si l’on élève l’horizon, ce qui est rarement le cas dans les démocraties, on voit que nous allons manquer d’énergie à terme. En effet :
D’ici 2030, la demande d’électricité augmentera de 30 %. Nos approvisionnements en pétrole (40 % de l’énergie mondiale ) baisseront.
Nos centrales nucléaires qui ne fournissent plus qu’une grosse moitié de notre électricité ( contre plus de 70% autrefois) souffriront de problèmes de maintenance jusqu’en 2025. Puis la génération des années 1970 entrera progressivement en obsolescence. La relève, faute d’investissements au bon moment, attendra 2035.
Les énergies renouvelables ne représentent que 29 % de notre bouquet électrique ; avec les biogazs, les éoliennes off shore et le solaire, elles peuvent encore se déployer.
Mais les épisodes de sécheresse répétés freineront nos potentiels nucléaire et hydroélectrique qui seront victimes de la baisse du débit des eaux.
On aperçoit finalement un gap énergétique à l’horizon avec un effet de falaise. Le pic du gaz naturel suit celui du pétrole à 10 ans d’intervalle.
On peut donc écrire que la principale énergie de l’avenir sera les économies massives d’énergie !
Les démocraties y sont-elles préparées ? Éduquées ? Sont-elles équipées pour prévoir le long terme ?
Source : The Shift Project, Rystad Energy
III) Le tryptique « apathie-anomie-aboulie » forme un chaos cognitif (2) qui entretient la vague populiste menaçant les démocraties :
Les développements qui précèdent montrent que les tensions vont s’accroître dans des démocraties où la cohésion et la vision collective paraissent de plus en plus faibles.
L’apathie c’est l’indifférence ;
L’anomie est une absence de valeurs et d’objectifs partagés ;
L’aboulie est une absence de volonté collective qui résulte des précédents.
Dans le contexte d’une information foisonnante (5), mais sans récit structuré et prospectif, nos concitoyens discernent de plus en plus difficilement le vrai du faux. La prospérité des réseaux d’information allant de pair avec l’appauvrissement de la langue, la perte des nuances (6) et le défaut de référents communs, on bute de plus en plus sur la « tragédie des horizons » (7). Seul le court terme compte !
Notre avenir se joue en effet dans le long terme mais nous ne nous intéressons qu’à l’immédiat. Le buzz permanent recherché par les médias, la passion de la polémique et du spectacle y contribuent. Le buzz cache la tendance.
Notre avenir supposerait de prendre des décisions stratégiques imposant des sacrifices immédiats mais le jeu des partis politiques ne s’y prête pas. L’indispensable réforme des retraites, reportée depuis 2019 puis amoindrie depuis 2022, en est le meilleur exemple. Pour indispensable qu’elle soit, son sens se dérobe faute d’un dialogue intelligent. Il est caricaturé par la désinformation.
Ces événements encore incertains vont se produire dans un contexte d’ébranlement des démocraties déjà observable depuis plusieurs années.
Des événements comme le Brexit, l’invasion du Capitole, le déni du résultat de l’élection présidentielle américaine, l’arrivée au pouvoir en Italie d’une dirigeante admiratrice de Mussolini, les événements du Brésil, ou plus simplement en France le reflux régulier de la participation au suffrage sont des événements qui nous auraient paru jadis impensables. Vont-ils s’accentuer ?
Notre avenir supposerait de prendre des décisions stratégiques imposant des sacrifices immédiats mais le jeu des partis politiques ne s’y prête pas. L’indispensable réforme des retraites, reportée depuis 2019 puis amoindrie depuis 2022, en est le meilleur exemple.
La perte de sens s’exprime également au travers d’inégalités obscènes : un footballeur à la mode peut gagner
3 000 fois la rémunération d’une infirmière de nuit. Soit un écart incompatible avec la transition énergétique et la sobriété qui ne peuvent s’imposer que par l’exemplarité. Les inégalités de patrimoines ont atteint, selon le Conseil d’Analyse Économique, des écarts sans précédent depuis 1910.
D’où cette question pour le moment sans réponse : nos démocraties résisteront-elles aux chocs du futur ? C’est possible à condition de ressusciter les valeurs de raison et de prévoyance.
* Docteur ès sciences économiques et ancien directeur régional de la Banque de France, Maxime MAURY est professeur affilié à Toulouse Business School et à l’Institut catholique de Toulouse. Il est chroniqueur au Centre d’Etude et de Prospective Stratégique (CEPS) et spécialiste des débats macro-économiques contemporains.
(1) Jacques de Larosière « En finir avec le règne de l’illusion financière » chez Odile Jacob (septembre 2022). Nouriel Roubini « La crise de la dette stagflationniste » dans Les Échos du 13-10-2022 et « Mégamenaces qui mettent en péril notre avenir ».
(2) Expression dérivée de l’ouvrage de Gérald Bronner : « L’apocalypse cognitive »
(3) graphique Matthieu Auzanneau et Shift Project, Energy Outlook
(4) selon JM Jancovici
(5) selon l’expression de Francis Massé « Le délire informationnel », chronique du CEPS
(6) Cf Jean Birnbaum « Le courage de la nuance »
(7) selon l’expression de Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre
La Région Occitanie c’est un tissu très dense de TPE/PME réparties sur tout le territoire : plus de 85% des entreprises agroalimentaires régionales ont 20 salariés ou moins. Ces entreprises agroalimentaires jouent un rôle majeur en terme de valorisation de la production agricole régionale et d’aménagement du territoire, permettant ainsi d’éviter la désertification des zones rurales.
L’activité agroalimentaire est essentiellement orientée vers des marchés nationaux. L’exportation représente 20% du chiffre d’affaires régional et concerne principalement le secteur du travail des grains (127M€), des boissons (122M€) et des plats cuisinés (105M€). Le reste de l’activité et de la production agroalimentaire est dédiée au marché Français. Quelques grands leader de la région sont des références nationnales comme : Andros, Nutrition & Santé, Cémoi, Florette, Vinadéis..
L’agroalimentaire en Occitanie :
> 7 200 entreprises, > 1er secteur industriel avec 45 800 actifs, > soit 20% des emplois industriels de la région.
Quelle est la force de la région Occitanie dans sa production agroalimentaire ?
La force de la région Occitane est la grande diversité des productions agroalimentaires. Avec une dominante dans le secteur du vin et des produits de la mer, la région dévoile toute sa richesse. A l’Est nous trouvons une dominante de la production de fruits & légumes et à l’Ouest les produits carnés et produits laitiers. L’implantation des différentes productions permet une répartition équilibrée et offre ainsi à l’industrie un large éventail pour promouvoir le secteur agroalimentaire.
Pour la plupart, ces entreprises se distinguentpar des produits à forte typicité régionale ou des savoir-faire spécifiques. Grâce au poids de la viticulture languedocienne, le secteur des boissons occupe la 1ère place des industries agroalimentaires de la nouvelle région. Très présent en Midi-Pyrénées, le secteur de la viande se positionne désormais au 2nd rang dans la nouvelle région mais conserve la 1ère place en termes d’effectifs salariés. La 3ème position est occupée par le secteur des fruits et légumes avec des bassins de production très complémentaires : zone méditerranéenne et zone Tarn-et-Garonne.
. Info / Association Régionale des Entreprises Alimentaires de la Région Occitanie
Le poète Silvan Chabaud fait partie de la nouvelle génération d’écrivains occitans. Né en 1980, il est également spécialiste de la littérature baroque occitane, et s’est mis en tête de défendre les langues spécifiques de cette région – et de les traduire en français. C’est l’objet de ce recueil qui réunit des linguistes, des occitanistes, des journalistes ou des romanciers confirmés, qui tous ont une passion affirmée de la langue et de son caractère indestructible. Autour de Toulouse et de Montpellier, ses deux phares urbains, il existe en effet ici une nature prolixe et généreuse à laquelle les auteurs de ce volume font référence et révérence. Une autre façon de découvrir et d’aimer les profondeurs de France. Avec les textes de Serge Javaloyès, Claude Faber, Florian Vernet, Philippe Gardy, Jean Ganiayre, Jean-Claude Forêt et Josi Guihot-Gentialon.
Danièla Julien, De lòng dau Rose / Le long du Rhône, 2022. Avec une version française de l’autrice
Comme l’indique le titre, l’unité de ces huit nouvelles réside dans le Rhône, le grand fleuve mythique au bord duquel se déroule leur action. Titre qui lui-même n’est pas innocent, puisqu’il est emprunté au vers de la Mirèio (Mireille) de Mistral, auquel il fait immédiatement penser : « De lòng dóu Ròse, entre li pibo / e li sauseto de la ribo… » (Le long du Rhône entre les peupliers et les saules de la rive.) C’est là, à Vallabrègues, petite cité de vanniers où commence le grand chant mistralien, qu’a longtemps vécu l’autrice, fille du Fleuve.
En effet, la première nouvelle, entièrement autobiographique, raconte sa naissance au château de Panisse, où s’étaient réfugiés ses parents pendant que les alliés bombardaient Tarascon, en août 44. Les histoires que raconte Danièle Julien dans un provençal rhodanien d’un parfait classicisme, mais débordant d’oralité populaire, n’ont pourtant rien de folklorique. Elles disent le racisme ordinaire et la misère quotidienne des vieillards et des marginaux, mais aussi la passion de la pêche et de la chasse, voire de la braconne, en Camargue ou dans les Ségonnaux, entre le fleuve et ses digues. Passion dangereuse, voire fatale, car on s’est de tout temps noyé dans le Rhône. Et l’autrice d’évoquer les grands drames que sont les inondations et les incendies, aussi bien que les existences obscures et modestes qui se croisent par hasard sur les rives.
Presque tout est vrai dans ces tranches de vie, et tout y est d’une intense poésie, car s’y unissent pour donner le meilleur les deux fluides que sont un fleuve et sa langue, celle qu’on y parle depuis plus de mille ans.
Un recueil de nouvelles, dans un univers à la limite entre la vie quotidienne et le surnaturel, où tout, à chaque seconde, peut basculer et disparaître par l’effet d’une volonté claire ou obscure, mais aussi parfois sans raison…
Sarrant les 25 et 26 février : temps d’échange autour de la langue et de la culture occitanes
De 15h à 16h
Temps d’échange sur le thème : « L’art au service de la langue et de la culture occitanes »
animé par la médiatrice culturelle de la Micro-Folie, musée numérique du village.
Originaire d’Alsace et locutrice de son dialecte, elle a à coeur les problématiques de sauvegarde et de transmission des langues régionales. La journée internationale de la langue maternelle ayant eu lieu le mardi 21 février, elle souhaitait profiter de cette occasion pour aborder la question de la langue et de la culture occitanes. Il s’agira de discuter le rôle de l’art dans la survie et la promotion des langues dites minoritaires et de leur culture associée.
Cristian Teyssèdre, cònsol màger de Rodés, vòl tuar l’Estivada
Partit de la Nacion Occitana Comunicat de premsa – Communiqué de presse
s’aquò es pas ja fach !
Res es pas encara definitivament arrestat, mas la situacion e l’avenidor del festenal occitan inter-regional l’Estivada son mai que jamai compromeses. Es lo quotidian Centre Presse dins son edicion avaironesa del dijòus 26 de genièr de 2023, que, jos la pluma de Matieu Roualdès, o nos ditz. Aquel jornalista, professional seriós e generalament fòrça plan informat, dins son article entitolat « Per aqueste estiu la vila e Rodés vòl veire fòrça mai grand que l’Estivada » nos infòrma que la comuna de Rodés anóncia qu’organizarà, en associacion amb France Télévisions, tres seradas de concèrts a la fin de julhet amb « de caps d’aficha de reputacion màger ». Plan solide, e es probablament pas un azard, es en la fin de julhet que cada an es programada l’Estivada. Aquesta se debanant atanben sus tres jorns après que M. Teyssèdre aja decidit de l’amputar d’una jornada vaquí qualques annadas.
Refusant de comprene qué que siá de la cultura occitana e amirant pas que la notorietat de sa vila, lo cònsol màger de Rodés sómia d’un festenal grand, equivalent a Pausa Guitarra d’as Albi, al Garorock de Marmanda, a la Prima de Borges, a las Francofolias de La Rochèla o als Vièlhs Araires / Vieilles charrues de Caraez en Bretanha. Diguèt voler « passar a quicòm mai ». Quicòm que, plan solide, aurà pas mai res a veire amb l’objectiu inicial del festenal qu’èra la promocion de la scèna e de la cultura occitanas dins planes de sos aspèctes. Al nom de l’eficacitat mediatica, Sr. Teyssèdre refusa de far l’esfòrç d’ajudar la cultura occitana. En plaça d’ensajar de la relevar en la promocionant, çò qu’es la tòca iniciala de l’Estivada, lo cònsol màger de Rodés li vòl portar lo còp de gràcia. En plaça de multiplicar los esfòrces per far conéisser lo festenal al delà de las frontièras de Roergüe, preferís despensar lo doble d’argent al servici de vedetas internacionalas.
La causa èra venguda previsibla perque, annada après annada, lo desinterès de la municipalitat de Rodés per son festenal èra de mai en mai patent. Tot èra fach per far l’Estivada la mens visibla possibla, la mens atractiva possibla, probablament en vista de son abandon programat per M. Teyssèdre e sos lòctenents. A tal ponch que Matieu Roualdès nos informa que l’Estivada a quitament desaparegut del budgèt principal 2023, adoptat en conselh municipal. Alavetz que compta de far lo cònsol màger ? L’Estivada es a desaparéisser ? Cristian Teyssèdre a la responsa. Promet « Un festenal novèl non pas per d’unes, mas pel public grand ». Cadun apreciarà lo mesprètz del cònsol màger pels festivalièrs amators de musicas occitanas qu’an pas mai drech d’accès a lor cultura.
Notam un còp encara que se lo public respondiá de mens en mens nombrós a Rodés al moment de l’Estivada es plan per una manca averada de publicitat al nivèl exagonal. L’autocrata Cristian Teyssèdre a la folia de las grandors. Vòl a tot pèrdre per Rodés « Quicòm de jamai vist aicí ! ». Pels tres concèrts de julhet vòl de caps d’aficha de granda reputacion que, plan solide, cantan pas en occitan e reivindican pas de far de musica occitana.
Segon lo jornalista Matieu Roualdès « Lo nom del festenal poiriá èsser conservat. Mas son contengut auriá pas mai grand causa a veire amb son passat. La Vila desira s’afranquir del costat occitanista e s’ofrir un festenal de renom ». E mai se res es pas encara definitivament arrestat (ça que la lo programe 2023 deuriá èsser ja alestit) aquò sembla plan a un arrèst de mòrt per l’Estivada, darrièra grand veirina de la scèna occitana.
Lo Partit de la Nacion Occitana denóncia tras que fòrt l’irresponsabilitat de la comuna de Rodés, mas egalament la de totas las collectivitats territorialas (Conselhs departamentals e regionals) d’Occitània qu’an, pauc a cha pauc, abandonat l’Estivada a sa pròpria sòrt. Los militants benevòls an totjorn pres lor part de trabalh, mas es a las collectivitats territorialas de prene en carga lo festenal occitan inter-regional l’Estivada. Res es pas encara perdut per l’avenidor, lo Partit de la Nacion Occitana demanda als poders politics de se tornar reprene e de promocionar, coma se deu, la cultura originala de lor territòri, valent a dire la cultura occitana.
Cristian Teyssèdre, maire de Rodez, veut tuer l’Estivada ;
si cela n’est déjà fait !
Rien n’est encore définitivement arrêté, mais la situation et l’avenir du festival occitan inter-régional l’Estivada sont plus que jamais compromis. C’est le quotidien Centre Presse dans son édition aveyronnaise du jeudi 26 janvier 2023, qui, sous la plume de Matieu Roualdès, nous le dit. Ce journaliste, professionnel sérieux est généralement très bien informé, dans son article intitulé « La Ville veut voir bien plus grand que l’Estivada cet été » nous informe que la Ville de Rodez annonce qu’elle organisera, en partenariat avec France Télévisions, trois soirs de concerts fin juillet avec « des têtes d’affiche de grande renommée ». Bien entendu, et ce n’est probablement pas un hasard, c’est en fin juillet que tous les ans est programmée l’Estivada. Celle-ci se déroulant également sur trois jours après que M. Teyssèdre ait décidé de l’amputer d’une journée voilà quelques années.
Refusant de comprendre quoi que ce soit de la culture occitane et ne visant que la notoriété de sa ville, le maire de Rodés rêve d’un grand festival équivalant à Pause Guitare à Albi, au Garorock de Marmande, au Printemps de Bourges, aux Francofolies de La Rochelle ou aux Vieilles Charrues de Carhaix en Bretagne. Il dit vouloir « passer à autre chose ». Quelque chose qui, bien entendu, n’aura plus rien à voir avec l’objectif initial du festival qui était la promotion de la scène et de la culture occitanes dans beaucoup de ses aspects. Au nom de l’efficacité médiatique, M. Teyssèdre refuse de faire l’effort d’aider la culture occitane. Au lieu d’essayer de la relever en la promotionnant, ce qui est le but initial de l’Estivada, le maire de Rodés veut lui porter le coup de grâce. Au lieu de multiplier les efforts pour faire connaître le festival au-delà des frontières du Rouergue, il préfère dépenser le double d’argent au service de vedettes internationales.
La chose était devenue prévisible car, année après année, le désintérêt de la municipalité de Rodez pour son festival était de plus en plus patent. Tout était fait pour rendre l’Estivada la moins visible possible, la moins attractive possible, probablement en vu de son abandon programmé par M. Teyssèdre et ses lieutenants. A tel point que Matieu Roualdès nous informe que l’Estivada a même disparu du budget principal 2023, adopté en conseil municipal. Alors que compte faire le maire ? L’Estivada est-elle en train de disparaître ? Cristian Teyssèdre a la réponse. Il promet « un nouveau festival non pas pour certains, mais pour le grand public ». Chacun appréciera le mépris du maire pour les festivaliers amateurs de musiques occitanes qui n’ont plus droit d’accès à leur culture.
Notons une fois encore que si le public répondait de moins en moins nombreux à Rodez au moment de l’Estivada c’est bien par un manque avéré de publicité au niveau hexagonal. L’autocrate Cristian Teyssèdre a la folie des grandeurs il veut à tout prix pour Rodez « Quelque chose de jamais vu ici ! ». Pour les trois concerts de juillet sur la scène du haras il veut des têtes d’affiche de grande renommée qui, bien entendu ne chantent pas en occitan et ne revendiquent pas de faire de la musique occitane.
Selon le journaliste Matieu Roualdès « Le nom du festival pourrait être conservé. Mais son contenu n’aurait plus grand-chose à voir avec son passé. La Ville souhaite s’affranchir du côté occitaniste et s’offrir un festival de renom ». Même si rien n’est encore définitivement acté (bien que le programme 2023 devrait déjà être arrêté) cela ressemble bien à un arrêt de mort pour l’Estivada, dernière grande vitrine de la scène occitane.
Le Partit de la Nacion Occitana dénonce de la manière la plus forte l’irresponsabilité de la mairie de Rodez, mais également de toutes les collectivités territoriales (Conseils départementaux et régionaux) d’Occitanie qui ont petit à petit abandonné l’Estivada à son propre sort. Les militants bénévoles ont toujours pris leur part de travail, mais c’est aux collectivités territoriales de prendre en charge le festival occitan inter-régional l’Estivada. Rien n’est encore perdu pour l’avenir, le Partit de la Nacion Occitana demande aux pouvoirs politiques de se ressaisir et de promotionner, comme il se doit, la culture originelle de leur territoire, c’est à dire la culture occitane.
El català, la dotzena llengua més influent del món !
Le catalan, la douzième langue la plus influence du monde !
Entre les més de sis mil llengües que hi ha avui al món, el català és la dotzena més influent. Aquesta és una de les grans conclusions que es desprenen del darrer baròmetre de les llengües al món que publica cada cinc anys el Ministeri de Cultura francès.
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Parmi les plus de six mille langues qui existent aujourd’hui dans le monde, le catalan est la douzième la plus influente. C’est l’une des grandes conclusions qui ressortent du dernier baromètre des langues dans le monde publié tous les cinq ans par le Ministère de la Culture.
La chanteuse basque Anne Etchegoyen veut plus de place pour les musiques en langues régionales : plus de visibilité, de diffusion sur les ondes des radios et des télés nationales pour les œuvres en basque, occitan, corse ou breton. Elle milite pour des quotas.
Plus de musique en langue basque, occitane, corse ou bretonne sur les ondes radios et télés partout en France, voilà ce que défend Anne Etchegoyen. La chanteuse basque milite carrément pour des quotas. Elle multiplie les rendez-vous en ce sens. Elle était ainsi reçue la semaine dernière au ministère de la Culture à Paris.ⓘ
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Invitée du 6-9 de France Bleu Pays Basque ce lundi matin, Anne Etchegoyen assure y croire tout en reconnaissant que c’est loin d’être gagné. Pour elle, le problème n’est pas que les musiques en langues régionales sont mal traitées, c’est qu’elles « sont peu traitées. Elles sont noyées dans le quota de musiques en langue française. C’est ce que dit le texte del’Arcom(ex-CSA). Mais dans le texte, il n’est pas spécifié, quantifié précisément quel pourcentage serait dédié à ces musiques en langues régionales. Ca laisse un vide béant dans la règle et la première conséquence, c’est qu’il n’y en a pas de diffusées. »
« Paris est un passage incontournable »
« Si un artiste veut étoffer sa carrière, explique-t-elle encore, Paris est un passage incontournable. Il faut rentrer dans une radio nationale. Les œuvres en langue régionale séduisent », assure-t-elle, prenant en exemple les albums Corsu Mezzu, soutenus lors de leur sortie par France Télévisions. Le premier opus est triple disque de platine.
La semaine dernière, Anne Etchegoyen a été reçue au ministère de la Culture. Le rendez-vous a été intéressant mais elle a senti un certain pessimisme. Elle se prend aussi à rêver de la création d’un Grand Prix de la SACEM (lSociété des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) et pourquoi pas d’une nouvelle catégorie aux Victoires de la musique.
Printemps, temps de renaissance, Montségur, source de nouvelles espérances.
En ces temps pour le moins troublés, l’image ineffaçable des bonshommes et bonnes femmes, debout dans leur foi, nous est une racine solide de notre conscience qui a toujours à se libérer des despotismes qui l’assaillent.
Pour cela, nous serons, fidèles à Montségur sur le Prat dels Cremats, le dimanche 19 mars à 11 heures pour un moment de mémoire, d’hommage, et de parole vivante.
Occitania e Libertat
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Montsegur annada 2023
Prima, temps de renaissença, Montsegur, font d’esperanças novèlas.
En aqueles tempses bravament trebolats, l’imatge inescafable dels Bonsòmes e de las Bonas Femnas, de pè dins lor fe, nos son una raiç solida de la consciéncia nòstra qu’a totjorn a se liberar dels despotismes que l’assautan.
Per aquò, serem, fidèls a Montsegur sul Prat dels Cremats, lo dimenge 19 de març a 11 oras per un moment de memòria, d’omenatge, e de paraula viva.