Catégorie : Lenga nòstra
– 82 – Journées de Larrazet


La nord-catalana Agathe Catel farà un àlbum majoritàriament en català
Agathe Catel és una cantant nord-catalana nascuda a Ceret i que ha crescut a Cerdanya. La seva carrera musical ha estat sobretot en francès i portuguès brasiler, però està fent un gir cap als orígens amb una aposta per la música en català….
Agathe Catel est une chanteuse nord catalane née à Ceret et qui a grandi en Cerdanya. Sa carrière musicale a été principalement en français et en portugais brésilien, m…
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J’étais présent aujourd’hui au Forum d’Oc à Nice.
J’étais présent aujourd’hui au Forum d’Oc à Nice.
Les divergences sur l’unité de la langue et sur la graphie n’ont pas été éludées. Mais la défense des langues dites « régionales » est un sujet éminemment politique sur lequel on peut se rassembler ou, pour le moins, débattre.
Durant cette journée dont le thème était « Les régions peuvent-elles sauver les langues de France », j’ai eu le plaisir de rencontrer le journaliste de l’Express Michel Feltin-Palas qui publie chaque semaine une lettre d’information consacrée à ces langues en danger d’extinction et qui a signé à Nice un flamboyant plaidoyer en leur faveur.
N’en sian tóuti vengu à la counclusioun que la clau es poulitico…
– 32 – Corric d’informacion -De vèser en linhaOstau Gascon
| Corric d’informacion –De vèser en linhaOstau Gascon Centre Culturau Occitan deu GèrsAdishatz a tots, Las huelhas rossas de l’abòr …Aqueste dimenjada, arriban a Mielan los Trad’Oc’Tonnales. De viéner, lo bal d’auton de l’ACPPG e los eveniments occitans com las Carrièras Occitanas… Volèvam partatjar un extrèit petit deu manifèste deus carrèrers occitanas, un eveniment occitan que se prepara entau 25-26 d’octobre que vienent a Vilafranca de Roergue (12). Ei disponible ací lo manifèste plen. Bona lectura ! La còla de L’Ostau GasconExtrèit deu manifèste deus Carrièras Occitanas : » De las Valadas Occitanas cap a la Mar Grana, amassem-nos ! Balham ua impulsion a un moviment qui sostien l’idèa qu’avem besonh de diversitat culturala com de diversitat ecologica o umana. Defendem ua lenga tà tots, qui nos permet d’evoluar amassa en ua societat ubèrta, conscienta deu son enviroament com de la soa istòria. Mei un pòble e pòrta collectivament la soa cultura, mei sia capable de s’organizar, de crear, d’arcuélher e de partatjar. « Carrièras occitanasEveniments de viénerTrad oc tomnalesMIELAN 17 & 18 octobre TRAD’OC’TOMNALESVendredi 18h30 Conférence: le porc noirSamedi 14 h Stage de danses19h30 Repas/réservation21 h Bal animé par: 1° partie, Duo ESPOUY-MATHIEU 2° partie, PARPALHONClicatz AcíSpectacle poésie / Marcelle Delpastre – Toulouse le 21/10Mardi 21 Octobre à 20h30 – La Cave Poésie – Toulouse Festival Occitania SPECTACLE DE MONIQUE BURG & FRANÇOIS DUMEAUX Spectacle de poésie, paysages sonores et musique En français et occitan du Limousin Monique Burg et François Dumeaux proposent une rencontre et une immersion dans l’univers de Marcelle Delpastre, poète et autrice majeure de la littérature occitane, dont on fête le centenaire en 2025-26. Femme de lettre et paysanne, observatrice impliquée à la vie du monde, elle écrit dans La piada : « Et je tracerai mon sentier, je trouverai ma route, ma route à moi, le chemin de ma sève. Je marquerai l’empreinte de mon pas . » Vidéos et informations sur le spectacle ici. DATES 2025 03/11 -18h30 – Pennautier (11) 21/11 – 20h30 – Casteljaloux (47) 05/12 – Najac (12) 06/12 – Salles-Courbatiès (12) 12/12 – La Cassagne (24) Clicatz AcíJournées occitanes de DunesSuite à un piratage informatique leur site internet , si vous souhaitez prendre des renseignements ou réserver utilisez uniquement les numéros de téléphone. Clicatz |
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– 09 – 4 informacions d’Ariège
1Tradestiu a Benac (PJ)
2 Viure al Païs de dimenge (PJ)
3 Estanquet de « Fasètz la lenga en Cabardés » (PJ)
4 Festenal occitan
– 09 – ESTANQUET DIMARS 18 de Novembre de 2025 a 6 oras e mièjaa ARAGON
ESTANQUET
DIMARS 18 de Novembre de 2025
a 6 oras e mièja
a ARAGON
Sètz convidats a participar a l’Estanquet del mès de Novembre
que se tendrà a l’Ostal del Cabardès
Lo tèma del jorn serà :
« Sinèra e la mòstra d’òr » le libre d’Adrieu Lagarda, vertadièr testimòni etnografic de la vida del País d’Olmes entre 1870 e 1910
amb la participacion de l’Alan Vidal qu’a prestat sa votz al CD qu’acompanha la darrièra edicion del libre per las edicions « Letras d’òc »
Après una presentacion rapida de l’autor se parlarà sustot del contengut de lòbra. Les prepaus seràn ilustrats per lecturas de tèxtes causits del libre. A l’encòp la projeccion de la traduccion permetra a totes de tot compréner.
I aurà un manja drèit per clavar l’ Estanquet….
Pensatz de vos marcar per mèl al pus lèu !
Vos esperam nombroses per escambiar
Ici Occitanie par Marius Blenet

LA LENGA D’ÒC
À toutes et tous celles et ceux qui disent avec affection que lorsque je parle occitan cela leur rappelle les mots de patois de leurs grands-parents :
la langue que parlait votre mamet, ou votre papet, était la noble langue d’òc qui couvre 34 départements du Sud de la France.
Celle qui chanta l’amour courtois des troubadours entre le IX ème et le XIII ème siècle dans la civilisation d’òc, qui rayonna dans toutes les cours d’Europe puis fut écrasée par la croisade contre les albigeois.
Permettez moi de vous expliquer que ces mots viennent de la langue des comtes de Toulouse, d’Aquitaine, de Navarre et de Provençe, celle du roi d’Aragon, de l’Académie des jeux Floraux (dont les statuts inspirèrent ceux de l’Académie Française quelques siècles plus tard).
Langue officielle jusqu’à ce que François Premier l’interdise dans les actes officiels, comme toutes les autres langues des terres rattachées à sa couronne, par peur de révoltes contre son pouvoir central.
Les États de langue d’oc ne purent plus l’employer et les élites apprirent donc la langue Françoise pour plaire au monarque.
Malgré ce, la langue d’òc resta majoritairement employée par les populations, au Sud de la Loire, du Limousin à la Côte d’Azur, sans faillir. Les papes d’Avignon s’en trouvaient fort aise, car sa proximité avec leur italien ou bas latin leur rendait la communication facile avec les provençaux de langue d’òc. Du grand schisme jusque sous la Révolution, en passant par là retirada des voisins espagnols, la langue d’òc témoigne de l’histoire de nos régions. Joan Petit l’utilisa pour mener la révolte des Croquants en Rouergue, Frédéric Mistral obtint un prix Nobel pour son entreprise de collectage lexicographique Lo Trésor du Félibrige qui classe le riche vocabulaire des variantes régionales de langue d’òc.
Enfin puisque nous sommes le 11 novembre, permettez- moi encore, d’attirer votre attention sur le fait que durant la 1 ère guerre mondiale, la langue d’òc fut encore et toujours parlée et écrite par les soldats du midi.
Utilisée dans les lettres des poilus pour témoigner des horreurs de la guerre auprès de leurs familles en passant sous les radars de la censure militaire. (Sources : les archives du Cirdoc et la très instructive pièce d’André Neyton, Le soldat O. à ce sujet).
Langue donc.
À la fois populaire et littéraire malgré son interdiction dans l’école de Jules Ferry, qui mit le mot patois en avant pour faire oublier les noms de leurs langues aux enfants de France en les punissant pour mieux les unir autour d’une langue commune unique, n’en tolérant aucune autre.
Ainsi naquit la diglossie et les parents s’autocensurèrent afin que leurs enfants ne souffrent pas.
« Interdit de cracher par terre et de parler patois » fut écrit dans toutes les salles de classes !
Si vous recherchez la définition de ce mot dans les dictionnaires des années 60/80, vous en trouverez une définition toute autre que le souvenir affectueux que vous inspire votre grand-mère…
Je ne doute point que vous apprécierez : « Patois : langue d’un peuple sans culture, ou dont le niveau de culture est inferieur à celui qui l’entoure. »
Un brin colonialiste et méprisant, vous en conviendrez.
Car je ne connais pas de « peuple sans culture », même ceux qui n’ont pas eu le niveau d’étude que certains associent à l’émancipation. Et je me hasarderai encore moins à lister de hiérarchie parmi les peuples…l’histoire nous a bien démontré où cela peut mener en terme de barbarie.
Malgré ces tentatives de domination et d’éradication,
La langue d’òc poursuit néanmoins sa voie de langue minorisée mais résistante et son enseignement fut à nouveau autorisé par la loi Deixone, dans les années 1950, grâce au militantisme de quelques érudits, de passionnés, des écrivains qui la prisaient et à l’ouverture d’esprit de quelques ministres éclairés.
Ainsi naquit la diglossie qui de nos jours fait que la langue d’òc est en danger de disparition, selon l’Unesco, car manquant de moyens publics pour son enseignement et sa socialisation. La réduction depuis les années 1995 de 20 à 3 ou 4 postes de professeurs par an depuis vingt ans n’aide pas à sa transmission. Les associations seules ne peuvent palier à cet état d’abandon.
D’autres états européens ont fait d’autres choix vis à vis de la diversité linguistique sur leurs territoires. Leur démocratie n’en est pas plus mal menée que la nôtre…
La république doit traiter tous ces citoyens comme égaux, tous payent des impôts.
Mais aujourd’hui encore, tous n’ont pas le même pouvoir de parole ni d’accès à la programmation culturelle.
Aujourd’hui encore 70% du budget national de la culture est dépensé à Paris et dans la région parisienne. Est-ce là que résident les 70% de la population du pays ?
Alors, oui, fai pas caud pour les amoureux de la diversité.
Veuillez excuser cette longue envolée matinale, mais …
Coma uèi fa un freg que pela, demòri a l’ostal de matin e ai lo temps d’escriure. Bona jornada.
Amistats
LA LENGA D’ÒC ![]()
À toutes et tous celles et ceux qui disent avec affection que lorsque je parle occitan cela leur rappelle les mots de patois de leurs grands-parents :
la langue que parlait votre mamet, ou votre papet, était la noble langue d’òc qui couvre 34 départements du Sud de la France.
Celle qui chanta l’amour courtois des troubadours entre le IX ème et le XIII ème siècle dans la civilisation d’òc, qui rayonna dans toutes les cours d’Europe puis fut écrasée par la croisade contre les albigeois.
Permettez moi de vous expliquer que ces mots viennent de la langue des comtes de Toulouse, d’Aquitaine, de Navarre et de Provençe, celle du roi d’Aragon, de l’Académie des jeux Floraux (dont les statuts inspirèrent ceux de l’Académie Française quelques siècles plus tard).
Langue officielle jusqu’à ce que François Premier l’interdise dans les actes officiels, comme toutes les autres langues des terres rattachées à sa couronne, par peur de révoltes contre son pouvoir central.
Les États de langue d’oc ne purent plus l’employer et les élites apprirent donc la langue Françoise pour plaire au monarque.
Malgré ce, la langue d’òc resta majoritairement employée par les populations, au Sud de la Loire, du Limousin à la Côte d’Azur, sans faillir. Les papes d’Avignon s’en trouvaient fort aise, car sa proximité avec leur italien ou bas latin leur rendait la communication facile avec les provençaux de langue d’òc. Du grand schisme jusque sous la Révolution, en passant par là retirada des voisins espagnols, la langue d’òc témoigne de l’histoire de nos régions. Joan Petit l’utilisa pour mener la révolte des Croquants en Rouergue, Frédéric Mistral obtint un prix Nobel pour son entreprise de collectage lexicographique Lo Trésor du Félibrige qui classe le riche vocabulaire des variantes régionales de langue d’òc.
Enfin puisque nous sommes le 11 novembre, permettez- moi encore, d’attirer votre attention sur le fait que durant la 1 ère guerre mondiale, la langue d’òc fut encore et toujours parlée et écrite par les soldats du midi.
Utilisée dans les lettres des poilus pour témoigner des horreurs de la guerre auprès de leurs familles en passant sous les radars de la censure militaire. (Sources : les archives du Cirdoc et la très instructive pièce d’André Neyton, Le soldat O. à ce sujet).
Langue donc.
À la fois populaire et littéraire malgré son interdiction dans l’école de Jules Ferry, qui mit le mot patois en avant pour faire oublier les noms de leurs langues aux enfants de France en les punissant pour mieux les unir autour d’une langue commune unique, n’en tolérant aucune autre.
Ainsi naquit la diglossie et les parents s’autocensurèrent afin que leurs enfants ne souffrent pas.
« Interdit de cracher par terre et de parler patois » fut écrit dans toutes les salles de classes !
Si vous recherchez la définition de ce mot dans les dictionnaires des années 60/80, vous en trouverez une définition toute autre que le souvenir affectueux que vous inspire votre grand-mère…
Je ne doute point que vous apprécierez : « Patois : langue d’un peuple sans culture, ou dont le niveau de culture est inferieur à celui qui l’entoure. »
Un brin colonialiste et méprisant, vous en conviendrez.
Car je ne connais pas de « peuple sans culture », même ceux qui n’ont pas eu le niveau d’étude que certains associent à l’émancipation. Et je me hasarderai encore moins à lister de hiérarchie parmi les peuples…l’histoire nous a bien démontré où cela peut mener en terme de barbarie.
Malgré ces tentatives de domination et d’éradication,
La langue d’òc poursuit néanmoins sa voie de langue minorisée mais résistante et son enseignement fut à nouveau autorisé par la loi Deixone, dans les années 1950, grâce au militantisme de quelques érudits, de passionnés, des écrivains qui la prisaient et à l’ouverture d’esprit de quelques ministres éclairés.
Ainsi naquit la diglossie qui de nos jours fait que la langue d’òc est en danger de disparition, selon l’Unesco, car manquant de moyens publics pour son enseignement et sa socialisation. La réduction depuis les années 1995 de 20 à 3 ou 4 postes de professeurs par an depuis vingt ans n’aide pas à sa transmission. Les associations seules ne peuvent palier à cet état d’abandon.
D’autres états européens ont fait d’autres choix vis à vis de la diversité linguistique sur leurs territoires. Leur démocratie n’en est pas plus mal menée que la nôtre…
La république doit traiter tous ces citoyens comme égaux, tous payent des impôts.
Mais aujourd’hui encore, tous n’ont pas le même pouvoir de parole ni d’accès à la programmation culturelle.
Aujourd’hui encore 70% du budget national de la culture est dépensé à Paris et dans la région parisienne. Est-ce là que résident les 70% de la population du pays ?
Alors, oui, fai pas caud pour les amoureux de la diversité.
Veuillez excuser cette longue envolée matinale, mais …
Coma uèi fa un freg que pela, demòri a l’ostal de matin e ai lo temps d’escriure. Bona jornada.
Amistats
Entrevista de Mariona Miret
[De non pas mancar] Entrevista de Mariona Miret que nos parla de son percors e d’ « Assaona » una retirada a l’entorn de las lengas minorisadas que se debanara del 18 al 21 de decembre de 2025, a la Casa Remunda a Torregrossa al ras de Lhèida

