Définition d’une région autonome selon Vikipedia : » Une régionautonome est une subdivision territoriale ou une dépendance d’un territoire indépendant et souverain bénéficiant d’un certain niveau d’autonomie politique officialisé par un statut juridique spécifique dans le territoire dans lequel elle est située. »
Donc l’autonomie ce n’est pas du tout l’indépendance où le séparatisme ! Et en Europe de nombreuses régions autonomes ( avec pouvoir législatif ) existent dans de multiples états : Landers en Allemagne / Sardaigne , Val d’Aoste , Sud Tyrol en Italie / Ecosse et Pays de Galles en Grande Bretagne / Wallonie et Flandres en Belgique / Galice , Andalousie , Catalogne , Baléares , Pays Valencian en Espagne ….C’est la France jacobine qui est en retard et passéiste .
Bien sur il nous faut faire de la pédagogie , expliquer , et débattre enfin ,c’est le but du projet de Colloque Pais Nòstre du 27 janvier 2024 à Narbonne » Région Occitanie , vers l’autonomie » .
Notez bien la date , vous êtes dores et dejà invités à participer au débat le 27 janvier 2024 à Narbonne .
Jean-Luc Davezac Bastir Occitanie / Jean Tellechea EAJ/P.N.Basque / Mathieu Guihard Parti Breton / Alain Guarino Prouvènço Nacioun 4 partis des 7 de la Fédération des Pays Unis
TOULOUSE le 3 juin, Occitanie País Nòstre a organisé à l’Ostal d’Occitania de Toulouse des états généraux avec des groupes de plusieurs régions.
Après avoir écouté avec attention le rapport de Claire Daugé co-présidente d’Occitanie País Nòstre sur la réunion du 3 juin à Toulouse, nous avons demandé la position de Jean-Luc Davezac, président de la fédération des Pays Unis et de Bastir Occitanie, à la suite de cette réunion.
Je remercie tous les groupes et toutes les associations qui ont répondu présent à notre invitation. Je tenais à dire que je suis très satisfait de tous ces groupes qui ont été représentés, notamment du trajet que certains ont fait pour venir jusqu’à nous depuis Lyon, Cannes, Marseille, le Pays Basque, le Pays Breton, La Rochelle, etc.
Cela a permis d’aborder tous les sujets qui étaient prévus dans le programme de cette rencontre. Le seul hic, c’est le décalage d’une heure trente généré par la mauvaise organisation due au service de la restauration. Cela a impacté le bon déroulement de notre planning, et forcément nous a conduits à raccourcir certaines interventions notamment le sujet sur les actions menées par Bastir Occitanie. Nous avons sacrifié l’intervention de notre groupe. Je profite de votre interview pour préciser ce que j’aurais aimé évoqué au sujet de Bastir Occitanie notamment depuis un an, nous avons organisé et participé à 43 réunions réparties dans une quinzaine de départements français, Paris, Marseille, Saint-Jean-de-Luz, Rennes, Nîmes, Narbonne, Foix… Et même Bilbao en Espagne. Ce qui nous a permis au cours de cette année de rencontrer beaucoup de groupes différents, et j’espère de futurs partenaires.
Une question sur les décisions prises par Bastir Occitanie ?
Par rapport aux décisions prises par rapport à Bastir Occitanie, très très important pour nous, une nouvelle arrivée avec Élisabeth, pour mettre en place une commission fondamentale dans le projet de Bastir Occitanie, une commission sur l‘environnement, le réchauffement climatique, le respect de la nature. Tout cela pour amener une réflexion pragmatique, ce qui manque aujourd’hui dans la politique actuelle. Élisabeth est très importante pour nos objectifs futurs.
La chose très importante, deuxième décision, c’est de soutenir la chanteuse Anne Etchgoyen, dans l’action qu’elle mène pour la communication, radios et télévision française dans leurs quotas n’incluant pas les langues régionales, bretons, basques, occitans et autres. Il semble nécessaire de demander à tous ces moyens de diffusion, de penser au pourcentage d’œuvres dans des langues différentes.
Oui, mais pour la FPU…
La troisième décision prise, grâce à la venue de Perpignan d’un représentant du peuple catalan accompagné d’une Toulousaine catalane, nous avons tout mis en œuvre pour créer un lien durable, fort, et fédérateur … Qui nous permet ainsi de mener plusieurs actions en collaboration avec les Catalans.
En votre qualité de président, la FPU est-ce une bonne chose pour vous ?
La fédération des Pays Unis était le dernier thème abordé après l’intervention de Corine Lepage en visio. Après les discussions avec les représentants des autres groupes, la majorité des groupes du FPU étant là, le parti breton, le parti basque, l’Occitanie avec Occitanie, la provence avec Prouvènço Nacioun, les groupes de la FPU ont décidé d’entrer en campagne pour les Européennes de 2024. C’est une décision très importante pour nous tous, pour la FPU. D’autres réunions confirmeront notre engagement notamment une à Lyon le 8 juillet, où nous rencontrerons des groupes, le groupe 100 % citoyens, le groupe chapiteau, le groupe écologie autrement, et d’autres, afin d’avancer dans notre position et dans notre recherche de partenaires. On se retrouvera aussi à Avignon. La fédération des Pays Unis sera candidate aux élections européennes de 2024.
Et les prochaines dates et projets de la FPU ?
Les projets ? Continuer à se retrouver. En septembre au pays basque. Le parti lorrain, le jeune groupe alsacien, et le groupe des Vosges se joindront à nous en octobre, où l’on sera à Nancy à Mulhouse, et à Strasbourg. Cela aura donné en un an de présidence, le temps de rencontrer tous les partenaires. Cela permet de mieux se connaître et d’être plus solide pour les prochaines échéances notamment les élections européennes. Il y a d’autres groupes qui ne sont pas des groupes régionalistes, mais qui deviennent des groupes partenaires notamment le groupe chapiteau dont le siège est à Roanne où nous serons le 9 juillet. Le groupe catalan se joint à la FPU pour les élections européennes. Le 8 juillet nous serons à Lyon pour une réunion consacrée aux européennes.
Eric Lafond (Lyon) expose la position de 100 % Citoyens
Isabelle avec Jean-Luc, Jean, Mathieu, Alain de la Fédération des Pays Unis et Alexis d’Ecologie Autrement
Brice Lafontaine / Valérie représentent le Parti Catalan et Stéphane Albert Occitanie Pais Nostre / Bastir Occitanie
Mathieu Guihard Président du Parti Breton avec Jean-Luc Davezac Président de Bastir Occitanie à Auch là où on peut commencer le chemin des européennes 2024 pour la Fédération des Pays Unis
C’est reparti pour la saint Joan 2023, préparation du groupe platanes pour ce soir, le grand BAL TRAD de la Saint Joan au Jardin des Plantes de Tolosa ! Orange, appelle
C’est le plus petit des groupes à l’Assemblée nationale , Liot, premier signataire de la motion de censure « transpartisane » déposée vendredi 17 mars contre le gouvernement en riposte au 49.3.
20 députés sont réunis sous la bannière « Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires » : des centristes, d’Outre-mer, 3 nationalistes corses , le Breton Paul Molac et quatre dissidents PS .
« Nous sommes des députés indépendants qui travaillons hors clivages politiques », déclare leur chef de file, le député de la Meuse Betrand Pancher. Issu du Parti radical, il se revendique d’un humanisme « par le dialogue, par les territoires et une nouvelle forme de démocratie » moins vertical
L’absence de couleur politique marquée du groupe doit permettre à tous les autres opposants de se rallier à la motion de censure « transpartisane »,
Liot ne disposant pas d’un nombre de députés suffisants les quatre groupes de l’alliance de gauche Nupes ont décidé d’apporter leur renfort pour atteindre la soixantaine de signatures requise
La motion de censure devra recueillir une majorité absolue, soit 287 voix.
El català, la dotzena llengua més influent del món !
Le catalan, la douzième langue la plus influence du monde !
Entre les més de sis mil llengües que hi ha avui al món, el català és la dotzena més influent. Aquesta és una de les grans conclusions que es desprenen del darrer baròmetre de les llengües al món que publica cada cinc anys el Ministeri de Cultura francès.
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Parmi les plus de six mille langues qui existent aujourd’hui dans le monde, le catalan est la douzième la plus influente. C’est l’une des grandes conclusions qui ressortent du dernier baromètre des langues dans le monde publié tous les cinq ans par le Ministère de la Culture.
Pour le maintien d’un festival occitan inter-régional à Rodez.
Depuis 1995, avec l’Estivada Rodez devient le temps de quelques jours, la capitale de la création, de la diversité, de la richesse et du dynamisme de la langue et de la culture occitanes, et au-delà, de l’ensemble des cultures et langues minoritaires de France et d’ailleurs.
Le 27 janvier 2023, par voie de presse, nous avons appris que le festival emblématique faisant depuis près de 30 ans la fierté du public, des organisateurs, bénévoles, associations et artistes qui s’y retrouvaient, allait disparaître. Ainsi est balayé d’un trait de plume un festival gratuit et fédérateur, où se côtoient rencontres littéraires, débats, spectacles intimistes et concerts grand public dans une ambiance conviviale et festive.
Chaque année, ce sont des dizaines de milliers de festivaliers venus de la France entière qui s’y retrouvent. Des concerts en soirée où se mêlent toutes les générations, locuteurs et non-locuteurs de la langue occitane, militants ou pas, preuve d’une culture occitane bien vivante et généreuse.
Fidèle aux valeurs occitanes du paratge et de la convivéncia, l’Estivadaa toujours fait la part belle aux rencontres, aux projets fédérateurs, dans une dimension d’ouverture à l’autre et d’inter-régionalité. Qui ne se souvient pas d’avoir partagé de grands moments d’émotions un soir d’Estivada en écoutant la poésie berbère d’Idir ? Qui ne s’est pas reconnu à travers les chansons de Nadau ? Qui ne s’est pas « boulégué » au son de Mauresca, des Goulamas’k, du Dalfin ou de Massilia ? Qui n’a pas vécu des moments forts aux spectacles de l’après-midi à la MJC ou à la chapelle royale ? On ne compte plus les personnes qui ont découvert ce qu’était la richesse de la langue et de la culture occitanes en parcourant les stands des éditeurs et des associations (associations culturelles, associations d’enseignants…).
L’Estivada est la tête de proue des évènements occitans et l’une des plus belles vitrines pour la promotion, la valorisation et la sociabilisation des langues et des cultures minorisées. La supprimer c’est porter un coup très dur au public nombreux, à tous ceux, artistes, musiciens, chanteurs, auteurs, éditeurs, comédiens et opérateurs culturels qui se battent au quotidien pour que la culture soit diverse et pour tous. Les langues régionales sont un facteur de cohésion sociale et de vivre-ensemble, des ponts entre différentes cultures et générations, une preuve d’ouverture sur le monde.
L’Estivada est profondément liée au territoire et à ceux qui y vivent. C’est la fierté des Aveyronnais qui y retrouvent leurs racines bien vivantes, qui y mettent à l’honneur leurs produits locaux, qui s’y massent nombreux dans un esprit de fête de village que l’on ne retrouve pas toujours dans d’autres festivals. Le succès de ce festival à Rodez depuis 1995 ne doit rien au hasard. Rodez est au cœur de l’espace occitan, dans un environnement où la langue occitane est présente depuis longtemps à travers notamment l’enseignement bilingue public et immersif associatif. La ville dispose enfin d’un solide tissu associatif occitan.
Pour tout cela et parce qu’elle ne peut être dissociée de la ville qui l’a vu naître et grandir, L’Estivada doit rester occitane et ruthénoise.
Merci de signer et faire signer autour de vous. Merci aux personnalités (élus, universitaires, artistes, écrivains…) de signaler dans un commentaire « l’étiquette » sous laquelle ils souhaitent apparaître publiquement.
Guillaume Ier de Provence dit le Libérateur, né vers 955 et mort devant Avignon en 994, après le 29 août1, est un noble provençal, célèbre pour avoir vaincu et chassé les Sarrazins de la Provence en 973.
Fils de Boson II, comte d’Arles et de Constance de Provence, il est successivement comte d’Avignon (962), comte de Provence (972), marquis de la Provence arlésienne (979) et prince de toute la Provence (991)
La libération de la Provence et ses conséquences :
À la suite de l’enlèvement de l’abbé Mayeul en juillet 972 par les bandes de Sarrasins installées dans le massif des Maures depuis la fin du ixe siècle, le comte Guillaume et son frère Roubaud prennent la tête de l’ost provençal renforcé par les troupes d’Ardouin, comte de Turin. Ils traquent les Maures qu’ils écrasent à la bataille de Tourtour en 973, puis les chassent de Provence7. En septembre 983 Guillaume anéanti les Sarrasins à leur retour d’une campagne dans les Alpes et son frère Roubaud prend leur repère de Freinet avec l’aide d’Ardouin marquis de Turin. Cette campagne militaire contre les Sarrasins, conduite sans les troupes du roi Conrad III de Bourgogne, se double en fait d’une féodalisation de la Provence, de l’aristocratie locale et des communautés urbaines et paysannes qui avaient jusque-là toujours refusé la mutation féodale et le pouvoir comtal. Elle permet à Guillaume d’obtenir la suzeraineté de fait de la Provence et, avec le consentement royal, de contrôler le fisc de la Provence. Il distribue les terres reconquises à ses vassaux, comme le territoire d’Hyères aux seigneurs de Fos, arbitre les différents et crée ainsi la féodalité provençale Avec Isarn, évêque de Grenoble, il entreprend de repeupler le Dauphiné et autorise un comte italien nommé Ugo Blavia à se fixer près de Fréjus au début des années 970 pour remettre les terres en culture.
Son gouvernement et sa renommée ;
Comme son père Boson, Guillaume se fait conseiller par un vicomte qui dès 977 l’accompagne dans tous ces déplacements et il s’appuie sur un groupe important de juges pour rendre la justice Devenu marquis de Provence en 979, il s’installe à Arles au début des années 980. Sa première femme Arsinde de Comminges (c. 950-983) venant à décéder, il épouse en 984 dans cette cité, contre l’avis du pape, Adélaïde d’Anjou qui vient de se séparer de son époux, le futur roi de France, Louis V. Le couple aura au moins deux enfants :
Où l’on apprend qu’une association et un requérant avaient demandé au Conseil d’Etat d’annuler le décret n° 2020-914 du 28 juillet 2020 portant classement du Parc naturel régional du Mont Ventoux, considérant que l’utilisation de la langue provençale dans les documents administratifs contreviendrait à l’article 2 de la Constitution en vertu duquel “La langue de la République est le français”.
Le Conseil d’Etat a statué que la charte du Parc ne saurait être entachée d’illégalité par quelques passages assortis d’une traduction en langue provençale qu’il qualifie de “ponctuels”.
Nous devons rester vigilants et combatifs face aux jacobins car la moindre petite concession faite aux langues minoritaires de France peut être remise en cause à tout moment.