Catégorie : Actualités

« Point barre » de Benjamin Assié

Vouloir faire taire une femme en la traitant de salope et la renvoyant à la cuisine, ça c’est une belle saloperie. Il ne peut y avoir de circonstances atténuantes au racisme, à l’antisémitisme, au sexisme ou à la mysoginie.

Cette semaine on a vu des appels à manifester pour les uns ou pour les autres. J’ai vu peu de prise de position de responsables publics locaux à part le député RN de ma circonscription qui fanfaronne ce matin devant le tribunal comme il fanfaronnait il n’y a pas si longtemps devant une pancarte « Va faire la soupe salope ! »

C’est indigne de la République. Et en cherchant malicieusement à en faire une question de défense des vignerons – qui sont aussi souvent des vigneronnes M. Le député ! – c’est toute une profession que vous mettez dans un sac qui n’a jamais été et ne sera jamais le sien.

Il se trouve que j’ai assisté à la scène puisque j’étais également invité en tant que conseiller régional à cette rencontre chez un vigneron du Cabardés pour justement parler des problèmes de la filière et plus largement de la ruralité.

Sur la route une poignée de mecs qui ne représentent qu’eux-mêmes, téléguidés politiquement, ont voulu faire « un coup » en menaçant et insultant Marine Thondelier et Sandrine Rousseau également invitées à débattre.

Je les connais peu, c’est la seule fois de ma vie que je les ai rencontrées et je ne suis pas de leur mouvement. En revanche je garde de ce moment deux sentiments très forts.

D’abord la honte dans les tripes de voir l’image qui était donnée par une dizaine de gars du peuple vigneron de l’Aude qui a toujours fait preuve de dignité et de valeurs dans les moments les plus difficiles, c’est un fils et petit-fils de militant du mouvement viticole qui le dit. Et un sentiment d’admiration pour le courage de 2 femmes agressées et menacées qui ont tenu bon dans un moment d’une rare violence.

Le député de l’Aude ferait mieux de travailler pour le revenu agricole, les raisons de la crise structurelle de la viticulture, le scandale des petites retraites agricoles particulièrement pour les femmes d’exploitant plutôt que de fanfaronner sur des propos abjects.

Ne nous trompons pas de combat, quoi qu’on pense des personnes concernées, on ne fait pas taire une femme en la traitant de salope et en la renvoyant à la cuisine. Point barre.

(11) Carcassonne… un véritable succès

Le colloque annuel de l’Institut supérieur des langues de la république française s’est déroulé vendredi dernier à Carcassonne, et a été un véritable succès ! Ce fut un moment fort pour échanger sur l’immersion dans l’enseignement des langues régionales, avec des interventions passionnantes et des discussions enrichissantes. Invitée à s’exprimer, la présidente Hélène Sandragné n’a pas manqué de rappeler l’importance accordée à l’Occitan par la collectivité, que cela soit sur le plan culturel ou éducatif, à travers des actions de soutien.

🗣« Dans un monde où foisonnent l’obscurantisme et l’uniformité, je crois au contraire que nos aspérités et nos différences territoriales, culturelles et linguistiques sont autant de richesses qui nous renforcent. Elles intègrent, créent du lien et sont des outils nécessaires de développement de notre territoire ! » 🙌📚

#ColloqueISLRF#LanguesRégionales#Immersion#Occitanie#Aude

(06) Simplifier l’apprentissage du niçois

Simplifier l’apprentissage du niçois

Dès le départ, il s’agissait pour moi de simplifier l’apprentissage du niçois. Trop souvent, les histoires de graphies complexes et l’orgueil de certains prétendus « sachants » découragent ceux qui souhaitent se lancer VRAIMENT avec le coeur, et surtout sans prise de tête.

« Celui qui veut apprendre le niçois se retrouve pris au milieu de certaines querelles de clocher et surtout, on lui fait bien comprendre que « certains savent » et d’autres non. Rien de tout cela ici ! »

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#nouveaupostdeblog

(31) Ostal d’Occitania / Etiquettes de la Société, Je suis née en 1989

Lundi 7 avril 2025.

« Etiquettes de la Société, Je suis née en 1989 » est un voyage dans les mots et les images de la vie d’une femme.

Les œuvres photographiques sont accompagnées de textes permettant une réflexion sur soi-même. L’idée est de se questionner sur le développement de son propre bonheur, de questionner également son rapport au corps et remettre en question les injonctions sociétales que nous intégrons chaque jour, afin de vivre dans un alignement qui est juste pour soi.

C’est avec délicatesse que des sujets clefs dans la construction de chaque individu sont évoqués sous le prisme d’un regard féminin.

Pas d’Occitània sens occitan !

En 1947 déjà : un débat « Doit-on enseigner les langues régionales dans les écoles ? »

Publié le 26 mars 2025 par Marie-Jeanne Verny

En rediffusion sur France-Culture : Tribune de Paris – Doit-on enseigner les langues régionales dans les écoles ? (1ère diffusion : 05/07/1947 Chaîne Nationale)

Par Raymond Thévenin – Avec Max Sorre (professeur honoraire à la Sorbonne), Albert Dauzat (professeur à l’école des hautes études, Sorbonne), Frédéric Cayrou (Président de l’Escolo CARSINOLO de Montauban et sénateur du Tarn et Garonne), Georges Lamousse (professeur d’école normale et sénateur de la Haute-Vienne), Joseph Pinvidic (sénateur du Finistère) et le docteur Antoine Vourc’h (sénateur du Finistère).

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/tribune-de-paris-doit-on-enseigner-les-langues-regionales-dans-les-ecoles-1ere-diffusion-05-07-1947-chaine-nationale-3489337

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