Catégorie : Actualités

Bigouille la Fripouille : « Césars » pacotilles…

Aux « Césars » pacotilles de fer comprimé

Tous les saltimbanques viennent s’auto-primer.

Dans cette famille très tuyau de poêle,

les abus du sexe glacent jusqu’à la moelle

Tout au fond des boudoirs discrets des palaces, 

Les sofas sont porteurs d’histoires salaces

Des mômes à peine menstruées ou pucelles

Prennent des coups d’archet dans le violoncelle

Au cinoch’ le talent s’exprime sur divan

Couvert de mutisme et d’entre-soi connivents

On cherche en vain l’autorité parentale

Pour ces minettes testées à l’horizontale

De la cour de l’école aux cours du septième art

Qui donc leur fait quitter le banc pour le plumard

Le problème de fond n’est pas le côté vaginal 

Même pour des nanas au stade virginal

Ce métier est lié au pouvoir et à la séduction

Tout se complique avec l’argent, par déduction

Jusqu’où la Société fera le silence

Pour fixer un seuil à toutes ces violences?

Rayer le rapport de force n’est qu’utopie

Dompter les mœurs : un concept perdu sans copie.

Bigouille la Fripouille 

– Lorraine – Cycle de conférences 2025

J’aurai le plaisir de réaliser un nouveau cycle de conférences thématiques sur la Lorraine en parcourant les quatre départements lorrains cette année. Vous trouverez ci-dessous les dates et les lieux de mes interventions. Je reste disponible en commentaire ou en MP pour tout complément d’information et demande🙂

Dimanche 18 mai à 10h à la Salle de la Mairie de Pouilly (57) : Croyances populaires et superstitions de Lorraine

Dimanche 25 mai à 16h au Château de Jaulny (54) : Histoire du Duché de Lorraine

Jeudi 10 juillet à 20h au Grattoir de Gérardmer (88) : Contes et Légendes des Vosges

Samedi 11 octobre à 18h à la Salle Sophie de Bar de Mousson (54) : Croyances populaires et superstitions de Lorraine

Samedi 25 octobre à 15h à la Salle de la Mairie de Pierrefitte-sur-Aire (55) : Gastronomie lorraine

Vendredi 5 décembre à 18h à l’Ecomusée d’Hannonville-sous-les-Côtes (55) : Fêtes et traditions de Noël en Lorraine

Lundi 8 décembre à 15h à Metz (57) : Croyances populaires et superstitions de Lorraine.

– Pays Basque – Les bascophones n’appellent pas leur langue basque…

Les bascophones n’appellent pas leur (notre) langue basque…basque. Le basque, c’est un nom français pour la langue. Les bascophones, lorsqu’ils parlent basque, se réfèrent à leur langue comme euskara (ou eskuara ou üskara ou diverses variations du même nom).

Le première mention historique du mot « euskara » ne provient pas d’un scribe français, ni d’un fonctionnaire espagnol, ni même d’un prête basque, mais d’un historien musulman andalou vivant il y a près de 1000 ans. Il s’appelait Abū al-ʿAbbās Aḥmad ibn ʿUmar ibn Anas al-ʿUdrī (1003-1085). Et qui plus est, la toute première fois que le mot euskara apparaît, c’est dans le nom d’un chef musulman basque local, qui a vécu plusieurs siècles avant al-ʿUdrī.

Pour décrire très, très brièvement l’histoire qui apparaît dans son recueil historique Tarsī al-Akhbār (voir la photo), al-ʿUdrī, écrivant au XIe siècle, parle d’un chef basque (musulman) du IXe siècle, Bahlūl ibn Marzūq, qui vivait dans ce qui est aujourd’hui l’Aragon. À cette époque, le basque était encore parlé en Aragon.

Une tribu musulmane, la famille Banu Salama, régnait sur la ville de Huesca à l’époque, et on dit qu’elle se comportait en tyran. Bahlūl ibn Marzūq, un chef militaire basque musulman local, s’est rebellé contre le gouvernement arabe de l’émirat de Cordoue (peut-être en raison du mécontentement persistant des musulmans ibériques locaux qui voyaient leur ascension sociale refusée par la classe supérieure des Arabes) et a conquis la ville, chassant les Banu Salama, en l’an 800. Bahlūl ibn Marzūq créa ainsi un royaume basco-musulman indépendant. Il durera à peine 4 ans, mais ses exploits ont été jugés si importants qu’ils ont été consignés par écrit.

L’historien al-ʿUdrī, après avoir relaté la nouvelle de la conquête de Huesca, nous fournit ensuite le nom du père de ce chef (également basque, et également musulman) : Marzūq ibn Uskara. J’ai marqué le nom en rouge sur la photo suivante. C’est donc مرزوق بن أسكرى, notre première attestation du mot.

L’euskara, dans le sens où nous l’utilisons aujourd’hui, est le nom de la langue, mais il semble qu’il y a plus de mille ans, il pouvait également être utilisé pour décrire la personne qui parle la langue (c’est du moins l’hypothèse du regretté linguiste basque Txomin Peillen), de la même manière que nous disons « euskaldun » aujourd’hui, c’est à dire, bascophone. Par conséquent, Marzūq ibn Uskara serait quelque chose comme Marzūq, le fils du Basque.

– BRETAGNE – Fêter la Bretagne à Paris

Cette année, nous allons fêter la Bretagne à Paris

Ce sera le 17 mai à 17h30 à l’Esplanade de la Mairie du XVeme arr. et je serai accompagnée de mes musiciens, du chanteur @faridaitsiameur pour un duo en kabyle, les danseuses hip hop de @danse.cleguer et traditionnelles bretonnes @korriganed_ar_meilhou_glas

#fetedelabretagne @les_kabyles_de_paris