Catégorie : Informations Politiques

Mépris de la réalité historique

Histoire. “Forteresses royales du Languedoc”, une dénomination hérétique

Histoire. Depuis quelque temps déjà, on cherche — et on parvient — à remplacer l’appellation “châteaux cathares” par les termes “forteresses royales du Languedoc”, et ce au mépris tant de la réalité historique que du respect dû à la mémoire occitane. Aussi, Pascal Cazottes, fier de ses racines méridionales, monte-t-il aujourd’hui au créneau pour nous démontrer, preuves à l’appui, l’absurdité de cette nouvelle dénomination.

Publié le 25/12/2025 à 06h30, mis à jour le 26/12/2025 à 14h02 – Par Pascal Cazottes

Déjà, à la fin des années 90, le grand médiéviste Jean Duvernoy se désolait de voir comment on manipulait l’histoire afin de faire croire que le château de Montségur avait été bâti à une date postérieure à celle de l’épouvantable bûcher où périrent, le 16 mars 1244, plus de 200 parfaits cathares1. De telle sorte qu’il n’était déjà plus question d’attribuer cette citadelle du vertige à un seigneur occitan adepte du catharisme, mais à Guy II de Lévis, le fils de Guy Ier de Lévis (le célèbre lieutenant de Simon de Montfort), qui avait alors reçu en fief, du roi en personne, le domaine de Montségur.

Malheureusement, les mensonges ont la vie dure, au point qu’aujourd’hui, Montségur se retrouve au nombre de ces châteaux (Quéribus, Peyrepertuse, Puilaurens, Lastours, Aguilar, etc.) que l’on ne désigne plus que sous l’appellation de “forteresses royales du Languedoc”. De fait, on s’aperçoit, tout d’abord, que ces termes sont employés sur le site internet consacré au tourisme dans l’Aude (www.audetourisme.com) où l’on peut notamment lire ce qui suit : «Nées du pouvoir royal (sic) au XIIIe siècle, les huit forteresses du Languedoc… incarnent un modèle unique d’architecture militaire».

Quant à Wikipédia, la fameuse encyclopédie en ligne peu soucieuse de vérifier les sources, au point que nombre d’erreurs (surtout de dates) traînent dans ses pages, elle n’hésite pas à affirmer que «“Châteaux du Pays cathare” est une appellation touristique employée pour désigner, de façon anachronique et fallacieuse (sic), la série de forteresses bâties par le roi de France Louis IX (1214-1270) sur la frontière sud de ses domaines à l’issue de la croisade contre les Albigeois (sic). L’expression Pays cathare est une marque déposée et non pas une réalité historique (sic). On parle aussi, par abus de langage, de châteaux cathares».

Et pour couronner le tout, l’État français a officiellement déposé un dossier le 1er janvier 2025 en vue de faire inscrire nos châteaux cathares au patrimoine mondial de l’Unesco sous la dénomination de “forteresses royales du Languedoc”2.

Mais si l’inscription de nos citadelles du vertige à ce patrimoine mondial peut être vue comme une très bonne chose en soi, nous tenons à nous élever contre l’appellation qui leur est aujourd’hui donnée par de prétendus historiens, car un véritable historien doit s’en tenir aux faits et rien qu’aux faits. Or, ces derniers résident — en ce qui concerne le château de Montségur — dans les dépositions des rescapés de la forteresse assiégée reçues par l’Inquisition entre le 10 mars et le 19 mai 1244. Ces dépositions sont d’autant plus fiables qu’elles n’ont pas été faites sous la contrainte (les inquisiteurs n’auront la possibilité d’utiliser la torture qu’à partir de 1252, date de la bulle “ad extirpenda” émise par le pape Innocent IV).

Parmi ces témoignages, nous trouvons celui de Raymond de Péreille, seigneur de Montségur, délivré à la date du 30 avril 1244 et dont nous rapportons, ci-après, un extrait : «le chevalier Raimond de Péreille au diocèse de Toulouse, requis de dire la vérité sur lui-même et les autres vivants et morts en matière d’hérésie et de vaudoisie, témoin ayant prêté serment, dit : … sur les instances de Raimond de Mirepoix et de Raimond Blascou (deux diacres cathares – NdlA), et d’autres parfaits, j’ai reconstruit le château de Montségur qui était auparavant détruit, et par la suite, j’y gardai et reçus les dits parfaits et beaucoup d’autres. Et là, je les ai très souvent adorés comme il a été dit et j’ai entendu leurs sermons. Pour l’époque, il y a quarante ans et davantage…».

Au vu de cette déposition, il n’y a aucun doute sur le fait que le château de Montségur fut rebâti vers 1204, donc avant la croisade contre les Albigeois, et qu’il devint très rapidement le siège de l’Église cathare, ayant notamment abrité Gaucelm (l’évêque des hérétiques du Toulousain) et les autres évêques qui lui succédèrent : Guilhabert de Castres, Jean Cambiaire et Bertrand Marty.

Le château de Montségur fut et reste, par conséquent, un château cathare, comme le regretté Jean Duvernoy nous l’explique si bien dans son admirable ouvrage “Le Dossier De Montségur — interrogatoires d’Inquisition 1242-1247” (publié en 1998 chez le Pérégrinateur éditeur) : «…Montségur est aujourd’hui l’objet d’une nouvelle mode : il ne reste rien du château de Raimond de Péreille que les marches qui s’enfoncent sous le mur. Le château a été rasé et entièrement reconstruit par les Lévis. L’idée est à la fois contraire aux sources (»le château fut rendu [en fait donné en “augment de fief” – NdlA] au maréchal3…«) et à la vraisemblance. Montségur est bien un château du XIIe siècle (plus précisément du tout début du XIIIe siècle – NdlA) par son système défensif qui ne fait communiquer le donjon qu’avec le chemin de ronde par une passerelle amovible. Un aménagement postérieur, et à plus forte raison une reconstruction, auraient comporté des tours rondes de flanquement, comme on peut les voir à Puilaurens, Peyrepertuse, Lastours, Puivert, etc. Les marches recouvertes par le mur de façade ne seraient un problème que si l’on ignorait que le château de Raimond de Péreille a fait suite à un ancien ouvrage en ruine…».

Nous remarquerons que les seules modifications (somme toute mineures) apportées au château après le 16 mars 1244 concernent les linteaux des fenêtres et les pieds des archères. Quant aux autres châteaux cathares, si ceux-ci ont bien été remaniés, agrandis, voire reconstruits en grande partie sous Louis IX, ils n’en demeurent pas moins des forteresses cathares à la base.

Ainsi en est-il du château de Quéribus où, là encore, les dépositions reçues par l’Inquisition nous sont d’un grand secours. En effet, dans sa déposition du 19 mai 1244, Imbert de Salles, originaire de la région cordaise et ancien défenseur du château de Montségur, où il était employé en tant que sergent, nous révèle avoir vu, en 1241, «dans le château de Quéribus Pierre Paraire, diacre des parfaits de Fenouillèdes».

Après cette démonstration, nous nous estimons en droit de réfuter formellement l’appellation “forteresses royales du Languedoc” qui, du reste, ne parviendra jamais à s’imposer dans notre Occitanie bien trop attachée à ses châteaux cathares…

Pascal Cazottes

Parfaits : terme utilisé pour désigner les croyants cathares qui, après avoir accompli un noviciat de trois ans dans une maison de Parfaits (ou de Parfaites s’il s’agissait de femmes), avaient reçu le “Consolament” (ou baptême de l’esprit par l’imposition des mains) avant de mener la vie d’un ascète. À noter que les Parfaits travaillaient de leurs mains pour leur propre subsistance (nombre de Parfaits ayant exercé la profession de tisserand), assistaient les croyants et se livraient à la prédication.

NdlR : une pétition lancée par l’association País Nòstre Occitanie fin novembre a recueilli près de 4.000 signatures (“Défendons Les Châteaux Cathares !” sur change.org).

Le titre héréditaire de “Maréchal de la Foi” fut accordé à Guy I de Lévis, titre également porté par sa descendance.

– Catalogne – Des perpignanais pour Perpignan !!!

En conscience et en responsabilité , nous avons décidé, avec Agnès Langevine et nos équipes respectives, puissantes et créatives, de bâtir un projet commun à la hauteur des enjeux et des besoins de Perpignan.

Perpignan a besoin de justice, d’ambition et de fierté. Elle a besoin de forces et de compétences pour construire son avenir.

Bâtissons ensemble la dynamique de la victoire des perpignanais.es.

Ensemble, + forts pour Perpignan !

Endavant per construïr la victòria !

Més per Perpinyà

#mésperperpinyà #+pourperpignan #Primavera

#perpignan#electionsmunicipales2026

Les annonces en occitan arrivent sur le tramway toulousain

La langue occitane poursuit son implantation dans les transports en commun de la métropole toulousaine. Depuis le mardi 16 décembre, les voyageurs de la ligne T1 du tramway peuvent entendre des annonces sonores bilingues, en français et en occitan.

Jusqu’à présent, cette signalétique vocale était déjà en place dans le métro ainsi que dans les cabines du téléphérique Téléo. Son déploiement sur le tramway avait été retardé en raison de contraintes techniques, désormais levées après plusieurs ajustements liés au système de synthèse vocale.

Cette évolution s’inscrit dans la volonté de Tisséo de valoriser la langue régionale et de renforcer son usage dans l’espace public. Le syndicat mixte des transports indique que cette démarche pourrait être étendue progressivement à d’autres réseaux, notamment aux lignes de bus, avec une première expérimentation envisagée sur une ligne Linéo.

Pour les usagers, cette nouveauté marque une étape supplémentaire dans la reconnaissance du patrimoine linguistique local, désormais audible au quotidien dans les déplacements urbains.

– Pays Basque –

De Peio Etxeleku

[EUS] 👉 Aurten ere Donostiara hurblidu gira Santo Tomas feriakari. Gure lurraldeak, gure artzainen ekoizpenaren hoberena Donostiarrei eta Gipuzkoarrei aurkezteko

[FR] 👉 Cette année encore, nous sommes présents à Donostia, avec le meilleur de Haute savoir-faire pour célébrer la foire de Santo Tomas

#HerriaEraiki#KanboElkartu#CCI_Bayonne_Pays_BasqueImanol PradalesJon Insausti MaisterrenaEider Mendoza LarrañagaAitor EstebanAndre Garreta

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🌿 [CAS] 👉 Cette année, nous approchons aussi de la foire de Saint Thomas à Donostia. Nos territoires, le meilleur de la production de nos pasteurs pour présenter Donostiarras et Gipuzkoa

[FR] 👉 Cette année encore, nous sommes présents à Donostia, avec le meilleur de Haute savoir-faire pour célébrer la foire de Santo Tomas

Au Pays basque une ancienne variété de maïs paysan

Un réseau d’agriculteurs, regroupés au sein du collectif « Arto Gorria », cultive au Pays basque une ancienne variété de maïs paysan connue sous le nom de « Grand Roux Basque ». Les origines de cette variété remonteraient au XVIe siècle. Son usage a fortement décliné au milieu du XXe siècle avec l’introduction de semences hybrides, menant à sa quasi-disparition.

C’est à la fin des années 1990 que Jon Harlouchet, un agriculteur local, a retrouvé des semences de ce maïs dans un monastère du Pays basque sud. Ayant repris la ferme familiale en 1998, il a converti ses terres à l’agriculture biologique en 2000. Sa démarche était notamment motivée par une volonté d’indépendance face aux semenciers industriels et aux OGM. Sur sa ferme de 35 hectares, il pratique la polyculture-élevage avec une vingtaine de vaches laitières et cultive le maïs sur environ 3 à 4 hectares.

En 2016, le collectif Arto Gorria a été officiellement créé pour développer la culture du Grand Roux Basque en agriculture biologique. Le cahier des charges de l’association stipule que la culture doit être réalisée sans irrigation et que les semences doivent faire l’objet d’échanges non monétaires entre les paysans. Le collectif, qui rassemble une quinzaine de fermes, utilise un moulin mobile pour transformer la récolte en farine et en polenta.

Initialement envisagé pour l’alimentation animale, le maïs s’est révélé très apprécié pour la consommation humaine, notamment pour la confection des « taloak », des galettes traditionnelles basques. Cette valorisation a permis de créer un revenu complémentaire pour les agriculteurs membres du réseau.

Cette initiative est une histoire qui mérite d’être racontée.

Sources: [artogorria .com (2024) | ose-agroecologie .org (2022) | slowfood-bearn .com (2014) | semencespaysannes .org (2018) | presselib .com (2020)]

Disclaimer: Les images générées par l’IA le sont à des fins d’illustration uniquement.

Réécriture assistée par IA ; révisée manuellement.

#fblifestyle#AgricultureBiologique#Patrimoine

ENCORE le RN pour des détournements de fonds publics !!!!!!!!!

Après Marine Le Pen et ses assistants fictifs à Bruxelles, c’est au tour de la députée Marie-France Lorho (RN) d’être jugée à Marseille pour détournement de fonds publics.

Elle aurait payé Yann Bompard, maire d’Orange, président de l’intercommunalité et conseiller départemental, comme assistant parlementaire…

Il faut dire que la députée est à bonne école : celle de Marine Le Pen.

La Présidente du RN a été condamnée pour avoir distribué les emplois fictifs comme des petits pains :

– à sa sœur

– sa belle-sœur

– son compagnon

– son garde du corps

– son chauffeur

– au majordome de son père

L’extrême droite dénonce “le système”,

mais elle en vit très bien.

𝗟𝗮 𝗚𝗲𝗻𝗲𝗿𝗮𝗹𝗶𝘁𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗖𝗮𝘁𝗮𝗹𝘂𝗻𝘆𝗮 𝗱𝗼𝗻𝗮 𝘀𝘂𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗮 𝗹’𝗔𝗣𝗟𝗘𝗖 𝗮 𝗣𝗲𝗿𝗽𝗶𝗻𝘆𝗮̀

Communiqué de presse] 𝗟𝗮 𝗚𝗲𝗻𝗲𝗿𝗮𝗹𝗶𝘁𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗖𝗮𝘁𝗮𝗹𝘂𝗻𝘆𝗮 𝗱𝗼𝗻𝗮 𝘀𝘂𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗮 𝗹’𝗔𝗣𝗟𝗘𝗖 𝗮 𝗣𝗲𝗿𝗽𝗶𝗻𝘆𝗮̀

Visita del conseller de Política lingüística a l’escola Boussiron

Aquest dijous 18 de desembre, el conseller de Política Lingüística de la Generalitat de Catalunya, Francesc Xavier Vila, ha visitat l’escola Simon Boussiron de Perpinyà i ha assistir al Caga Tió de Nadal dels alumnes de CM2 durant el curs de català de la mestra de l’APLEC, Ariadna Ferrer. El conseller, acompanyat del director de la Casa de la Generalitat a Perpinyà i del president de l’APLEC, Alà Baylac, ha anunciat la recuperació del suport financer a l’associació, per tal de contribuir a desenvolupar l’ensenyament del català a les escoles de Catalunya Nord.

Francesc Xavier Vila ha estat acollit pels representants de l’Educació nacional en la persona de l’encarregat de missió acadèmic per al català, de l’Inspectora d’educació nacional de Perpinyà, del conseller pedagògic de català i de la directora de l’escola. Ha afirmat la voluntat de la Generalitat de col·laborar a nivell institucional en la dinàmica llançada per la Directora acadèmca de serveis de l’Educació nacional, Anne-Laure Arino, per estendre l’oferta de català a totes les famílies d’alumnes. Això ho fa possible la llei del 21 de maig del 2021 sobre promoció de les llengües regionals (dita Llei Molac) i per l’acord-marc de l’Oficina pública de la llengua catalana (OPLC). Aqueix suport financer a l’APLEC proporciona una oferta de llengua 700 alumnes addicionals.

Fotografia: El conseller de la Generalitat, Francesc Xavier Vila, amb el president de l’APLEC, Alà Baylac, el director de la Casa de la Generalitat a Perpinyà, Albert Piñeira i els representants de l’Educació nacional. Escola Boussiron, Perpinyà, barri del Clos-Banet, dijous 18 de desembre del 2025.

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[Communiqué de presse] La Generalitat de Catalogne apporte son soutien à l’APLEC à

PRESENTATION DU SOUVENIR 2025 DE L’ACADÉMIE ARANESA À BARCELONE

Hier jeudi le Souvenir de l’année 2025 des activités de l’ACADÉMIE DE LANGUE ARANESA DERA OCCITANA – INSTITUT DES ETUDES ARANESI a été présenté à la nouvelle délégation qu’ils ont ouverte cette année dans la capitale catalane.

Au cours de cette année 2025 l’AIE – AALO a augmenté et élargi la présence de la diffusion d’Aran dans tous les domaines. De nouvelles publications et de nouveaux services numériques et papier aident à construire un corpus de culture sur le territoire aranais.

Avec la présentation de l’actuel président Jèp de Montoya et de l’ancien président Jusèp Loís Sans Socasaus, les participants écouteront également les explications de Ferriol Massip et Zèp Armentano de leur projet numérique informatif déjà consolidé JORNALET, qui vient de sortir sa troisième édition en papier avec une anthologie d’articles intéressants.

Au cours de la soirée la soprano OLGA MIRACLE chante des chansons occitanes et Joan CALSAPEU a offert une conférence sur la figure du grand écrivain aranais, Jusèp Cond ò Sambeat.

Une belle journée de diffusion sur l’Aran à Barcelone.