Catégorie : Bastir Occitanie

LE 6ème ELEMENT !

Bastir Occitanie présente le 6ème groupe

« Alternative Alsacienne » rejoint la Fédération des Pays Unis

La Fédération des Pays Unis (FPU) est heureuse d’accueillir un nouvel adhérent en son sein.              Il s’agit d’Alternative Alsacienne – ‘ Linke Elsàss, mouvement politique régionaliste et autonomiste de gauche créé en 2016.

Alternative Alsacienne – ‘ Linke Elsàss porte un projet progressiste, social et écologiste résolument européen.

La Fédération des Pays Unis, lancée il y a un mois par cinq partis politiques enregistre donc sa première adhésion, confirmant sa dynamique et le très bon accueil reçu.  Une adhésion très rapide, juste un mois après la création, l’idée de ce partenariat séduit.

FPU regroupe désormais six partis politiques

Ils sont régionalistes et nationalistes dans une démarche fédéraliste. Elle présentera des candidats dans 150 circonscriptions lors des prochaines élections législatives.

D’autres groupes sont intéressés pour rejoindre la Fédération des Pays Unis.

  Un des créateurs de la Fédération: Jean-Luc DAVEZAC Président de Bastir Occitanie ajoute   « Des discussions sont en cours, toutes n’ont pas abouties. Les objectifs a atteindre ne sont pas simples, il faut éviter de se créer des problèmes de cohésion dès le départ. Ces groupes qui par force étaient spectateurs jusqu’à maintenant, désirent  être acteurs et la ligne à suivre doit être la même pour tous»

140.000 votants à la participation citoyenne pour l’Alsace

Ce mercredi 16 février marque le début du dépouillement de la consultation citoyenne sur la sortie de la Collectivité européenne d’Alsace du Grand Est. La barre des 140.000 participants a été franchie. Résultats définitifs lundi prochain.

Le dépouillement sur la consultation citoyenne pour la sortie de la Collectivité européenne d’Alsace du Grand Est a débuté ce mercredi 16 février 2022 à Strasbourg et à Colmar. 99 urnes étaient installées aux quatre coins de l’Alsace depuis le 20 décembre 2021.

Les organisateurs annoncent, dès ce premier jour de dépouillement, au moins 140.000 participations.

Chaque bulletin est contrôlé, puis enregistré par une huissière, chargée d’éliminer les doublons car les citoyens pouvaient voter sur papier et en ligne.

Pas de valeur juridique, mais politique

Frédéric Bierry, président de la Collectivité européenne d’Alsace se réjouit de l’écho de cette consultation populaire. Il sait que le résultat ne changera rien pour l’Alsace, sur le plan juridique. (Même si les deux millions d’Alsaciens avaient voté pour la sortie de l’Alsace du Grand Est, cela ne changerait rien.)

Ce qui compte pour lui c’est « la valeur politique très forte de cette mobilisation. Je pense qu’il faut que ce type de consultation se développe, pour que nos concitoyens retrouvent leur capacité d’influence sur l’action publique, pour retisser le lien démocratique et réoxygéner notre démocratie. » ( Info / France 3 Alsace)

Les régionalistes se structurent pour peser aux élections législatives

Cinq partis politiques s’unissent dans une «Fédération des Pays Unis» avec l’espoir de briguer quelques sièges à l’Assemblée nationale.

« Après la Révolution française, les jacobins ont participé à détruire des identités charnelles, des langues, des traditions. Nous pensons qu’il est l’heure, pour les girondins, de prendre leur revanche. » Cinq partis régionalistes – Bastir Occitanie, le Parti Breton, le Parti Lorrain, le Parti Nationaliste Basque (ENJ-PNB) et Prouvènço Nacioun (parti provencal) – ont officialisé leur alliance, samedi 15 janvier à Paris, à travers la création d’une Fédération des Pays Unis (FPU).

La FPU est appelée , dans les prochaines semaines, à devenir un parti politique à part entière reconnu par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Alain Guarino, président de Prouvènço Nacioun et porte-parole de la FPU, en détaille l’origine. « Nous refusons d’être enfermés dans ce débat droite-gauche, franco-français. La politique est monopolisée par les grands partis, qui ont une puissance financière et des réseaux. Il est temps d’en sortir. » Avec une première échéance en vue : les élections législatives.

Programme commun et rejet du centralisme

Des candidats seront investis dans 100 à 150 circonscriptions sur le territoire, dont la majorité en Bretagne, où le Parti Breton sera représenté partout. « On sent que le potentiel est là », précise M athieu Guihard, son président. S’il n’est pas question de former des alliances au deuxième tour, la FPU peut nourrir quelques ambitions, en Lorraine notamment, où le Parti Lorrain a atteint « 15% des suffrages dans les cantons où nous nous sommes présentés lors des dernières départementales », indique Thomas Riboulet, son président.

Un programme commun est en cours d’élaboration, mais certaines propositions sont déjà connues, comme la co-officialisation des langues régionales aux côtés du français, la sauvegarde du patrimoine culturel, la refonte de la loi SRU – qui prévoit 25% de logements sociaux dans chaque commune d’ici 2025 – ou encore l’impossibilité de construire de nouvelles résidences secondaires pour les villes qui en comptent déjà 20%.

Le rejet du centralisme représente aussi une thématique majeure. « Il y a des avantages pour tout le monde d’avoir des régions autonomes, clame Alain Guarino. Avec plus de pouvoir, elles pourront lever l’impôt et le redistribuer directement au lieu de passer par Paris et l’État, qui en garde une part importante. Ce système est injuste. » Avoir une France fédérale, dans une Europe respectueuse des peuples et des régions : voilà l’objectif. Mais ne serait-ce pas déjà ce que prône une autre fédération, celle des Régions et Peuples Solidaires (RPS) ?

« À leur différence, nous ne voulons pas être étiquetés politiquement, explique Alain Guarino. Nous ne nous reconnaissons pas dans leur vision du régionalisme. » Jean-Luc Davezac, président de Bastir Occitanie, abonde. « Dans notre lutte, il ne faut oublier personne. RPS est encore trop réservée ». La FPU, elle, se veut ouverte, « loin de tout extrémisme et de toute violence », entretenant des contacts avec d’autres organisations politiques, de Catalogne – côté français -, Corse, Alsace ou de la Réunion, qui pourraient très vite la rejoindre.

.                                        .   Article LE FIGARO le 21 janvier 2022 .

« Pour une France décentralisée dans une Europe plus fédérale » par le professeur Maxime Maury


« Il y a eu pendant quinze ans chez les responsables politiques français une absence complète de compréhension des mécanismes économiques d’ajustement qui prévalent dans une Union monétaire. »

( Bruno Grandjean)

2022 sera l’année du redressement ou de la confirmation du déclin de la France. Il en sera de même pour le projet européen que le nouveau chancelier allemand veut relancer sous présidence française.

Ainsi celui-ci appelle-t-il de ses vœux :

« Une Convention constituante conduisant à un État fédéral européen à partir d’une démarche décentralisée fondée sur le principe de subsidiarité ».

Cette citation étonnante est extraite du projet de gouvernement de coalition SPD-libéraux-Verts qui a pris les commandes de l’Allemagne.

Ainsi l’année 2022 pourrait être une année triplement exceptionnelle dans l’histoire européenne :

  • Elle devrait voir l’arrêt progressif de la création monétaire débridée par la BCE qui se propose de diviser par plus de deux ses rachats de dettes publiques ( de 80 milliards par mois actuellement à 35 milliards par mois d’ici à la fin de l’année) ;
  • la refondation du Pacte de Stabilité qui en est la nécessaire contrepartie ; les déficits devront donc être réduits par deux parallèlement au repli des interventions de la BCE ;
  • l’émergence d’une Fédération européenne qui viendrait enfin compléter l’euro vingt ans après sa création.

Mais 2022 pourrait tout aussi bien devenir l’année de l’échec :

  • L’échec de la refondation du Pacte de stabilité européen et la poursuite d’une création monétaire inflationniste dilatant la bulle financière et immobilière ;
  • le refus du projet fédéral proposé par l’Allemagne et l’isolement irréversible de la France minée par la désindustrialisation, les déficits et le désordre ;
  • une nouvelle crise de l’euro en raison de la fragmentation entre le nord et le sud de la zone monétaire.

A mille lieux du débat électoral français, cette question essentielle surgira en mars avec la convocation par le président de la République des chefs d’État européens autour du dossier hypersensible de la refondation du Pacte de stabilité. Ses effets politiques sont imprévisibles et seront probablement tus dans le débat électoral car la question est trop « technique » et dérangeante pour une France addicte à la dépense publique.

Et puis parce que nous aspirons tous inconsciemment -droite-gauche, extrême droite-extrême gauche- à continuer à vivre à crédit ! Ce qui ne peut malheureusement que mal se terminer….

Cette chronique précise les enjeux fondamentaux de cette négociation européenne.

Pour la seconde fois depuis la fondation de l’euro, l’Allemagne propose à la France la création d’un État fédéral européen. La première proposition remonte au temps du président Mitterrand.

Il ne s’agirait en rien d’un « super-État » à la française, mais de la simple suppression de la règle de l’unanimité pour les sujets fondamentaux dont l’Union doit traiter. L’Allemagne conçoit le fédéralisme selon le principe de subsidiarité : ne confier à l’échelon supérieur que ce que l’échelon inférieur ne peut mieux faire.

D’où une profonde incompréhension avec la France, pays le plus centralisé du monde, sur le sens même du mot « fédéralisme ». Pour nous Français l’État vient d’en-haut, pour les Allemands il vient d’en-bas.

Cette proposition allemande rejoint celle présentée naguère par le président Giscard d’Estaing qui dans son petit livre « Europa » ( 2014) suggérait la création d’un directoire fédéral des Chefs d’État de la zone euro se fixant des objectifs de long terme pour harmoniser la fiscalité, les conditions d’établissement des entreprises, les règles sociales, et faire progresser collectivement une défense commune ainsi que les intérêts stratégiques continentaux.

Or en 1999, année de la création de l’euro, le prix Nobel d’économie a été attribué à Robert MUNDELL pour ses travaux sur les « zones monétaires optimales » datant de 1961. Ce n’est pas par hasard !

« Monnaie sans gouvernement », l’euro ne constitue toujours pas, 20 ans après sa création, une « zone monétaire optimale ».

Les divergences de niveaux de vie et d’endettement entre le nord et le sud de la zone euro se sont creusées dangereusement. L’Union bancaire n’est toujours pas achevée sur l’assurance commune des dépôts. Il n’y a pas de titres de dette ni d’épargne communs qui permettraient de drainer l’épargne du nord vers le sud pour compenser les écarts de développement.

Ni le début d’une véritable mutualisation des dettes souveraines. Le plan de 750 milliards, décidé en 2020, constitue le simple embryon d’une Union de transferts pourtant indispensable à la stabilité d’une zone de monnaie unique dans laquelle des compensations en capital doivent s’opérer régulièrement entre les différents pays.

Pour le dire autrement, la zone euro ne possède toujours pas le niveau d’intégration financière, la profondeur et la liquidité, ni la solidarité intergouvernementale pérenne correspondant aux nécessités de la monnaie unique. Elle en reste d’autant plus fragile.

Tout cela est parfaitement documenté par la théorie économique et par les faits, mais entrait jusqu’à présent en contradiction avec l’égoïsme allemand d’une part et avec la mauvaise gestion et l’inconscience française d’autre part.

D’une manière générale, les dirigeants européens sont restés longtemps aveugles sur les implications de la monnaie unique, préférant l’approche boutiquière à la vision de l’intérêt commun qui passe par la poursuite raisonnée de l’intégration européenne.

Avec un dialogue par nature difficile entre une « monarchie républicaine » hyper-centralisée et arrogante autant que déclassée et un grand pays fédéral décentralisé, prospère et d’éthique protestante fondée sur la responsabilité.

Voici qu’en 2022 l’heure de l’explication approche sur le projet européen !

Le Pacte de stabilité que la France n’a jamais respecté a éclaté avec la pandémie et la politique du « quoi qu’il en coûte ». On l’a remplacé provisoirement par la « planche à billets » mais l’inflation menace désormais. La BCE s’est engagée à diminuer son intervention à partir de mars et les pays du nord n’accepteront plus la fuite en avant monétaire qui ruine épargnants et retraités. Et repousse indéfiniment les échéances budgétaires.

Pour schématiser, si la BCE réduit, comme annoncé, son intervention par un facteur 2, serons-nous capables de réduire nos déficits par deux ? Les projections présentés par le gouvernement français repoussent cette échéance à ……. 2027 en termes de déficit /PIB !

Un gros effort d’innovation politique et macro-financière doit donc être entrepris à partir du mois prochain.

Il s’agira pour chaque pays de construire une trajectoire de dépense publique soutenable sous le contrôle mutuel de ses partenaires. De revenir progressivement à l’équilibre des finances publiques tout en sanctuarisant certaines dépenses d’investissement : transition énergétique, éducation, santé, défense.

C’est ce que proposent conjointement le président français et le chef du gouvernement italien dans une tribune commune publiée par le Financial Time. Ils proposent également de cantonner la dette covid, actuellement au bilan de la BCE, dans les comptes du Mécanisme Européen de Stabilité ( M.E.S). Peut-être pour l’annuler un jour …… L’Allemagne répondra favorablement si nous acceptons sa main tendue vers un minimum de fédéralisme européen. Pas de monnaie sans gouvernement !

Y sommes-nous prêts ? Le sujet sera-t-il débattu dans une campagne présidentielle d’une rare nullité ?

Pour la France, la contrepartie de cette entreprise salutaire passe par la réduction de ses dépenses courantes. Cela exige plus de décentralisation, une réorganisation complète et la débureaucratisation de notre État.

Ainsi les grandes régions formées en 2016 devraient se voir confier de nouvelles délégations : l’emploi, la formation, l’apprentissage, la gestion hospitalière pour coller davantage aux besoins du terrain et à l’efficience. Et un partage de la fiscalité avec l’État. Les études de l’OCDE montrent que nous souffrons d’un déficit d’efficacité de nos services publics de 15 % environ par rapport aux autres pays.

Nous aurons surtout besoin de relancer le travail, la réforme du chômage et des retraites (tout en indexant celles-ci). D’organiser à grande échelle l’intéressement et la participation des salariés. Comme la participation des collectivités territoriales à la gestion collective. Et de limiter les pouvoirs de la finance, ainsi que de réduire les inégalités de patrimoines revenues au niveau de 1910 selon le Conseil d’Analyse économique auprès du Premier ministre.

Transition énergétique, réduction de la dettes et des inégalités forment un triangle indissociable.

L’alternative sera entre réforme ou inflation. Entre justice sociale, réduction des inégalités, ou fuite en avant climatique. Les enjeux sont là mais largement déniés dans un débat public d’une grande indigence intellectuelle.

Entre une France plus décentralisée dans une Europe plus fédérale, ou l’éclatement de l’euro dont la contrepartie serait l’appauvrissement dramatique des pays du sud. Tout va se jouer en 2022-2023.

Aller de l’avant passe par cette rénovation du projet européen et par la réforme en France.

Qui osera le proclamer dans une campagne présidentielle qui s’annonce violente, populiste et très éloignée des vrais sujets ?

Professeur Maxime Maury , ancien directeur régional ( Occitanie ) de la Banque de France .

Le feu dans le cœur Occitan

Un projet pour l’Occitanie aux législatives
A l’Isle-Jourdain le 18 Décembre 2021, s’est tenue une réunion à laquelle ont participé les représentants de divers groupes et organisations de sensibilité occitaniste, régionaliste et écologiste intéressés pour se lancer dans la bataille des législatives de 2022.
Cette rencontre avait été proposée lors de la Dintrada (Parti Occitan) du 13 Novembre à Narbonne et lors de l’Assemblée Générale d’Occitanie Pais Nostre le 5 décembre à Avignonet-Lauragais.
Une vingtaine de personnes représentaient les groupes : Bastir Occitanie, Écologie Autrement ! M.G.O, Occitanie País Nòstre, P.N.O, P.O.C, Résistons ! País Nòstre s’était excusé.
    L’objet principal de la réunion était la mise en place de candidatures pour l’ouest occitan.
Le centralisme nous paralyse .                         
Ce seront des candidatures d’ordre occitaniste, régionaliste, écologiste qui correspondent à la diversité des personnes présentes. Cette diversité est à noter. Elle doit être vue comme une chance et surtout une prise de conscience.                                   
En effet la situation politique actuelle fait clairement comprendre que personne d’autre, hormis des gens clairement conduits par l’idée que le centralisme nous paralyse, ne peut porter les idées qui sont les nôtres. Dans cette campagne de 2022 nous serons : défenseurs d’une politique décentralisée, régionalistes, autonomistes, défenseurs de la langue et de la culture occitane. Défenseurs de nos territoires, de la lutte contre le changement climatique, mais aussi promoteurs d’un aménagement de nos territoires qui prendra en compte les transports, l’énergie, le vivre-et-travailler au pays, le vivre-ensemble et surtout une rénovation de la démocratie. Un axe de la campagne que nous voulons mener sera la participation des habitants de nos régions aux décisions qui les concernent.
Une cinquantaine de candidats    
 Sur toute l’Occitanie, voire plus, c’est possible.      
Personne ne fera le travail à notre place !  La situation politique est telle que beaucoup de gens attendent un discours qui tranche avec ce que l’on entend à longueur de journée dans les médias parisiens, bien loin des réalités.  Il est acté que les candidats devront se présenter sous une même et seule bannière, avec un fond programmatique largement commun.  Une partie locale incombera à chacun des candidats.   
Ce sera pour la première fois…

Depuis de longues années la possibilité pour les Occitanistes, les régionalistes et des écologistes qui font le lien entre leurs convictions et la question occitane, de faire entendre leur voix et de dire qu’il y a un salut hors de ce qui nous est proposé dans une bataille présidentielle qui devient chaque jour plus confuse et inquiétante.

BASTIR OCCITANIE DU GERSOIS J. L DAVEZAC REJOINT LA FEDERERATION DES PAYS UNIS (LA DEPECHE DU MIDI)

Une alliance entre cinq partis régionalistes s’est officiellement formée le 15 janvier dernier, à Paris. Comme un clin d’œil : « Un peu comme pour dire On arrive », rigole le Gersois Jean-Luc Davezac, président de Bastir Occitanie. De cette assemblée générale constitutive, rassemblant le Parti Breton, le Parti Lorrain, le Parti Nationaliste Basque, Prouvènço Nacioun et donc Bastir Occitanie, est née la Fédération des pays unis (FPU).

« Lors des élections régionales, nous avons réussi à faire connaître nos idées mais nous avions peu de moyens, explique Jean-Luc Davezac, le Lislois tête de liste de Bastir Occitanie en juin dernier. Nous avons alors rencontré d’autres groupes. En constatant que nous avions des valeurs et des principes communs, nous avons pensé nous rassembler ».

La FPU, qui a vocation à s’agrandir, s’est dotée de « La charte des pays unis » définissant les principaux axes de la politique du mouvement : démocratie, lutte pour une Europe fédérale… « Nous voulons également combattre le centralisme français, précise le nouveau vice-président de la fédération. Les priorités édictées depuis Paris ne sont pas celles de chaque région. Il faut donner plus d’autonomie aux régions. » La diversité culturelle, tant par les langues, la gastronomie et l’identité des territoires, fait aussi partie des points sur lesquels la fédération veut s’engager.

Entre 100 et 150 candidats aux législatives

Cinq partis régionalistes, dont Bastir Occitanie mené par le Gersois Jean-Luc Davezac, ont formé la Fédération des partis unis le 15 janvier. Elle veut jouer un rôle dans les élections législatives et permettre d’obtenir une plus grande visibilité.

Avec un objectif en ligne de mire : les élections législatives de juin 2022. Les régionalistes espèrent présenter entre 100 et 150 candidats dans les différentes circonscriptions, dont une cinquantaine sur la « grande » Occitanie, qui prendrait en compte la Provence, l’Occitanie centrale et une partie de l’Aquitaine.

Pour cela, la FPU veut travailler en collaboration avec la fédération des Régions et peuples solidaires (RPS), le parti politique qui fédère également des organisations régionalistes. « La FPU se distingue de RPS parce qu’elle n’a pas de bord politique mais nous ne sommes pas du tout en opposition, précise Jean-Luc Davezac. Nous sommes tous dans la même bataille et nous voulons au moins être partenaires afin d’être représentatifs lors des prochaines élections. »

Le Lislois n’exclut pas non plus de travailler avec les « partis traditionnels », comme « L’écologie autrement ». « Nous sommes ouverts et prêts à la discussion avec les élus et autres organisations », assure le président de Bastir Occitanie. Le Gersois envisage d’ailleurs d’être lui-même candidat aux élections législatives, dans une circonscription gersoise ou haut-garonnaise : « Nous devons réfléchir à ne pas avoir deux représentants dans une seule circonscription. Nous devons penser stratégiquement ».

              Lucie Lespinasse    La Depêche du Midi ( 27 /1 / 2022 )