C’est le plus petit des groupes à l’Assemblée nationale , Liot, premier signataire de la motion de censure « transpartisane » déposée vendredi 17 mars contre le gouvernement en riposte au 49.3.
20 députés sont réunis sous la bannière « Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires » : des centristes, d’Outre-mer, 3 nationalistes corses , le Breton Paul Molac et quatre dissidents PS .
« Nous sommes des députés indépendants qui travaillons hors clivages politiques », déclare leur chef de file, le député de la Meuse Betrand Pancher. Issu du Parti radical, il se revendique d’un humanisme « par le dialogue, par les territoires et une nouvelle forme de démocratie » moins vertical
L’absence de couleur politique marquée du groupe doit permettre à tous les autres opposants de se rallier à la motion de censure « transpartisane »,
Liot ne disposant pas d’un nombre de députés suffisants les quatre groupes de l’alliance de gauche Nupes ont décidé d’apporter leur renfort pour atteindre la soixantaine de signatures requise
La motion de censure devra recueillir une majorité absolue, soit 287 voix.
Deux siècles d’évolution législative et institutionnelle pour arriver à une timide décentralisation qui ne va pas assez loin pour la rendre efficace, qui a connu trop de mauvais choix pour permettre de faire des économies et qui s’est émiettée sur tellement de strates que cela en est devenu illisible pour l’électeur.
En Bretagne, nous avons quelques pistes de solutions : Assemblée de Bretagne, retrait des Préfets, autonomie législative et fiscale
Musiques en langues dites régionales dans les médias français
La chanteuse Anne Etchegoyen veut plus d’espace pour les musiques en langues dites régionales dans les médias français.Depuis de nombreux mois, Anne Etchegoyen remue ciel et terre pour défendre les artistes qui s’expriment dans leur langue régionale. La chanteuse basque a questionné sur cette situation la Ministre de la culture, le député Molac (le rapporteur de la loi éponyme en faveur des langues régionales), ou encore le président de la SACEM…
Le constat est simple : alors que la Loi Toubon de 1996 défend l’usage du français dans les médias, il n’existe aucun dispositif qui protège les œuvres en basque, occitan, corse, breton… sur les chaines de radio ou de télévision françaises.
Des quotas spécifiques en leur faveur dans les médias permettrait une meilleure connaissance des identités régionales, cela faciliterait aussi le quotidien des artistes qui font le choix de s’exprimer dans la langue de leur territoire.
Accompagner la compensation pour gagner en efficacité
EAJ-PNB partage l’objectif de ce système : permettre aux demandeurs de location à l’année de retrouver des logements durables, en ramenant des locations touristiques lucratives vers la location à l’année et en incitant les nouveaux propriétaires bailleurs à proposer directement de la location à l’année. Le système de compensation est dissuasif pour la location de courte durée, parce qu’il oblige le propriétaire concerné à compenser cette location par un autre logement, loué à l’année.
Ce dispositif est à compléter pour inciter les propriétaires à louer à nouveau à l’année, en répondant à leur crainte d’impayés des loyers, avec un avantage fiscal à louer à l’année.
EAJ-PNB propose une mesure d’accompagnement des propriétaires, pour éviter la vente des logements concernés par « ce système de compensation », à un niveau de prix qui resteraient toujours inaccessibles pour les habitants du territoire. Cette mesure doit permettre de résoudre la principale crainte des propriétaires : les problèmes d’impayé des loyers. EAJ-PNB propose donc de mettre en place un système de caution universelle des loyers pour les propriétaires, garanti par les pouvoirs publics locaux, départementaux et régionaux.
EAJ-PNB propose également une révision de la fiscalité favorable à la location à l’année et non à celle de courte durée, comme c’est le cas actuellement.
D’autres mesures nécessaires pour éviter la fuite de logements
EAJ-PNB propose d’autres mesures pour agir globalement contre la fuite des logements destinés aux habitants de ce territoire. Les résidences principales vendues et transformées en résidences secondaires ou les logements d’accession sociale à la propriété vendues dans le marché privé.
Le projet d’EAJ-PNB : innover pour se loger
EAJ-PNB met à disposition son projet global : « Innover pour se loger », issu de mois de réflexion participative et qui définit une stratégie d’ensemble pour permettre à la population qui habite et souhaite habiter au Pays Basque, à l’année, d’accéder à des logements dignes.
« Nous avons appris par voie de presse, le 27 janvier 2023, que le Maire de Rodez souhaitait mettre fin à l’Estivada, l’emblématique festival de la culture occitane. Nous regrettons cette décision, dont les conséquences dépassent les frontières aveyronnaises.
Depuis 1993, l’Estivada est devenu la référence incontournable de la culture occitane. Chaque année, durant quatre jours, des dizaines de milliers de festivaliers viennent découvrir les richesses de nos identités régionales. Concerts, théâtre, littérature, poésie, ou débats, l’Estivada fait battre le cœur du monde occitan.
L’Estivada n’est pas un évènement local, c’est un festival au rayonnement interrégional et international. De la moitié sud de la France jusqu’aux vallées du nord de l’Italie, en passant par le Val d’Aran en Espagne, plusieurs millions d’européens partagent l’esprit occitan.
Par Dr Maxime Maury* Officier des Palmes académiques, Professeur affilié à Toulouse Business School, Ancien directeur régional de la Banque de France.
Avec l’entrée probable en récession, en ce début d’année, d’une part significative de l’économie mondiale, dont la zone euro, se dessine un risque de crise financière souligné par plusieurs auteurs avertis (1).
S’ajoute la perspective d’une pénurie d’énergie durable, au moins en Europe, qui nous pousse progressivement vers une crise systémique.
L’ensemble va fragiliser des démocraties déjà atteintes par un « chaos cognitif » (2) concourant à la perte de sens et au brouillage des repères collectifs. La nécessaire mais très difficile réforme des retraites en est la dernière illustration.
Cet article précise les différents risques encourus et montrent comment ils font système. Soit :
un risque de récession et de crise immobilière et financière mondiale dans un contexte d’endettement sans précédent ;
un déclin des énergies fossiles et d’abord du pétrole qui laisse prévoir un gap énergétique difficile à combler à l’horizon de la décennie ;
un développement des inégalités en contradiction avec la transition énergétique, un conflit de générations avec les « boomers » ;
et un fonctionnement de plus en plus difficile de nos démocraties comme constaté dans différents pays où les valeurs de respect et de dialogue semblent s’effriter. Avec une tendance au chaos de l’information et à la barbarie des langages.
I) La récession qui s’annonce pourrait être plus longue que prévue si elle était entretenue par une crise financière d’envergure :
Le FMI estime qu’1/3 de l’économie mondiale est entré en récession.
Dans la zone euro, les enquêtes de conjoncture auprès des directeurs d’achat publiées début janvier (cf PMI de l’agence londonienne Markit) sont au plus bas niveau depuis 2 ans; le recul de l’activité est annoncé officiellement par la Commission européenne et la BCE. Elle frappe déjà l’Allemagne, l’Italie et la Grande Bretagne.
Personne ne peut dire à ce stade si la crise qui vient sera d’une intensité comparable à 2008 ou beaucoup moins grave, mais une chose est certaine : les États surendettés n’ont plus les cartouches dont ils disposaient à l’époque ou lors de la crise pandémique de 2020.
Le monde dans son ensemble est, au vu de cette enquête de janvier auprès des directeurs d’achat, légèrement au-dessous du seuil de croissance.
Mais la quasi-totalité des prévisions tablent sur une récession courte laissant place à une lente reprise au printemps accompagnée d’un recul progressif de l’inflation.
Ces prévisions optimistes sous-estiment probablement trois évidences mentionnées par plusieurs auteurs (1) qui nous invitent à la prudence :
Nous avons assisté en 2022 à un retournement complet du cycle monétaire et financier amorcé en 2008 et qui durera tant que les Banques centrales rempliront effectivement leur mandat contre l’inflation ;
Le monde entre en récession avec un endettement colossal estimé à 300 000 milliards de dollars, soit l’équivalent de 3,5 fois le PIB mondial ( contre 2,3 fois en 2008); c’est un facteur de fragilité financière ;
Après une multiplication de la base monétaire mondiale par un facteur 8 depuis le début des années 2000, les patrimoines ont suivi une valorisation sans rapport avec la croissance du PIB ( environ 50 % de plus) (1);
Le prix de l’immobilier est au cœur de cette bulle d’actifs ; il a augmenté de plus de 60 % depuis 2010.
Dans ce retournement du cycle monétaire et financier des signaux d’alerte clignotent déjà : comme régulateur en charge de la stabilité financière, la Banque d’Angleterre a sauvé en novembre 2022 des fonds de pension dont la faillite aurait privé 20 millions de foyers d’une part importante de leurs retraites. Les crypto-actifs sont également menacés de faillite.
Très régulé depuis Bâle III, le système bancaire tiendra le choc, mais nous risquons de connaître en 2023 d’importantes secousses financières à sa périphérie et particulièrement en lien avec l’immobilier.
Personne ne peut dire à ce stade si la crise qui vient sera d’une intensité comparable à 2008 ou beaucoup moins grave, mais une chose est certaine : les États surendettés n’ont plus les cartouches dont ils disposaient à l’époque ou lors de la crise pandémique de 2020.
Sauf à ce que les Banques centrales relancent la planche à billets et trahissent leur mandat contre l’inflation. Or la BCE a annoncé qu’elle ne renouvellerait plus, à partir de mars 2023, les titres de dettes publiques échus et acquis dans la première période du « quantitative easing » ( 2015-2020). La réduction de la taille du bilan est commencée.
Inversement, nous entrons dans la récession avec un haut niveau d’emploi et un surplomb d’épargne qui favorisent la résistance de l’économie au choc encouru.
II) La guerre en Ukraine masque une crise durable de l’énergie :
Avec la rareté du gaz, la guerre en Ukraine a accentué ou révélé une crise de l’énergie sous-jacente et prévue de longue date par le Club de Rome ( 1972).
Le graphique annexé (3) montre que nous sommes sur le pic du pétrole signalé depuis 2018 par l’Agence Internationale de l’Énergie.
Cette notion de « pic » qui concerne toutes les ressources naturelles démontre qu’une production puisant dans un stock naturel suit une fonction mathématique partant de zéro puis retournant vers zéro après être passée par un sommet. C’est la loi des « rendements décroissants » découverte par l’économiste Ricardo au 18 ème siècle et appliquée par l’ingénieur pétrolier H.Hubbert au pétrole américain du siècle dernier.
À partir de 2030 au plus tard, les approvisionnements de l’Europe en pétrole baisseront verticalement, d’où la voiture électrique. Mais le sujet de la fin du pétrole reste tabou.
Cette loi est généralisable à toutes les ressources du sous-sol. Depuis 2008, la production de pétroles traditionnels ( « light sweet oil ») est en chute et la production mondiale ne tient que grâce aux pétroles de schiste non rentables et de mauvaise qualité.
À partir de 2030 au plus tard, les approvisionnements de l’Europe en pétrole baisseront verticalement, d’où la voiture électrique. Mais le sujet de la fin du pétrole reste tabou. On sait et le graphique annexé le montre qu’en 2050 la moitié de la ressource annuelle de pétrole aura disparu.
Aux États-Unis depuis 2008, l’E.R.O.E.I ( « Energy return on energy invested ») est décroissant. Cela signifie que pour 1 baril d’input au lieu d’avoir 100 barils d’output comme autrefois on n’en a plus que 12 (4). Les pétroles de schiste se limitent à 1 pour 2, mais sans eux la production globale chuterait déjà.
Si l’on élève l’horizon, ce qui est rarement le cas dans les démocraties, on voit que nous allons manquer d’énergie à terme. En effet :
D’ici 2030, la demande d’électricité augmentera de 30 %. Nos approvisionnements en pétrole (40 % de l’énergie mondiale ) baisseront.
Nos centrales nucléaires qui ne fournissent plus qu’une grosse moitié de notre électricité ( contre plus de 70% autrefois) souffriront de problèmes de maintenance jusqu’en 2025. Puis la génération des années 1970 entrera progressivement en obsolescence. La relève, faute d’investissements au bon moment, attendra 2035.
Les énergies renouvelables ne représentent que 29 % de notre bouquet électrique ; avec les biogazs, les éoliennes off shore et le solaire, elles peuvent encore se déployer.
Mais les épisodes de sécheresse répétés freineront nos potentiels nucléaire et hydroélectrique qui seront victimes de la baisse du débit des eaux.
On aperçoit finalement un gap énergétique à l’horizon avec un effet de falaise. Le pic du gaz naturel suit celui du pétrole à 10 ans d’intervalle.
On peut donc écrire que la principale énergie de l’avenir sera les économies massives d’énergie !
Les démocraties y sont-elles préparées ? Éduquées ? Sont-elles équipées pour prévoir le long terme ?
Source : The Shift Project, Rystad Energy
III) Le tryptique « apathie-anomie-aboulie » forme un chaos cognitif (2) qui entretient la vague populiste menaçant les démocraties :
Les développements qui précèdent montrent que les tensions vont s’accroître dans des démocraties où la cohésion et la vision collective paraissent de plus en plus faibles.
L’apathie c’est l’indifférence ;
L’anomie est une absence de valeurs et d’objectifs partagés ;
L’aboulie est une absence de volonté collective qui résulte des précédents.
Dans le contexte d’une information foisonnante (5), mais sans récit structuré et prospectif, nos concitoyens discernent de plus en plus difficilement le vrai du faux. La prospérité des réseaux d’information allant de pair avec l’appauvrissement de la langue, la perte des nuances (6) et le défaut de référents communs, on bute de plus en plus sur la « tragédie des horizons » (7). Seul le court terme compte !
Notre avenir se joue en effet dans le long terme mais nous ne nous intéressons qu’à l’immédiat. Le buzz permanent recherché par les médias, la passion de la polémique et du spectacle y contribuent. Le buzz cache la tendance.
Notre avenir supposerait de prendre des décisions stratégiques imposant des sacrifices immédiats mais le jeu des partis politiques ne s’y prête pas. L’indispensable réforme des retraites, reportée depuis 2019 puis amoindrie depuis 2022, en est le meilleur exemple. Pour indispensable qu’elle soit, son sens se dérobe faute d’un dialogue intelligent. Il est caricaturé par la désinformation.
Ces événements encore incertains vont se produire dans un contexte d’ébranlement des démocraties déjà observable depuis plusieurs années.
Des événements comme le Brexit, l’invasion du Capitole, le déni du résultat de l’élection présidentielle américaine, l’arrivée au pouvoir en Italie d’une dirigeante admiratrice de Mussolini, les événements du Brésil, ou plus simplement en France le reflux régulier de la participation au suffrage sont des événements qui nous auraient paru jadis impensables. Vont-ils s’accentuer ?
Notre avenir supposerait de prendre des décisions stratégiques imposant des sacrifices immédiats mais le jeu des partis politiques ne s’y prête pas. L’indispensable réforme des retraites, reportée depuis 2019 puis amoindrie depuis 2022, en est le meilleur exemple.
La perte de sens s’exprime également au travers d’inégalités obscènes : un footballeur à la mode peut gagner
3 000 fois la rémunération d’une infirmière de nuit. Soit un écart incompatible avec la transition énergétique et la sobriété qui ne peuvent s’imposer que par l’exemplarité. Les inégalités de patrimoines ont atteint, selon le Conseil d’Analyse Économique, des écarts sans précédent depuis 1910.
D’où cette question pour le moment sans réponse : nos démocraties résisteront-elles aux chocs du futur ? C’est possible à condition de ressusciter les valeurs de raison et de prévoyance.
* Docteur ès sciences économiques et ancien directeur régional de la Banque de France, Maxime MAURY est professeur affilié à Toulouse Business School et à l’Institut catholique de Toulouse. Il est chroniqueur au Centre d’Etude et de Prospective Stratégique (CEPS) et spécialiste des débats macro-économiques contemporains.
(1) Jacques de Larosière « En finir avec le règne de l’illusion financière » chez Odile Jacob (septembre 2022). Nouriel Roubini « La crise de la dette stagflationniste » dans Les Échos du 13-10-2022 et « Mégamenaces qui mettent en péril notre avenir ».
(2) Expression dérivée de l’ouvrage de Gérald Bronner : « L’apocalypse cognitive »
(3) graphique Matthieu Auzanneau et Shift Project, Energy Outlook
(4) selon JM Jancovici
(5) selon l’expression de Francis Massé « Le délire informationnel », chronique du CEPS
(6) Cf Jean Birnbaum « Le courage de la nuance »
(7) selon l’expression de Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre
Sarrant les 25 et 26 février : temps d’échange autour de la langue et de la culture occitanes
De 15h à 16h
Temps d’échange sur le thème : « L’art au service de la langue et de la culture occitanes »
animé par la médiatrice culturelle de la Micro-Folie, musée numérique du village.
Originaire d’Alsace et locutrice de son dialecte, elle a à coeur les problématiques de sauvegarde et de transmission des langues régionales. La journée internationale de la langue maternelle ayant eu lieu le mardi 21 février, elle souhaitait profiter de cette occasion pour aborder la question de la langue et de la culture occitanes. Il s’agira de discuter le rôle de l’art dans la survie et la promotion des langues dites minoritaires et de leur culture associée.
La chanteuse basque Anne Etchegoyen veut plus de place pour les musiques en langues régionales : plus de visibilité, de diffusion sur les ondes des radios et des télés nationales pour les œuvres en basque, occitan, corse ou breton. Elle milite pour des quotas.
Plus de musique en langue basque, occitane, corse ou bretonne sur les ondes radios et télés partout en France, voilà ce que défend Anne Etchegoyen. La chanteuse basque milite carrément pour des quotas. Elle multiplie les rendez-vous en ce sens. Elle était ainsi reçue la semaine dernière au ministère de la Culture à Paris.ⓘ
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Invitée du 6-9 de France Bleu Pays Basque ce lundi matin, Anne Etchegoyen assure y croire tout en reconnaissant que c’est loin d’être gagné. Pour elle, le problème n’est pas que les musiques en langues régionales sont mal traitées, c’est qu’elles « sont peu traitées. Elles sont noyées dans le quota de musiques en langue française. C’est ce que dit le texte del’Arcom(ex-CSA). Mais dans le texte, il n’est pas spécifié, quantifié précisément quel pourcentage serait dédié à ces musiques en langues régionales. Ca laisse un vide béant dans la règle et la première conséquence, c’est qu’il n’y en a pas de diffusées. »
« Paris est un passage incontournable »
« Si un artiste veut étoffer sa carrière, explique-t-elle encore, Paris est un passage incontournable. Il faut rentrer dans une radio nationale. Les œuvres en langue régionale séduisent », assure-t-elle, prenant en exemple les albums Corsu Mezzu, soutenus lors de leur sortie par France Télévisions. Le premier opus est triple disque de platine.
La semaine dernière, Anne Etchegoyen a été reçue au ministère de la Culture. Le rendez-vous a été intéressant mais elle a senti un certain pessimisme. Elle se prend aussi à rêver de la création d’un Grand Prix de la SACEM (lSociété des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) et pourquoi pas d’une nouvelle catégorie aux Victoires de la musique.
Printemps, temps de renaissance, Montségur, source de nouvelles espérances.
En ces temps pour le moins troublés, l’image ineffaçable des bonshommes et bonnes femmes, debout dans leur foi, nous est une racine solide de notre conscience qui a toujours à se libérer des despotismes qui l’assaillent.
Pour cela, nous serons, fidèles à Montségur sur le Prat dels Cremats, le dimanche 19 mars à 11 heures pour un moment de mémoire, d’hommage, et de parole vivante.
Occitania e Libertat
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Montsegur annada 2023
Prima, temps de renaissença, Montsegur, font d’esperanças novèlas.
En aqueles tempses bravament trebolats, l’imatge inescafable dels Bonsòmes e de las Bonas Femnas, de pè dins lor fe, nos son una raiç solida de la consciéncia nòstra qu’a totjorn a se liberar dels despotismes que l’assautan.
Per aquò, serem, fidèls a Montsegur sul Prat dels Cremats, lo dimenge 19 de març a 11 oras per un moment de memòria, d’omenatge, e de paraula viva.
Des élus Renaissance de Loire-Atlantique militent activement pour faire disparaitre les drapeaux bretons.
Entre LFI et le RN, ultra-jacobins, et maintenant, Renaissance qui devient anti-Breton, il ne reste plus beaucoup de partis sincèrement bienveillants avec la #Bretagne.