52E FESTIVAL INTERCELTIQUE DE LORIENT : L’IRLANDE ET LE DRAPEAU BRETON SUR LE DEVANT DE LA SCÈNE

2 août 2023 à 10h11 par Marie Piriou

Pour sa 52e édition, le Festival interceltique de Lorient, en Bretagne, aura lieu du vendredi 4 au 13 août pour dix jours et dix nuits de concerts et d’activités autour de la culture celte avec l’Irlande comme nation mise à l’honneur.

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Cette édition, jusqu’au 13 août, coïncide avec le centenaire du Gwenn Ha Du (drapeau breton), symbole culturel de la région Bretagne, et « il y aura un bon clin d’oeil » lors de la grande parade de dimanche, a annoncé le directeur artistique Jean-Philippe Mauras, sans donner plus de précisions pour garder l’effet de surprise.

Après un rendez-vous marqué par une fréquentation en hausse en 2022, durant lequel le festival avait accueilli 900.000 visiteurs et vendu 125.000 billets, Jean-Philippe Mauras espère atteindre les mêmes chiffres pour 2023. « Au niveau billetterie, on est satisfait, on est même bien en avance par rapport à 2022« , s’est-il réjoui.

PLUS DE 300 CONCERTS

La programmation s’annonce éclectique avec plus de 300 concerts et plus de 5.000 musiciens tout droit venus des Asturies, de Galice, d’Écosse, de Cornouailles ou même d’Australie.

A l’affiche, des grands noms comme le bagad de Lann-Bihoué, l’Américaine Suzanne Vega, star de la folk, ou encore le groupe irlandais The Kilkennys. Mais aussi des pas de côté, avec le poète-rockeur Hubert-Félix Thiéfaine qui n’a pas de lien particulier avec l’interceltisme mais qui vient représenter « son immense carrière« , déclare le directeur artistique.

« INTERGÉNÉRATIONNEL »

Le festival sera aussi rythmé par de nombreux trophées et concours comme le championnat national du bagadoù ou encore le trophée Mac Crimmon qui met à l’honneur les meilleurs joueurs de cornemuses. « On a peut-être moins d’exposition médiatique que d’autres genres musicaux, mais il y a énormément de jeunes artistes, musiciens et danseurs qui apprivoisent et dynamisent cette culture interceltique« , analyse le directeur artistique.

Pour la deuxième année consécutive, la jeune salle du « Kleub », espace d’expression dédié aux artistes émergents, accueillera des musiciens aux sonorités contemporaines et actuelles pour que « tout le monde trouve quelque chose à faire pendant le festival, qu’on ait 6 ou 96 ans« , se félicite M. Mauras. Celui qui a été nommé directeur artistique du festival en 2021 tient à allier « l’interceltisme et l’intergénérationnel« .

« Au-delà de la musique, on propose également des activités en lien avec la gastronomie et le cinéma à travers la programmation du « Ciné’FIL », mais aussi des ateliers sur le textile avec des stages internationaux de broderie et des présentations de costumes« , développe Jean-Philippe Mauras.

(Avec AFP