Catégorie : Bastir Occitanie

La demande d’autonomie est votée à 73%

Par l’Assemblée de Corse le 5 juillet 2023 / François Alfonsi (Officiel)

5 juillet 2023 : la demande d’autonomie est votée à 73% par l’Assemblée de Corse ! Cette date restera historique. Elle est l’aboutissement d’un processus qui s’est déroulé sur plusieurs décennies pour convaincre le peuple corse, et aussi le commencement d’une séquence politique dont l’issue sera capitale.

Six à dix mois nous séparent de la prochaine échéance, celle d’un referendum à convoquer sur la base de la négociation qui va s’ouvrir. D’ici là les étapes seront cruciales, et la balle est désormais dans le camp de l’Etat.

Ce dernier est confronté à une proposition concrète et détaillée adoptée par une très large majorité des élus de la Corse, et il doit y répondre. Il a promis d’ouvrir une réforme constitutionnelle conformément aux engagements signés par Gérald Darmanin en mars 2022. Emmanuel Macron tiendra-t-il cette promesse ?

Le point crucial du déroulement des débats qui ont eu lieu à l’Assemblée, tout autant que l’approbation de la délibération adoptée, a été le rejet de la proposition au rabais émanant du groupe de la droite insulaire. Son adoption, même par un vote minoritaire, l’aurait mise comme une option pour le gouvernement qui aurait pu tergiverser en s’appuyant sur elle. Désormais, il est face à une demande dont le niveau de réforme institutionnelle ne peut être abaissé.

Ce résultat politique a été obtenu par l’engagement plein et entier du groupe majoritaire et par le soutien que lui ont apporté d’autres groupes. Ainsi, durant la session de juin qui a précédé, le groupe Core in Fronte avait affiché la couleur en s’adressant aux groupes Avanzemu-PNC et Corsica Lìbera : « La mouvance nationaliste est dans l’obligation de converger », et en précisant : « La convergence c’est un état d’esprit, il doit y avoir une vision stratégique forte ». Si l’élue Corsica Lìbera n’a pas rejoint le vote final, le PNC l’a fait, contribuant à son ampleur et donc à son impact. Un autre élu a apporté sa voix en venant du groupe de la droite, Pierre Ghionga, Ce travail de rassemblement sera très important pour l’avenir de ce processus.

Car l’Assemblée de Corse a prévu que « l’Accord politique » qui sera négocié avec l’Etat fasse l’objet d’un referendum en Corse. Ce vote sera alors capital.

Certes, les obstacles seront encore nombreux à franchir ensuite, puisque le vote de la réforme constitutionnelle doit être approuvé à l’Assemblée Nationale et au Sénat, puis confirmé par le Congrès de Versailles avec une majorité des 3/5èmes. Mais l’expression directe du peuple corse, si elle est forte d’une bonne participation et d’un « oui » largement majoritaire, apportera l’élan nécessaire pour espérer les franchir tous.

La séquence qui s’ouvre est donc nouvelle. Elle doit s’appuyer sur tous ceux que le vote du 5 juillet dernier a rassemblés. L’objectif commun doit être d’expliquer, de détailler, de rassurer, et de mobiliser en vue du referendum qui pourrait avoir lieu au printemps 2024, dans moins d’un an.

Quand les premiers contacts entre le gouvernement et l’Exécutif ont jeté les bases de ce processus de Beauvau, beaucoup de pessimisme s’est exprimé. Le flou de la période électorale de la présidentielle en France, les tergiversations dans les dossiers judiciaires Alessandri et Ferrandi, les soubresauts de la contestation de la réforme des retraites, ont contribué à éloigner le dossier corse des urgences médiatiques. Mais la question corse vient de loin et elle reste en attente d’une solution politique qui éloigne définitivement les troubles que la Corse a connus par le passé. Nous savons que cela passe par une révision constitutionnelle dont on sait qu’elles n’interviennent que très rarement. Monter à bord de la prochaine révision constitutionnelle annoncée pour fin 2024 est donc indispensable.

Nous avons quelques mois pour y parvenir.

La région peut elle prendre le nom de PAYS DE PROVENCE ?

Historiquement c’est possible. IL n’est pas une parcelle du territoire de la région qui n’ait été concernée par la provence historique. Le pays nicois a été provencal jusqu’au 14 ème siècle. Les hautes alpes par le comte de Forcalquier l’ont été jusqu’au 12eme siècles et de tout temps par les évêchés d »Embrun et de Gap qui couvraient principalement la provence.

Le sentiment d’identité provencale est presente. Dans le sud des hautes alpes le parc naturel régional s »intitule barronie Provencales. Plusieurs localités des hautes alpes (laragne serre ou Rosans )se placent volontiers en PROVENCE. Gap et Embrun veut se situer entre PROVENCE et Dauphiné .

Pour ce qui est de la côte d’azur à l’ouest du fleuve var elle affirme son appartenance Provencale. Reste le cas délicat de Nice, très attachée à son identité spécifique. De plus l’histoire rappelle que Nice a une part d’identité provencale. Les duc de Savoie denommaient ainsi le pays nicois « terra nova de prouvenca « .

Au demeurant que le nom de PROVENCE englobe également le pays nicois et les hautes alpes n’empêcherait aucunement la dynamique des spécificités locales comme l’a toujours permis cette région de tradition fédérative.

Aujourd’hui la généralisation de l’acronyme PACA ou du terme sud est un désavantage pour tous les pays de provence Alpes Côte d’Azur. Dans paca ou sud on ne retrouve ni les Alpes du sud ni la côte d’azur ni la provence. Avec paca ou sud, tout le monde y perd !

Pour tous ces pays provençaux se retrouver avec ses spécificités et son identité propre sous le vocable PROVENCE est au contraire un atout. Qu ‘il s’agisse de notoriété d »images ou de culture, la région a intérêt à retrouver son nom historiquement fondé de PROVENCE qui est un véritable atout économique et touristique à l’international.

Ne soyons plus la seule région à être connu par son horrible acronyme ou par sud qui est insituabble alors qu’elle est la région de France la plus célèbre au monde.

Rendons son nom historiquement fondé à notre pays PROVENCE

Muselier ne sera qu’une parenthèse minable pour le peuple PROVENCAL.

OSCO PROUVÈNÇO.

Les langues-cultures moteurs de démocratie et de développement

L’emblématique des régions de France de Martine BOUDET ( Paris, Panthéon, août 2023)Sur Les langues-cultures moteurs de démocratie et de développement et sur L’emblématique des régions de France.
Ce livre de Martine Boudet va paraître le 22 août prochain, avec le soutien du laboratoire de recherche (Paris Diderot). 

Dans leur présentation, un accent est mis sur la part occitane: publication par l’IDECO en 2009 d’un précédent essai d’anthropologie culturelle, participation du Carrefour culturel Arnaud Bernard et de la DGLFLF… 
Il faut préciser que l’auteure (boudetm31@gmail.com) est disponible pour une rencontre sur l’un ou l’autre de ses livres. 

 Les photos des livres sont disponibles en pj et sur le site du Croquant. 

 L’emblématique des régions de France de Martine BOUDET ( Paris, Panthéon, août 2023)

Les hymnes et chants identitaires du grand sud                                                                      

Faisant suite à un précédent essai, Les hymnes et chants identitaires du grand sud (Toulouse, IDECO, 2009), cet ouvrage analyse le patrimoine symbolique de la France métropolitaine et ultramarine à partir de ses différents éléments constitutifs : blasons, drapeaux et logotypes, devises, chants, dates de fêtes et de commémorations, figures et lieux représentatifs…
              Les textes des chants sont transcrits, le cas échéant, en langue d’origine – alsacien, basque, breton, catalan, corse, créole, occitan/provençal –, et traduits en français. Les relations inter-régionales et transfrontalières, qui participent du développement des territoires, sont prises en compte, de même que l’actualité des recompositions institutionnelles et des biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial (UNESCO).
        En cette période de ressourcement identitaire, ce livre répond à une nécessité éditoriale. À celle également de didactiser des données d’anthropologie culturelle et de géopolitique, en l’occurrence interrégionale. À ce titre, il peut intéresser différents publics, désireux de préserver la mémoire des territoires, ou bien en quête de dialogues interculturels et de démocratie culturelle.

Martine BOUDET
          Agrégée de Lettres modernes, docteure en littérature française, chercheure à l’université Paris-Diderot, Martine BOUDET a collaboré avec des spécialistes de différentes régions. Ce travail de coordination est à l’origine de publications précédentes, Le système éducatif à l’heure de la société de la connaissance (Presses Universitaires du Mirail, 2014), Urgence antiraciste – Pour une démocratie inclusive –(Le Croquant, 2017) et Les langues-cultures moteurs de démocratie et de développement (Le Croquant, 2019).

            Cet ouvrage a été publié avec le soutien de la faculté Sociétés & Humanités, Université Paris Cité (Laboratoire de recherche CLILLAC-ARP UR 3967).Les langues-cultures moteurs de démocratie et de développement Le Croquant, 2020

Les recompositions géopolitique             

L’actualité le montre : les recompositions géopolitiques à la faveur de la mondialisation et de la médiatisation des échanges, mais aussi de la crise du système néolibéral, suscitent un regain des aspirations identitaires. Si, en négatif, celles-ci se traduisent par des nationalismes xénophobes voire guerriers, les formes démocratiques et progressistes, notamment sur le terrain régional, sont, elles aussi, bien réelles.
                  Le panorama est ainsi éclairé par des fulgurances, marquées par une logique d’ensemble, à en juger par l’actualité écossaise, catalane, corse, camerounaise anglophone, néo-calédonienne, kurde… Des aspirations linguistico-culturelles et territoriales, enfouies jusqu’ici sous la gestion d’appareils d’État et de marchés, renaissent au grand jour. Les citoyen·ne·s sont incité·e·s à se réenraciner dans une culture plus profonde, dont les fondamentaux sont d’ordre anthropologique.
                  Leurs « armes cordiales » sont les sciences humaines et sociales, la littérature et les arts, l’éducation scolaire et populaire, les médias, le tourisme… L’objectif est une démocratisation culturelle et un développement durable, cosmopolite certes, mais aussi auto-centré dans le cas des cultures dominées.
                  L’avenir dira qui, des forces de régression nationalistes et xénophobes ou des forces de paix et d’inclusion, l’emportera. Dans ce livre, les auteur·e·s font le pari d’une évolution plus harmonieuse et apportent leur expertise et leurs expériences à cet égard. En cette année déclarée « année des langues autochtones » par l’Unesco, voilà un enjeu altermondialiste majeur.

                Les auteur·e·s sont universitaires, spécialistes des langues ou des cultures, pédagogues praticiens, français ou d’autres origines et nationalités : arménienne, belge, brésilienne, italienne, ivoirienne, marocaine, suisse, togolaise, yéménite.Giovanni Agresti, Fares Al Ameri, Saïd Benjelloun, Philippe Blanchet, Martine Boudet (coord), Claude Calame, Joëlle Cordesse, Gilbert Dalgalian, Gaid Evenou, Camille Gourdeau, Sílvia Maria Manfredi, Kako Nubukpo, Pierre Jérémie Piolat, Giovanni Poggeschi, Caroline Roussy, Claude Sicre, Christian Tremblay, Jean-Philippe Zouogbo.
                 Avec la participation de la Délégation de la langue française et des langues de France/DGLFLF (ministère de la Culture) et du Carrefour Culturel Arnaud Bernard de Toulouse.

Table des matièresIntroduction. La promotion des langues-cultures, un nouveau paradigme, Martine Boudet

Première partie. Un système géo-socio-institutionnel en crise

Chapitre 1. Langues et démocratie : un lien imprescriptible, Gilbert Dalgalian
Chapitre 2. Anglophonie-francophonie : l’ écueil de l’ hégémonie économique ou stratégique, Christian Tremblay
Chapitre 3. L’ enseignement des langues dites « régionales » en France : un contexte problématique, Philippe Blanchet
Chapitre 4. Enseigner l’ arabe en France, vers de nouvelles perspectives, Saïd Benjelloun
Chapitre 5. Impossibilité et possibilité de la rencontre épistémique « multiverselle », Pierre Jérémie Piolat
Chapitre 6. Parler le français : une obligation ou un droit pour les étranger·ère·s « primo-arrivants » ?, Camille Gourdeau
Chapitre 7. Les pays de l’ Union européenne et la réglementation linguistique, Giovanni Poggeschi

Deuxième partie. Facteurs académiques, citoyens et institutionnels d’une évolution qualitative

Chapitre 8. Retrouver l’ intelligence des langues, Joëlle Cordesse
Chapitre 9. L’ interculturel : une approche pour favoriser la paix civile dans les sociétés actuelles, Fares Al Ameri
Chapitre 10. Pour une anthropologie culturelle altermondialiste : communication et relations avec les autres en régime néolibéral, Claude Calame
Chapitre 11. Pistes pour l’ ouverture et la revivification du français et des lettres, Martine Boudet
Chapitre 12. Historique, principes et objectifs du forum associatif des langues, Claude Sicre
La Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) : ses missions et réalisations

Troisième partie. Les langues-cultures au service d’un modèle de développement émancipateur

Chapitre 14. Pour une éducation et une démocratie inclusives : le paradigme de l’ anthropoglossophilie, Sílvia Maria Manfredi, Joëlle Cordesse
Chapitre 15. La linguistique du développement social. De la théorie au terrain et retour, Giovanni Agresti
Chapitre 16. Mieux communiquer pour une plus grande efficacité de l’ aide au développement en Afrique subsaharienne francophone, Jean-Philippe Zouogbo
Chapitre 17. Pour une Francophonie de l’ action : une vision, un projet programmatique, Kako Nubukpo et Caroline Roussy
Chapitre 18. Face à la glottophobie, une politique de droits linguistiques, Philippe Blanchet

Fédération Pays Unis : objectif européennes 2024 !

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Jean-Luc Davezac Bastir Occitanie / Jean Tellechea EAJ/P.N.Basque / Mathieu Guihard Parti Breton / Alain Guarino Prouvènço Nacioun 4 partis des 7 de la Fédération des Pays Unis

TOULOUSE le 3 juin, Occitanie País Nòstre a organisé à l’Ostal d’Occitania de Toulouse des états généraux avec des groupes de plusieurs régions.

Après avoir écouté avec attention le rapport de Claire Daugé co-présidente d’Occitanie País Nòstre sur la réunion du 3 juin à Toulouse, nous avons demandé la position de Jean-Luc Davezac, président de la fédération des Pays Unis et de Bastir Occitanie, à la suite de cette réunion.

Je remercie tous les groupes et toutes les associations qui ont répondu présent à notre invitation.           Je tenais à dire que je suis très satisfait de tous ces groupes qui ont été représentés, notamment du trajet que certains ont fait pour venir jusqu’à nous depuis Lyon, Cannes, Marseille, le Pays Basque, le Pays Breton, La Rochelle, etc.

Cela a permis d’aborder tous les sujets qui étaient prévus dans le programme de cette rencontre. Le seul hic, c’est le décalage d’une heure trente généré par la mauvaise organisation due au service de la restauration. Cela a impacté le bon déroulement de notre planning, et forcément nous a conduits à raccourcir certaines interventions notamment le sujet sur les actions menées par Bastir Occitanie. Nous avons sacrifié l’intervention de notre groupe. Je profite de votre interview pour préciser ce que j’aurais aimé évoqué au sujet de Bastir Occitanie notamment depuis un an, nous avons organisé et participé à 43 réunions réparties dans une quinzaine de départements français, Paris, Marseille, Saint-Jean-de-Luz, Rennes, Nîmes, Narbonne, Foix… Et même Bilbao en Espagne. Ce qui nous a permis au cours de cette année de rencontrer beaucoup de groupes différents, et j’espère de futurs partenaires.

Une question sur les décisions prises par Bastir Occitanie ?

Par rapport aux décisions prises par rapport à Bastir Occitanie, très très important pour nous, une nouvelle arrivée avec Élisabeth, pour mettre en place une commission fondamentale dans le projet de Bastir Occitanie, une commission sur l‘environnement, le réchauffement climatique, le respect de la nature. Tout cela pour amener une réflexion pragmatique, ce qui manque aujourd’hui dans la politique actuelle. Élisabeth est très importante pour nos objectifs futurs.

La chose très importante, deuxième décision, c’est de soutenir la chanteuse Anne Etchgoyen, dans l’action qu’elle mène pour la communication, radios et télévision française dans leurs quotas n’incluant pas les langues régionales, bretons, basques, occitans et autres. Il semble nécessaire de demander à tous ces moyens de diffusion, de penser au pourcentage d’œuvres dans des langues différentes.

Oui, mais pour la FPU…

La troisième décision prise, grâce à la venue de Perpignan d’un représentant du peuple catalan accompagné d’une Toulousaine catalane, nous avons tout mis en œuvre pour créer un lien durable, fort, et fédérateur … Qui nous permet ainsi de mener plusieurs actions en collaboration avec les Catalans.

En votre qualité de président, la FPU est-ce une bonne chose pour vous ?

 La fédération des Pays Unis était le dernier thème abordé après l’intervention de Corine Lepage en visio. Après les discussions avec les représentants des autres groupes, la majorité des groupes du FPU étant là, le parti breton, le parti basque, l’Occitanie avec Occitanie, la provence avec Prouvènço Nacioun, les groupes de la FPU ont décidé d’entrer en campagne pour les Européennes de 2024. C’est une décision très importante pour nous tous, pour la FPU. D’autres réunions confirmeront notre engagement notamment une à Lyon le 8 juillet, où nous rencontrerons des groupes, le groupe 100 % citoyens, le groupe chapiteau, le groupe écologie autrement, et d’autres, afin d’avancer dans notre position et dans notre recherche de partenaires. On se retrouvera aussi à Avignon. La fédération des Pays Unis sera candidate aux élections européennes de 2024.

 Et les prochaines dates et projets de la FPU ?

Les projets ? Continuer à se retrouver. En septembre au pays basque. Le parti lorrain, le jeune groupe alsacien, et le groupe des Vosges se joindront à nous en octobre, où l’on sera à Nancy à Mulhouse, et à Strasbourg. Cela aura donné en un an de présidence, le temps de rencontrer tous les partenaires. Cela permet de mieux se connaître et d’être plus solide pour les prochaines échéances notamment les élections européennes. Il y a d’autres groupes qui ne sont pas des groupes régionalistes, mais qui deviennent des groupes partenaires notamment le groupe chapiteau dont le siège est à Roanne où nous serons le 9 juillet. Le groupe catalan se joint à la FPU pour les élections européennes. Le 8 juillet nous serons à Lyon pour une réunion consacrée aux européennes.

Eric Lafond (Lyon) expose la position de 100 % Citoyens

Isabelle avec Jean-Luc, Jean, Mathieu, Alain de la Fédération des Pays Unis et Alexis d’Ecologie Autrement

Brice Lafontaine / Valérie représentent le Parti Catalan et Stéphane Albert Occitanie Pais Nostre / Bastir Occitanie

Alexis Boudaud Ecologie Autrement avec Flavio Dalmau Jeunes ECQO / Magaly Prouvènço Nacioun /

Mathieu Guihard Président du Parti Breton avec Jean-Luc Davezac Président de Bastir Occitanie à Auch là où on peut commencer le chemin des européennes 2024 pour la Fédération des Pays Unis

Communiqué de Paul Molac

Mardi 4 Juillet, je me suis adressé lors des Questions au Gouvernement, à Monsieur Olivier Klein, Ministre délégué à la Ville et au Logement à propos du projet de décret élargissant les zones tendues à 2600 nouvelles communes.

Ce dispositif permet de donner de nouveaux outils aux maires, ils pourront ainsi augmenter les taxes sur les logements vacants, encadrer les loyers et sur les résidences secondaires en fonction de la tension immobilière.

Mais cet élargissement n’est pas à la hauteur de l’enjeu. En effet, seulement 140 nouvelles communes bénéficieront de cette mesure en Bretagne administrative. Pourtant, les difficultés d’accès au logement sont visibles sur la totalité du territoire et nécessitent de prendre des mesures adaptées. La Région Bretagne avait d’ailleurs demandé à ce que tout le territoire soit inscrit en zone tendue.

Je réitère ainsi le voeu que l’ensemble des conseils municipaux puissent disposer de cette boîte à outils. Faisons confiance aux maires.

Catastrophe liée au réchauffement climatique

Nous le savons été comme hiver notre département est sévèrement touché par la sécheresse. Notre commune, Castelnau Le-Lez n’est pas oubliée par cette catastrophe lié au réchauffement climatique.

Ainsi dans le cadre du budget participatif de la ville dont le vote aura lieu en novembre 2023, j’ai le privilège de porter un projet visant à adapter notre ville à la sécheresse.

🚨Cela devient urgent !

Nous aurons le plaisir dès septembre de nous rencontrer, d’échanger et de nous rassembler autour de se projet lors de notre campagne de mobilisation.

Entre temps, bonne vacance et à la rentrée !!!

Flavio Dalmau

Etats généraux du 3/06 à Toulouse, interview de Claire Daugé, co-présidente d’Occitanie Pais Nostre

 Bonjour Claire Daugé, je vous remercie tout d’abord de m’accorder cette interview pour le journal du Gers. Nous allons parler de la journée du 3 juin, organisée par Occitanie Pais Nostre à Toulouse.

Présentez-vous, et dites-nous les objectifs de cette réunion ?

 Je m’appelle Claire Daugé, je suis co-présidente avec Stéphane Albert d’Occitanie Païs Nostre. Je suis également trésorière de Bastir Occitanie. Stéphane Albert a 52 ans, il est co-président d’Occitanie Pais Nostre et militant occitaniste. OPN est une association se donnant pour but de réunir tous les occitanistes en respectant leurs différences. Cette réunion nous a permis de rencontrer d’autres mouvements : bretons, basques, catalans, provençaux.

Plusieurs étapes importantes lors de cette journée, racontez-nous…

J’ai présenté notre site et les évolutions de celui-ci. Flavio a fait une présentation de son livre avec un mini débat sur l’Europe. Anne nous a présenté ses projets : quotas radio pour des chansons en langue régionale, création d’une victoire de la musique pour les langues régionales, pétition en ligne.
Dominique a fait une présentation de Bolegadis axée sur le jacobinisme, le mépris du patois, le parti-pris du roman national. Francis nous a présenté son film « Un pont au-dessus de l’océan. »
Puis nous avons terminé avec des questions diverses.

 Pouvez-vous nous exposer les thèmes abordés par les intervenants ?

La réunion du 3 juin à l’Ostal d’ Occitania de Toulouse réunissait des représentants de plusieurs mouvements régionaux, Basque, Breton, Provençaux, Catalans et nous-même Occitan.
Un groupe écologiste faisait partie des invités. De Lyon à La Rochelle, depuis la Bretagne, le Pays Basque et la Provence… Nous nous sommes retrouvés avec un fort grand plaisir pour parler du régionalisme, autonomie, décentralisation, des langues régionales, des médias et de l’écologie…
Étaient excusés Jean-François Laffont, Président de « Convergence », Jean-Pierre Laval Président de Païs Nostre et Maxime Maury membre de Bolegadis et ex-directeur de la Banque de France. Nous avons été jusqu’à 31 personnes présentes lors de cette journée.
Stéphane et moi-même avons présenté l’association Occitanie Pais Nostre. Nous sommes grâce à notre site internet un relais d’informations d’actualités, d’événements… Une rubrique pour les producteurs locaux, les artistes, les radios… Nous nous efforçons de relier au maximum notre culture occitane et de publiciser au maximum tous ceux qui œuvrent pour notre région Occitanie.
 

Pourriez-vous nous relater les interventions marquantes de la journée du 3 juin ?

Après un tour de table, chacun a pu exprimer son engagement au sein de son mouvement régional et chaque invité la raison de sa présence. Était d’ailleurs présent aussi le trésorier de « Convergence » Jocelyn Icart.

– Le jeune écologiste Flavio Dalmau de Montpellier après avoir remercié Jean-Luc Davezac pour sa confiance et son invitation a présenté son livre  » Qui aurait pu prédire la crise climatique ». Un jeune intelligent, pragmatique, une source d’inspiration, j’étais en admiration.
– Est intervenue également lors de cette rencontre du 3 juin la chanteuse Basque Anne Etchegoyen qui nous a expliqué le boycottage des médias pour les langues régionales. Son intervention claire et explicite a fait l’objet de questions, et de promesses de soutiens par les différents représentants régionaux.
Une première décision pour les groupes présents est le soutien apporté à cette action menée par Anne.
Dominique Drouet Président du Think Thank Bolegadis est intervenu afin de bel bien renforcer l’idée que notre pays la « France » est beaucoup trop centralisé. Nous sommes d’ailleurs le pays le plus centralisé d’Europe tout au moins. Il a argumenté avec des exemples bien concrets ses propos.
Un producteur-cinéaste, Monsieur Francis Fourcou nous a présenté son film qui sortira bientôt… Il relate l’aventure d’Indiens arrivés et accueillis en Occitanie… La problématique de leur langue bafouée… Un exposé long mais fort intéressant.

Et les questions politiques ?

Jean-Luc Davezac a pu présenter un court moment le parti politique « Bastir Occitanie » et Alexis Boudaud du mouvement « L’Ecologie Autrement » le sien afin de progresser sur l’aventure ensemble des élections européennes.
Elisabeth Goutay s’est présentée et a assuré qu’elle s’occupera de la commission environnement au sein de Bastir Occitanie, deuxième décision prise lors de cette réunion.
Un échange avec Corinne Lepage. Un échange en visio, court avec Corinne Lepage de CAP 21, a pu apporter l’assurance de son soutien.

La Fédération des Pays Unis vise-t-elle à fédérer les partis régionalistes, autonomistes et nationalistes ?

Jean-Luc en tant que Président de la Fédération des Pays Unis a engagé une discussion avec les interventions des Présidents et responsables des autres groupes, de là une présentation et les raisons et avantages d’avoir créé la F.P.U.
Un débat a suivi sur les objectifs de ce partenariat : la future campagne des Européennes avec les partenaires à réunir, certains étaient sûrement dans la salle. Des groupes de la F.P.U ont décidé de s’engager dans cette campagne des Européennes, troisième décision prise.

Quelle stratégie envisagez-vous pour assurer la durabilité de ce combat ?

 « J’espère que notre rencontre sera bénéfique afin que de nouvelles informations, actualités, événements, nous parviennent, que les producteurs, les artistes… Viennent vers nous pour communiquer toujours plus avec Occitanie Pais Nostre. Que notre langue vive et que notre culture de vie soit mise en valeur. »
Une nouvelle réunion devra être organisée pour conforter tous ces éléments et le plaisir de se retrouver réuni, toujours plus satisfait à chaque rencontre. Celles-ci sont tellement instructives, conviviales et constructives et soutiennent le même combat afin que nos régions trouvent enfin leur vraie identité.

Merci Claire Daugé , avez-vous un petit mot pour la fin ?

Un rappel des 3 décisions prises lors de cette journée. Une première décision pour les groupes présents est le soutien apporté à l’ action menée par Anne. Elisabeth Goutay s’est présentée et a assuré qu’elle s’occupera de la commission environnement au sein de Bastir Occitanie, deuxième décision prise lors de cette réunion. Des groupes de la F.P.U ont décidé de s’engager dans cette campagne des Européennes, troisième décision prise.

805eme anniversaire de la victoire des toulousains sur les barons du nord !

25de Junh ! Lo LOP ES MORT !!! TOLOSA TOLOSA ! JOIA GRANDA ! PARATGE es de RETORN ! Aujourd’hui 805eme anniversaire de la victoire des toulousains sur les barons du nord ! Une femme a lancé la pierre ….que tombet ont era mestier : qui est tombée la où il fallait ! Gloire aux femmes de Tolosa !

25 JUIN 1218

A la lumière pâle du couchant

Sous la brise douce du vent d’autan

Son regard clair vers le lointain

S’embrume de larmes et se souvient

Des pluies sinistres et du néant

Qui firent souffrir l’Occitanie

Il y a dix ans, il y a longtemps

Où sont les Marches de Gothie

La terre chérie de ses aïeux

Dont le cœur fut percé d’un pieu

Ses mains glissent sur sa robe de lin,

Elle revoit son Languedoc brûlé

Des hommes et des femmes calcinés

Sur des bûchers près du chemin

Au nom d’une foi d’un Innocent

Un pays d’or et de lumière

D‘un manteau de cendres s’est couvert.

Mais ce jour Ermengarde espère

Sur ses plaies souillées un onguent

Comme un miel roux l’apaisera

Elle vient d’apprendre qu’à Tolosa

Sous le jet d’une pierre est mort

Le tyran Simon de Monfort

Ecrit par Aguirre, copyright