Catégorie : Bastir Occitanie

PROCHAINEMENT: Ecologie / Régionalisme

Suite au succès des états généraux de Marseille du 10 décembre, la TV Occitanie Pais Nostre monte des « clips » de moments importants de ce riche moment Le premier sera consacré à l’exposé d’Alain GUARINO Président de Prouvènço Nacioun, groupe membre de la Fédération des Pays Unis. Alain a su au plus juste expliquer les raisons et la force qu’ amène ce partenariat extrêmement logique. La région mènera plus efficacement une politique écologique au plus proche des intérêts du territoire par sa connaissance des éléments et sa proximité avec les acteurs.

JLD

EAJ-PNB développe un nouveau groupe

Fédération des Pays Unis · 

J-PNBren garapena eraikiz (Lema 232 – Editorial)

Archives Lema

EAJ-PNB se développe avec un 6e groupe local ou Herri Biltzar. Fait marquant de ces derniers mois, EAJ-PNB a créé un 6e groupe local, un Herri Biltzar en Lapurdi barnekalde ou Labourd intérieur.

Ezagutzera eman

Alors que nombre de partis français subissent, au fil des années, un affaiblissement de leur maillage territorial et de leur force militante, EAJ-PNB réussit à développer un nouveau groupe dans une zone où se concentrent les grands défis de demain. De Kanbo, à Hasparren, en passant par Ustaritz, Halsou ou Espelette, comment combiner vie agricole, afflux et accueil de population nouvelle, susciter une activité économique productive et créer une cohésion culturelle et sociale entre ces populations ? Comment éviter le piège de « zones dortoirs » dévitalisées, pour construire une zone vivante revitalisée ? Or chacune de ces questions ne se traite pas depuis des sièges confortables de la Haute administration parisienne. Elles se régleront sur place avec les acteurs et les personnes qui vivent ces difficultés ou portent des projets. Gérer localement le foncier pour répondre à ces questions, réfléchir à des logements dans l’habitat déjà existant, pour éviter une artificialisation excessive, défendre en priorité les projets économiques et agricoles sur du foncier à vocation économique, …

Une nouvelle offre politique

Voilà pourquoi, contrairement aux schémas de fonctionnement centralisés qui caractérisent aussi les organisations politiques, EAJ-PNB propose une offre nouvelle fondée sur « faisons par et pour les habitants du territoire ». Notre réflexion ne porte pas uniquement sur un modèle social pour le Pays Basque, mais vise l’ensemble des thèmes qui touchent les habitants du Pays Basque et en l’occurrence ceux du Labourd intérieur.

Voilà pourquoi des nouveaux Alderdikide et Alderdizale, adhérents et sympathisants, né/es en Pays Basque ou venus de Normandie et d’autres contrées en France, professionnels dans l’agriculture, la santé, le social ou dans le monde entrepreneurial, élus locaux ou acteurs associatifs nous ont rejoints, ces dernières semaines. L’Herri Biltzar Lapurdi barnekalde vient de naître en Mai dernier. Comme vous le lirez, il a réalisé ses premiers pas, lors d’un meeting à Ustaritz, en juillet dernier. Mathieu Membrède, entrepreneur prometteur et élu local en assure la présidence et incarne une nouvelle génération engagée pour son territoire. L’Herri Biltzar Lapurdi barnekalde s’est naturellement donné pour priorité de réfléchir à l’aménagement du territoire et donc à la question épineuse de la gestion du foncier. Toute personne intéressée est la bienvenue.

Une attractivité renforcée

L’exemple du groupe créé en Lapurdi barnekalde, nous donne l’ambition de poursuivre notre implantation locale, avec un projet en gestation pour un 7e Herri Biltzar.

Ces derniers mois et ces dernières semaines, le développement d’EAJ-PNB se caractérise également par l’attraction inédite en nombre de nouveaux Alderdikide et Alderdizale, la réussite de différentes initiatives : Aberri Eguna, voyage en Hegoalde, développement de nos réseaux sociaux, prises de position courageuses…

Un projet sur le logement, au cœur de ce numéro

Mais une organisation politique est d’abord jugée à la qualité de ses analyses et de ses propositions. A l’issue d’une réflexion interne de plusieurs mois, associant la grande majorité des acteurs principaux de cette thématique en Ipar Euskadi (que je tiens à remercier ici), EAJ-PNB s’est doté d’un projet sur la thématique si sensible du logement. Ce sujet est au cœur de ce numéro. Bonne lecture !

Elkartasunez eta lanean arizanez, segi dezagun gure influentzia hedatzen.

Gora EAJ-PNB indartsu bat Ipar Euskadin ere !

Urte berri on denei !

Peio Etxeleku,

Président régional d’EAJ-PNBEAJ-PNBren garapena eraikiz (Lema 232 – Editorial)

Aveyron : “Estivada” en danger, le microcosme occitan se mobilise

 Manifestation Anem òc ! Par la lenga occitana ! pour la préservation de l’occitan à Toulouse le 31 mars 2012. Photo PIERRE-SELIM Wikimedia-Commons

L’Estivada est le Festival interrégional des cultures occitanes, créé en 1995 à Rodez, qui a lieu tous les ans la dernière semaine du mois de juillet. Il s’agit du plus grand festival de musiques et chansons en langue occitane. Est ? Ou était ? Telle est la question qui agite la communauté occitane depuis quelques semaines, avec en particulier une pétition sur le site MesOpinions.com qui avait recueilli ce lundi 3534 signatures…

C’est sur France 3 Occitanie que le maire LReM de Rodez, Christian Teyssèdre a annoncé sa volonté de “moderniser” ce rendez-vous. L’édile jugeant que le festival des musiques et chansons occitanes devait “évoluer” face à une baisse de fréquentation depuis plusieurs années et envisageant pour l’été 2023 plusieurs soirées musicales avec “des têtes d’affiche.” Plus rien à voir, donc, avec le rassemblement souhaité par les défenseurs d’un grand festival de toutes les cultures occitanes.

Lire l’article du quotidien Centre-Presse Aveyron : https://www.centrepresseaveyron.fr/2023/02/04/possible-fin-de-lestivada-a-rodez-une-petition-en-ligne-lancee-pour-conserver-le-festival-10974554.php

L’opposition municipale est rapidement montée au créneau contre cette décision par la voix de Sarah Vidal, ancienne première adjointe alors en charge de l’Estivada. réaction également du côté de La Région Occitanie, la vice-présidente en charge de la Culture pour tous, du patrimoine et langues régionalesClaire Fita s’élevant contre une décision qui “s’en prend à notre patrimoine, à notre culture, à nos valeurs. Je regrette que Rodez fasse le choix de priver le public de ce festival qui porte haut notre identité régionale.’

Lire dans Le Ruthénois, un communiqué d’élus d’opposition : https://www.ruthenois.com/2023/01/28/opinion-quand-la-majorite-tue-pour-mieux-creer/

Christian Teyssèdre souligne pour sa part que la subvention régionale était en baisse, ainsi que la dotation de l’Etat. De part et d’autre jusqu’ici la situation semble boquée… reste à savoir si la pétition lancée par le Collectif Gardarem l’Estivada pourra constituer un déclancheur pour faire bouger les lignes.

IFFENIC : journée festive et politique

Le Parti Breton, En-Avant Bretagne et Pays Unis (FPU) organisent une journée festive et politique le dimanche 26 mars (base de loisirs du Lac de Trémelin, à Iffendic).

Le matin, une table-ronde avec de nombreux intervenants sur un thème d’actualité : L’autonomie énergétique de la Bretagne.

Eolien, solaire, nucléaire, méthanisation, isolation du bâtis… les pistes sont nombreuses.

PAS TOUCHE A L’OCCITANIE !!!

Ce texte d’Olivier Biscaye est très significatif, je m’arrête surtout sur l’identité Occitane, les difficultés et le temps qu’il a fallut pour avoir enfin une région qui correspond à notre histoire et à notre culture. La démarche sur le fonctionnement pour les territoires est source aux débats, la région OCCITANIE : NON !!! Ce texte peut être le départ à des réactions…

Que recherche Emmanuel Macron en lançant la réforme des institutions ? Mis à part le bazar, on ne voit pas très bien. Un désordre qui se traduirait entre autres lubies par la remise en question de la région Occitanie, sept ans après sa création. Et là, on dit non, pas touche à notre Occitanie !

C’est un gag ? Un mauvais gag…

S’amuser avec la carte des territoires commence à bien faire. Au nom de quoi ? De quelle logique politique ? De quelle ambition économique ? Cet ensemble des treize départements s’est installé avec le temps malgré toutes les hostilités historiques et les antagonismes. Et ça marche.
Portés par une entité puissante, les projets vont plus vite et plus loin, on a des exemples à la pelle à fournir au chef de l’État. Le débat qui s’accompagne autour de la proximité des politiques sur le terrain n’est par ailleurs pas sérieux. Autant que celui de l’allègement du millefeuille administratif.
Redécouper la région sans toucher aux Départements et s’interroger sur les autres collectivités, en installant de surcroît des conseillers territoriaux, c’est ça la trouvaille singulière de l’Élysée ? Un gag tout au plus. Mais un mauvais gag.

                                 Olivier Biscaye , Directeur de la rédaction de MIDI LIBRE   ( Edition du 5 février 2023 )

Non à la LGV Bordeaux Toulouse : une aberration économique, écologique et sociale

Août 2022 : les incendies de l’été ont déjà ravagé des milliers d’hectares de forêts dans les Landes de Gascogne. Le projet LGV Bordeaux – Toulouse – Dax en détruira 6 300 supplémentaires dont des vignobles et de bonnes terres agricoles. Tout cela pour « gagner 30 minutes » entre Bordeaux et Toulouse. La ligne TGV existe, il suffit de la réaménager, comme le proposent les élus et associations locales. Même l’Europe refuse de subventionner ce projet inutile et très coûteux, alors que les lignes du quotidiens sont majoritairement abandonnées.

Ce projet endettera les générations futures pour qui, pour quoi ?

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Le projet LGV Bordeaux – Toulouse – Dax est une aberration tant sur le plan financier qu’écologique et social.

Il a été largement refusé par la population lors d’une enquête d’utilité publique le 30 mars 2015. La commission d’enquête publique, à la majorité de ses membres, émet un avis défavorable relatif au projet LGV, 90% des votants ayant voté contre. Madame Borne, alors ministre des transports, avait « enterré » le dossier. Or, en fin de mandature de Monsieur Macron… il réapparaît.

Rappelons l’impact néfaste de ce projet sur les habitants, la biodiversité et le paysage :
– Ce projet détruira 403 propriétés bâties, un cimetière à Roquefort, une station d’épuration, huit sites Natura 2000, 413 espèces animales et végétales dont 197 protégées, la vallée du Ciron (classée exceptionnelle) ainsi que des paysages jusque là intacts.
– 53 millions de m3 de matériaux devront être déplacés soit 2 360 camions par jour pendant 10 ans.
– Une taxe spéciale va être créée pour 3 000 communes TSE soit près de 5 millions d’habitants qui, pour la plupart, ne prendront jamais ce train ! Les villes intermédiaires n’étant même pas desservies, ce projet est réellement déconnecté des besoins de la région.
– Ce projet, estimé à 14 milliards d’€, ne sera pas soutenu par L’Union Européenne. Madame Karima Delli, Présidente de la Commission transports au Parlement Européen ayant déclaré à Lyon le 22 juin 2022 : “Nous n’avons pas retenu le projet de ligne à grande vitesse GPSO. Il nous a semblé que les alternatives fondées sur les lignes existantes permettraient de diminuer fortement l’empreinte environnementale du projet et seraient plus utiles à la mobilité quotidienne des habitants.”

Ce projet permettrait de “gagner du temps” et de développer les territoires. De quoi parle-t-on réellement ?
– D’un un gain de temps minime : Paris – Toulouse sans arrêt : 36 minutes de “gagnées”; avec arrêts à Agen et Montauban : 26 minutes de “gagnées”.
– Par ailleurs, un train qui ne s’arrête pas dans les gares ne peut contribuer à l’aménagement du territoire… Marmande, Langon… Par ailleurs Agen est une agglomération qui se développe très bien avec le TGV actuel, et notons que Toulouse est largement desservie par l’avion (qui n’est pas la meilleure solution écologique), le train de nuit remis en service, et le TGV Paris Bordeaux Toulouse.
– Mont de Marsan marginalisée, en 2027 l’Espagne fera circuler des trains jusqu’à la frontière à 250km/h mais sur des voies différentes que celles utilisées en France.

Une grande partie des habitants va donc subir les taxes, les destructions, la pollution, les nuisances sans profiter de ce train qui leur passera sous le nez. La priorité est donc la réhabilitation des lignes existantes, des lignes du quotidien, des trains de nuit et du fret.
Ces arguments visant à la rénovation des voies existantes rejoignent ceux de la Cour des Comptes, du Conseil d’analyse économique et social, de la Commission des finances de l’Assemblée Nationale, de la Commission économique du Sénat, des Assisses ferroviaires, du CESE, de dizaines d’élus du Sud-ouest, d’associations (Trans’Cub, Sepanso 33, France Nature Environnement, TGV en Albret et bien d’autres associations y compris de chasseurs…).

Si tous ces arguments (montages financiers plus que fragiles, taxes imposées aux riverains, destruction de forêts et de paysages) ont convaincu les députés européens de refuser leur soutien, rien n’est gagné. En effet, les promoteurs du projet vont déposer un nouvel appel à financement en septembre 2022 pour le mécanisme d’interconnexion en Europe.

Signons la pétition massivement avant la fin septembre pour dénoncer ce projet et bloquer ces financements ! Il est important de faire entendre nos voix trop méprisées jusqu’alors, aidez-nous !

Pour que ce projet soit définitivement enterré, il est urgent de se mobiliser. Nous demandons à Madame Elisabeth Borne, Madame Carole Delga, Monsieur Alain Rousset de travailler en concertation avec la population sur une solution alternative de réhabilitation des lignes existantes.

Soutiens de la pétition : TGV-albret (qui regroupe nombre d’associations), Collectif stop LGV Bordeaux Métropole (pour les transports du quotidien), Association de sauvegarde des Landes de Gascogne, l’ASDLG de Saint Martin de Curton…

4 257

sur 5 000 signatures


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GARDAREM L’ESTIVADA

Collectif Gardarem l’Estivada

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Destinataire(s) :

Monsieur le Maire de Rodez,

La pétition

Pour le maintien d’un festival occitan inter-régional à Rodez.

Depuis 1995, avec l’Estivada Rodez devient le temps de quelques jours, la capitale de la création, de la diversité, de la richesse et du dynamisme de la langue et de la culture occitanes, et au-delà, de l’ensemble des cultures et langues minoritaires de France et d’ailleurs.

Le 27 janvier 2023, par voie de presse, nous avons appris que le festival emblématique faisant depuis près de 30 ans la fierté du public, des organisateurs, bénévoles, associations et artistes qui s’y retrouvaient, allait disparaître. Ainsi est balayé d’un trait de plume un festival gratuit et fédérateur, où se côtoient rencontres littéraires, débats, spectacles intimistes et concerts grand public dans une ambiance conviviale et festive.

Chaque année, ce sont des dizaines de milliers de festivaliers venus de la France entière qui s’y retrouvent. Des concerts en soirée où se mêlent toutes les générations, locuteurs et non-locuteurs de la langue occitane, militants ou pas, preuve d’une culture occitane bien vivante et généreuse.

Fidèle aux valeurs occitanes du paratge et de la convivéncia, l’Estivadaa toujours fait la part belle aux rencontres, aux projets fédérateurs, dans une dimension d’ouverture à l’autre et d’inter-régionalité. Qui ne se souvient pas d’avoir partagé de grands moments d’émotions un soir d’Estivada en écoutant la poésie berbère d’Idir ? Qui ne s’est pas reconnu à travers les chansons de Nadau ? Qui ne s’est pas « boulégué » au son de Mauresca, des Goulamas’k, du Dalfin ou de Massilia ? Qui n’a pas vécu des moments forts aux spectacles de l’après-midi à la MJC ou à la chapelle royale ? On ne compte plus les personnes qui ont découvert ce qu’était la richesse de la langue et de la culture occitanes en parcourant les stands des éditeurs et des associations (associations culturelles, associations d’enseignants…).

L’Estivada est la tête de proue des évènements occitans et l’une des plus belles vitrines pour la promotion, la valorisation et la sociabilisation des langues et des cultures minorisées. La supprimer c’est  porter un coup très dur au public nombreux, à tous ceux, artistes, musiciens, chanteurs, auteurs, éditeurs, comédiens et opérateurs culturels qui se battent au quotidien pour que la culture soit diverse et pour tous. Les langues régionales sont un facteur de cohésion sociale et de vivre-ensemble, des ponts entre différentes cultures et générations, une preuve d’ouverture sur le monde.

L’Estivada est profondément liée au territoire et à ceux qui y vivent. C’est la fierté des Aveyronnais qui y retrouvent leurs racines bien vivantes, qui y mettent à l’honneur leurs produits locaux, qui s’y massent nombreux dans un esprit de fête de village que l’on ne retrouve pas toujours dans d’autres festivals. Le succès de ce festival à Rodez depuis 1995 ne doit rien au hasard. Rodez est au cœur de l’espace occitan, dans un environnement où la langue occitane est présente depuis longtemps à travers notamment l’enseignement bilingue public et immersif associatif. La ville dispose enfin d’un solide tissu associatif occitan.

Pour tout cela et parce qu’elle ne peut être dissociée de la ville qui l’a vu naître et grandir, L’Estivada doit rester occitane et ruthénoise. 

Merci de signer et faire signer autour de vous. Merci aux personnalités (élus, universitaires, artistes, écrivains…) de signaler dans un commentaire « l’étiquette » sous laquelle ils souhaitent apparaître publiquement.

Vœux de la FEDERATION des PAYS UNIS

La Fédération des Pays Unis est née il y  juste un peu plus d’un an : le 15 janvier 2022.  Donc pour la première fois recevez nos vœux : Bonne année 2023 !!! Notre image vous les souhaite dans les langues de chacun des groupes de F.P.U. Ensuite nous vous avons glissé l’article du Figaro qui annonçait notre naissance. Bien sûr nous sommes à votre disposition pour vous éclairer sur nos projets, n’hésitez-pas ! LE BUREAU ACTUEL
Les régionalistes se structurent pour peser en vue des législatives                                                            Par Théo Sivazlian Publié le 21/01/2022 à 17:10, mis à jour le 23/06/2022 à 18:35 Assis, de gauche à droite : Thomas Riboulet (Parti Lorrain), Jean-Luc Davezac (Bastir Occitanie), Alain Guarino (Prouvènço Nacioun) et Mathieu Guihard (Parti Breton). Fédération des Pays Unis. Cinq partis politiques s’unissent dans une «Fédération des Pays Unis» avec l’espoir de briguer quelques sièges à l’Assemblée nationale. « Après la Révolution française, les jacobins ont participé à détruire des identités charnelles, des langues, des traditions. Nous pensons qu’il est l’heure, pour les girondins, de prendre leur revanche. » Cinq partis régionalistes – Bastir Occitanie, le Parti Breton, le Parti Lorrain, le Parti Nationaliste Basque (ENJ-PNB) et Prouvènço Nacioun (parti provencal) – ont officialisé leur alliance, samedi 15 janvier à Paris, à travers la création d’une Fédération des Pays Unis (FPU). Haut du formulaire La FPU est appelée, dans les prochaines semaines, à devenir un parti politique à part entière reconnu par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Alain Guarino, président de Prouvènço Nacioun et porte-parole de la FPU, en détaille l’origine. « Nous refusons d’être enfermés dans ce débat droite-gauche, franco-français. La politique est monopolisée par les grands partis, qui ont une puissance financière et des réseaux. Il est temps d’en sortir. » Avec une première échéance en vue : les élections législatives.
LE 15 JANVIER 2022 CREATION DE LA FEDERATION DES PAYS UNIS A PARIS Programme commun et rejet du centralisme Des candidats seront investis dans 100 à 150 circonscriptions sur le territoire, dont la majorité en Bretagne, où le Parti Breton sera représenté partout. « On sent que le potentiel est là », précise Mathieu Guihard, son président. S’il n’est pas question de former des alliances au deuxième tour, la FPU peut nourrir quelques ambitions, en Lorraine notamment, où le Parti Lorrain a atteint « 15% des suffrages dans les cantons où nous nous sommes présentés lors des dernières départementales », indique Thomas Riboulet, son président. Un programme commun est en cours d’élaboration, mais certaines propositions sont déjà connues, comme la co-officialisation des langues régionales aux côtés du français, la sauvegarde du patrimoine culturel, la refonte de la loi SRU – qui prévoit 25% de logements sociaux dans chaque commune d’ici 2025 – ou encore l’impossibilité de construire de nouvelles résidences secondaires pour les villes qui en comptent déjà 20%. Le rejet du centralisme représente aussi une thématique majeure. « Il y a des avantages pour tout le monde d’avoir des régions autonomes, clame Alain Guarino. Avec plus de pouvoir, elles pourront lever l’impôt et le redistribuer directement au lieu de passer par Paris et l’État, qui en garde une part importante. Ce système est injuste. » Avoir une France fédérale, dans une Europe respectueuse des peuples et des régions : voilà l’objectif. Sponsorisé par EMIRATES AIRLINE FLY BETTER

Carte Blanche à Jean-Philippe Atzenhoffer : Les Alsaciens victimes de leur « identité étriquée »

La démission de Jean Rottner ravive le débat sur la dissolution du Grand Est, dans lequel ses partisans ont régulièrement recours à des propos stigmatisant les Alsaciens. Dernier exemple en date, ceux du conseiller régional Boris Ravignon : « Aujourd’hui, il y a un petit jeu mené par certains élus et partis alsaciens, loin de représenter la majorité en Alsace d’ailleurs, qui propage l’idée d’une identité ramenée à sa partie la plus étriquée. Cela m’agace (…) d’autant que personne ne menace l’identité alsacienne. (…) Est-ce que l’identité doit être le seul critère d’organisation au détriment de celui de l’efficacité ? Je ne pense pas ».

Personne en Alsace ne revendique une telle vision « étriquée » de l’identité. Et laisser entendre que seule une minorité souhaite la sortie du Grand Est est contredit par les sondages montrant qu’il s’agit d’une très large majorité.

En outre, Boris Ravignon oppose l’identité à l’efficacité. Les travaux économiques montrent pourtant que supprimer les régions porteuses d’identités est une erreur majeure. Alors que la Région cherche à imposer une identité du Grand Est, Boris Ravignon n’en fustige pas moins le prétendu « petit jeu identitaire mené par ceux qui n’en ont jamais assez », rappelant que « l’Alsace c’est la France », dénonçant le risque indépendantiste (rien que ça).

Cette campagne de dénigrement vise manifestement à détourner l’attention des sujets qui dérangent, dont le bilan économique. Dans un livre publié en 2021 (Le Grand Est, une aberration économique), je démontre pourtant que seule la dissolution du Grand Est permettrait d’allier le respect des identités et l’efficacité économique recherchée, n’en déplaise à certains.

Jean-Philippe Atz