Catégorie : Actualités

Ça sent la fête à plein nez…

Ça sent la fête à plein nez avec Calandreta Narbonesa le 27 Avril 2024 !

On a mit le paquet pour vous préparer une journée et une soirée de folie pour célébrer le Printemps et ses beaux jours 🤘

Préparez-vous à vous faire chouchouter par des artisans et créateurs locaux, et tout un tas d’animations.

À régaler vos papilles avec des produits de chez nous, cuisinés par nos soins ( VG/Vegan/Carni) crêpes sucrés , déguster Vins et Bières de qualité , jouer avec les jeux en bois de L’ Echo de la Granhota,

Guincher avec Les Rat’s Cordés et Da Vinz en soirée ✨

Dans ce magnifique cadre, à quelques minutes de Ville de Narbonne

Honha Gasconha! deu 4 d’abriu

Ràdio País

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[Contengut] Honha Gasconha! deu 4 d’abriu de 2024 :

– lo jornau de la redaccion;

– Las cronicas Sur le bout des langues, la Jornaletada, Las pititas noticicas del Raimon, lo mòt deu Peiròt e Actu Calandrons;

– que serà question de 18au edicion de la setmana europea deus mestièrs d’art, e tanben de la soerada projeccions de qui’s tenguerà doman a Banheras de Bigòrra.

https://www.radiopais.fr/2023/02/09/honha-gasconha

Per una granda manifestacion occitana : sosten de Jornalet

Lo Collectiu Occitan reclama una granda manifestacion per l’occitan, çò publicàvem dimècres passat. Lo collectiu qu’amassa un desenat de movements occitanistas concluguèt a Montsegur que caliá reünir los esfòrces e organizar tornarmai una granda mobilizacion per la lenga.

Davant aquela anóncia, Jornalet anóncia tre ara son sosten incondicional a l’organizacion e la convocacion de la manifestacion. E quand disèm « incondicional », volèm dire que nos enchauta pas qual convocarà, nos enchauta pas qual serà la devisa de la manifestacion, nos enchauta pas la vila que se causirà (e mai nòstra predileccion per Marselha), nos enchauta pas la data ont se tendrà e nos enchauta pas qual i parlarà. Çò que nos impòrta plan, e çò que consideram vertadièrament central, es que la manifestacion se faga e que siá una reüssida de las bèlas perque la majoritat de personas a qui s’adreiçarà la manifestacion (los ciutadans en general, los elegits, los opinants, los jornalistas, los partits franceses, etc.) ne faràn una lectura positiva o negativa en foncion de la capacitat de mobilizacion. Alavetz, se l’occitanisme capita a tornar organizar una granda manifestacion per l’occitan, nos trobarem davant una bona escasença de tombar pas dins las abitualas luchas intèrnas mas de far una demostracion de fòrça civica, revendicativa, festiva, democratica e pacifica. Lo succès dependrà solament de nosautres.

Aquò dich, e per contribuir a assegurar que la manifestacion siá un fach e mai capite ben, aqueste jornal se met a la disposicion del movement occitanista per ajudar a l’organizacion, a la promocion, per ne parlar e per èsser un nautparlador de totas las iniciativas restacadas.

Las manifestacions per l’occitan, organizadas dempuèi 2005 pel collectiu “Anem, òc!” an aguda una importància istorica e an mes en evidéncia que d’occitanistas de drecha e d’esquèrra, d’ecologistas e de partisans de l’energia nucleara, d’atèus e de catolics, de rics e de paures, de pacifistas e de militaristas, de personas simpaticas e antipaticas… avèm agut mostrat totes que sèm capables d’agir amassa e ensems per çò mai considerable: salvar la lenga e la cultura del país, e far avançar Occitània per que recobre sa lenga, sa cultura e l’enveja de marchar a son aise… doncas, de “viure al país”. La darrièra manifestacion per l’occitan se tenguèt a Monpelhièr en octòbre de 2015.

                                        Jornalet  ( 29 de març de 2024 )

16 mars anniversaire de la reddition de Montsegur

Aujourd’hui 16 mars anniversaire de la reddition de Montsegur. L’anniversaire de l’incendie de Montseguur, quand 220 Bons Hommes et Bonnes Femmes ont péri dans le feu parce qu’ils refusaient de se prosterner devant les conquérants et de renoncer à leur foi. Pour la première fois nous sommes à Montsegur ce jour de tristesse et de mémoire, dans le cadre de la communauté ukrainienne. L’organisateur de la réunion commémorative à Montseguur est le centre de Convergencia Occitanie. Une de mes hôtesses y a joué

#occitanie#cathares#payscathares#montsegur

Les langues régionales ont désormais la cote

« Après des années d’ostracisme, les langues régionales ont désormais la cote en France ».

Malheureusement, l’ostracisme des langues dite « régionales » est toujours d’usage en France.

Le 21 mai 2021, le Conseil constitutionnel avait partiellement censuré une proposition de loi en faveur des langues « régionales » adoptée par le Parlement un mois auparavant.

Les Sages avaient rejeté l’article 4 qui posait le principe de la reconnaissance de l’enseignement bilingue français‑langues régionales, c’est-à-dire en immersif.

En France, nos langues ne sont tolérées que sous leur aspect d’expressions patoisantes qui sentent bon le folklore.

Oh fada ! Tu tires ou tu pointes ? Se li pacan volon parla dins soun patoues, que jogon i bocho !

L’histoire de Carcassonne est directement liée à celle de la cité.

Il s’agit de la ville basse ou bastide Saint-Louis.

Au sud de la cité, cinq châteaux forts (château de Termes, château d’Aguilar, château de Quéribus, château de Peyrepertuse et château de Puilaurens), désignés comme les  » cinq fils de Carcassonne « , dont les ruines subsistent encore, défendaient le passage du Languedoc contre des ennemis.

Le site était déjà habité au Néolithique et a livré des objets notamment une hache en néphrite, qui a appartenu au XIXe siècle au minéralogiste Alexis Damour, conservée au Muséum de Toulouse.

Carcassonne était très tôt l’emplacement d’un site protohistorique très actif situé près du fleuve Atax (l’Aude). C’est la première apparition connue du toponyme Carcasso  » Dans l’intérieur des terres, colonies : Arles de la sixième légion, Béziers de la septième, Orange de la seconde ; dans le territoire des Cavares, Valence, des Allobroges Vienne ; villes latines : Aix des Salluviens, Avignon des Cavares, Apta Julia des Vulgientes, Alébécé des Reies Apollinaires, Alba des Helves, Augusta des Tricastins, Anatilia, Aeria, Bormanni, Comacina, Cabellio, Carcasum des Volces Tectosages, Cessero, Carpentoracte des Mémines, Ies Caenicendes, les Cambolectres, surnommés Atlantiques, Forum Voconii, Glanum Livii « .

Le site originel de Carcassonne se trouvait sur le plateau où passe l’actuelle autoroute A61. Il s’est ensuite déplacé, au vie siècle, vers l’emplacement actuel de la cité de Carcassonne sans raison connue. À la fin du IIe siècle av. J.-C., le lieu est déjà un oppidum avec des fossés et héberge des habitations gauloises. En 118 av. J.-C., les Romains s’emparent du lieu occupé par les Volques Tectosages et fortifient l’oppidum.

L’itinéraire de l’Anonyme de Bordeaux passe dans la région et mentionne ce site.

Ensuite les Wisigoths s’emparent de l’oppidum au Ve siècle. Il s’y maintiennent jusqu’à l’arrivée, au début du VIIIe siècle, des Arabes omeyyades ; ces derniers resteront une trentaine d’années à Carcassonne avant d’être chassés par les Francs de Pépin le Bref. ’Anbasa ibn Suhaym al-Kalbi, aussi connu sous le nom francisé d’Ambiza, général arabe et wali (gouverneur) du califat omeyyade s’était emparé de Carcassonne en 725; des tribus arabes et berbères s’y installèrent jusqu’à ce que Pépin le Bref ne les chassent définitivement en 759. Les Arabes laisseront le nom de Qarqshuna. D’autres noms apparaissent comme Carcasona ou Carcassione. Après l’éclatement de l’Empire Carolingien, l’époque féodale s’instaure avec à la tête de la ville la famille Trencavel qui va y régner en dynastie du XIe au XIIIe siècle. Carcassonne prospère et prend une place stratégique très importante dans le Languedoc.

La ville de Carcassonne entretient la légende selon laquelle le nom de la ville de Carcassonne daterait du début du IXe siècle. Au moment des faits, la ville aurait été sarrasine. Charlemagne aurait fait le siège, mais la maîtresse des lieux, dame Carcas, aurait fort résisté. Les deux armées seraient devenues affamées. Tandis qu’il n’aurait resté qu’une mesure de blé et un petit cochon dans la cité, la dame Carcas aurait eu l’idée de démoraliser ses adversaires.

Le porcelet aurait été engraissé, puis projeté par-dessus les remparts. Pensant que la ville avait encore beaucoup de nourriture, Charlemagne aurait fait lever le siège. À ce moment, dame Carcas aurait fait sonner les trompettes (ou les cloches des églises) et, Charlemagne revenant sur ses pas, la dame Carcas lui aurait proposé la paix. D’où l’expression  » Carcas sonne « .

Historiquement, la reconquête des terres du Languedoc par Charlemagne remonte à son père, Pépin le Bref, au milieu du VIIIe siècle.

Le catharisme atteint Carcassonne qui aura beaucoup d’adeptes dans ses murs. Les cathares étant protégés par le vicomte Raimond-Roger Trencavel, la ville devient terre d’hérésie aux yeux du pape Innocent III. En conséquence, elle subit de plein fouet les feux de la croisade, bientôt dirigée par Simon de Montfort après la chute de la ville le 15 août 1209 (auparavant c’était Arnaud Amaury, le légat pontifical, qui dirigeait la croisade). C’est ainsi que l’armée des croisés met le siège devant Carcassonne. Les deux bourgs tombent rapidement, ils sont brûlés et détruits. L’enceinte de la Cité va résister à l’assaillant. C’est la sécheresse et la soif qui font capituler le vicomte de Carcassonne au bout de deux semaines de siège. En effet Trencavel ne prit aucune disposition pour défendre l’accès aux points d’eau situés en dehors de l’enceinte, croyant que les assiégés seraient secourus rapidement. Il est aussitôt jeté en prison où il meurt très rapidement. Dès la prise de la Cité, les terres des Trencavel sont attribuées à un des Barons du nord, le célèbre Simon de Montfort. Son fils donna ses terres au roi de France, qui les intégra au domaine royal en 1224 et devint officiellement sénéchaussée en 1226. Un tribunal d’inquisition est installé dans la ville en 1234.

Ce dernier événement est majeur dans l’histoire de Carcassonne. Après la tentative de révolte des Carcassonnais menée par le fils du vicomte Trencavel en 1240, saint Louis chasse la population de la ville, et l’autorise à s’établir sur l’autre rive du fleuve : c’est la création d’une ville nouvelle. Une bastide, nommée bastide Saint Louis, est alors créée en contrebas de la Cité de Carcassonne. Carcassonne devient une ville bicéphale où une concurrence économique et politique acharnée a lieu entre Cité et Bastide. Progressivement, la Bastide Saint-Louis prospère économiquement, au point de surpasser la Cité qui perd au fur et à mesure tous ses pouvoirs et son rayonnement politique.

La ville basse est dotée d’un consulat en 1248. Six consuls gouvernent la ville avec l’aide des notables. Au XIVe siècle, la ville est le premier centre de production textile du royaume, dont la matière première utilisée est la laine. Elle provient des élevages de la Montagne Noire et des Corbières. Les productions étaient exportées vers les grands comptoirs européens comme Constantinople ou Alexandrie.

En 1348, la ville est touchée par la peste comme le reste du pays et l’épidémie est récurrente jusqu’au siècle suivant. À cette même période, la guerre de Cent Ans provoque de nombreux dégâts. Le prince Noir dévasta par le feu la ville basse en 1355 en épargnant la cité de Carcassonne. Un siège aurait été trop long et l’aurait ralenti dans son entreprise de pillage. La bastide fut reconstruite (mais seulement la moitié de la bastide) et fortifiée en 1359. L’industrie du drap reprend et se développe.

Quoique la ville de Carcassonne ne connût pas le roi Louis XI (1423-1461-1483), ce dernier n’hésita pas à confirmer ses privilèges et défendre la ville en mars 1462.

Du XVIe au XVIIIe siècle, la ville basse connaît une croissance supérieure. Jusqu’à la signature en 1659 du Traité des Pyrénées, la Cité conserve son rôle militaire à la frontière entre la France et l’Aragon. En 1531, le protestantisme fait son apparition, mais les calvinistes sont chassés de la ville basse qui se fortifie de plus belle. C’est une base pour les catholiques qui partent en guerre contre les villages protestants de la région : Limoux, Bram… De plus, des rivalités apparaissent entre la cité et la ville basse provoquant des destructions de la ville basse. Au début des années 1560, les protestants de la ville sont massacrés. Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine.

Un passage de l’Histoire générale de Languedoc de Dom Vaissète offre un intéressant compte rendu de la réunion des États de Languedoc [dont il est possible de visualiser la gravure d’une séance solennelle plus tardive en note] de 1569 qui se tint, en pleines guerres de religion, à Carcassonne dans le grand réfectoire des Augustins de la ville basse, sous la présidence par ordonnance royale, d’Antoine II de Dax, évêque d’Alet (1565-†1579). Ce texte illustre bien le type de tâches et de débats qui animaient les réunions des États, il est lisible par la note. La tenue des États à Carcassonne permet aussi de vérifier que la ville conservait toujours une place et un rôle politique en Languedoc, Pays d’états, au XVIe siècle.

Petit à petit, la Cité perd de son importance avec le transfert de nombreuses institutions à la ville basse croissante. La richesse due au commerce drapier permet d’embellir la ville. La manufacture de draps des Saptes fut créée, ou plutôt relancée, en 1667 par Colbert pour développer ce qu’avaient créé les frères Saptes, venus de Tuchan, qui s’installèrent au XVIe siècle près de Conques, puis Carcassonne, où ils concentrèrent en un même lieu toutes les opérations nécessaires à la fabrication des tissus, ce qui valut une grande prospérité à la famille, dont la troisième génération abandonna la fabrique pour la magistrature.

Des hôtels luxueux sont construits, l’eau est amenée jusqu’à la ville, le pavage et l’éclairage des rues rendent la ville plus moderne. Les vieux remparts et portes de la ville basse sont démolis au XVIIIe siècle, et le portail des Jacobins est construit à cette époque. Malheureusement, de nombreux problèmes causent la perte de cette mono-industrie. À la Révolution française, la ville est peu engagée et l’industrie drapière est concurrencée par les Anglais, provoquant des baisses de salaires importantes. Le 29 janvier 1790, le département de l’Aude est créé, et Carcassonne en devient le chef-lieu. Elle devient aussi chef-lieu de district. Mais les prix de la nourriture augmentent, la famine et le mécontentement populaire se font sentir.

Sous la Restauration, l’activité est mécanisée et les salaires sont tirés vers le bas. La viticulture entre en concurrence, et la misère gagne la cité de Carcassonne et ses derniers tisserands.

Au XIXe siècle, un changement dans les mentalités intervient et une prise de conscience pour les monuments historiques s’annonce. On veut restaurer et valoriser le patrimoine français. La Cité, complètement ruinée et miséreuse, reçoit le soutien d’érudits audois et carcassonnais tel Jean-Pierre Cros-Mayrevieille note soutenu par Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques. Les premiers travaux de restauration portent sur la basilique Saint-Nazaire.

De nombreuses expropriations ont ensuite lieu, supprimant la totalité de l’habitat construit dans les lices (espace intermédiaire délimité par les deux remparts) et excluant une partie de la population de la Cité. Un demi-siècle de travaux a ensuite lieu pour restituer toute la grandeur du XIIIe siècle au plus grand ensemble de fortification du Moyen Âge d’Occident. L’architecte Viollet-le-Duc, spécialiste des restaurations en France, porta ce chantier avec réussite mais déclencha parfois une certaine polémique sur ses choix de restaurations et sur ses initiatives personnelles assez particulières. Il n’en demeure pas moins que la Cité de Carcassonne est globalement très bien restaurée, la restauration portant sur seulement 15 % du bâti (crénelages, toitures).

En 1907, les vignerons carcassonnais participent à la révolte des vignerons pour dénoncer les problèmes qui affectent la viticulture du Languedoc. La fraude récurrente de certains producteurs, la surproduction, le mildiou et la concurrence provoquent leur colère et ils demandent à l’État, qui dans un premier temps ne réagit pas, de mettre en place une réglementation sur les productions viticoles. Carcassonne rejoint en septembre 1907 la Confédération générale de vignerons du Midi (CGV), la première union syndicale.

En 1944, la cité de Carcassonne est occupée par les troupes allemandes qui utilisent le château comtal comme réserve de munitions et d’explosifs. Les habitants sont expulsés de la Cité. Joë Bousquet, commandeur de la Légion d’honneur, s’indigne de cette occupation et demande par lettre au préfet la libération de la Cité, considérée par tous les pays comme une œuvre d’art qu’il faut respecter et laisser libre.

En avril 1996, Rémy Cazals organise le colloque de Carcassonne sur la Première Guerre mondiale, qui permit de publier Traces de 14-18 et de faire avancer l’historiographie de la Première Guerre mondiale.

En 1997, la Cité de Carcassonne atteint la consécration en obtenant son classement sur la liste des sites au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, et la ville basse de Carcassonne, « la Bastide Saint-Louis », est classée secteur sauvegardé. Aujourd’hui, avec en moyenne 1,9 millions de touristes depuis 2012, la cité est un haut lieu touristique.

Le 6 novembre 2003 eut lieu à Carcassonne, dans l’hôtel de la Cité, le 16e sommet franco-espagnol en présence de José María Aznar, chef du gouvernement espagnol, de Jacques Chirac, président de la République et de 13 ministres des deux pays.

Le 29 juin 2008 pendant les journées « portes ouvertes » à Carcassonne du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa), à la suite d’une erreur d’approvisionnement de tir (balles réelles au lieu de balles à blanc), un accident provoque des blessures graves sur 17 personnes dans le public. Cette affaire, devenue nationale après la visite sur place du président de la République, Nicolas Sarkozy, accompagné de son ministre de la Défense, entraîna la démission du chef d’état-major des armées.

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Du chant grégorien de Gorze en Pays Messin

Par le Groupe BLE Lorraine

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Du chant grégorien de Gorze en Pays MessiC’est une histoire à la fois surprenante et fascinante. Une histoire qui commence à l’aube de l’époque carolingienne. Nous sommes au milieu du VIIIème siècle. En l’An de l’Incarnation 749. Chrodegang est alors évêque de #Metz, l’une des cités les plus riches et prospères d’Occident.

Extrait de « Lettre ouverte aux Français d’un Occitan »

Domenge-Peire Fabre  

par l’intellectuel et universitaire Occitan Robert Lafont qui aurait eu 101 ans le 16 Mars dernier.p.114-116. Albin Michel. 1973. « Non, je ne suis pas du Sud… »(…) Non, je ne suis pas un homme du Sud. Je suis un Occitan, là où il est. Si vous voulez me situer par rapport à la mer, je vous répondrai que je suis un Méditerranéen du Nord. Je déteste le pittoresque, je dénonce le folklore s’il se met en représentation. Si je m’enivre de mon pays c’est en le connaissant authentique : il m’a fallu des années pour cela, de familiarité et de recherches, et gratter votre « façade méditerranéenne ». Vous voulez vous enivrer avec moi ? Apprenez donc la patience ; et apprenez la Langue d’Oc, ça n’est pas inutile. Commencez à aimer, outre ses beautés que je ne vous refuse pas, mais que je ne vous vends pas, « cette mienne, pauvre, sale, triste malchanceuse patrie » (je cite ici un grand Catalan, Salvador Espriu), d’où partent tous les ans des jeunes travailleurs pour vous faire de la place, à vous, les non-Occitans, et aux Allemands, aux Belges, aux Hollandais, aux Anglais qui vous talonnent.Je ne suis pas du Sud, parce que ça fait trop longtemps que le Sud vous le consommez, vous le bouffez, vous le digérez, vous le rotez, vous le déféquez en vos officines littéraires ou touristiques. Encore faut-il que nous vous l’apprêtions, que nous le festonnions de garrigues, que nous l’épicions d’accent, que nous galégions en vous le servant.Je ne suis pas du Sud, parce que le Nord est au-dessus du Sud : on monte vers nous, on descend vers nous. Je n’en suis plus parce que les grandes invasions ont recommencé, qui nous viennent tordre la destinée aux épaules sous prétextes de nous aménager et de nous développer. Pour les justifier, pour les grossir, vous avez pris à la botanique un beau mot grec : l’héliotropisme ! Eh bien ! puisque le soleil est chez nous, admettez que nous n’allions pas le chercher ailleurs et que nous ne tournesolions pas à votre avantage, à notre désavantage.Je ne suis pas du Sud, parce que le Sud me place sur des tréteaux où m’agitent comme une marionnette vos écrivains, vos industriels, vos capitalistes, vos technocrates, vos marchands de loisirs, de silence, de méditerranée, de golfes de Gascogne, de soleil, de cigales, de mépris.Je ne suis pas du Sud. Je ne galège pas, je suis un autonomiste occitan, démocrate chez lui. Soyez-le chez nous. Ici vous n’êtes pas le pouvoir du peuple, mais le pouvoir sur le peuple. Je ne suis pas du Sud, parce que le Sud c’est le peuple vulgaire, roulé dans sa soumission.Je ne m’encanaille plus en moi. Je ne joue plus de rôle. Le spectacle est interrompu. Votre comédie fait relâche. Marius et Olive ont été rangés au musée des Arts et Traditions impopulaires. » »Non, je ne suis pas du Sud… « Robert Lafont.Photo : Capitole de Toulouse.