En 987, Hugues Capet est proclamé « roi des Gaulois, des Bretons, des Danois, des Aquitains, des Goths, des Espagnols, des Gascons… »

En 987, Hugues Capet est proclamé « roi des Gaulois, des Bretons, des Danois, des Aquitains, des Goths, des Espagnols, des Gascons… »

« … per metropolitanum aliosque episcopus noviami coronatus, Gallis, Brittannis, Danis, Aquitanis, Gothis, Hispanis, Wasconibus rex Kal. Jun. praerogatur” (Richer). Le Capetien au pouvoir réduit revendique le passé carolingien comme un plan qu’exécuteront ses descendants ; mais pour lors, « de 987 à 1108, les princes du sud, duc de Gascogne, comte de Toulouse, comte de la marche d’Espagne, ne rencontrent pas le roi et, ne l’ayant jamais vu, n’ont pas pu lui prêter hommage et ne sont pas ses vassaux. D’où un climat d’oubli réciproque ». (J.-F. Lemarignier, « la France Médiévale », A. Colin, 1970).

Lors de la première Croisade (1096-1099), les Languedociens sont toujours appelés « goths ». A cette expédition participent tous les méridionaux « ceux qu’on appel les Provençaux, les Burgondes, les Auvergnats, les Gascons et les Goths » (Raimond d’Aguilers, qui accompagna Raimond IV à la croisade dont il fit une relation).

En 1208, Durant de Huesca, enquêtant sur les Cathares, écrira : « a ce que nous avons vu et entendu en certaines parties des provinces de Gothie et d’Aquitaine… »

Au seixième siècle Rabelais (qui fit ses études de médecine à Montpellier) appelait le Languedoc « Languegoth »