Auteur/autrice : Giiles FOLIO

Il y a 45 ans : La révolte du midi !

En 1976 , pour pouvoir vivre et travailler au pays , les vignerons du Midi se soulevaient et le 4 mars deux hommes tombaient dans une fusillade meurtrière à Montredon -Corbières . Ce drame marque toujours , 45 ans après , la mémoire Languedocienne . Véritable document , le  livre  » La Révolte du Midi  » , publié à l’époque , permets de mieux comprendre la lutte des Comités d’action viticoles .

APPEL : Allez voir votre député pour le convaincre de voter la loi « Langues Régionales  » !

Paul Molac appelle à soutenir le projet de loi langues régionales !

Le projet de loi retourne à l’Assemblée avec notamment des dispositions qui rendent les conventions Région/Etat plus contraignantes pour ce dernier .

Le député breton Paul Molac en remet une couche ! La loi qui devrait porter son nom, votée moins trois articles essentiels le 14 février 2019 par l’Assemblée Nationale, avait vu le Sénat rétablir ceux-ci en décembre dernier.

Pour Paul Molac (groupe Libertés et Territoires) il s’agit maintenant de convaincre les députés de voter en l’état le texte tel que le Sénat le renvoie à l’Assemblée Nationale, qui devrait statuer le 8 avril prochain, ainsi que M. Molac nous l’avait annoncé à la fin de l’an passé (lire Aquò d’Aquí 332 de février 2021).

Le projet de loi tel qu’il sera proposé à nouveau au vote des députés, comporte en effet trois dispositions jugées importantes par son rédacteur.

D’abord une convention Etat/collectivité locale prévoyant un enseignement de la langue régionale imposerait cet enseignement (sous une forme qui pourrait d’ailleurs être une initiation) à tout élève du territoire de la dite collectivité. Dans le cas d’une convention Région/Etat, la portée serait sans commune mesure avec tout ce qui existe dans ce domaine actuellement. “Avec un tel objectif ces conventions ne pourraient pas ne pas prévoir la formation des enseignants en conséquence” nous avait expliqué Paul Molac.

Puis, dans les écoles bilingues, il deviendrait possible d’aller plus loin que le 50% français / 50% langue minotaire du territoire, en faveur de cette dernière. Cela correspond à certains projets scolaires en pays Basque et Bretagne en particulier. Il est notable que cet amendement est du aux sénateurs, et non au projet originel.

Aller voir son député

Paul Molac, député (Libertés et Territoires) breton, en appelle aux associations de défense des langues minoritaires : il est temps de vous adresser à votre député (photo MN)

Enfin, les parents d’un enfant contraint de s’inscrire hors de sa commune à une école pratiquant l’apprentissage de sa langue pourraient se voir rembourser leurs frais par leur commune, y compris quand l’école choisie est privée, ou associative. Ce dernier point fait débat, en tout cas, dans le cas de la langue occitane ; une partie des acteurs associatifs, surtout enseignants, étant opposés à ce qu’une commune finance ainsi indirectement le choix de l’enseignement dit non public.

Enfin, quel que soit le devenir du projet certains articles y resteront : l’autorisation de signes diacritiques dans les prénoms, ou le fait que désormais la loi Toubon relative à l’emploi de la langue française devrait ne plus pouvoir être opposée aux dispositions visant à promouvoir les langues régionales…

Mais pourquoi diable les députés qui ont écartés les dispositions relatives à l’enseignement des langues minoritaires accepteraient-ils de les voter deux ans après ? La proximité des élections régionales pourraient faire évoluer certains, leur camp devant défendre en Régions les obstacles qu’ils auraient dressé à Paris devant l’enseignement des langues de ces mêmes régions.

Mais Paul Mollac préconise d’être pro actif, de ne pas laisser aller jusqu’au 8 avril. Demander rendez-vous à son député devrait-être le réflexe des associations régionalistes, afin de bien poser sur la table ce qu’ils souhaitent de leur élu. Ce serait le meilleur moyen de gagner sur ce point, et pour cela nous avons peu de temps” nous disait le député, en décembre dernier.
Disons-le, du temps, en mars, il y en a encore moins…

                               Info / AQUO D’AQUI .

Le syndicat du couteau de Laguiole se bat pour IGP !

«On y croit dur comme fer»: le couteau de Laguiole, connu dans le monde entier et très souvent imité, se bat pour décrocher une Indication géographique, un précieux label d’Etat qui le protégerait davantage des copies venues de Chine et du Pakistan. Dans ce village aux solides maisons de pierre situé au cœur de l’Aubrac, haut plateau verdoyant fouetté par les vents, l’heure est à la mobilisation

Le syndicat des fabricants aveyronnais du couteau de Laguiole, qui ne bénéficie jusqu’à présent d’aucune protection juridique, a déposé une demande d’Indication géographique (IG, pour les produits manufacturés) auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Une enquête publique est en cours jusqu’au 29 mars. L’Institut aura ensuite deux mois pour se prononcer. «On est en train d’écrire une nouvelle page de l’histoire du couteau. C’est formidable», se réjouit Vincent Alazard, le maire de cette commune aveyronnaise d’un peu plus de 1.200 habitants.

( Info / AFP  ) .

Le député Paul Molac appelle à la mobilisation avant le 8 avril !

Le député breton Paul Molac et le Collectif  » Pour que vivent nos langues  » appellent à la mobilisation avant  le jeudi 8 avril , jour du vote du projet de loi Langues régionales à l’Assemblée nationale .
OCCITANIE PAIS NOSTRE appelle à relayer partout l’initiative du Collectif et d’allez rencontrer et convaincre les députés de voter la loi Langues régionales .

 https://fb.watch/45FTmshZ-b/
 Joan Pèire LAVAL OCCITANIE PAIS NÒSTRE

 

 

LA CRONICA DE J.L BLENET DINS MIDI LIBRE

La vidassa es una trista vida de patiments. Es d’aquel mot d’òc que lo soldat Bidasse tira son nom. L’actualitat balha una illustracion perfiècha de la vidassa de nòstra lenga e de sas collègas en malur d’aqueste país. Lo 25 de genièr lo ministèri cambièt los coeficients dels concors de professors de lengas regionalas (CAPES). Causa estranha doas categorias. Fins ara lo còrs comptava per 6,5 e lo francés per 5,5. Normau per recrutar de professors de còrs. Escambi de posicion : lo còrs baissa a 5,5 e lo francés monta a 6,5. Per las autras lengas es mai regde. Lo francés puja de 5,5 a 7,5 e l’occitan tomba de 6,5 a 4,5. Atal la matèira principala de competéncia dels professors ven plan minoritària, es fulgurant d’intelligenci ! Au passatge vesèm que la Republica d’Egalitat practica a l’aise la Discriminacion d’Estat. L’Express questionèt lo ministèri e ne tirèt aquò : primièr « se fa parièr per las lengas estrangièras ». Regal de l’argument. De segur lo nivèl prodigiós en lengas dels escolans franceses daissa la Planeta tota estabosida d’admiracion dabans aquel zenit de performanças pedagogicas. L’autra rason es la Constitucion que ditz « la lenga de la republica es lo francés » Alavetz perqué doncas ensenhar d’autras lengas? Amb lor engèni an trapada la solucion : las ensenhar mal.

               J.L Blénet – Midi Libre .

Victoire de la liste « 100% village » à Roquefort-des-Corbières (labellisée par Occitanie Pais Nostre) l

L’élection  municipale annulée en mars 2020 s’était jouée à deux voix. Celle de mars 2021, ce dimanche 7, à quatre voix d’écart qui ont été favorables à Luc Castan tête de liste « 100% Village « . La participation, exceptionnelle, au scrutin (près de 86%) n’a pas permis un basculement spectaculaire. Mais, dans tous les cas, un changement historique.
 Avec 425 voix pour la liste « 100 % Village « contre 421 pour la liste de la maire sortante Marie-Christine Théron-Chet, Luc Castan sera le nouveau premier magistrat de Roquefort-des-Corbières. Avec son équipe, il va se retrouver maître des horloges d’un village à remettre à l’heure de la réconciliation. (L’Indépendant )

. LA LISTE  » 100 % VILLAGE  » AVAIT ETE LABELLISEE PAR OCCITANIE PAIS NOSTRE . FELICITATIONS A 

  LUC CASTAN ET A TOUTE SON EQUIPE .

Joan Pèire LAVAL OCCITANIE PAIS NÒSTRE 

La compagnie des amandes plante un verger en Occitanie

Sur les plateaux en bordure de la Cesse dans l’Aude la compagnie des Amandes a planté un premier verger occitan avec MM. Laurent Ratia et David Broncano, entre Sallèles-d’Aude et Mirepeisset.

Le terroir est constitué d’alluvions avec des sols caillouteux et drainants. Au milieu d’un secteur très viticole, des parcelles de pêchers et d’abricotiers se sont déjà bien implantées. MM. Ratia et Broncano, arboriculteurs avertis, cherchaient une production alternative, sur de nouveaux marchés, avec un calendrier de récolte décalé. L’amandier s’est présenté comme une très bonne solution pour lui.

8 ha ont été plantés en février, en densité classique un peu resserrée (370 arbres par ha) et 8 ha supplémentaires sont programmés pour 2022. Nous avons sélectionné des variétés classiques de l’INRAE : Mandaline et Lauranne. Ces arbres seront irrigués à partir de l’eau du Rhône via le réseau de BRL, avec des systèmes de microjets. La conduite du verger sera construite avec des principes agroécologiques sur lesquels nous nous sommes très vite entendus : MM. Ratia et Broncano étant adhérents, comme nous, de l’association « Pour une agriculture du Vivant » et engagés dans des démarches « BeeFriendly ». Ainsi les vergers, sur des parcelles de petite taille (1 à 3 ha) auront par exemple un enherbement de l’inter-rang, une densification des haies de biodiversité.

Ce premier verger inaugure notre implantation dans cette région, où nous avons beaucoup de projets en construction que ce soit dans l’Hérault, le Gard, l’Aude ou le Tarn-et-Garonne pour ne parler que des projets très avancés. Les contextes agro-pédo-climatiques sont en effet très propices à l’amandier et notre projet intéresse beaucoup pour de la reconversion mais surtout de la diversification.

La Compagnie des Amandes dirigée par Arnaud Montebourg n’est pas une interprofession ou un syndicat professionnel. Elle n’est pas non plus une coopérative au sens juridique du terme bien qu’elle propose de faire coopérer les efforts des agriculteurs. Il s’agit d’un projet d’investissement privé dans les vergers d’amandiers.

      . COMPAGNIE DES AMANDES  5 , rue des Allumettes . 13 090 . Aix-en-Provence .      

 

                         contact@compagniedesamandes.com

 

  

 

Convention entre trufficulteurs Audois et le lycée agricole de Cahors (Quercy)

L’Association des trufficulteurs audois (ATA) vient de signer une convention avec la station trufficole du lycée agricole de Cahors – Le Montat. Ses techniciens vont mener des missions d’accompagnement des adhérents dans la conduite de leurs plantations.

« Nous voulons que nos trufficulteurs deviennent des producteurs pour être plus performants. » Le président de l’Association des trufficulteurs de l’Aude (ATA), Alain Giniès, connaît l’importance du conseil dans la conduite d’une plantation. Aussi, logiquement, avec le bureau de l’ATA, il a décidé de se tourner vers l’expertise que véhicule la station trufficole du lycée des Territoires, situé en Quercy . ( L’Indépendant ) .