Mois : mai 2025

– 81 – Top départ à Saint-Sulpice-la-Pointe pour La Passem !

Une course pas comme les autres, pleine de cœur et de bonne humeur, pour célébrer la langue occitane et tout ce qui nous relie.

Aujourd’hui, la ville est en effervescence : vitrines aux couleurs de l’Occitanie, plus de 100 bénévoles ultra motivés, 400 élèves survoltés, habitants, commerçants, sportifs, familles… Tout le monde est de la partie !

La Passem, c’est bien plus qu’une course : c’est une aventure humaine où solidarité, transmission et fierté occitane font la course en tête.

Sur la ligne de départ, on croise des enfants, des inconnus au grand sourire… et même des élus ! Raphaël Bernardin, maire de la commune et Christophe Ramond, président du Département du Tarn et Nadia, ont chaussé leurs baskets pour l’occasion.

Une journée qui fait du bien, un message qui fait du bruit : notre langue vit, et on avance ensemble

– 31- Rendez-vous le 23 mai à la salle des fêtes St Lary Boujean

Sent Joan que s’apressa… Rendez-vous le 23 mai prochain à 20h30 à la salle des fêtes St Lary Boujean. Nous parlerons de la Saint Jean telle qu’elle se pratique/pratiquait dans les Pyrénées Centrales du XVIIe à nos jours La conférence musicale que nous proposons est avant tout un moment d’échange où vous pourrez interagir avec les deux intervenants pour apporter des informations ou poser des questions ;

Cette soirée sera l’occasion de parler du classement à l’UNESCO des fêtes du feu des Pyrénées et de l’origine et la symbolique de cette fête. Nous en profiterons pour découvrir la diversité des feux en Comminges en passant par la Neste ou le Couserans mais aussi les croyances et les rituels connus, secrets ou oubliés liés au solstice d’été.

Nous profiterons de cette escale à Saint Lary pour parler plus en détail des spécificités et de la technique du halh de Sent Joan tel qu’il se fait traditionnellement dans le Nébouzan et le Nord du Comminges. En guise de conclusion, nous tâcherons de réfléchir ensemble à l’évolution de cette tradition et à sa transmission, aux enjeux du classement à l’UNESCO et de la sauvegarde de cette diversité au vu de certaines dérives préoccupantes. Les discussions se poursuivront à bâtons rompus autour d’un verre.

Cette conférence animée par Mathieu Fauré est accessible à tous et sera ponctuée de chants et d’instrumentaux à la vielle à roue par Dominique Barés, musicien occitan chevronné, bien connu en Comminges et bien au-delà. .

Soirée Total Festum intégralement gratuite organisée par Eth Ostau Comengés en partenariat avec Le GAC de Saint-Lary-Boujean

– Bretagne – MADE IN BREIZH

On ne naît pas Breton par hasard…

On est forgé comme le métal : à la chaleur du Gwen ha Du, à la rudesse des tempêtes, à la douceur salée des embruns.

Être Breton, ce n’est pas juste une origine, c’est une alliage rare de fierté, de caractère et de passion.

Ce badge n’est pas une simple étiquette.

C’est un sceau.

Un emblème.

Un cri gravé en acier inoxydable :

“MADE IN BREIZH”

Si toi aussi tu es trempé dans ce métal-là…

Partage. Assume. Brille.

#MadeInBreizh#RêvesDeBretagne#ForceBretonne#ForgéEnArmorique#bzh#breizh

– 11 – A écouter sur Ràdio Lengadòc : Mar Nòstra

  1. Alain VISA et Jacquie FERRAN du » Comité pour l’accés aux soins pour tous « ont été interviewés par RADIO LENGADOC dans l’émission MAR NÒSTRA de Joan-Pèire Laval .

Vous pouvez écouter RADIO LENGADOC sur 95.5 FM – 97.0 fm

L’enregistrement sera diffusé lundi 26 mai à 10H00, mardi 27 mai à 14H30, mercredi 28 mai à 12H30, jeudi 29 à 13H00, vendredi 30 mai à 20H00, samedi 31 mai à 16H00.

Alain VISA parlait au nom des comités de Coursan et Sigean pour l’accès aux soins pour tous et du Collectif de Narbonne pour l’accès aux soins.

Jacquie FERRAN (en occitan ) a évoqué la création et l’action du comité de Sigean, la création de PROXIMITE-SANTE SOLIDAIRE, et la journée du 24 JUIN.

45 000 personnes défilent en faveur du galicien.

Pendant ce temps, en Galice, 45 000 personnes défilent en faveur du galicien. La mobilisation, convoquée par Queremos Galego et soutenue par des groupes politiques tels que BNG et PSdeG, des syndicats comme CIG ou Comisións Obreiras et des dizaines de groupes sociaux de tout le pays, a eu lieu dans un contexte marqué par une situation d’urgence linguistique après qu’il a été révélé en octobre de l’année dernière que l’utilisation du galicien était à des niveaux historiquement bas.

L’enquête de l’Institut galicien de statistique (IGE) en octobre 2024, a révélé que 70 891 jeunes entre 5 et 14 ans – soit 32,4 % de cette tranche d’âge – ont reconnu en 2023 leur incapacité à s’exprimer en galicien.

Le Forom des Langues du Monde

Le Forom des Langues du Monde a pour ambition de présenter le plus de langues possibles, toutes sur un pied d’égalité, en mélangeant sur la place publique un forum de type animation populaire et des conversations de haut niveau accessibles au plus large public. Plus d’une centaine de langues représentées, des initiations aux langues et des animations toute la journée.
« Le Forom des Langues du Monde   comme fête du bonheur » Beaucoup de gens nous l’ont dit. Des anonymes qui y ont participé comme visiteurs ou comme organisateurs, à Toulouse ou dans les nombreuses villes de France, d’Europe ou du Monde qui en ont repris l’idée. Nous l’ont dit aussi de grandes personnalités de la culture ou de la politique, et des stars qui y sont passées. Cela nous est allé droit au cœur, bien sûr, mais la modestie et la superstition (ne pas attirer le mauvais œil) nous ont tenus à une certaine réserve. Cependant il y a du vrai dans cette formule, comme il y en a dans cet autre jugement souvent entendu aussi : « c’est la plus belle fête qui soit ». Les personnes qui se sont exprimées ainsi parlent en partie de ce qu’ils y ont vu et vécu et, en partie, de nos principes, ceux qui président à l’organisation des Foroms.

Et, en effet, nos principes d’organisation, je les rappelle souvent, ont été pensés dans le but de favoriser au mieux qu’il se peut ce sentiment de bonheur dans le respect de tous et la pluralité effective : gratuité des stands pour ceux qui les tiennent ; animations des stands par des locuteurs des langues qu’ils présentent (pas d’intermédiaires ni de « porte-paroles » des muets, comme souvent ailleurs) ; interdiction de toute propagande religieuse ou de politique partisane ; limitation du commerce, hors livres sur les langues et les cultures concernées, à quelques pâtisseries ou boissons typiques ; forom des Langues (et des cultures) et non forom des cultures, parce que si l’on peut identifier une langue, on ne sait pas où commence et où s’arrête une culture, porte ouverte à toutes les dérives ; enfin égalité matérielle de présentation des langues (stands de même surface) et de leur promotion, pour afficher spectaculairement l’idée (pas encore partagée par tous) de l’égalité anthropologique de toutes les langues. Pas de sous-langues, pas de sous-hommes : c’est la première chose à comprendre. C’est ce constat qui éradique radicalement tous les préjugés dans ce domaine. C’était la première fois, à Toulouse donc, que cette égalité était promue dans une pratique publique et ainsi affichée. Peu se doutent de l’importance de ce geste, et de qui s’en est ensuivi dans les conversations, parmi ceux qui voient le Forom comme une sympathique assemblée d’associations plus ou moins attachées à la « diversité ». La pluralité est bien autre chose, qui est l’organisation POLITIQUE, et donc grandement réfléchie ou à réfléchir, des diversités.

En nous appuyant sur ces principes, nous aurions pu essayer de faire du Forom une TRÉS TRÉS grande fête, qui aurait honoré grandement Toulouse et notre région. Mais il aurait fallu convaincre nos financeurs, qui ont d’autres préoccupations plus urgentes que de réfléchir aux questions les plus pointues de l’anthropologie du langage, pourtant si importantes, en amont de bien d’autres, pour l’intercompréhension des peuples et des nations. C’est à nous tous, convaincus et spécialistes, de bien faire notre travail de conviction auprès de ceux qui ont autre chose à faire. C’est nous qui sommes responsables de nos faiblesses, pas « les autres« . Les pionniers qui depuis des années défrichent une piste inextricable dans la forêt des préjugés ne s’attendent pas à trouver, au bout de leur route, un tapis rouge et un comité d’accueil leur rendant hommage en fanfare. Par où seraient-ils venus ?

Il y a bien sûr beaucoup de difficultés à vaincre : l’esprit provincial en premier, qui a fait penser à certains que puisque ce sujet n’intéresse pas à Paris, sinon dans d’étroits cénacles spécialisés, ce ne peut pas être un sujet majeur. Toulouse et l’Occitanie au top français et mondial de la réflexion sur un sujet aussi grave, vous plaisantez ? C’est pourtant assez facilement compréhensible, et il est à regretter que même un certain régionalisme, englué dans une position victimaire, n’arrive pas à croire que la question occitane, de par son irréductible et tout-à-fait originale particularité, a tous les atouts pour faire surgir nationalement une autre vision des rapports culture-politique qui intéresse dans l’urgence TOUS LES FRANÇAIS. Et qui intéresse aussi, indirectement, tous les peuples.

Chose qui a été démontrée pendant des années, depuis plus de trente ans, sur la place du Capitole. Les interventions des spécialistes¹ venus de partout et de tous les bords, quand nous les avons confrontés, ont convergé dans la RUINE des clichés qui courent encore aujourd’hui dans les livres d’une grande majorité des intellectuels français, sans parler de tous les perroquets qui les singent dans les médias. Seuls ceux qui ont suivi le Forom savent cela, hélas.

Mais notre renoncement à lancer le projet d’une très grande fête a une autre raison : la certitude que, ce faisant, nous aurions été obligés de consacrer beaucoup de temps en diverses opérations de com. et de longues et nombreuses mondanités, au détriment de la réflexion, qui n’avance que lentement, par élargissement progressif de petits cercles concentriques.

L’argent – il en faut un minimum, et nous remercions nos financeurs, Mairie, Région, Département, de nous le donner – a tendance à nourrir les passions lucratives et à négliger voire occulter les bons principes, tandis que le bénévolat (nous sommes tous bénévoles, organisateurs et animateurs des stands) les exalte.

Nul n’est prophète en son pays, dit-on. C’est souvent vrai, mais notre devoir est de toujours nous efforcer de faire mentir le dicton. Nous ne sommes plus Place du Capitole, lieu que nous avions choisi car elle est la place CIVIQUE de la ville (place de la Mairie) et le lieu que fréquentent tous les concitoyens à un moment ou à un autre. Des raisons techniques nous en ont éloignés. Mais il est bien possible que nous y revenions bientôt. Possible même qu’un jour prochain le Forom s’étende du Capitole à la Place St Sarni (où nous serons cette année et il faut la garder, elle est très belle et très pratique) avec des stands de livres sur nos sujets tout le long de la rue du Taur (et des films sur les mêmes sujets à la Cinémathèque rénovée, et des expositions dans la cour de l’École de Cinéma, en face, etc.).

Merci à tous ceux qui nous aident !
C. Sicre
Président du Carrefour Culturel Arnaud Bernard, Concepteur du Forom.
¹ Il nous faut ici, parmi ces spécialistes, rendre un hommage particulier à Felix Castan, premier héraut de Toulouse Capitale, et à Henri Meshonnic (venu tous les ans de 1995 à 2008) qui, dans la filiation Humboldt-Saussurre-Benveniste, a entrepris une théorie critique qui n’a pas épargné ceux que la rumeur mondaine nomme les grands (Marx, Heidegger, Chomsky, Habermas etc. – et, en passant, tous les seconds couteaux encore à la mode franco-parisienne).
Déroulement
De 10h à 19h  Stands présentant plus de 120 langues parlées à Toulouse. Animations acoustiques et sonorisées en divers lieux de la place de 11h30 à 18h.

Inauguration à 12h30

14h30  Conversation « Jean Jaurès, la langue d’oc, les langues de France, les langues des peuples du monde » avec Rémy Pech, Michel Feltin-Palas, Ulrike Brummert et Benjamin Assié

16h30  En suivant, nous aborderons la question des langues de l’immigration avec notamment Michel Feltin-Palas, Maroua Bouzaida Sylla, Rabah Allam et d’autres intervenants non encore confirmés.
Présentation des invités
Rémy Pech
Rémy Pech est un historien français né dans l’Aude, normalien et agrégé, spécialiste de l’histoire rurale et viticole du sud de la France (sa thèse de doctorat était intitulée « Entreprise Viticole et capitalisme en Languedoc méditerranéen »), de l’histoire du rugby, ainsi que de l’histoire politique du sud de la France, notamment la vie et l’oeuvre de Jean Jaurès. Il a présidé l’Université de Toulouse Le Mirail (aujourd’hui Toulouse Jean Jaurès), et préside maintenant l’Association des Amis de Jaurès.
Ulrike Brummert
Ulrike Brummert a fait des études interculturelles et transdisciplinaires aux universités de Münster, de Louvain, et de Toulouse ; sur l’impulsion de Jòrdi Kremnit, elle présente une thèse de doctorat « L’universel et le particulier dans la pensée de Jean Jaurès : fondements théoriques et analyse politique de la question méridionale en France » à l’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse Capitole, et montre le lien que fait Jaurès entre philosophie, pratique, et sociolinguistique. Elle a enseigné à Limoges, Berlin, Halle, et est professeur honoraire de la TU Chemnitz (Saxe).
Michel Feltin-Palas
Michel Feltin-Palas est rédacteur en chef chargé des cahiers thématiques et responsable de la page Courrier des lecteurs de L’Express. Il publie chaque semaine une lettre d’information intitulée Sur le bout des langues, consacrée au français, aux langues de France et plus largement à la défense de la diversité culturelle. « Je suis un amoureux éperdu des langues de France, le français comme les langues dites régionales ».
En présence de

Benjamin Assié, conservateur territorial des bibliothèques, ancien directeur du CIRDOC – Institut occitan de Cultura, conseiller régional délégué aux langues et cultures occitane et catalane et aux Parcs naturels régionaux. Maroua Bouzaida Sylla, conseillère municipale déléguée Toulouse Diversités et vice-présidente métropolitaine en charge de la participation citoyenne. Rabah Allam, locuteur et engagé dans la défense et l’illustration de la langue tamazight/berbère d’Afrique du Nord à Toulouse. Auteur, responsable de l’association Tamazgha-Oc. Il participe au forom depuis 1994. Francis Grass, adjoint au maire de Toulouse chargé de la culture.
Les langues représentées au Forom des Langues de Toulouse
allemand, aluku, amharique, anglais, arménien, arabe classique, arabe dialectal tchadien, arménien, assyrien, assyro-babylonien, basque (euskara), bangla, bulgare, castillan, catalan, chinois cantonnais et mandarin, comorien, coréen, créole de la de la Réunion et de Guyane, croate, dari, espagnol de Colombie, du Chili et du Venezuela, espéranto, estonien, filipino, français, franco-allemand, grec ancien et moderne, hébreu, hindi, hongrois, indonésien, japonais, kanak, kinyarwanda, kiswahili, medumba et béti du Cameroun, langues des signes française, langues de la Guinée, langues indigènes boliviennes, langues nilotiques du Tchad, langues slaves, laotien, luganda, malagasy (malgache), maya, misak, mongole, nahuatl, néerlandais, n’djuka, occitan, ourdou, paamaka de Guyane française, pashto, persan d’Afghanistan, portugais du Brésil, roumain, shimaoré, tamazight, tamoule, tchadien, turc, ukrainien, uropi, vietnamien, wayana, woolof
Animations
Présentation et initiation aux langues, séances de conversation, jeux traditionnels mexicain, jeux linguistiques, quiz franco-allemand. Exposition sur les alphabets et l’histoire de l’écriture – hébreu et arabe, deux langues soeurs, exposition de livres, documents. Exposition d’objets, de costumes et d’accessoires. Peintures traditionnelles, calligraphie, ateliers d’écriture. Dégustation de spécialités culinaires, animations autour du thé. Danses traditionnelles de Bolivie, du Brésil, de Bulgarie, de Grèce, d’Inde, d’Indonésie, de Madagascar, des Philippines, de Turquie, d’Ukraine, tamoule, grecque, danse orientale, salsa colombienne, danse Bollywood, poèmes. Musique traditionnelle et chansons de Bolivie, de Bulgarie, du Chili, de Grèce, de Guyane, d’Inde, d’Indonésie, des Philippines. Créations manuelles, présentation de la technique de peinture sur tissu indonésienne (Batik). Ateliers ludiques et créatifs adaptés aux enfants (écriture de prénoms en différentes langues, jeux, ateliers…). Présentation et initiation aux arts martiaux (Arnis Kali Eskrima des Philippines, démonstrations de Kung Fu). Présentation des activités culturelles des associations.Tout au long de la journée sur les stands et les emplacements réservés.
Organisation des animations en partenariat avec l’association