Mois : janvier 2024

Basques et Occitans forment un front uni contre les obstacles dans l’enseignement

Les acteurs de l’enseignement en langue basque et en occitan ont adressé une lettre à la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra. Ils demandent au ministère plus de cohérence et de soutien à propos du passage des examens dans les langues minoritaires. 

Unis pour leurs langues régionales. Plusieurs acteurs de l’enseignement linguistique du Pays Basque et d’Occitanie se sont retrouvés devant le siège de l’Inspection académique de Pau, mercredi 24 janvier. Pour l’euskara, Seaska, Biga Bai, Ikas-Bi, Euskal Haziak, Euskara Geroan, Azterketak Euskaraz et Ikas étaient présents tandis que Calandreta, Oc-Bi et CRE étaient là pour défendre l’occitan.

Ensemble, ils ont dénoncé les obstacles auxquels ils sont confrontés depuis plusieurs années dans l’enseignement des langues régionales et le passage des examens en basque et en occitan. La personne responsable a été explicitement identifiée : Anne Bisagni-Faure, la rectrice de l’académie de Bordeaux. Ils ont affirmé qu’elle avait requis que les questions des épreuves du brevet soient exclusivement rédigées en français, tout en condamnant « l’attitude hostile » qu’elle a manifestée envers l’enseignement des langues minoritaires au cours de ces dernières années.

« Une décision incohérente, un retour en arrière »

« Nous venons d’apprendre que le cabinet de [l’ex-ministre] de l’Éducation national, Gabriel Attal, n’était pas à l’origine de cette démarche : c’est à la demande de la rectrice, Anne Bisagni-Faure, que le directeur de la direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) a envoyé le courrier précisant le « cadre réglementaire pour l’utilisation des langues régionales dans le cadre du diplôme national du brevet » le 2 novembre 2023 aux rectorats », dénoncent-ils dans une lettre adressée à la nouvelle ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Amélie Oudéa-Castéra. « Au-delà d’une décision incohérente, c’est en effet, un retour en arrière de 20 ans sur des modalités d’examen qui n’ont posé aucun problème jusqu’à présent », ont-ils ajouté dans le courrier.

« C’est avec espoir que nous nous tournons vers vous »

Les acteurs linguistiques ont souligné que l’interdiction des langues minoritaires lors des examens a un effet direct sur le nombre d’étudiants qui choisissent leur enseignement, principalement dans le public et le privé. « C’est avec espoir que nous nous tournons vers vous, Madame Oudéa-Castéra, au nom de toutes les associations qui accompagnons le développement de l’enseignement en langue régionale, nous vous demandons de tout faire pour stabiliser et pérenniser les examens en langues régionales », écrivent-ils à leur ministère.

Une autre inquiétude préoccupe également les professionnels de l’enseignement bilingue : l’ex-ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal avait annoncé son projet d’adapter l’organisation des cours de mathématiques au collège en fonction du niveau des élèves avant la prochaine rentrée scolaire. « Cette mesure, potentiellement intéressante pour les élèves, est inquiétante pour l’enseignement des disciplines non linguistiques comme les mathématiques : comment cela pourra-t-il être organisé, étant donné qu’un seul professeur par collège peut intervenir en langue régionale dans cette matière ? »

Colloque du 27/01 à Narbonne /Jour 8 : Jean Charles Valadier

D’enseignant chercheur en informatique industrielle au Brésil (1987 > 2001), avec plusieurs publications en anglais et portugais, à chef de projet Sécurité des systèmes d’information (Alcatel 1982 > 2008), Jean Charles Valadier s’est aussi inscrit dans le paysage politique local : membre d’Europe Ecologie les Verts ( Commission fédéralisme ) et des Amis de la Terre , il a été Adjoint au Maire PS de Toulouse, de 2008 à 2014, en charge de l’aménagement urbain de l’espace public. Il a activement participé à la piétonisation du Capitole, ainsi qu’à la signalisation en occitan dans le métro de Tou

Nous le retrouverons samedi 27 janvier au Colloque, pour débattre sur “l’écologie, comme vecteur d’avenir

Colloque du 27/01 à Narbonne /Jour 7 : Maxime Maury

Économiste-conférencier, Maître de Conférences en droit public(Université Panthéon-Assas), président de VIGIE-Éco, ancien directeur régional Banque de France, professeur macroéconomie… Maxime Maury ne reste pas inactif : il participe activement au think tank Bolégadis.

Il viendra nous présenter le Manifeste de la décentralisation, réalisé dans ce think tank.

Exemple d’intervention sur la chaîne La Maïeutique

Colloque du 27/01 à Narbonne / Jour 6 : Jean Louis Blenet

L’homme est multi-récidiviste en culturel : de comédien en Compagnie Théâtrale (la Rampe Tio) à infuseur de langue occitane en établissements publics…

Copié de Occitanica https://occitanica.eu/items/show/20878

“Jean-Louis Blénet est comédien, metteur en scène et directeur de compagnie de théâtre. En 1974, il crée avec Bruno Cécillon la compagnie professionnelle de la Rampe, devenue la Rampe – Teatre interregional occitan (TIO) en 2000. Celle-ci relève le défi de placer la langue et la culture occitanes au coeur de sa démarche artistique.”

Grand défenseur de l’enseignement immersif en occitan, Jean-Louis Blénet est également président de la Confédération Calandreta, créée en 1979. Les Calandretas sont des établissements scolaires bilingues occitan-français, qui suivent le programme de l’Éducation nationale et pratiquent la pédagogie de Célestin Freinet.

Il sera intéressant de venir écouter son expérience d’immersion de l’occitan en établissement public, expérience menée dans l’Aveyron depuis plusieurs années, en passe de l’être dans l’Aude

L’écouter sur YouTube pour les 40 ans des Calandretas

Colloque du 27/01 à Narbonne / Jour 5 : Joël Raimondi

Connu en Occitanie comme VRAI actif de son territoire, notamment par sa société FIDES CONSEIL, il est au concours de nombreux projets tels le Collectif pour une Monnaie Locale en Narbonnais en 2011, qui a accouché de la Monnaie Locale CERS, Joël Raimondi se définit comme acteur de médiation, en accompagnement de porteurs d’initiatives et de projets.

20 ans après l’EUROCCAT 2002, il a réinitié AGACHES = le Congrès EUROCCAT 2022( Régions Baléares – Catalogne – Occitanie, pour des solutions coconstruites dans l’espace Européen). Il sera aussi à la manoeuvre pour AGACHES 2 pour qu’il se produise à Narbonne en décembre 2024.

Sur ce colloque, il vient nous parler des avanceées de l’EUROCCAT, notamment avec l’apport des jeunes.

Inscrivez- vous au repas du Colloque PAIS NÒSTRE !

Publié le 20 janvier 2024 par Joan Pèire LAVAL — Laissez une réponse

INSCRIVEZ- VOUS ! AU REPAS DU COLLOQUE PAIS NÒSTRE samedi 27 janvier à Narbonne ! N’oubliez surtout pas de vous inscrire dés maintenant pour le repas prévu à partir de 12 h 30 ( 12 euros ) soit par SMS ou TEL aux numéros : O6 72 55 04 36 ou bien 06 20 13 57 27 .

Paiement sur place avec un chèque de 12 euros ou en billet de 10 euros + pièce de 2 euros pour faciliter l’organisation . Coralie Malric et Joan-Pèire Laval PAIS NÒSTRE

Colloque du 27/01 à Narbonne / Jour 4 Alèm SURRE-GARCIA


(Selon Wikipédia) Né à Carbonne près de Toulouse en 1944, est un écrivain français de langue occitane avec des racines occitanes et galiciennes. De 1990 à 2006, il fut chargé de mission pour la langue et la culture occitanes au Conseil régional des Midi-Pyrénées. Il est traduit en plusieurs langues (allemand, polonais, catalan, castillan, arabe, français).
Écrivain, librettiste, auteur dramatique, conférencier, essayiste. – Chef de projet à la Fundación Occitania (en 2011)…. Alèm Sure Garcia est aussi de beaucoup de combats.
(Selon orgecom.net – ci-dessous) : il est un personnage accompli par sa passion pour l’histoire, plus particulièrement pour les cultures d’Oc. À la fois philosophe, écrivain, conférencier, il fut chargé de mission pour la langue et la culture occitanes au Conseil régional de Midi-Pyrénées de 1990 à 2006. il porte l’héritage des carrefours historiques entremêlés du monde ouvrier des Pyrénées Centrales avec ses fraternités de classe entre montanhòus occitans et émigrés espagnols, mais aussi des temps plus lointains, où se sont croisées les Espagnes juives, arabes, chrétiennes, et l’Occitanie. Il n’a de cesse d’énoncer et de révéler les influences andalouse et mozarabes longtemps occultées sur le patrimoine occitan.
http://www.orgetcom.net/artistes/alem-surre-garcia/
Voir aussi sur L’emparaula (Oc télé / YouTube) https://www.youtube.com/watch?v=aYbebkzsTrU…
Voir aussi ses productions sur la BnF https://data.bnf.fr/fr/11925779/alem_surre-garcia/

Colloque du 27/01 à Narbonne / Jour 3 : Nathalie MADER

Journal Toulousain – 16 octobre 2015)
“Pédagogue. Nathalie Mader, enseignante-chercheuse et maître de conférences à UT1-Capitole, a franchi le pas de la politique en 2014 en étant colistière du candidat Pierre Cohen.
« Je suis issue d’un milieu simple, mes parents étaient artisans et commerçants. Nous vivions à Léguevin », raconte Nathalie Mader. Avant de se lancer en politique, elle a emprunté « l’ascenseur social » en réalisant des études de droit. Aujourd’hui enseignante-chercheuse et maître de conférences en droit public, spécialisée dans le droit des collectivités territoriales, « cela fait 20 ans qu[‘elle] enseigne. C’est [son] engagement dans le service public », insiste-t-elle.
A la tête du Master 2 de collectivités territoriales à UT1-Capitole, l’enseignante-chercheuse forme des « jeunes et moins jeunes ainsi que des élus locaux » qui sont disséminés « dans des services juridiques ou financiers au sein de collectivités territoriales ou de ses satellites ». De fil en aiguille, Nathalie Mader a su créer un réseaux et partage son « goût pour la chose locale ».
Dates clés :
– 2009 : Création du Master 2 de collectivités territoriales à UT1-Capitole
– 2014 : Colistière issue de la « société civile » de Pierre Cohen
– 2015 : Colistière en cinquième position pour les élections régionales avec Carole Delga
Toutes les dates de sa carrière et son parcours

Colloque du 27/01 à Narbonne / Jour 2 : Rémy PECH

Chronique des intervenants du Colloque par Pais Nostre

Jour 2 : Rémy PECH est historien. Ce professeur émérite d’histoire contemporaine et ancien président de l’université de Toulouse-le Mirail, est spécialiste d’histoire rurale.

Il est l’auteur d’une centaine de publications personnelles et de contributions à des oeuvres collectives, dont Histoire d’Occitanie (Hachette, 1979), Géopolitique des régions françaises (Fayard, 1986), La République en représentations (Sorbonne, 2006), Jaurès paysan (Privat, 2009), L’intégrale des articles de Jaurès et Clemenceau dans La Dépêche (Privat, 2009 et 2013), Mémoires plurielles de la Haute-Garonne (Privat, 2011) ), Les Lieux de mémoire du Midi (Les Indes savantes, 2015).

Il a notamment publié aux Éditions Privat 1907, Les mutins de la République (2007), Jaurès paysan (2009), Jaurès – L’intégrale des articles de la dépêche (2009) et Jaurès et les radicaux (2011).

Les thèses : il a dirigé 12 thèses, a été rapporteur pour 4 thèses, a été membre du jury pour 3 thèses

Sa biographie :

Etape de l’histoire inconnue

Cette étape de l’histoire de l’Espagne sera sans doute inconnue pour la plupart des lecteurs pendant la période qui s’écarte de la chute de l’Empire romain jusqu’au début de la conquête musulmane. Pas moins de 300 ans au cours desquels l’Europe bouleversée ne vient pas de définir ses limites territoriales entre les différentes «tribus» dominantes. En Hispanie, les Goths originaires déjà convertis en Visigoths provenant des terres situées en Europe de l’Est sont installés. Et ce sont eux qui donneront le cap pendant des générations et des générations pour servir leurs intérêts généraux ou leurs propres, subir des complots fratricides, en plus de lutter pour le territoire hispanique face à Attila, les guerriers francs, et l’invasion musulmane traîtresse et définitive. Après laquelle s’est fait passer l’histoire du Moyen-âge.

Pour ne pas être fatigué jusqu’à l’épuisement avec des documents historiques concernant chaque monarque wisigoth, nous synthétiserons son souvenir en citant en plus de son nom, les années de règne et la cause de sa mort (pittoresque dans la plupart des cas).

Tout commence à environ 395 après JC. avec Alarico I sur la ligne côtière de l’Europe du Sud en provenance de l’est :

Alaric I : règne de 15 ans (395–410) / Décès : † Maladie (Malaria).

Royaume aryen de Toulouse

Ataulfo : 5 ans = 410–415. † Assassiné (Conspiration).

Sigerico : Walia : 3 ans = 415–418. † – (Inconnue).

Théodorico I : 33 ans = 418–451. † Au combat (Contre Attila et les Huns).

Tourismonde : 2 ans = 451–453. † Assassiné (Conspiration).

Théodorico II : 13 ans = 453–466. † Assassiné (Conspiration).

Eurico : 18 ans = 466–484. † Naturel (64 ans).

Alaric II : 23 ans = 484–507. † Au combat (Contre les Francs).

Royaume aryen de Narbonne

Gesaleico : 4 ans = 507–511. † Exécuté (en exil).

Teodorico le Grand (régent d’Amalarico) : 15 ans = 511–526. † Naturel (71 ans).

Amalaric : 5 ans = 526–531. † Assassiné (Conspiration).

Royaume aryen de Tolède

Teudio : 17 ans = 531–548. † Assassiné (Conspiration).

Teudiselo : 1 an = 548–549. † Assassiné (Conspiration).

Agila I : 2 ans = 549–551. † Assassiné (Conspiration).

Atanagildo : 16 ans = 551–567. † Naturel.

Liuva I : 5 ans = 567–572. † – (Inconnue).

Léovigildo : 14 ans = 572–586. † Naturel.

Royaume catholique de Tolède

Conversion de Recaredo I au catholicisme.

Récaredo I : 15 ans = 586–601. † Naturel (36 ans).

Liuva II : 2 ans = 601–603. † Assassiné (Conspiration).

Witerico : 7 ans = 603–610. † Assassiné (Conspiration).

Gundemaro : 2 ans = 610–612. † Naturel.

Sisebuto : 9 ans = 612–621. † Assassiné (Conspiration).

Recaredo II : Suintila : 10 ans = 621–631. † Naturel (Détrôné).

Sisenant : 5 ans = 631–636. † Naturel.

Chintila : 3 ans = 636–639. † Naturel (89 ans).

Tulga : 3 ans = 639–642. † Naturel (Détrôné).

Chindasvinto : 11 ans = 642–653. † Naturel (90 ans).

Récesvinto : 19 ans = 653–672. † Maladie (maux néphritiques).

Wamba : 8 ans = 672–680. † Naturel (Détrôné).

Ervigio : 7 ans = 680–687. † Maladie.

Égica : 13 años = 687-700. † Naturel.

Witiza : 10 ans = 700–710. † Naturel.

Rodrigo : 1 an = 710–711. † Au combat (Contre les Musulmans).

711-725 : Les musulmans envahissent presque entièrement l’Hispanie.

Agila II : 4 ans = 710–714 (Règne sur Tarraconense et Septimania. Il a collaboré avec les envahisseurs musulmans. )

Ardon : 6 ans = 714–720 (Règne en Septimania. Il a collaboré avec les envahisseurs musulmans. )

Pelayo : 19 ans = 718–737. † Naturel. (Il a été élu chef des Astures. En 722, il mène la bataille de Covadonga où commence la Reconquête de la péninsule ibérique. )