Catégorie : Bastir Occitanie

Carte Blanche à Jean-Philippe Atzenhoffer : Les Alsaciens victimes de leur « identité étriquée »

La démission de Jean Rottner ravive le débat sur la dissolution du Grand Est, dans lequel ses partisans ont régulièrement recours à des propos stigmatisant les Alsaciens. Dernier exemple en date, ceux du conseiller régional Boris Ravignon : « Aujourd’hui, il y a un petit jeu mené par certains élus et partis alsaciens, loin de représenter la majorité en Alsace d’ailleurs, qui propage l’idée d’une identité ramenée à sa partie la plus étriquée. Cela m’agace (…) d’autant que personne ne menace l’identité alsacienne. (…) Est-ce que l’identité doit être le seul critère d’organisation au détriment de celui de l’efficacité ? Je ne pense pas ».

Personne en Alsace ne revendique une telle vision « étriquée » de l’identité. Et laisser entendre que seule une minorité souhaite la sortie du Grand Est est contredit par les sondages montrant qu’il s’agit d’une très large majorité.

En outre, Boris Ravignon oppose l’identité à l’efficacité. Les travaux économiques montrent pourtant que supprimer les régions porteuses d’identités est une erreur majeure. Alors que la Région cherche à imposer une identité du Grand Est, Boris Ravignon n’en fustige pas moins le prétendu « petit jeu identitaire mené par ceux qui n’en ont jamais assez », rappelant que « l’Alsace c’est la France », dénonçant le risque indépendantiste (rien que ça).

Cette campagne de dénigrement vise manifestement à détourner l’attention des sujets qui dérangent, dont le bilan économique. Dans un livre publié en 2021 (Le Grand Est, une aberration économique), je démontre pourtant que seule la dissolution du Grand Est permettrait d’allier le respect des identités et l’efficacité économique recherchée, n’en déplaise à certains.

Jean-Philippe Atz

Prouvènço Nacioun communique

Où l’on apprend qu’une association et un requérant avaient demandé au Conseil d’Etat d’annuler le décret n° ­2020-914 du 28 juillet 2020 portant classement du Parc naturel régional du Mont Ventoux, considérant que l’utilisation de la langue provençale dans les documents administratifs contreviendrait à l’article 2 de la Constitution en vertu duquel « La langue de la République est le français ».

Le Conseil d’Etat a statué que la charte du Parc ne saurait être entachée d’illégalité par quelques passages assortis d’une traduction en langue provençale qu’il qualifie de « ponctuels ».

Nous devons rester vigilants et combatifs face aux jacobins car la moindre petite concession faite aux langues minoritaires de France peut être remise en cause à tout moment.

Le lien vers l’article : https://www.lagazettedescommunes.com/…/lusage…/…

Le lien vers le rendu de décision du Conseil d’Etat : https://www.conseil-etat.fr/…/decision/2022-10-31/444948

Communiqué de presse de la Fédération des Pays Unis

Mercredi 11 janvier 2023

La Fédération des Pays unis demande à l’Etat français d’en finir avec la discrimination sur les prénoms régionaux

Après les tristes péripéties du tilde du prénom Fañch en 2018, d’abord refusé par l’Officier d’état civil de Quimper (Finistère, Bretagne) puis finalement autorisé suite au verdict de la Cour d’appel de Rennes, c’est le prénom occitan Artús, avec un accent aigu sur le « u », qui vient d’être rejeté par la mairie de Mende (Lozère, Occitanie) fin décembre.

La Fédération des Pays unis tient à exprimer son indignation face à l’acharnement de certains services de l’état civil qui interdisent de déclarer des prénoms régionaux.

De la Révolution française à la IIIème République jusqu’aux années 1960, les langues régionales ont été combattues sans véritable discussion comme des ennemies de l’Etat français. Depuis près de 50 ans maintenant, des familles se battent cependant contre l’administration française pour faire accepter des prénoms régionaux. Malgré la Loi du 15 mai 1987, relative aux noms et prénoms, qui stipule dans son article 1 que « L’officier de l’état civil ne peut recevoir dans l’acte de naissance des prénoms prêtant à confusion ou pouvant nuire à l’enfant ou à des tiers », certains services de l’état civil s’octroient encore le droit de refuser tel ou tel prénom sous prétexte qu’il ne répondrait pas aux canons de la République française. Rappelons que l’article 75-1 de la Constitution de la Cinquième République introduit les langues régionales dans la Constitution et qu’il a fallu la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 pour que soit inscrit dans la constitution française que « Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France ». Malgré cette reconnaissance des spécificités régionales dans l’ensemble français, et malgré, dans ce cas précis, l’absence de nuisance vis-à-vis de l’enfant, l’attribution de prénoms régionaux fait encore l’objet d’un traitement discriminatoire de la part des services d’état civil de l’Etat français.

Face à cette discrimination, les membres de la Fédération des Pays unis expriment unanimement leur indignation et demandent à l’Etat Français de permettre que le prénom « Artús » puisse être couché sur le Livret de famille des parents de cet enfant.

Par ailleurs, les membres de la Fédération des Pays unis demandent une révision de la circulaire du 23 juillet 2014 pour permettre que la liste des voyelles et consonne accompagnées de signe diacritique de la langue française puisse être révisée en introduisant les spécificités idiomatiques régionales de la France.

Patrimoine : “Les langues régionales, une richesse à sauver”

 Michel Feltin-Palas. Ph. DR

À l’occasion de sa venue ce vendredi 13 janvier, à la Médiathèque de Sète, à 18 heures, invité par le Cercle Occitan, le spécialiste des langues régionales, Michel Feltin-Palas, rédacteur en chef à l’Express et auteur d’un livre remarqué Sauvons les Langues régionales, explique l’intérêt majeur à conserver cette “richesse culturelle”.

Finalement, c’est un miracle que toutes ces langues minoritaires aient pu survivre. Michel Feltin-Palas s’inscrit en faux, malgré les freins actuels. “Elles sont, certes, vent de face depuis un bon moment mais elles partent d’une situation où ces langues régionales étaient ultra-majoritaires, expose Michel Feltin-Palas. Jusqu’à la Révolution française. “Ce sont des chiffres peu connus : on estime qu’à la fin du 18e siècle que 80 % des Français ne parlaient pas français. Et avant la Première Guerre mondiale, qu’ils étaient encore 50 % à ne pas parler français.” Il tranche : “La fin de l’occitan, du béarnais et de toutes les langues régionales n’a rien d’inéluctable. C’est une question de volonté politique.”

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Lo darrièr reportatge de TV – OCCITANIA PAIS NÒSTRE

Avètz aqui lo darrièr reportatge de TV – OCCITANIA PAIS NÒSTRE, a TOLOSA lo 6 de genièr de 2023, per la commemoracion de la Carta de las Libertats Comunalas amb entrevistas de personalitats : Joan-Francés Laffont – Jean-Michel Lattes – Antoine Maurice – Joan-Luc Davezac.

Per visionar, es aicí 👉https://youtu.be/jjvkMseZnR8

Voiture Voici le dernier reportage télé – OCCITANIA PAIS NÔSTRE, à Tolosa le 6 janvier 2023, pour la commémoration de la charte des libertés communales avec des interviews de personnalités : Joan-Francés Laffont – Jean-Michel Lattes – Antoine Mau rice – Joan- Luc Davezac.

Pour voir, c’est ici 👉https://youtu.be/jjvkMseZnR8

Ostal d’Occitania – Maison de l’Occitanie

A Marseille: succès pour la réunion des groupes citoyens Ecologistes et Régionalistes

Organisée par l’Écologie Autrement et la Fédération des Pays Unis

Succès de la Réunion des groupes citoyens Ecologistes et Régionalistes à MARSEILLE

Le 10 décembre cette conférence débat organisée conjointement par L’Écologie Autrement et la Fédération des Pays Unis et menée par leurs porte-paroles Alexis BOUDAUD et Jean-Luc DAVEZAC (Président de la F.P.U et de Bastir Occitanie).

Les échanges ont été fructueux avec les personnes présentes, que ce soit avec les amis basques ou occitans, ou les représentants des mouvements écologistes indépendants et citoyens de Paris, Grenoble, Nice, Toulon, Montpellier, Val de Marne…. Une trentaine de personnes représentaient une vingtaine de groupes.

 Prouvènço Nacioun le parti régional était très fortement représenté et son Président Alain Guarino a fait un exposé au plus juste sur le partenariat nécessaire entre des groupes écologistes et régionalistes

Le point d’orgue de la journée fut le dialogue avec Corinne Lepage, ancienne ministre de l’environnement, à laquelle ont été avons pu exposer les idées et la  détermination à conjuguer toutes les forces.

Un contact viséo avec un groupe Cap 21 e Bordeaux et le Président fraichement réélu du Parti Breton: Mathieu Guihard ont ajouté la détermination des groupes présents pour un partenariat prometteur.

Cette nouvelle avancée suit tout le travail de partenariat déjà réalisé depuis cet été avec des réunions à Durban, Paris, Bilbao, St Jean de Luz, Lyon, Nîmes, Roanne.

Lors des  mois prochains d’autres rencontres états généraux s’ajouteront  notamment à Montpellier, en Bretagne, Toulouse…etc .. Un projet est en route avec un solide groupe de partenaires. A SUIVRE