Catégorie : Bastir Occitanie
ESTIVADA : réunion urgente des associations du Collectif Occitan / Bras de fer occitan.
LANCER LES INITIATIVES DE SOUTIEN
Une réunion du Collectif Occitan présidée par JP LAVAL ce 9 février à Toulouse. Principal thème: l’initiative de soutien pour l’ESTIVADA festival mis à mort sans aucun respect de la culture Occitane, ni de ces organisateurs et de ces participants par le Maire de Rodez !!! Ceci fait penser à la manœuvre d’un jacobin autoritariste ..

Quelques heures après son lancement, la pétition en ligne dépasse les 2 200 signatures ce samedi 4 février.
Une pétition en ligne pour conserver le festival de cultures occitanes à Rodez dépasse les 2 200 signatures ce samedi 4 février 2023. Lancée vendredi soir, la pétition intitulée « Gardarem l’Estivada » sur le site MesOpinions, s’adresse à la municipalité ruthénoise. Cette dernière réfléchit à un possible arrêt du festival.
« L’Estivada est profondément liée au territoire et à ceux qui y vivent. C’est la fierté des Aveyronnais qui y retrouvent leurs racines bien vivantes, qui y mettent à l’honneur leurs produits locaux, qui s’y massent nombreux dans un esprit de fête de village que l’on ne retrouve pas toujours dans d’autres festivals ».
Bras de fer occitan par Nicolas Drussian
CENTRE – PRESSE Edition Aveyron .( 4 février 2023 )
Depuis l’annonce d’une potentielle disparition de l’Estivada du paysage ruthénois, les réactions ne sont pas tendres. Rodez Citoyen déplore dans un communiqué « quand la majorité tue pour mieux créer », quand Jean-Pierre Laval de l’association « Païs nostre“ demande une ”réunion urgente des associations du Collectif Occitan pour lancer des initiatives de soutien ».
L’élue d’opposition Sarah Vidal, qui était auparavant aux commandes de l’Estivada lorsqu’elle était première adjointe à la mairie de Rodez, s’attaque au maire Christian Teyssèdre en disant qu’il « porte un coup très dur à la culture et à la langue occitanes ». Du côté de la Région, la vice-présidente en charge de la culture, Claire Fita, dénonçait une décision « qui prive le public d’un festival majeur qui porte haut notre identité régionale »

Fidèle aux éditions du festival, le groupe Goulamask s’est exprimé dans une tribune : « La mort annoncée de l’Estivada est peut-être un bien pour un mal qui permettra qu’un des plus grands festivals de culture occitane renaisse ici ou ailleurs avec les valeurs qui sont les nôtres ».
Une avalanche de critiques tombe sur la mairie de Rodez depuis plusieurs jours. Le maire Christian Teyssèdre avait expliqué qu’il y aura “toujours une place pour la culture occitane” dans la commune mais estimait que le festival devait « évoluer car il n’attirait plus ». Pour cet été, la municipalité promet au moins trois grandes soirées musicales en juillet avec « une tête d’affiche de grande renommée » qui devraient booster la fréquentation des animations estivales

LA RÉFORME DES RETRAITES DANS LE CHAOS COGNITIF
Dr Maxime MAURY, Officier des Palmes académiques, Professeur affilié à Toulouse Business School, Ancien directeur régional de la Banque de France.
« Les Français n’ont pas été informés. »
(François BAYROU)
« Tous les débats sur les retraites ont une caractéristique commune : l’extrême confusion. Plus personne n’y comprend rien. »
(Éric LE BOUCHER)
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La réforme des retraites est un sujet fascinant, pas en tant que tel mais par ce qu’il révèle du chaos cognitif et des dysfonctionnements de l’information.
Ce sont ces dysfonctionnements et les erreurs de management que nous analysons dans cette chronique.
Dans le contexte d’une réforme qui serait finalement très diluée dans le temps (2027-2030) et nettement en deçà des autres pays européens (63-64 ans en France au lieu de 65-67 ailleurs).
I) Au départ rien de plus banal : il faut financer nos retraites dans un contexte où la population vieillit. Nous n’avons plus aujourd’hui que 1,5 cotisant par retraité contre 3 pour 1 il y a quarante ans et 6 pour 1 à l’origine. L’ espérance de vie augmente. Depuis 1981 (et la sacro-sainte retraite à 60 ans), l’espérance de vie a augmenté de 8 ans.
C’est la raison pour laquelle la discrète Loi Touraine (2014) avait prévu une augmentation régulière et automatique de la durée de cotisation.
L’État emprunte chaque année 30 milliards pour payer les retraites des fonctionnaires (selon la Cour des comptes) ce qu’aucun média ne signale.
Actuellement équilibré, le régime général présentera à court-moyen terme un déficit de 15 milliards par an en moyenne (selon le COR). Mais à condition que la croissance atteigne 1,5 % l’an ce qui n’est nullement acquis.
Soit au total une dette supplémentaire-retraites de 200 milliards environ sur le quinquennat qui s’ajouterait, en l’absence de réforme, à une dette publique abyssale de 3000 milliards qui s’accroît sans cesse. La France va emprunter cette année 270 milliards d’euros pour combler son déficit, payer les intérêts de sa dette et amortir le principal. Soit 8 562 euros par seconde ! Avec en perspective une dégradation de sa note chez Standard and Poor….et un renchérissement continu des taux d’intérêt.
La réforme des retraites est le seul élément de redressement de notre trajectoire financière (2027).
Il faut donc cotiser plus longtemps et l’ engagement du président de la République en campagne était de 4 mois de plus par an. Pas vraiment la mer à boire ni de quoi fouetter un chat ! Finalement, ce ne serait que 3 mois.
II) Le problème à résoudre n’est pas si difficile, mais le chaos cognitif dans lequel nous sommes vient tout compliquer. Le dysfonctionnement des différents acteurs, le « délire informationnel » ( selon l’expression de mon collègue Francis Massé) aveuglent les Français qui à près de 70 % rejettent cette réforme sociale dont le seul but est pourtant de financer leurs retraites.
Au départ (2019), un président de la République très jeune préfère opter pour une réforme mirobolante, la « retraite à points », plutôt que de s’inscrire en l’adaptant dans la ligne de la sage Loi Touraine qui prévoyait une augmentation régulière de la durée de cotisation.
Erreur de casting.
La belle réforme « à points » , séduisante sur le papier, s’avère vite infaisable car illisible et donc invendable. Il l’abandonne en 2020 mais les esprits en sont restés troublés.
On en revient alors à une réforme dite « paramétrique » dont la bannière, très mal présentée en 2022, va s’incarner exclusivement dans les « 65 ans ».
Mais quid de ceux qui ont commencé à travailler à 16-18-20 ans ?
Le gouvernement a répondu tardivement en introduisant l’âge de début qui leur permettrait de partir plus tôt : 40 % des Français partiraient finalement avant 64 ans en raison des carrières longues ou de la pénibilité, mais là encore la communication a été désastreuse car les médias ne l’ont pas précisé.
Mal informée, l’opinion s’est donc cristallisée dans le refus.
C’est une réforme technique qui se présente comme une équation à 4 variables : l’âge de début, l’âge légal, l’âge maximum et surtout la durée de cotisation.
Trop difficile pour un média de l’expliquer car les auditeurs ne peuvent soutenir leur attention plus de 45 secondes (contre 30 secondes nous dit-on pour le poisson rouge !). Mieux vaut faire le buzz en invitant des « experts » opportunistes qui diront que « l’on ne comprend pas » les raisons de cette réforme faite « pour faire plaisir à l’Europe » et qui est « avant tout politique ».
Chaos cognitif assuré !
Il est vrai que pour embrouiller encore plus les Français on a fait dire au Conseil d’Orientation des Retraites (COR) ce qu’il n’a jamais dit : sous prétexte que les comptes du régime général étaient équilibrés en 2021, la réforme ne serait pas nécessaire. En oubliant en route le déficit des fonctionnaires (30 milliards par an) totalement occulté, et les prévisions du COR sur le déficit du régime général jusqu’en 2030.
Et voici que le président de la République est venu à nouveau créer l’ambiguïté en affirmant, durant sa campagne, que la réforme des retraites contribuerait à financer la transition énergétique et les investissements d’avenir.
Certes, il a raison d’affirmer que la France ne travaille pas assez comme le démontrent tous les rapports. Le taux d’emploi des plus de 60 ans est deux fois plus bas qu’en Allemagne. Beaucoup plus bas que dans le reste du monde.
Mais les Français comprennent alors l’inacceptable : seuls les salariés paieraient pour tout !
Rejet assuré.
III) La Première ministre a raison d’affirmer que la réforme des retraites doit servir à financer les retraites. Point !
Et que dans la réforme l’ensemble des paramètres jouera et pas seulement l’âge légal qui serait reporté finalement à 64 ans en 2030. Alors que dans toute la zone euro, on sera à 65-67 ans dès 2024.
Aux bavardages incessants et aux approximations des médias s’ajoute enfin l’irresponsabilité accablante des organisations syndicales qui refusent de négocier le financement des retraites depuis 2019 et prennent donc le risque d’un effondrement des pensions.
Avec nos syndicats, nous sommes face à cette tragique singularité française : le moins de syndiqués et le plus de journées de grève en Europe !
Cette débandade du syndicalisme français qui contraste avec la force des syndicats dans les social-démocraties du Nord de l’Europe entraîne la course de leurs dirigeants aux extrêmes dans la politique du « Zéro Négociation » qui conduit à l’incivisme et au blocage.
La réforme des retraites ne serait pas une réforme difficile. Si elle était correctement expliquée, négociée et accompagnée par des mesures sur la pénibilité et sur le soutien à la fin de la vie professionnelle.
Le gouvernement s’est engagé dans cette voie mais il n’a pas de partenaires.
La France a réformé ses retraites en 1993, 2003, 2010 et 2014. Il suffit de poursuivre en lien avec la démographie. En essayant de réconcilier les Français avec le travail (bien être , intéressement, participation, créativité…).
Ce sont nos comportements qui créent le chaos cognitif et bloquent toute négociation, ainsi que des erreurs de management qui ressemblent en l’espèce à un cas d’École :
- avoir voulu faire compliqué au lieu de faire simple dans la continuité de la sage Loi Touraine ;
- avoir polarisé longtemps la communication sur l’âge légal ( les « 65 ans ») au mépris de ceux qui ont commencé tôt leur vie professionnelle ;
- avoir prétendu négocier sans poser le cadre préalable de la négociation : l’augmentation de la durée de cotisation n’était pas négociable ;
- enfin s’adresser aux Français par médias interposés sans jamais le faire directement comme le faisaient autrefois nos grands présidents pour expliquer clairement le pourquoi et le comment.
Pour la France :
Avoir enfin le « courage de la nuance », selon la belle formule de Jean Birnbaum, au lieu de sombrer dans les slogans et l’émotionnel. La régression de l’information, le chaos cognitif.
Si nous voulons conserver nos retraites il faut les financer !
A défaut, de multiples scénarios d’effondrement existent : désindexation permanente, baisse des pensions , crise financière sur la dette française. Ce serait le pire des dénouements.
PAIS NÒSTRE ETAIT LE 11 FEVRIER A MONTPELLIER POUR LA DEFENSE DE LA BOUVINE !
Une grande manifestation pour la défense de la bouvine était organisée samedi 11 février à Montpellier à l’initiative de l’Union des Jeunes de Provence- Languedoc , en réaction aux attaques contre cette culture ,son biais de viure, ses fêtes et les courses libres.
Cette action était destinée à défendre la ruralité , une manifestation culturelle : son titre le dit bien » Ensemble pour l’avenir de notre culture « .
Le mouvement PAIS NÒSTRE présent à ce rassemblement avec des drapeaux occitans .
Volèm viure, trabalhar e decidir al país ! . PAIS NÒSTRE Tel 06 72 55 04 36







PROCHAINEMENT: Ecologie / Régionalisme
Suite au succès des états généraux de Marseille du 10 décembre, la TV Occitanie Pais Nostre monte des « clips » de moments importants de ce riche moment Le premier sera consacré à l’exposé d’Alain GUARINO Président de Prouvènço Nacioun, groupe membre de la Fédération des Pays Unis. Alain a su au plus juste expliquer les raisons et la force qu’ amène ce partenariat extrêmement logique. La région mènera plus efficacement une politique écologique au plus proche des intérêts du territoire par sa connaissance des éléments et sa proximité avec les acteurs.
JLD
EAJ-PNB développe un nouveau groupe
Fédération des Pays Unis ·
J-PNBren garapena eraikiz (Lema 232 – Editorial)
Archives Lema
EAJ-PNB se développe avec un 6e groupe local ou Herri Biltzar. Fait marquant de ces derniers mois, EAJ-PNB a créé un 6e groupe local, un Herri Biltzar en Lapurdi barnekalde ou Labourd intérieur.
Ezagutzera eman
Alors que nombre de partis français subissent, au fil des années, un affaiblissement de leur maillage territorial et de leur force militante, EAJ-PNB réussit à développer un nouveau groupe dans une zone où se concentrent les grands défis de demain. De Kanbo, à Hasparren, en passant par Ustaritz, Halsou ou Espelette, comment combiner vie agricole, afflux et accueil de population nouvelle, susciter une activité économique productive et créer une cohésion culturelle et sociale entre ces populations ? Comment éviter le piège de « zones dortoirs » dévitalisées, pour construire une zone vivante revitalisée ? Or chacune de ces questions ne se traite pas depuis des sièges confortables de la Haute administration parisienne. Elles se régleront sur place avec les acteurs et les personnes qui vivent ces difficultés ou portent des projets. Gérer localement le foncier pour répondre à ces questions, réfléchir à des logements dans l’habitat déjà existant, pour éviter une artificialisation excessive, défendre en priorité les projets économiques et agricoles sur du foncier à vocation économique, …
Une nouvelle offre politique
Voilà pourquoi, contrairement aux schémas de fonctionnement centralisés qui caractérisent aussi les organisations politiques, EAJ-PNB propose une offre nouvelle fondée sur « faisons par et pour les habitants du territoire ». Notre réflexion ne porte pas uniquement sur un modèle social pour le Pays Basque, mais vise l’ensemble des thèmes qui touchent les habitants du Pays Basque et en l’occurrence ceux du Labourd intérieur.
Voilà pourquoi des nouveaux Alderdikide et Alderdizale, adhérents et sympathisants, né/es en Pays Basque ou venus de Normandie et d’autres contrées en France, professionnels dans l’agriculture, la santé, le social ou dans le monde entrepreneurial, élus locaux ou acteurs associatifs nous ont rejoints, ces dernières semaines. L’Herri Biltzar Lapurdi barnekalde vient de naître en Mai dernier. Comme vous le lirez, il a réalisé ses premiers pas, lors d’un meeting à Ustaritz, en juillet dernier. Mathieu Membrède, entrepreneur prometteur et élu local en assure la présidence et incarne une nouvelle génération engagée pour son territoire. L’Herri Biltzar Lapurdi barnekalde s’est naturellement donné pour priorité de réfléchir à l’aménagement du territoire et donc à la question épineuse de la gestion du foncier. Toute personne intéressée est la bienvenue.
Une attractivité renforcée
L’exemple du groupe créé en Lapurdi barnekalde, nous donne l’ambition de poursuivre notre implantation locale, avec un projet en gestation pour un 7e Herri Biltzar.
Ces derniers mois et ces dernières semaines, le développement d’EAJ-PNB se caractérise également par l’attraction inédite en nombre de nouveaux Alderdikide et Alderdizale, la réussite de différentes initiatives : Aberri Eguna, voyage en Hegoalde, développement de nos réseaux sociaux, prises de position courageuses…
Un projet sur le logement, au cœur de ce numéro
Mais une organisation politique est d’abord jugée à la qualité de ses analyses et de ses propositions. A l’issue d’une réflexion interne de plusieurs mois, associant la grande majorité des acteurs principaux de cette thématique en Ipar Euskadi (que je tiens à remercier ici), EAJ-PNB s’est doté d’un projet sur la thématique si sensible du logement. Ce sujet est au cœur de ce numéro. Bonne lecture !
Elkartasunez eta lanean arizanez, segi dezagun gure influentzia hedatzen.
Gora EAJ-PNB indartsu bat Ipar Euskadin ere !
Urte berri on denei !
Peio Etxeleku,
Président régional d’EAJ-PNBEAJ-PNBren garapena eraikiz (Lema 232 – Editorial)
Aveyron : “Estivada” en danger, le microcosme occitan se mobilise
Manifestation Anem òc ! Par la lenga occitana ! pour la préservation de l’occitan à Toulouse le 31 mars 2012. Photo PIERRE-SELIM Wikimedia-Commons
L’Estivada est le Festival interrégional des cultures occitanes, créé en 1995 à Rodez, qui a lieu tous les ans la dernière semaine du mois de juillet. Il s’agit du plus grand festival de musiques et chansons en langue occitane. Est ? Ou était ? Telle est la question qui agite la communauté occitane depuis quelques semaines, avec en particulier une pétition sur le site MesOpinions.com qui avait recueilli ce lundi 3534 signatures…

C’est sur France 3 Occitanie que le maire LReM de Rodez, Christian Teyssèdre a annoncé sa volonté de “moderniser” ce rendez-vous. L’édile jugeant que le festival des musiques et chansons occitanes devait “évoluer” face à une baisse de fréquentation depuis plusieurs années et envisageant pour l’été 2023 plusieurs soirées musicales avec “des têtes d’affiche.” Plus rien à voir, donc, avec le rassemblement souhaité par les défenseurs d’un grand festival de toutes les cultures occitanes.
Lire l’article du quotidien Centre-Presse Aveyron : https://www.centrepresseaveyron.fr/2023/02/04/possible-fin-de-lestivada-a-rodez-une-petition-en-ligne-lancee-pour-conserver-le-festival-10974554.php
L’opposition municipale est rapidement montée au créneau contre cette décision par la voix de Sarah Vidal, ancienne première adjointe alors en charge de l’Estivada. réaction également du côté de La Région Occitanie, la vice-présidente en charge de la Culture pour tous, du patrimoine et langues régionales, Claire Fita s’élevant contre une décision qui “s’en prend à notre patrimoine, à notre culture, à nos valeurs. Je regrette que Rodez fasse le choix de priver le public de ce festival qui porte haut notre identité régionale.’
Lire dans Le Ruthénois, un communiqué d’élus d’opposition : https://www.ruthenois.com/2023/01/28/opinion-quand-la-majorite-tue-pour-mieux-creer/
Christian Teyssèdre souligne pour sa part que la subvention régionale était en baisse, ainsi que la dotation de l’Etat. De part et d’autre jusqu’ici la situation semble boquée… reste à savoir si la pétition lancée par le Collectif Gardarem l’Estivada pourra constituer un déclancheur pour faire bouger les lignes.
IFFENIC : journée festive et politique
Le Parti Breton, En-Avant Bretagne et Pays Unis (FPU) organisent une journée festive et politique le dimanche 26 mars (base de loisirs du Lac de Trémelin, à Iffendic).
Le matin, une table-ronde avec de nombreux intervenants sur un thème d’actualité : L’autonomie énergétique de la Bretagne.
Eolien, solaire, nucléaire, méthanisation, isolation du bâtis… les pistes sont nombreuses.
PAS TOUCHE A L’OCCITANIE !!!
Ce texte d’Olivier Biscaye est très significatif, je m’arrête surtout sur l’identité Occitane, les difficultés et le temps qu’il a fallut pour avoir enfin une région qui correspond à notre histoire et à notre culture. La démarche sur le fonctionnement pour les territoires est source aux débats, la région OCCITANIE : NON !!! Ce texte peut être le départ à des réactions…
Que recherche Emmanuel Macron en lançant la réforme des institutions ? Mis à part le bazar, on ne voit pas très bien. Un désordre qui se traduirait entre autres lubies par la remise en question de la région Occitanie, sept ans après sa création. Et là, on dit non, pas touche à notre Occitanie !
C’est un gag ? Un mauvais gag…
S’amuser avec la carte des territoires commence à bien faire. Au nom de quoi ? De quelle logique politique ? De quelle ambition économique ? Cet ensemble des treize départements s’est installé avec le temps malgré toutes les hostilités historiques et les antagonismes. Et ça marche.
Portés par une entité puissante, les projets vont plus vite et plus loin, on a des exemples à la pelle à fournir au chef de l’État. Le débat qui s’accompagne autour de la proximité des politiques sur le terrain n’est par ailleurs pas sérieux. Autant que celui de l’allègement du millefeuille administratif.
Redécouper la région sans toucher aux Départements et s’interroger sur les autres collectivités, en installant de surcroît des conseillers territoriaux, c’est ça la trouvaille singulière de l’Élysée ? Un gag tout au plus. Mais un mauvais gag.
Olivier Biscaye , Directeur de la rédaction de MIDI LIBRE ( Edition du 5 février 2023 )