Auteur/autrice : Jean-Luc DAVEZAC

– 31 – Lo provèrbi de la setmana.

Lo provèrbi de la setmana. Le proverbe de la semaine.

« Aver la pòrta sabatada », avoir la porte bloquée par un soulier. L’expression renvoie à la coutume qui consistait à sceller une porte au moyen d’une semelle, procédé qui était appliqué pour interdire l’entrée au locataire endetté. En français on « se trouve jeté à la rue ».

Expression gasconne.

La situation de l’enseignement en breton

LAURENCE depuis son pays bigouden , nous explique la situation de l’enseignement en breton ( 3900 élèves fréquentent les établissements DIWAN ).

Elle nous fait partager le bonheur qu’elle ressent dans la transmission du breton aux jeunes générations.

Son mari DIDIER précise son attachement à la SLOW FOOD et nous donne quelques recettes à base de produits locaux ( poulet aux langoustines, cassoulet de la mer , kig-ha – farz…) ; qui célèbrent la richesse de la terre et de la mer bretonnes.

DEGEMERE E BREIZH : BENVENGUDA EN BRETANHA

TRUGAREZ : MERCÉ LAURENÇA E DAIDIER!

MIZ E OST LAOUEN : BON MES D’AGOST.Alan PÈIRE

DE MANCAR PAS:

-LES CONFITURIADES : Salon et CHAMPIONNAT DU MONDE des meilleurs confituriers à BETH PUCH

samedi 23 et dimanche 24 août à BEAUPUY(47)

( voir le site )

-FESTIVAL RECOLTES DE L’ESPOIR : 19-20-21septembre au Château de Duras : ANNEES 80 -ENRICO MACIAS ( voir le site ).

-LES MERCREDIS CACHÉS : tous les mercredis de juillet -aout à ALLEMANS SUR DROPT à 20h30 , spectacles gratuits de grande qualité !

-Musique et chants « 100% occitan  » proposés par SÉBASTIEN SEUVE: mardi 19h – 20h et le dimanche 13h-14h avant ADISHATZ.

– 51 ième EOE( escòla occitana d’estiu) du 10 au 16 août à VILLENEUVE SUR LOT .Contact: 06.19.47.68.57

Plus que quelques heures …..

Adishatz,

Plus que quelques heures pour agir sur cette campagne.

Si vous souhaitez m’aider à réussir ce projet, rdv maintenant sur: https://fr.ulule.com/01JTMZ19KBDVNJ4832CSWEFMSX/

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– 12 – Organisation festival Les Mardis de Perse

Amis aveyronnais ou de passage à Espalion (dans le nord du département), nous serons en concert le 12 août dans la très belle église romane dite de Perse, à 20h30. Trio La Margalida (musique baroque méridionale en occitan, français, espagnol et italien) avec Laurence Mercier (viole de gambe) et Nicolas Colliou (théorbe, guitare baroque).

Organisation festival Les Mardis de Perse

Cle et Cit’art. Merci de partager..

– 11 – A Narbonne , Carrefour a pris l’accent occitan !

Publié par Joan Pèire LAVAL 

Nougat de Limoux , huiles et olives de la coopérative L’Oulibo , Vins AOP – Bio – Pays d’OC , glaces de l’artisan glacier La Belle Aude de Carcassonne , cassoulets du Lauragais , la chips Occitane cuite au chaudron , les pâtes fermières du domaine de Peries , le plâteau de grillades et les charcuteries de la Maison Milhau de la Montagne noire … et des dizaines d’autres marques et produits régionaux , les consommateurs peuvent trouver toutes les gourmandises du pays d’OC dans l’hypermarché Carrefour , implanté sur le site Bonne Source à Narbonne . Cet hypermarché affiche fièrement l’identité occitane avec une très belle visibilité de la croix occitane et du nom Occitanie .

Il y a 50 ans , le 1er Août 1975 l’opération » Terres perdues »

Des Comités d’action Viticoles en Languedoc .

Publié le par Joan Pèire LAVAL  . Texte de la thèse de l’universitaire Geneviéve Abbé , sur l’histoire des luttes viticoles en Languedoc :
» À la liste comparant l’enchaînement des actions en Corse et en Languedoc, il me
semble intéressant de confronter l’opération « Terres perdues », qui s’est déroulée le 1er


août 1975 dans le Midi viticole, à l’« Isola morta » corse, qu’elle précède d’un mois. Le
sens de l’opération est donné par les Comités d’Action qui déclarent : « Puisque l’Europe
nous raye de la carte pour faire place au tourisme, nous allons nous–même nous rayer de
la carte »(156) . Encore une fois, l’Aude est le point le plus chaud de l’opération qui consiste
à enlever ou changer de sens les panneaux de signalisation routière pour que les
touristes ne trouvent plus leur chemin, au moment où commencent les congés du mois
d’août. Après une veillée d’armes où tous les panneaux ont été tordus ou arrachés dans
une sorte de frénésie où se mêlent colère et joie destructrice, la région est “rayée de la
carte”.
Sous la chaleur caniculaire du 1er août, des touristes anglais, hollandais, belges,
allemands et italiens, mais aussi français, errent sur des petites routes, en particulier
dans les Corbières, qui ne mènent plus nulle part. Un tract très court leur est distribué,
rédigé en français, anglais, allemand et italien :
« Madame, monsieur, les vignerons qui vous détournent de votre route sont
navrés de vous gêner ainsi. Ruinés par une arrivée massive de vins italiens
commercialisés à des prix très inférieurs au prix officiel communautaire, ils constatent
que lors de la réunion du 21 juillet 1975 à Bruxelles
1° Monsieur le ministre italien de l’Agriculture a prétendu continuer son
dumping.
2° Messieurs les ministres de Hollande et de RFA se sont refusés à l’application
par Bruxelles des contraintes financières et qualitatives.
Pour réclamation, adressez–vous à votre Consulat par le canal de la
préfecture »(157)
À travers cette action et par la voie de ce tract, la situation, telle qu’elle est vécue par les
viticulteurs, est clairement résumée et les responsables sont désignés. C’est d’abord
l’Italie (« le ministre italien de l’Agriculture a prétendu continuer son dumping ») qui ne
joue pas le jeu d’une concurrence loyale ; c’est aussi « Bruxelles », c’est–à–dire le Marché
commun européen où les négociations sont dominées par l’Allemagne et la Hollande
156 Revel (B.), Montredon, Les vendanges du désespoir, op. cit., p. 172.
157 Arch. dép. de l’Aude, 98 J 3–8 : CGVM, Syndicat des Vignerons Carcassonne–Limoux.

( « Les ministres de Hollande et de RFA se sont refusés à l’application par Bruxelles des
contraintes financières et qualitatives »). C’est, enfin, le gouvernement français qui est
responsable de la gêne occasionnée aux touristes, en ne soutenant pas les
viticulteurs (« Pour réclamation, adressez–vous à votre Consulat par le canal de la
préfecture »).
Le tract s’adresse avant tout à ces Européens, pour la plupart venus du Nord, qui
« déferlent » vers le Sud destiné à devenir « la cour de récréation de l’Europe »158.
Bretagne, Corse, Languedoc, les « périphéries » semblent se soulever contre le
centre, « minorités contre l’Empire » chante Claude Marti (Montségur, 1972). Le thème
du « colonisé de l’intérieur » qu’a théorisé l’occitaniste Robert Lafont159 est facilement
compris dans ces régions dont les trajectoires économiques présentent quelques
similitudes avec des modèles de type colonial » . Geneviéve Abbé

                               Info d’OC le site Occitanie Pais Nòstre 

                                                          Site pais-nostre.eu sur Facebook : lopaisnostre   

– Pays Basque – 130 urte betetzen ditu gaur

130 urte betetzen ditu gaur, San Inazio egunez, gure alderdiak. Urtero legez, Mutrikun izan da ospakizuna. Gora EAJ-PNV!!! Gora Euskadi askatuta!!!!

130 ans aujourd’hui, jour de la Saint-Ignacio, notre parti. Comme chaque année, la célébration a eu lieu à Mutriku. Vive EAJ-PNV !!! Vive l’Euskadi libre !!!

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– Corse – 50 ans après, enfin l’autonomie pour la Corse ?

De François Alfonsi 

Ce 30 juillet 2025 a lancé une grande bataille politique.

Le gouvernement, saisi par le Ministre François Rebsamen, a annoncé le projet de réforme constitutionnelle que le Chef de l’Etat, Emmanuel Macron, va soumettre au Parlement. Déjà, le débat fait rage, et une issue favorable pour cette réforme constitutionnelle reste incertaine.

Lors de ces votes du Parlement, il s’agira, ni plus ni moins, que de lever la grande hypothèque qui avait été la source profonde des évènements d’Aleria, et que le négociateur d’alors Libert Bou avait synthétisé en une formule : « même 200.000 Corses autonomistes ne feront pas changer la Constitution française ».

Edmond Simeoni raconte, dans une interview donnée à Corse Net Infos en août 2014 : « La déclaration de Libert Bou est le déclencheur d’Aleria ». Il décrit la décision de l’Exécutif de l’ARC de passer à l’action, prise dans « un véritable climat d’ébullition politique et de radicalisation ». De la décision d’entrer armés dans la cave : « Comme nous ne voulions pas être expulsés par trois grenades lacrymogènes et deux gifles, nous prenons des fusils de chasse avec la conviction certaine et partagée que nous ne les utiliserons pas. Ils sont un élément de dissuasion vis-à-vis des forces de l’ordre ». On connaît la suite… et ce numéro spécial d’Arritti la raconte en détail.

Au « niet » de 1975 répond donc, un demi-siècle après, le « oui » du gouvernement de François Bayrou et du Président de la République Emmanuel Macron. Entretemps, trois générations se sont succédées qui ont porté la lutte du peuple corse avec courage et persévérance.

Mais la bataille politique de 2025 n’est pas encore gagnée. Elle ne fait qu’entrer dans sa phase finale et décisive. Face au « oui » des plus hautes autorités de l’Etat se dresse déjà le « non » du conservatisme français le plus obtus, symbolisé par l’avis contraire donné par le Conseil d’Etat et par les déclarations fracassantes du Président du Sénat Gérard Larcher.

Il ne faut cependant pas sous-estimer le parcours qui a permis d’arriver à ce stade.

La montée en puissance du vote nationaliste depuis 2014 en a été l’élément le plus fort. Il a exprimé démocratiquement, et sans contestation possible, la volonté du peuple corse, celle des « 200.000 Corses » revendiquant l’autonomie. Libert Bou l’avait envisagé comme un cas d’école improbable et inatteignable ; les urnes corses l’ont matérialisé par 68% des suffrages exprimés. Comment se prétendre une démocratie européenne et rester fermés à la volonté du peuple corse quant à l’avenir de la Corse ? D’autant plus que la revendication d’autonomie est vécue comme simple et naturelle par la plupart des autres démocraties de l’Union Européenne.

Les émeutes provoquées par l’assassinat inexpliqué dans sa prison d’Arles d’Yvan Colonna a été l’élément déclencheur du processus en cours, en ce qu’elles ont apporté la preuve que la mobilisation de 1975 avait franchi les générations, et que, cinquante ans après, la colère était toujours aussi grande parmi la jeunesse corse. Et que, si l’assaut des jacobins contre le processus d’autonomie en cours devait l’emporter, cela provoquerait en retour la même onde de choc que celle qui a suivi les déclarations de Libert Bou en 1975.

Tel sera l’enjeu du débat au sein du Parlement français, Assemblée Nationale et Sénat, puis lors du Congrès de Versailles : revenir à l’avant-Aleria, ou s’engager vers l’avenir à travers une solution politique. Gérard Larcher et ses congénères savent que la pression politique sera maximum lors du Congrès, et qu’il devra prendre des responsabilités lourdes ce jour-là en s’opposant tout à la fois à la volonté du peuple corse, à celle du Président de la République, et à celle du gouvernement. C’est pour cela qu’ils ont essayé de peser en amont du Conseil des Ministres, à travers l’avis du Conseil d’Etat et par la déclaration du Président du Sénat. Le combat pour le maintien de la formule négociée lors des accords de Beauvau avec Gérald Darmanin est décisif. Il a été gagné, ce qui permet d’aller de l’avant.

Durant les trois mois qui viennent, il faudra serrer les rangs, marginaliser les élus corses à la solde du pire des conservatismes parisiens, et faire ressentir le rapport de forces essentiel, celui d’un peuple corse uni et déterminé.

Les majorités requises au Parlement sont très élevées. Cependant, les députés et sénateurs qui voteront en faveur de l’autonomie ne le feront pas tous par conviction. Beaucoup voudront simplement éviter d’être cloués au pilori comme responsables des évènements graves qui résulteraient inévitablement d’un camouflet parlementaire fait à la Corse, auquel ils auraient contribué.

Le vote final sera serré, mais une porte a été enfin ouverte par 50 années de luttes et de sacrifices depuis un certain 22 août 1975.

Per la nosta lenga en los País Occitans

S’auèi de corrudas espelissen per la nosta lenga en los País Occitans – Nòrd, com La Passem en Gasconha e Albigés, que hè mei de trenta ans qu’Aran cor per la soa lenga.

En Val d’Aran (Estat espanhòu), l’occitan qu’ei lenga oficiau despuish 1990. Tots los joens qu’aprenen l’occitan a l’escòla com purmèra lenga.

Qu’ei damb Nadau que s’acaba la jornada, un còp los aranés devarats de tots los terçons de la Val entà hestejar com cau !

#valdaran#occitan#aranés#català#aranpersalengua

– 24 – Brantôme : refus du panneau d’entrée en occitan !!!

De Martial Peyrouny

« Je note avec contentement que les différents candidats à la mairie de Brantōme semblent souhaiter la venue de la felibrejada dans la Venise du Périgord.« 

Je note cependant que Brantōme en Périgord est une des très rares communes de Dordogne à ne pas avoir répondu positivement à la proposition du conseil départemental en affichant les panneaux d’entrée de l’ensemble des villages la composant en occitan, alors même que Brantōme est de plus la seule commune du Périgord à proposer à ses enfants un cursus bilingue fr-oc, de la maternelle jusqu’à la troisième.

Peut-être pourraient-ils commencer par cet affichage bilingue pour montrer leur attachement à notre langue et à notre culture et pour souhaiter la bienvenue à la grande fête de la tradition occitane dans notre cité ?

Une langue ne s’use que si l’on ne s’en sert pas