Auteur/autrice : Claire DAUGE

« Pour une France décentralisée dans une Europe plus fédérale » par le professeur Maxime Maury

« Il y a eu pendant quinze ans chez les responsables politiques français une absence complète de compréhension des mécanismes économiques d’ajustement qui prévalent dans une Union monétaire. »

( Bruno Grandjean)

2022 sera l’année du redressement ou de la confirmation du déclin de la France. Il en sera de même pour le projet européen que le nouveau chancelier allemand veut relancer sous présidence française.

Ainsi celui-ci appelle-t-il de ses vœux :

« Une Convention constituante conduisant à un État fédéral européen à partir d’une démarche décentralisée fondée sur le principe de subsidiarité ».

Cette citation étonnante est extraite du projet de gouvernement de coalition SPD-libéraux-Verts qui a pris les commandes de l’Allemagne.

Ainsi l’année 2022 pourrait être une année triplement exceptionnelle dans l’histoire européenne :

  • Elle devrait voir l’arrêt progressif de la création monétaire débridée par la BCE qui se propose de diviser par plus de deux ses rachats de dettes publiques ( de 80 milliards par mois actuellement à 35 milliards par mois d’ici à la fin de l’année) ;
  • la refondation du Pacte de Stabilité qui en est la nécessaire contrepartie ; les déficits devront donc être réduits par deux parallèlement au repli des interventions de la BCE ;
  • l’émergence d’une Fédération européenne qui viendrait enfin compléter l’euro vingt ans après sa création.

Mais 2022 pourrait tout aussi bien devenir l’année de l’échec :

  • L’échec de la refondation du Pacte de stabilité européen et la poursuite d’une création monétaire inflationniste dilatant la bulle financière et immobilière ;
  • le refus du projet fédéral proposé par l’Allemagne et l’isolement irréversible de la France minée par la désindustrialisation, les déficits et le désordre ;
  • une nouvelle crise de l’euro en raison de la fragmentation entre le nord et le sud de la zone monétaire.

A mille lieux du débat électoral français, cette question essentielle surgira en mars avec la convocation par le président de la République des chefs d’État européens autour du dossier hypersensible de la refondation du Pacte de stabilité. Ses effets politiques sont imprévisibles et seront probablement tus dans le débat électoral car la question est trop « technique » et dérangeante pour une France addicte à la dépense publique.

Et puis parce que nous aspirons tous inconsciemment -droite-gauche, extrême droite-extrême gauche- à continuer à vivre à crédit ! Ce qui ne peut malheureusement que mal se terminer….

Cette chronique précise les enjeux fondamentaux de cette négociation européenne.

Pour la seconde fois depuis la fondation de l’euro, l’Allemagne propose à la France la création d’un État fédéral européen. La première proposition remonte au temps du président Mitterrand.

Il ne s’agirait en rien d’un « super-État » à la française, mais de la simple suppression de la règle de l’unanimité pour les sujets fondamentaux dont l’Union doit traiter. L’Allemagne conçoit le fédéralisme selon le principe de subsidiarité : ne confier à l’échelon supérieur que ce que l’échelon inférieur ne peut mieux faire.

D’où une profonde incompréhension avec la France, pays le plus centralisé du monde, sur le sens même du mot « fédéralisme ». Pour nous Français l’État vient d’en-haut, pour les Allemands il vient d’en-bas.

Cette proposition allemande rejoint celle présentée naguère par le président Giscard d’Estaing qui dans son petit livre « Europa » ( 2014) suggérait la création d’un directoire fédéral des Chefs d’État de la zone euro se fixant des objectifs de long terme pour harmoniser la fiscalité, les conditions d’établissement des entreprises, les règles sociales, et faire progresser collectivement une défense commune ainsi que les intérêts stratégiques continentaux.

Or en 1999, année de la création de l’euro, le prix Nobel d’économie a été attribué à Robert MUNDELL pour ses travaux sur les « zones monétaires optimales » datant de 1961. Ce n’est pas par hasard !

« Monnaie sans gouvernement », l’euro ne constitue toujours pas, 20 ans après sa création, une « zone monétaire optimale ».

Les divergences de niveaux de vie et d’endettement entre le nord et le sud de la zone euro se sont creusées dangereusement. L’Union bancaire n’est toujours pas achevée sur l’assurance commune des dépôts. Il n’y a pas de titres de dette ni d’épargne communs qui permettraient de drainer l’épargne du nord vers le sud pour compenser les écarts de développement.

Ni le début d’une véritable mutualisation des dettes souveraines. Le plan de 750 milliards, décidé en 2020, constitue le simple embryon d’une Union de transferts pourtant indispensable à la stabilité d’une zone de monnaie unique dans laquelle des compensations en capital doivent s’opérer régulièrement entre les différents pays.

Pour le dire autrement, la zone euro ne possède toujours pas le niveau d’intégration financière, la profondeur et la liquidité, ni la solidarité intergouvernementale pérenne correspondant aux nécessités de la monnaie unique. Elle en reste d’autant plus fragile.

Tout cela est parfaitement documenté par la théorie économique et par les faits, mais entrait jusqu’à présent en contradiction avec l’égoïsme allemand d’une part et avec la mauvaise gestion et l’inconscience française d’autre part.

D’une manière générale, les dirigeants européens sont restés longtemps aveugles sur les implications de la monnaie unique, préférant l’approche boutiquière à la vision de l’intérêt commun qui passe par la poursuite raisonnée de l’intégration européenne.

Avec un dialogue par nature difficile entre une « monarchie républicaine » hyper-centralisée et arrogante autant que déclassée et un grand pays fédéral décentralisé, prospère et d’éthique protestante fondée sur la responsabilité.

Voici qu’en 2022 l’heure de l’explication approche sur le projet européen !

Le Pacte de stabilité que la France n’a jamais respecté a éclaté avec la pandémie et la politique du « quoi qu’il en coûte ». On l’a remplacé provisoirement par la « planche à billets » mais l’inflation menace désormais. La BCE s’est engagée à diminuer son intervention à partir de mars et les pays du nord n’accepteront plus la fuite en avant monétaire qui ruine épargnants et retraités. Et repousse indéfiniment les échéances budgétaires.

Pour schématiser, si la BCE réduit, comme annoncé, son intervention par un facteur 2, serons-nous capables de réduire nos déficits par deux ? Les projections présentés par le gouvernement français repoussent cette échéance à ……. 2027 en termes de déficit /PIB !

Un gros effort d’innovation politique et macro-financière doit donc être entrepris à partir du mois prochain.

Il s’agira pour chaque pays de construire une trajectoire de dépense publique soutenable sous le contrôle mutuel de ses partenaires. De revenir progressivement à l’équilibre des finances publiques tout en sanctuarisant certaines dépenses d’investissement : transition énergétique, éducation, santé, défense.

C’est ce que proposent conjointement le président français et le chef du gouvernement italien dans une tribune commune publiée par le Financial Time. Ils proposent également de cantonner la dette covid, actuellement au bilan de la BCE, dans les comptes du Mécanisme Européen de Stabilité ( M.E.S). Peut-être pour l’annuler un jour …… L’Allemagne répondra favorablement si nous acceptons sa main tendue vers un minimum de fédéralisme européen. Pas de monnaie sans gouvernement !

Y sommes-nous prêts ? Le sujet sera-t-il débattu dans une campagne présidentielle d’une rare nullité ?

Pour la France, la contrepartie de cette entreprise salutaire passe par la réduction de ses dépenses courantes. Cela exige plus de décentralisation, une réorganisation complète et la débureaucratisation de notre État.

Ainsi les grandes régions formées en 2016 devraient se voir confier de nouvelles délégations : l’emploi, la formation, l’apprentissage, la gestion hospitalière pour coller davantage aux besoins du terrain et à l’efficience. Et un partage de la fiscalité avec l’État. Les études de l’OCDE montrent que nous souffrons d’un déficit d’efficacité de nos services publics de 15 % environ par rapport aux autres pays.

Nous aurons surtout besoin de relancer le travail, la réforme du chômage et des retraites (tout en indexant celles-ci). D’organiser à grande échelle l’intéressement et la participation des salariés. Comme la participation des collectivités territoriales à la gestion collective. Et de limiter les pouvoirs de la finance, ainsi que de réduire les inégalités de patrimoines revenues au niveau de 1910 selon le Conseil d’Analyse économique auprès du Premier ministre.

Transition énergétique, réduction de la dettes et des inégalités forment un triangle indissociable.

L’alternative sera entre réforme ou inflation. Entre justice sociale, réduction des inégalités, ou fuite en avant climatique. Les enjeux sont là mais largement déniés dans un débat public d’une grande indigence intellectuelle.

Entre une France plus décentralisée dans une Europe plus fédérale, ou l’éclatement de l’euro dont la contrepartie serait l’appauvrissement dramatique des pays du sud. Tout va se jouer en 2022-2023.

Aller de l’avant passe par cette rénovation du projet européen et par la réforme en France.

Qui osera le proclamer dans une campagne présidentielle qui s’annonce violente, populiste et très éloignée des vrais sujets ?

Professeur Maxime Maury , ancien directeur régional ( Occitanie ) de la Banque de France .

J L Armand novèl président de l’ofici public de la lenga occitana

Vòts del President de l’OPLO

Cars partenaris institucionaus,

Cars responsables associatius,

Cars actors de la lenga nòsta,

Madama, Mossur,

Es damb un estrambòrd non estujat que préni la pluma anèit per daubrir aqueth numerò 7 de la nòsta letra d’informacion « Correspondéncia », lo purmèir per jo en aquera debuta de mandat au cap de l’Ofici com conselhèr regionau de Novèla-Aquitània. Se joénhan a jo Benjamin Assié, 1èir Vice-President de l’OPLO e representant de la Region Occitania, e Mostafa Fourar en tant que 2nd Vice-President que representa l’Estat.

Es tanben l’ocasion de vos mandar los mens vòts per aquera novèra annada, que vos desiri plan granada, solide, e damb la santat mei que tot. Mes comptatz pas sus jo per tombar dens l’embrunida ambienta !

L’Ofici acabèt l’annada 2021 sus una nòta positiva capvath l’obtencion dau Gran Prèmi Cap’Com. Aquera distinccion per los professionaus de la comunicacion publica au nivèu nacionau ven recompensar lo projècte de campanha « Je me jette à l’oc ». Es l’eretatge de l’equipa precedenta e en particular de la mia predecessora Charline Claveau, a la quala vòli render aumatge aquí per son engatjament e son bilanç. Entendi bien, atau, endralhar aqueth mandat dens la continuitat daus principis fondators de l’Ofici : menar una politica linguistica partenariala ambiciosa e d’interés generau.

Aquò dit, un cambiament d’equipa dèu tanben èster lo parat de hèser un bilanç d’etapa e d’avalorar las accions menadas dumpèi la creacion de l’OPLO, 6 ans i a adara. Es un processus entamiat fin de 2021 que se vai perseguir dinc a la fin dau purmèir semèstre de 2022, per fin de nos perméter de reinventar lo nòste avenir en partenariat damb las collectivitats e los actors associatius.

Sonqu’una causa segura çaquelà, l’escomesa màger que nos atend engüan serà de segur la renegociacion de la convencion-quadra interacademica de desvolopament de l’ensenhament de l’occitan, en ligam damb lo Ministèri de d’educacion nacionala. La recenta lei Molac nos daubrís perspectivas significativas a la condicion que siqui acompanhada d’una volontat e daus mejans que siquin a la nautor daus enjòcs.

Devem donc damorar amassats per honhar dens lo misma sens e contunhar de ganhar joens locutors mei damb la tòca de véser se reviscolar la lenga nòsta capvath las generacions futuras.

Una bona e urosa annada a totas e a tots.

 Jean-Luc Armand

President de l’Ofici Public de la Lenga Occitana

Conselhièr regionau de Novèla-Aquitània delegat a las lengas e culturas regionalas.

FRANCE 3 CENSURE LE MAGAZINE OCCITAN « VIURE AL PAIS » POUR CAUSE DE JEUX OLYMPIQUES ! 

COMMUNIQUE DE PRESSE OCCITANIE PAIS NOSTRE / FRANCE 3 CENSURE LE MAGAZINE OCCITAN VIURE AL PAIS POUR CAUSE DE JEUX OLYMPIQUES !  France 3 – Toulouse vient d’informer que le magazine occitan du dimanche  VIURE AL PAIS sera supprimé pendant toute la durée de la diffusion des Jeux Olympiques et Paralympiques , soit pendant tout le mois de Février et une partie du mois de Mars . Mais pourquoi donc ne pas proposer un autre créneau de diffusion ? Le mouvement OCCITANIE PAIS NOSTRE dénonce cette censure et appelle les téléspectateurs occitans à envoyer des mails de protestation à France 3 – Toulouse  : redaction.toulouse@france3.fr ( à l’attention de la rédaction en chef ) .

 » BASTIR OCCITANIE DU GERSOIS J. L DAVEZAC REJOINT LA FEDERERATION DES PAYS UNIS (LA DEPECHE DU MIDI)

Cinq partis régionalistes, dont Bastir Occitanie mené par le Gersois Jean-Luc Davezac, ont formé la Fédération des partis unis le 15 janvier. Elle veut jouer un rôle dans les élections législatives et permettre d’obtenir une plus grande visibilité.

Une alliance entre cinq partis régionalistes s’est officiellement formée le 15 janvier dernier, à Paris. Comme un clin d’œil : « Un peu comme pour dire On arrive », rigole le Gersois Jean-Luc Davezac, président de Bastir Occitanie. De cette assemblée générale constitutive, rassemblant le Parti Breton, le Parti Lorrain, le Parti Nationaliste Basque, Prouvènço Nacioun et donc Bastir Occitanie, est née la Fédération des pays unis (FPU).

« Lors des élections régionales, nous avons réussi à faire connaître nos idées mais nous avions peu de moyens, explique Jean-Luc Davezac, le Lislois tête de liste de Bastir Occitanie en juin dernier. Nous avons alors rencontré d’autres groupes. En constatant que nous avions des valeurs et des principes communs, nous avons pensé nous rassembler ».

La FPU, qui a vocation à s’agrandir, s’est dotée de « La charte des pays unis » définissant les principaux axes de la politique du mouvement : démocratie, lutte pour une Europe fédérale… « Nous voulons également combattre le centralisme français, précise le nouveau vice-président de la fédération. Les priorités édictées depuis Paris ne sont pas celles de chaque région. Il faut donner plus d’autonomie aux régions. » La diversité culturelle, tant par les langues, la gastronomie et l’identité des territoires, fait aussi partie des points sur lesquels la fédération veut s’engager.

Entre 100 et 150 candidats aux législatives

Avec un objectif en ligne de mire : les élections législatives de juin 2022. Les régionalistes espèrent présenter entre 100 et 150 candidats dans les différentes circonscriptions, dont une cinquantaine sur la « grande » Occitanie, qui prendrait en compte la Provence, l’Occitanie centrale et une partie de l’Aquitaine.

Pour cela, la FPU veut travailler en collaboration avec la fédération des Régions et peuples solidaires (RPS), le parti politique qui fédère également des organisations régionalistes. « La FPU se distingue de RPS parce qu’elle n’a pas de bord politique mais nous ne sommes pas du tout en opposition, précise Jean-Luc Davezac. Nous sommes tous dans la même bataille et nous voulons au moins être partenaires afin d’être représentatifs lors des prochaines élections. »

Le Lislois n’exclut pas non plus de travailler avec les « partis traditionnels », comme « L’écologie autrement ». « Nous sommes ouverts et prêts à la discussion avec les élus et autres organisations », assure le président de Bastir Occitanie. Le Gersois envisage d’ailleurs d’être lui-même candidat aux élections législatives, dans une circonscription gersoise ou haut-garonnaise : « Nous devons réfléchir à ne pas avoir deux représentants dans une seule circonscription. Nous devons penser stratégiquement ».

                                     Lucie Lespinasse    La Depêche du Midi ( 27 /1 / 2022 )

LO GAELIC IRLANDES LENGA OFICIALA DE L’EUROPA Jean-Louis Blenet

Aqueste 1èr de genièr lo gaelic irlandés, lenga istorica d’au país, s’es apondut a la tiera das lengas oficialas de l’UE.

Vòl dire que las lèis europencas saran reviradas en gaelic lenga de trabalh emai juridica de l’Union. Atau se tenguèt aquesta debuta d’an la primièira audiença de la cort de justicia europenca en irlandés.

La presidencia francesa buta Euròpa dins l’actualitat. Es plan utile pels occitans de fintar çò que n’es das lengas dins la nòstra Union.

Maugrat siá oficiau dins son país, l’irlandés es en marrida passa e sas aventuras europencas ne fan comprene un chic la rason.

Per las lengas Euròpa illustra ben lo principi d’Orwell dins La Bòria dels Animaus: “Totis son egaus mas d’unes mai que d’autres”.

Quora dintrèt dins Euròpa en 1973 curiosament Irlanda demandèt pas l’oficialitat per sa lenga istorica. Aprèp l’arrivada de 10 novels países l’irlandès venguèt oficiau en 2007 mas son país demandèt una derogacion per que s’emplegue pas! Es sonque en 2015, en plena campanha verinosa dau Brexit, qu’Irlanda demandèt de quitar aquesta derogacion.

7 ans aprèp —Euròpa va piano— l’irlandés capita enfin de sortir de l’ombra de l’anglés dau colonizaire. Es tot bel just pels 100 ans de l’indépendença irlandésa de genièr de 1922! Es longanha de se despegar dau colonialisme.

                                                       J.L Blénet  –   Cronica Midi Libre del 22 de genièr de 2022 .

 » DE LA DEMOCRATIE EN SUISSE  » UNE ETUDE DE DOMINIQUE MOTTE

 » DE LA DEMOCRATIE EN SUISSE  » UNE ETUDE  DE DOMINIQUE MOTTE . « Intéressé par la démocratie suisse ? Vous êtes au bon endroit ! Voici une courte lecture de 60 secondes qui vous en dira plus…

L’ouvrage De la démocratie en Suisse ( Edition Route de la soie ) présente le fonctionnement de la Suisse et vous offre une vue d’ensemble sur les composantes de sa démocratie.

Une information pléthorique sur la SUISSE existe sur des sites du net extrêmement bien faits, complets, mis à jour, et intéressants. Mais avec leur abondance, il peut être difficile d’y naviguer. Ce livre regroupe les principales données démocratiques de façon synthétique en près de 400 mots-clés.

Le but n’est pas de définir ces mots comme le ferait un dictionnaire, mais d’expliquer comment ces concepts et éléments démocratiques s’inscrivent dans la vie politique suisse et quel rôle ils y jouent.

En traitant particulièrement de la construction de la SUISSE en 730 années à partir de ses 26 cantons, De la démocratie en Suisse a pour objectif d’aider le lecteur à mieux comprendre comment une telle démocratie fonctionne et génère certains résultats. Cet ouvrage apporte en quelque sorte la démonstration de faisabilité – Proof Of Concept – d’un tel bundle démocratique et invite à une priorisation de la démocratie par la preuve.

Le site internet SWISS-poc qui lui est relié vous offrira plus de mots-clés ainsi que des informations quotidiennement mises à jour.

Nous vous souhaitons une bonne lecture démocratique en espérant modestement qu’elle inspirera le débat politique dans des pays en quête de démocratie. »

                                                                               Dominique Motte

CONNAITRE LA FEDERATION DES PAYS UNIS . 4 / LE PARTI BRETON .

Le Parti Breton , des centaines d’adhérents et des élus locaux dans toute la Bretagne historique .

Le Parti Breton est une formation politique qui rassemble tous les Bretons et amis de la Bretagne décidés à s’engager pour redonner à la Bretagne des structures politiques, économiques et culturelles pour une Bretagne émancipée, écologique, solidaire et entreprenante.

Le Parti Breton rassemble plusieurs centaines d’adhérents et des élus locaux sur les 5 départements de la Bretagne historique, mais également en Europe et dans le monde. Le Parti Breton accueille tous les hommes et les femmes, qui, au-delà des clivages politiques, donnent la priorité à leur engagement pour la Bretagne et la reconnaissance pleine et entière de son identité nationale.

Le Parti Breton, parti d’union pour la Bretagne, invite chaque Bretonne et chaque Breton à le rejoindre et à s’investir dans un véritable projet national, démocratique, humaniste et novateur.

Un projet breton pour la Bretagne

Le Programme Politique du Parti Breton est un projet ambitieux et novateur. Pour la première fois, ce programme envisage de relever tous les défis de la société bretonne. Le programme politique aborde les thèmes essentiels à l’organisation de notre vie quotidienne.

Les éléments programmatiques ne sont pas exhaustifs. Il reste bien des questions possibles. De même, il n’est pas dans l’objectif d’un programme-cadre de définir par le détail et par avance toutes les modalités d’organisation sociale qui devront être déterminées démocratiquement par les Bretonnes et les Bretons eux-mêmes.

Ce programme politique a pour objectif de montrer la voie pour l’émancipation des Bretons et de la Bretagne. Le Parti Breton accepte que cette émancipation se fasse par étapes en fonction des circonstances et de la volonté des Bretons.

Le Parti Breton a le projet de créer une vraie démocratie qui permette aux Bretons l’exercice de tous leurs droits citoyens.

Ce programme politique tend à être un projet de gouvernement qui réponde à terme à l’ensemble des problématiques bretonnes .

Le Parti Breton est membre fondateur de la Fédération des Pays Unis .

CONNAITRE LA FEDERATION DES PAYS UNIS . 3 / Parti nationaliste basque (sigle EAJ-PNB)

Le Parti nationaliste basque (sigle EAJ-PNB) est la branche en Euskadi -Nord de Euzko Alderdi Jeltzalea, nom en basque de ce parti. L’EAJ -PNB  a été créé en 1895 à Bilbao, mais ne mène une activité politique que depuis 1996 en France. Défenseur de la nation basque, pro-européen, il défend un projet de société démocrate. Classé en France dans la famille centriste, EAJ-PNB est membre du Parti démocrate européen et depuis 1997 de la fédération Régions et peuples solidaires.   

Le PNV entretient une politique abertzale proche de son homologue d’Euskadi – Sud . Le PNV dirige le gouvernement Basque autonome depuis la fin du franquisme et la transition démocratique .

Au cours des dernières élections, le PNV souhaite la création en Pays basque nord d’une Collectivité territoriale du Pays Basque qui serait une collectivité territoriale aux compétences élargies à l’instar des statuts Corse ou des territoires ultra-marins. Ce projet serait la pierre angulaire de leur politique nationaliste.

Politique linguistique autour de l’euskara

Il souhaite notamment plus de moyens dans la promotion de la langue basque, euskara, que ce soit dans l’éducation ou dans son usage auprès des administrations.

Le PNV souhaite par exemple l’utilisation bilingue du français et du basque sur les panneaux de circulation ou encore la possibilité de porter des prénoms basques, notamment s’ils contiennent la tilde qui est sujette à controverse en France quant à son utilisation. L’intégration de l’euskara par l’école laisserait la possibilité aux établissements d’enseignement à choisir entre trois méthodes d’enseignement de la langue : immersive, bilingue ou optionnelle dès la maternelle.

CONNAITRE LA FEDERATION DES PAYS UNIS 2 / Prouvènço Nacioun

Prouvènço Nacioun le parti autonomiste provençal

Prouvènço Nacioun est un parti politique libéral, populaire, localiste, écologiste, qui lutte pour l’autonomie de la Provence. Ni de droite, ni de gauche, ni du centre, notre mouvement est entièrement tourné vers l’intérêt des Provençaux.

Notre ambition est de redonner tout son lustre à une Provence à la fois bien ancrée dans ses traditions et ouverte sur le monde, idéalement dans une Europe fédérale.

Majoritairement issus de la société civile, les militants de Prouvènço Nacioun viennent tous d’horizons différents. Cet éclectisme illustre notre volonté de rassembler autour d’un projet moderne et ambitieux le plus à même de répondre aux préoccupations du peuple provençal.

Les actes successifs de décentralisation n’ont pas atteint leurs très modestes objectifs.
D’une part, Paris continue de concentrer richesses et centres de décisions. D’autre part, les régions françaises sont largement sous-dotées en compétences et moyens financiers par rapport à celles des grands pays de l’Union européenne.
Ceci pourrait expliquer en partie le désintérêt croissant que manifestent la majorité des électeurs à l’égard des régionales.

Redonnons du sens à nos régions en démantelant les découpages administratifs hors-sol et en fédéralisant la France .                   ( Source : site de  » Prouvènço Nacioun  » )

CONNAITRE LA FEDERATION DES PAYS UNIS : 1 / LE PARTI LORRAIN

Mouvement citoyen, le Parti Lorrain fonde ses idées sur le respect de la démocratie, du progrès et de l’ Europe[2]. Il vise à faire avancer la société dans un idéal humaniste et de développement qui rejette toute forme de racisme et de xénophobie[3]. Il souhaite impulser une réforme de l’ Etat français jacobin vers une structure fédérale au sein de laquelle la Lorraine serait une province autonome.

Le Parti Lorrain entend faire reconnaître par l’ Etat français le fait différentiel et particulier de la Lorraine, puisque que les Duchés de Lorraine et de Bar n’ont été rattachés au Royaume de France qu’en 1766, à la mort de Stanislas Leszczynski. Dans cette optique, il propose un statut spécifique de la Lorraine qui passerait par la fusion des quatre départements lorrains ( Meurthe-et-MoselleMeuseMoselle et Vosges ), afin de constituer une collectivité unique[4].

Le parti préconise également de généraliser le Code Civil Local et le bilinguisme à l’ensemble des territoires lorrains, afin de préserver et de promouvoir les spécificités locales et les langues régionales comme le Lothringer Platt[5]. Il entend par ailleurs participer à la protection du patrimoine historique, culturel et naturel de Lorraine.

Le Parti Lorrain a pris enfin positions à plusieurs reprises contre le projet d’enfouissement des déchets nucléaires français à Bure, en Meuse, hors et dans le cadre du débat public organisé à ce sujet[6].

Manifestations publiques

Depuis 2013, le Parti Lorrain organise chaque année au début du mois de janvier la Fête Nationale de la Lorraine et des Lorrains[7]qui se déroule autour de la Place Saint-Epvre à Nancy[8]. L’évènement commémore la Bataille de Nancy qui vit le 5 janvier 1477 la victoire du Duc de Lorraine René II sur les Bourguignons de Charles le Téméraire. Afin de rappeler à tous la défaite du Duc de Bourgogne, la Ville de Nancy adopta comme emblème le chardon et comme devise « non inultus premor », c’est-à-dire « nul ne s’y frotte » ou « qui s’y frotte s’y pique ».

Le Parti Lorrain a participé en 2010 et en 2012 à la journée interrégionale en faveur des langues régionales de France en manifestant à Metz, à Carcassonne et à Perpignan[9]. En Lorraine, ces manifestations visaient à faire reconnaître les trois variantes du Lothringer Platt (luxembourgeois, mosellan et rhénan)[10], ainsi que le Lorrain roman, en demandant aux autorités françaises de ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires adoptée par le Conseil de l’Europe. Si la France l’a signée en 1999, elle ne l’a en effet jamais ratifiée.

Le parti a également manifesté à Nancy[11] et devant le Conseil de l’Europe à Strasbourg contre le projet de loi fusionnant les régions de Lorraine, d’Alsace et de Franche-Comté[12]. Il a par ailleurs signé en mars 2015 à Mulhouse une alliance stratégique avec la Fédération Démocratique Alsacienne (FDA) et le Mouvement Franche-Comté [13]pour s’opposer à la nouvelle carte territoriale[14] et constituer une liste citoyenne en vue des élections régionales[15]. Les trois mouvements ont adressé une requête commune[16] le 27 mai 2015 au Conseil d’Etat pour faire abroger la loi du 16 janvier 2015 relative aux fusions de régions qu’ils estiment contraire à la Charte européenne de l’autonomie locale et notamment à son Article 5 par lequel la France s’est engagée à ne pas modifier les frontières de ses régions sans en avoir préalablement consulté les habitants par référendum[17].              ( Source : Vikipédia )