« Au-delà de ses racines bergères, le score de Jean Lassalle serait aussi dû à… son accent. Pour le meilleur mais aussi pour le pire, tant celui-ci peut cliver selon la localisation des électeurs. « Son score est résiduel dans la partie septentrionale du pays alors qu’il est nettement plus fort dans la moitié sud de la France, peut-on lire dans l’ouvrage de Jérôme Fourquet. La ligne de démarcation n’est pas, comme souvent, la Loire, mais correspond davantage à la vieille limite des parlers d’Oïl et d’Oc, comme si l’accent prononcé du candidat suscitait, selon les régions, proximité et empathie ou au contraire distance ».
Analyse du score de Jean Lassalle aux présidentielles : extrait d’un article d’Antony Cortès dans “Marianne” :
