Analyse du score de Jean Lassalle aux présidentielles : extrait d’un article d’Antony Cortès dans “Marianne” :

« Au-delà de ses racines bergères, le score de Jean Lassalle serait aussi dû à… son accent. Pour le meilleur mais aussi pour le pire, tant celui-ci peut cliver selon la localisation des électeurs. « Son score est résiduel dans la partie septentrionale du pays alors qu’il est nettement plus fort dans la moitié sud de la France, peut-on lire dans l’ouvrage de Jérôme Fourquet. La ligne de démarcation n’est pas, comme souvent, la Loire, mais correspond davantage à la vieille limite des parlers d’Oïl et d’Oc, comme si l’accent prononcé du candidat suscitait, selon les régions, proximité et empathie ou au contraire distance ».