Mois : septembre 2022

Georges Labouysse vient nous présenter son nouvel ouvrage

Conta Monde

le dimanche à 12h05Par Géraud Delbès

France Bleu Occitanie

Dimanche 18 septembre 2022 à 12:06

Georges Labouysse vient nous présenter son nouvel ouvrage consacré à l’histoire de l’Occitanie.

Georges Labouysse nous parle de son dernier livre “Occitània, Moments d’Histoire“, un ouvrage de 325 pages au format 24 x 16,5 rassemblant divers articles parus entre 1980 et 2010 qui résument l’essentiel de l’Histoire des territoires occitans, avec de très nombreuses illustrations en couleur (prix de vente: 25€). Vous pouvez retrouver également sur son site internet plusieurs articles et dossiers d’Histoire et d’actualité en relation avec la culture occitane et avec les autres nations euro-méditerranéennes et transpyrénéennes. 

Jòrdi La Boissa nos parla de son libre novèl  “Occitània, Moments d’Histoire“, un obratge de 325 paginas al format 24 x 16,5 qu’arremosa un flòc d’articles pareguts entre 1980 et 2010. Avètz aquí-dedins çò essencial de l’Istòria dels territòtis occitans, amb fòrça illustracions en color (prètz de venda: 25€). Podètz retrobar tanben dedins son site internet, mai d’un article e dorsièr d’Istòria e d’actualitat en relacion amb la cultura occitana e amb las autras nacions euro-mediterranèas e transpirenencas.

RENFORCER NOTRE EURO, REPENSER L’EUROPE

Maxime Maury – Professeur affilié à Toulouse Business School – Ancien directeur régional de la Banque de France

« L’Europe sera la somme des solutions apportées aux crises qu’elle traversera. » ( Jean Monnet )

« L’euro a protégé mais n’a pas stimulé. » ( Christian Noyer )

Depuis 20 ans, l’euro reste une avancée stratégique inachevée.

L’œuvre de l’économiste Robert Mundell sur les zones monétaires optimales, consacrée en 1999 par un prix Nobel, en souligne les faiblesses: Il ne peut y avoir durablement de monnaie sans gouvernement, ou tout au moins sans une Union de transferts permettant de redistribuer du capital au profit des pays les moins compétitifs de l’Union monétaire. Ainsi de l’Italie.

Par ailleurs, l’Union bancaire n’est pas achevée (assurance des dépôts incomplète) et il n’y a toujours pas d’Union de financement de l’investissement et de l’innovation avec une émission de titres de dette et d’épargne communs. Pas de mutualisation significative des dettes publiques non plus. Voici, en dépit d’une utilisation internationale importante de l’euro, la grande faiblesse de la monnaie européenne par rapport au dollar. Son marché n’a pas l’intégration, la profondeur ni la liquidité des titres en dollars. Enfin la monnaie unique n’est toujours pas adossée à une fiscalité commune ni à des régimes sociaux partagés.

C’est dans ce contexte de fragilité constitutive que cinq événements récents viennent reposer la question de la pérennité de l’euro :

  • l’abandon, en 2020, du Pacte de stabilité qui régissait les normes budgétaires communes indispensables à la poursuite de l’Union monétaire ;
  • la réapparition de spreads importants (primes de risque) sur les taux d’intérêt long terme ( 230 points de base entre l’Allemagne et l’Italie );
  • la chute de l’euro face au dollar à son plus bas niveau depuis 20 ans ;
  • la démission, sous les coups des partis populistes, du président du Conseil italien engagé dans la concrétisation du plan européen de juillet 2020 ( « Next Generation ») qui doit transférer près de 200 milliards de capital à l’Italie par endettement européen mutualisé;
  • enfin la divergence des trajectoires d’endettement entre la France dépensière et la vertueuse Allemagne ( graphique joint).

Les risques de cette situation, à la veille d’une possible récession mondiale, suggèrent trois chantiers aussi difficiles qu’urgents pour renforcer notre euro :

  • la réussite des outils « anti-fragmentation » de la BCE pour éviter une nouvelle crise de l’euro; ou pour le dire autrement, la compatibilité de ces outils avec le resserrement nécessaire d’une politique monétaire enfin anti-inflationniste ;
  • la refondation du Pacte de stabilité qui doit faire appel à des évolutions conceptuelles ;
  • les compléments nécessaires pour consolider l’architecture de la monnaie unique.

L’ensemble plaide en faveur d’une évolution plus fédérale de l’Europe, mais le mot est frappé en France d’un tabou et d’une profonde incompréhension. En pratique, la France joue contre l’euro alors qu’elle est pourtant à l’origine de la monnaie unique.

 I) Éviter la fragmentation de l’euro :

Les mesures annoncées par la BCE récemment reprennent celles lancées par Mario Draghi en 2012. Si les taux d’intérêt divergeaient sans raisons légitimes, la BCE interviendrait pour racheter des titres de dettes publiques, mais à condition que le pays secouru respecte les règles européennes.

Cela pose deux problèmes opérationnels : le nécessaire sang-froid de la BCE qui ne doit pas pour autant renier le resserrement de sa politique monétaire à peine amorcé ni encourager les dérives budgétaires ; l’indispensable refondation du Pacte de stabilité suspendu en 2020 doit compléter le dispositif. La BCE disposera en outre d’une marge de manœuvre pour réinvestir dans des titres italiens ( ou français ) les montants échus de dettes allemandes afin de réduire les primes de risque sur les pays faibles.

II) Reconstruire le Pacte de stabilité budgétaire en traitant l’investissement à part :

La refondation du Pacte de stabilité européen, abandonné en 2020, a été reportée en 2022 puis 2023.

Cette procrastination découle de la difficulté à accorder les pays du nord et ceux du sud.

Le président français et le président du Conseil italien ont suggéré de concert que les dépenses d’investissement soient exclues des critères budgétaires ( le plafond des 3% de déficit sur PIB).

Il faut maintenant concilier dans une synthèse intelligente trois exigences contradictoires :

  • la volonté des pays dits « frugaux » de voir les pays du sud respecter enfin la même norme budgétaire qu’eux ;
  • la nécessité d’accélérer les investissements de transition énergétique, de défense, d’éducation et de santé au profit de tous ;
  • celle aussi de créer une zone monétaire optimale ( au sens de Mundell) en poursuivant les transferts en capital au profit des pays les moins compétitifs.

La meilleure façon de le faire serait de confier à l’échelon européen la fixation et le financement par de la dette commune de l’effort d’investissement collectif dans la transition énergétique et la défense. Et de rétablir pour les dépenses courantes les critères universels dits « de Maastricht » ( déficit courant, déficit structurel, endettement). Les mêmes critères pour tous avec pour la France une baisse indispensable de son déficit structurel.

Parallèlement, pour soutenir l’effort d’investissement commun, la dette Covid qui est inscrite à hauteur des 3/4 dans les comptes de la BCE serait rachetée par le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) créé en 2012, mutualisée, et amortie sur 30 ans.

Ce serait l’embryon d’une Union fédérale.

III) Faire progresser l’intégration de l’Europe :

Le cercle de l’euro ( bientôt 20 pays) est proche de celui de l’Union européenne (27 pays) dont les membres ont tous vocation à rejoindre tôt ou tard l’Union monétaire.

La règle paralysante de l’unanimité devrait céder désormais à la règle systématique de la majorité qualifiée qui permet d’aller de l’avant.

Il faut mettre en chantier une Union fiscale et sociale, achever l’Union bancaire et lancer une Union de financement de l’investissement pour compléter l’euro.

Reste à traiter la crise de la démocratie, particulièrement en France et en Italie.

En France, l’addiction au « quoi qu’il en coûte » pousse le gouvernement à reporter à 2027 le respect du plafond des 3 % de déficit/ PIB qui sera observé partout dans la zone euro dès 2025.

Le ministre français, littéraire de formation, semble donc ignorer que les 3% étaient un plafond conçu pour n’être jamais atteint et non un plancher ouvrant un droit permanent au déficit structurel.

En outre, la France n’a jamais perdu de pouvoir d’achat mais a constamment accumulé de la dette.

Alors que l’Italie devenait le principal bénéficiaire de l’Union de transferts décidée en 2020, voilà que le sage et efficace Mario Draghi a été chassé par les partis populistes.

Cela pose indirectement la question de l’influence de la Russie sur les démocraties européennes au travers des partis populistes anti-européens.

La France et l’Italie devront rendre des comptes, sauf à s’orienter vers un euro du sud et un euro du nord, une scission potentielle qui serait un tragique dénouement pour la monnaie unique.

Alors que nous avons besoin plus que jamais d’une Europe-puissance, d’une Europe forte pour résister aux puissances totalitaires ou autoritaires ( Russie , Inde, Chine ) et aux États-Unis dont le retrait européen est assuré.

Et oui, c’est grand comme ça l’Occitanie !

Alors, gens du pays qui voulez redécouvrir la langue, nouveaux venus qui vous intéressez à la culture de votre pays d’accueil, n’hésitez plus, venez aux ateliers de langue !!

L’Occitan, qu’es aquo ?
Pécaïre, il vous pègue à la langue depuis que vous êtes pichonet ou vous savez juste que c’est la langue de votre région d’accueil ?
Vous êtes curieux de la toponymie et du francitan qui maillent le quotidien ou désireux de découvrir les grands auteurs occitans ?
Vous avez envie de vous réapproprier la langue de votre enfance, d’y donner vie à travers chants, légendes , proverbes, collectages ?
Vous êtes curieux de comprendre les chants, les textes, les articles, émissions et films qui font vivre l’occitan aujourd’hui ?
Venez donc ( re) découvrir l’occitan lors d’ateliers conviviaux animés par bibi, avec le sourire et la bonne humeur ! 🙂
Les ateliers auront lieu au Foyer rural de Saint-Gély du Fesc et pour en savoir plus, contactez moi vite !

L’HISTOIRE CACHÉE – LA HISTÒRIA AMAGADA

L’HISTOIRE CACHÉE

En ce jour (8 septembre) en 1157, le célèbre roi d’Angleterre et héros des croix Richard Coeur de Lion est né à Oxford. Il était le fils d’Elionor d’Aquitània, lié à la culture catare. La langue maternelle de Ricard, avec laquelle il écrit des vers, était occitane. Il était un pair de Pierre Ier (père de Jaume I), avec qui il entretenait une bonne relation. Quel dommage qu’ils ne nous disent rien dans nos écoles, tellement enthousiaste pour El Cid !

Tal dia com avui (8 de setembre) del 1157, va néixer a Oxford el conegut rei d’Anglaterra i heroi de les Creuades Ricard Cor de Lleó. Era fill d’Elionor d’Aquitània, vinculada amb la cultura càtara. La llengua materna d’en Ricard, amb la que va escriure versos, va ser l’occità. Era coetani de Pere I (pare de Jaume I), amb qui va mantenir una bona relació.
Quina llàstima que no ens en diguin ni pruna a les nostres escoles, tan entusiasmades amb El Cid!

Bartomeu Mestre

Commentaires

  • Josep Bonet RoigLes nostres escoles tenen manca de moltissimes part de la nostra història , ni maco les nostres teles tant ib3 com tv3 mai han fet cap pelicula explicant la nostra història , tant sol una sèrie sobre la nostra guerra contre Felip iv deixant tot lo de les illes

Mathieu Guihard, président du Parti Breton (09/09/2022)

Émission du 9 septembre 2022. Les débats sont nombreux en Bretagne autour de la réunification, des langues, des rapports entre Paris et la Bretagne, à un moment où nombre de voix, en particulier dans la classe politique bretonne s’élèvent pour une plus grande autonomie de la région. Mais comment organiser une région autonome en terme de gestion du pouvoir politique et d’organisation des structures régionales ?
Pour répondre à ces questions, Mathieu Guihard, président du Parti Breton, est l’invité de Bretagne 5 Matin.

EXPOSITION CELTIQUE

Depuis son ouverture au public au printemps, l’exposition “Celtique ?” provoque de nombreuses réactions, de visiteurs, de personnalités et d’universitaires.

La démarche officielle de l’exposition était d’interroger objectivement et scientifiquement en quoi la Bretagne était celtique. Nous ne pouvions, a priori, que saluer cette mise en lumière, qui aurait dû théoriquement sensibiliser le grand public à l’Histoire armoricaine, britonne et bretonne.

Cependant, les retours sont plutôt négatifs. De nombreux visiteurs retiennent, en conclusion, que le celticisme de la Bretagne ne serait qu’une construction provenant de mouvements politiques bretons voulant faire sécession avec la France. Et que ces mêmes mouvements ont ensuite suivi le nazisme. En gros, la Bretagne celtique est un héritage du nationalisme breton qui a collaboré, il faut donc faire disparaitre cette idée.

Afin de faire notre propre évaluation de l’exposition, la fédération des jeunes du Parti Breton vous propose une visite en groupe demain après midi, ce dimanche 4 septembre, rdv 14h devant le musée de Bretagne à Rennes pour se retrouver avant d’entrer. C’est le premier dimanche du mois, l’entrée sera donc gratuite.

Malgré qu’il soit maintenant admis dans la presse qu’il y a eu un biais idéologique à la conception, que des universitaires se sont retirés et qu’il y a eu nécessité de réécrire des panneaux pour intégrer le côté “affectif” du celticisme, l’exposition reste tout de même en place jusqu’en décembre. A la suite de la visite, nous prévoyons de faire un communiqué pour demander le retrait immédiat de l’exposition.

Nous pointerons aussi les responsables du musée et l’Expo permanente qui semble résumer toute une partie de l’Histoire Bretonne, la période de l’Etat Breton, en seulement deux panneaux.

Nous vient une question “Musée de Bretagne ?”

Merci de prévenir de votre présence et d’informer votre entourage militant.

A demain,

Joannic MARTIN

Porte Parole du Parti Breton

10 SEPTEMBRE Fête des signes

affutez les biseaux, faites chauffer les baguettes, lustrez les mailloches, on va rattraper les années noires!!

Dans la joie et la folie du fifre, léger comme l’air, flambant comme la foudre, irrésistible comme le cyclone!!

Merci et bravo aux FIFRES ET TAMBOURS de Signes, toujours partant pour organiser un tel évènement.

La Cie des Cabaniers créera à cette occasion MISSISIP ERAU (du Miisissipi à l’Hérault), le fifre voyageur des mers du Globe