Catégorie : Informations Politiques
( 22 / 29 / 35 / 45 / 56 ) FACE À L’INSÉCURITÉ, UNE POLICE RÉGIONALE !
Problèmes locaux, solution locale !
Comme en Écosse ou en Catalogne, créons une police bretonne indépendante des préfets, sous la responsabilité de la Région.
( 73/74 ) 1000 ans d’histoire, quelles perspectives pour le peuple de la Savoie ?
Sabaudia-MRS vous invite à la conférence : « 1000 ans d’histoire, et aujourd’hui : quelles perspectives pour le peuple de la Savoie ? »
Cette réunion-débat sera suivie d’un buffet froid offert.
Avec nos meilleures salutations,
Pour Sabaudia-MRS
Laurent Blondaz
06 72 52 98 93–
Qui sommes nous ? : https://sabaudia-mrs.org/index.php/qui-sommes-nous/
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1,4 milliards d’euros de dotations enlevés aux Régions
Par Jean-Pierre Laval
Le budget préparé par le gouvernement de Michel Barnier est d’une gravité exceptionnelle dans de nombreux domaines , et notamment en ce qui concerne les régions . Ainsi les dotations régionales vont être amputées d’un montant de 1, 4 milliards d’Euros, ce qui enlèvera 145 millions d’Euros à la région Occitanie .
La présidente occitane Carole Delga a réagi avec colère à cette décision jacobine en dénonçant » un état trop dépensier et inefficace » . Elle a réaffirmé » La solution réside dans une profonde réforme de l’état et à un nouvel acte de décentralisation » .
( 06\13\83\84 ) Pour une Provence autonome.
Per Alain Guarino
Deux nouveaux élus et des dizaines de personnes ont signé le manifeste de Prouvènço Nacioun pour une Provence autonome.
Vous aussi, rejoignez cet élan populaire en cliquant sur le lien suivant : https://prouvenconacioun.com/le-manifeste-pour-une…/
( 04 / 05 ) Lettre ouverte à nos élus nationaux
De Claude Arnault
Lettre ouverte à nos élus nationaux,
Plutôt que de gesticuler et de vous invectiver, vous seriez mieux inspirés de faire vôtre la devise de Son Excellence le gouverneur Desjardins : « S’unir pour servir ».
Mairie, communauté de communes, communauté d’Agglo, métropole, conseil départemental, conseil régional, conseil économique, social et environnemental, Sénat, Assemblée nationale, chambres consulaires… Trop d’interlocuteurs ! Nos concitoyens sont perdus dans les méandres de l’administration. Il faut clarifier et simplifier les démarches et supprimer les instances qui défendent davantage les intérêts partisans que l’intérêt général.
Quelle est la raison d’être de chacune de ces instances politiques et administratives ? N’y a-t-il pas là les moyens de faire des économies substantielles en supprimant une grande partie d’entre elles ?
Prenons l’exemple d’une grande métropole : Marseille. La ville comprend une mairie centrale avec un maire et son conseil municipal, quatre maires de secteurs avec des conseillers d’arrondissement, plusieurs députés dans la seule ville de Marseille, plusieurs conseillers départementaux ou régionaux…
Les conséquences de cet imbroglio sont un gouffre financier dont il faut se libérer. C’est le sens du parti autonomiste Prouvènço Nacioun !
Avec l’assurance de ma haute considération,
Claude ARNAUD, délégué départemental 04 et 05 pour Prouvènço Nacioun
Photo non libre de droits
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( 67 / 68 ) Rappel de ce qu’est l’alsacien.
( 2A / 2B) Le Corse dans les écoles …
( 11 ) La première projection du documentaire Claude Marti
La première projection de mon documentaire Claude Marti, lo sòmi demòra va avoir lieu le lundi 7 octobre à 20h à Carcassonne au cinéma Le Colisée :
Né en 1940 à Carcassonne, Claude Marti est l’un des chanteurs emblématiques de la « nouvelle chanson occitane ». Ses premiers concerts à la fin des années 1960 marquent le début d’un parcours qui en compte plus de 2000, à Montségur ou au Larzac, dans de petits villages comme sur les scènes de grands festivals. Dans sa maison sur la colline, il évoque ses racines familiales, les langues de son enfance et sa jeunesse à Carcassonne, ses engagements politiques, son métier d’instituteur, son parcours de chanteur et d’écrivain, son soutien à de nombreuses luttes, ses amitiés profondes avec des viticulteurs, des chanteurs ou des écrivains. Le film est enrichi par de nombreuses photographies anciennes et par des extraits d’un concert filmé en 2022.
Nascut en 1940 a Carcassona, Claudi Martí es l’un dals cantaires emblematics de la « nòva cançon occitana ». Sos primièrs concèrts a la fin de las annadas 1960 marcan lo començament d’un camin que ne’n compta mai de 2000, a Montsegur o sul Larzac, dins de pichons vilatges coma dins de grands festenals. A son ostal de la colina, nos parla de sas rasigas familialas, de las lengas de son enfança e de sa joventut a Carcassona, de sos engatjaments politics, de son mestièr de regent, de son camin de cantaire e d’escrivan, de son sosten a fòrça lutas, de sas amistats prigondas ambe vinhairons, artistas o escrivans. Lo filme es enriquesit per unas fotografias ancianas e per d’extrachs d’un concèrt filmat en 2022.
Les Provençaux ne seront le « sud » de personne.
La Fédération historique de Provence et le nom de notre région
Depuis quelque temps, le site internet de notre région et quelques autres documents qui en émanent arborent une nouvelle appellation, qui vient s’ajouter à un nom valise en usage déjà depuis quelques décennies : « Ma Région Sud ». Il y a quelques années, la Région avait lancé une consultation à propos de son nom, mais elle n’avait pas abouti bien que les sondages aient révélé que « Provence » recueillait un assentiment majoritaire. La question qui se posait alors, et qui se pose toujours, est la longueur d’un nom constitué d’un assemblage arbitraire de termes censés complaire aux diverses composantes de la région. On notera du reste que cet assemblage ignore superbement le Vaucluse et son Comtat historique. La longueur du nom ainsi obtenu et son caractère impraticable a suscité l’usage répandu d’un acronyme, PACA, que tout le monde s’accorde à trouver laid et vide de sens. Depuis, toute réflexion sur le nom de la région tourne en rond : comment trouver mieux ? Pourtant, l’histoire longue nous offre une solution évidente. Le seul nom capable de fédérer l’ensemble de notre territoire est celui de Provence, qu’imposent l’histoire, l’usage et la reconnaissance internationale. Doit-on rappeler que cette appellation millénaire s’applique à la zone courant de la Méditerranée aux Alpes, et du Trophée de la Turbie au Rhône ? Notre région, particulièrement dans ses parties alpines, a été taillée par l’administration sans grand respect pour le passé et il nous faut assumer ces limites. Certes aussi, un nom revêt une part d’arbitraire, il ne faut pas se le cacher, et il ne devient chose commune qu’à condition d’emporter une part d’imaginaire. Être ou devenir provençal en recèle assurément, et il n’exclut nullement d’autres appartenances, bien plus, il est bien le seul à pouvoir les englober sans les nier.
Car il n’est pas même nécessaire de réaliser un sondage pour constater la très large réprobation que suscite dans l’opinion la malheureuse appellation donnée par ses créateurs à notre région. « Provence-Alpes-Côte-d’Azur » cumule une excessive longueur, que s’efforce de compenser l’affreux acronyme « PACA », et une injustice, puisqu’elle associe trois éléments inégaux par l’âge et la représentativité. L’appellation « Alpes » a effectivement recouvert, assez brièvement durant l’Antiquité, une partie du domaine montagnard provençal, mais elle s’est davantage fixée sur l’actuelle Savoie. La Côte-d’Azur, simple enseigne touristique de création très récente, ne s’applique qu’à une mince fraction du littoral. À supposer que les Niçois se contentent de cette désignation qui oublie tout le reste de leur ancien comté, comment expliquer l’absence de référence aux territoires, jadis tout aussi autonomes, du Comtat Venaissin et de la principauté d’Orange ?
Quant à la notion de « sud » – terme emprunté à l’anglais, auquel l’usage populaire, appuyé sur la tradition, a toujours préféré celui de « midi » –, non seulement elle englobe un espace trop large pour être accaparée par notre seule région qui n’en représente pas même la zone la plus méridionale, mais elle suppose la référence et la subordination par définition dévalorisante, au centre politique de l’hexagone.
Le nom de la Provence, la Provincia latine, est plus ancien même que celui de la France et a désigné, au cours de plus de 2000 ans d’histoire, l’ensemble de l’actuelle région administrative, jusqu’aux cols du Lautaret et du Montgenèvre. Les volontés politiques qui en ont, à diverses époques, séparé des fragments, n’ont pas altéré son unité géographique, linguistique et culturelle. Ainsi, après l’annexion du comté de Nice et de la vallée de l’Ubaye par la maison de Savoie à la fin du xive siècle, les Savoyards ont désigné cet espace comme « Terres neuves de Provence ». Les Français s’y trompent si peu qu’ils en font un modèle – pour qualifier, par exemple, la « Drôme provençale ». La Provence est la première, sinon la seule région française connue des touristes du monde entier.
Rappelons enfin que les noms de lieu constituent, au même titre que les paysages et les monuments, une partie de notre patrimoine et méritent d’autant plus d’être préservés que leur conservation ne coûte qu’un peu d’attention et de respect. Ils sont d’ailleurs, comme les noms de personne, protégés par leur statut juridique et ne peuvent être modifiés sans un acte officiel. Les tentatives en ce sens des révolutionnaires (par exemple Toulon rebaptisé Port-la-Montagne) ont toutes échoué.
Oublions donc les malencontreuses additions qui défigurent son nom : Provence suffit, dans l’usage comme dans la tradition, à dénommer notre région. Les habitants, natifs ou non, de notre région sont fiers de s’appeler Provençaux : accepteront-ils d’être Sudistes ?
La Fédération historique de Provence et les cosignataires se prononcent non seulement contre l’adoption du terme de « Sud » pour désigner notre région, mais invitent à mettre le seul beau nom de Provence en partage pour la désigner désormais.
Le comité d’administration de la Fédération historique de Provence, le 12 avril 2019.
Nous invitons toute association à se joindre à ce manifeste en nous écrivant (federationhistorique.deprovence@laposte.net).
Premiers signataires :
Fédération historique de Provence
Groupe Archéologique de Carpentras et sa Région
Les Amis de Lurs-en-Provence
Centre Généalogique Midi-Provence
Les Amis des Arts (Reillanne)
Provence mémoire ouvrière
Conservatoire du patrimoine du Freinet
Société des Amis du Palais des papes et des Monuments d’Avignon
Archéo-Drôme
Société d’études scientifiques et archéologiques de Draguignan et du Var