Catégorie : Informations Politiques

Opération de tractage du Parti Breton comparant la Bretagne et l’Irlande

6 août 2023

L’ouverture du Festival Interceltique de Lorient a été l’occasion pour les militants du Parti
Breton, à l’invitation de la fédération du Morbihan, d’attirer l’attention des festivaliers sur le
fossé qui sépare la Bretagne de l’Irlande, pays celtique à l’honneur cette année.

Le tract d’information qu’ils leur ont distribués ne laisse aucun doute sur le retard breton.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes Entre autres, l’écart entre les PIB (516 milliards € pour
l’Irlande, 150 milliards € pour la Bretagne) ou encore le PIB/habitant (102 000 € pour
l’Irlande, 31 250 € pour la Bretagne).

Le Parti Breton souligne l’urgence vitale pour la Bretagne de combler son retard en matière
économique, culturelle, et principalement institutionnelle : l’absence d’autonomie étant la
cause principale et première de ses difficultés.

Pierre-Alexandre Lugué,
Secrétaire de la Fédération du Morbihan

52E FESTIVAL INTERCELTIQUE DE LORIENT : L’IRLANDE ET LE DRAPEAU BRETON SUR LE DEVANT DE LA SCÈNE

2 août 2023 à 10h11 par Marie Piriou

Pour sa 52e édition, le Festival interceltique de Lorient, en Bretagne, aura lieu du vendredi 4 au 13 août pour dix jours et dix nuits de concerts et d’activités autour de la culture celte avec l’Irlande comme nation mise à l’honneur.

Crédit: Pixabay

Cette édition, jusqu’au 13 août, coïncide avec le centenaire du Gwenn Ha Du (drapeau breton), symbole culturel de la région Bretagne, et “il y aura un bon clin d’oeil” lors de la grande parade de dimanche, a annoncé le directeur artistique Jean-Philippe Mauras, sans donner plus de précisions pour garder l’effet de surprise.

Après un rendez-vous marqué par une fréquentation en hausse en 2022, durant lequel le festival avait accueilli 900.000 visiteurs et vendu 125.000 billets, Jean-Philippe Mauras espère atteindre les mêmes chiffres pour 2023. “Au niveau billetterie, on est satisfait, on est même bien en avance par rapport à 2022“, s’est-il réjoui.

PLUS DE 300 CONCERTS

La programmation s’annonce éclectique avec plus de 300 concerts et plus de 5.000 musiciens tout droit venus des Asturies, de Galice, d’Écosse, de Cornouailles ou même d’Australie.

A l’affiche, des grands noms comme le bagad de Lann-Bihoué, l’Américaine Suzanne Vega, star de la folk, ou encore le groupe irlandais The Kilkennys. Mais aussi des pas de côté, avec le poète-rockeur Hubert-Félix Thiéfaine qui n’a pas de lien particulier avec l’interceltisme mais qui vient représenter “son immense carrière“, déclare le directeur artistique.

“INTERGÉNÉRATIONNEL”

Le festival sera aussi rythmé par de nombreux trophées et concours comme le championnat national du bagadoù ou encore le trophée Mac Crimmon qui met à l’honneur les meilleurs joueurs de cornemuses. On a peut-être moins d’exposition médiatique que d’autres genres musicaux, mais il y a énormément de jeunes artistes, musiciens et danseurs qui apprivoisent et dynamisent cette culture interceltique“, analyse le directeur artistique.

Pour la deuxième année consécutive, la jeune salle du “Kleub”, espace d’expression dédié aux artistes émergents, accueillera des musiciens aux sonorités contemporaines et actuelles pour que “tout le monde trouve quelque chose à faire pendant le festival, qu’on ait 6 ou 96 ans“, se félicite M. Mauras. Celui qui a été nommé directeur artistique du festival en 2021 tient à allier “l’interceltisme et l’intergénérationnel.

Au-delà de la musique, on propose également des activités en lien avec la gastronomie et le cinéma à travers la programmation du “Ciné’FIL”, mais aussi des ateliers sur le textile avec des stages internationaux de broderie et des présentations de costumes“, développe Jean-Philippe Mauras.

(Avec AFP

« La réponse collective du monde face au réchauffement climatique est pitoyable »

Dr Maxime MAURY, Officier des Palmes académiques, Professeur affilié à Toulouse Business School, Ancien directeur régional de la Banque de France. 

« La réponse collective du monde face au réchauffement climatique est pitoyable » 

(Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, 15-06-2023)

I) Il convient de se remettre quelques chiffres en tête pour comprendre les enjeux du climat : Les États-Unis, l’Inde et la Chine détiennent désormais la clé du problème climatique.

  • Les États-Unis émettent deux fois plus de gaz à effet de serre que l’Union européenne ; la Chine quatre fois plus ! l’Inde tout autant.
  • L’Union européenne a commencé à découpler avec succès croissance et émission de gaz à effet de serre, mais pas le reste du monde ;
  • La France émet 0,8 % du gaz à effet de serre mondial , soit par unité de PIB ou de consommation la plus faible émission. Le fait de parler « d’inaction climatique » au sujet de la France est donc absurde puisque nous n’avons aucun impact sur le climat ; mais il est vrai que cette performance est d’abord le résultat de notre acquis dans l’ énergie nucléaire que nos dirigeants ont cherché à détruire avant de la revaloriser. Les choix énergétiques de la France et de l’Allemagne ont été absurdes alors que nous pourrions être à la pointe de la quatrième génération nucléaire (Astrid) qui carbure les déchets et émet une énergie puissante et décarbonnée.

La crise du climat et le non-respect des accords de Paris (2015) est d’abord le fait de Trump, à nouveau candidat à la présidence des États-Unis. N’hésitant pas à parler du « canular du réchauffement climatique », ce type (pour ne pas dire ce criminel) a sorti son pays de l’Accord de Paris et entraîné partout la débandade climatique, sauf en Europe.

Huit ans après Paris, le monde dérive et se trouve sur une trajectoire de 4 degrés au moins sur les continents. C’est le chiffre validé désormais par le gouvernement français pour tous ses projets. Il faut le considérer comme un minimum car il ne prend pas en compte les boucles de rétroaction ( fonte des glaciers et du pergélisol ….).

Il faudrait à l’échelle mondiale réduire les émissions de – 50% en 2030 (versus 1990) pour espérer stabiliser le climat autour de + 1,5 degré mais l’importance des émissions en Inde, en Chine et aux États-Unis l’interdit et ce seuil fatidique sera atteint dès 2030. L’objectif de Paris est donc perdu.

Pourtant l’Union européenne qui est aux environs de -28 % tangentera l’objectif des – 50 %. Elle demeure envers et contre tout le bon élève de la classe.

Le climat des 30 prochaines années est donc déjà embarqué. Nous agissons désormais sur la dérivée seconde de la fonction climatique. C’est à dire sur sa trajectoire de stabilisation, en aucun cas sur la diminution du réchauffement qui se poursuivra inéluctablement pendant plusieurs décennies.

« Les écologistes à l’ouest , le CO 2 à l’Est », le titre de cette chronique nous permet de mieux comprendre la véritable nature de l’écologie politique en France. C’est le faux nez d’une extrême gauche wokiste et déconstructiviste. Son délire verbal, notamment contre la police, n’a qu’un seul but : détruire l’ordre républicain fondé sur la Loi.

Pourtant beaucoup d’objectifs écologiques sincères restent liés à des valeurs « de gauche ». Réduire les inégalités va de pair avec la réduction de la consommation d’énergie et avec le juste financement de la transition. Ce sont mêmes des objectifs indissociables.

Mais l’extrême-gauche fonctionne désormais en France comme une machine à détruire la gauche.

II) La crise climatique est inséparable de celle de l’énergie. La crise de l’énergie deviendra même la « voiture-balai » de la lutte contre le réchauffement avec la déplétion du pétrole.

Les deux graphiques joints à cette chronique (cf en dessous de l’article) montrent que nous sommes sur le pic pétrolier. Le premier émane du Shift Project , le second de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) et du doyen des ingénieurs pétroliers Jean Laherère.

Que nous montrent-ils ?

Nous sommes depuis longtemps (2008) sur le pic pétrolier : une production qui tape dans un stock de ressources géologiques se présente toujours comme une fonction mathématique partant de zéro et revenant à zéro en passant par un pic.

Largement démontrée pour le pétrole , cette règle s’applique à l’ensemble des activités extractives.

Ainsi la production de pétrole ne se maintient depuis 2008 que par l’apport du pétrole de schiste et des sables bitumineux non rentables. À partir de 2030, les approvisionnements de l’Europe devraient diminuer inexorablement de 3-4 % par an.

Quelles conséquences ?

Le pétrole représente 1/3 de l’énergie primaire mondiale , il est omniprésent dans l’industrie. Étant la première source d’émission de CO 2, son déclin prévisible stabilisera à terme le climat.

Reste à résoudre une contradiction qui n’a pas de solution : en 2040, nous aurons environ 1/3 de pétrole en moins, mais nous aurons besoin pour le tout-électrique de multiplier par 7 la production de métaux rares ( lithium, cuivre , manganèse , cobalt etc …..).

Comment avec beaucoup moins de pétrole pourra-t-on transporter beaucoup plus de métaux ? La question n’est même pas formulée actuellement. Mais le président de Renault évoque la perspective d’une « guerre des métaux ».

III) Une équation impossible à résoudre sans une baisse massive de notre consommation d’énergie.

Il faut bien mémoriser les chiffres suivants pour comprendre les limites que nous allons rencontrer :

  • On nous dit que la demande d’électricité augmentera d’1/3 d’ici à 2030 et de 50 % vers 2040. C’est la conséquence du tout-électrique.
  • Cependant la baisse du débit des rivières ( -20 % en 10 ans ) va freiner la production des centrales nucléaires et hydroélectriques.
  • Frappées de vétusté , nos installations nucléaires ne seront partiellement renouvelées qu’en 2035.
  • Certes les renouvelables ont une marge de développement importante mais ne représentent en masse relative que le quart de ce qui précède.
  • Il y aura donc un « effet de falaise » vers 2030, puis au delà un problème de disponibilité et de transport des métaux rares.

Sauf miracles technologiques, nous ne pourrons donc nous en sortir que par des économies massives d’énergie.

En prenons-nous le chemin ?

La frénésie dans l’utilisation de l’énergie s’offre à nos yeux quotidiennement : utilisation délirante du téléphone, voyages incessants, dépenses somptuaires, événements grandioses, appétit du gain sans limites, ce n’est pas « la planète » qu’il faut sauver mais l’humanité qui risque de mourir de sa propre vanité. Vanité ou frénésie ?

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Graphiques :

F.P.U réunion à Roanne le 9 juillet

R0ANNE le 9 juillet 2023 / Suite du 8 à LYON / Réunion avec les représentants de groupes proches de CHAPITEAU chez Roger. Compte rendu, suite, échanges sur les sujets abordés et les décisions prises la veille à LYON,. Nouvelles propositions pour la mise en place du programme pour les européennes de 2024. Fédération des Pays Unis, Chapiteau, Ecologie Autrement, Les Abeilles, CAP 21 étaient représentés.

Merci de cet accueil !

La demande d’autonomie est votée à 73%

Par l’Assemblée de Corse le 5 juillet 2023 / François Alfonsi (Officiel)

5 juillet 2023 : la demande d’autonomie est votée à 73% par l’Assemblée de Corse ! Cette date restera historique. Elle est l’aboutissement d’un processus qui s’est déroulé sur plusieurs décennies pour convaincre le peuple corse, et aussi le commencement d’une séquence politique dont l’issue sera capitale.

Six à dix mois nous séparent de la prochaine échéance, celle d’un referendum à convoquer sur la base de la négociation qui va s’ouvrir. D’ici là les étapes seront cruciales, et la balle est désormais dans le camp de l’Etat.

Ce dernier est confronté à une proposition concrète et détaillée adoptée par une très large majorité des élus de la Corse, et il doit y répondre. Il a promis d’ouvrir une réforme constitutionnelle conformément aux engagements signés par Gérald Darmanin en mars 2022. Emmanuel Macron tiendra-t-il cette promesse ?

Le point crucial du déroulement des débats qui ont eu lieu à l’Assemblée, tout autant que l’approbation de la délibération adoptée, a été le rejet de la proposition au rabais émanant du groupe de la droite insulaire. Son adoption, même par un vote minoritaire, l’aurait mise comme une option pour le gouvernement qui aurait pu tergiverser en s’appuyant sur elle. Désormais, il est face à une demande dont le niveau de réforme institutionnelle ne peut être abaissé.

Ce résultat politique a été obtenu par l’engagement plein et entier du groupe majoritaire et par le soutien que lui ont apporté d’autres groupes. Ainsi, durant la session de juin qui a précédé, le groupe Core in Fronte avait affiché la couleur en s’adressant aux groupes Avanzemu-PNC et Corsica Lìbera : « La mouvance nationaliste est dans l’obligation de converger », et en précisant : « La convergence c’est un état d’esprit, il doit y avoir une vision stratégique forte ». Si l’élue Corsica Lìbera n’a pas rejoint le vote final, le PNC l’a fait, contribuant à son ampleur et donc à son impact. Un autre élu a apporté sa voix en venant du groupe de la droite, Pierre Ghionga, Ce travail de rassemblement sera très important pour l’avenir de ce processus.

Car l’Assemblée de Corse a prévu que « l’Accord politique » qui sera négocié avec l’Etat fasse l’objet d’un referendum en Corse. Ce vote sera alors capital.

Certes, les obstacles seront encore nombreux à franchir ensuite, puisque le vote de la réforme constitutionnelle doit être approuvé à l’Assemblée Nationale et au Sénat, puis confirmé par le Congrès de Versailles avec une majorité des 3/5èmes. Mais l’expression directe du peuple corse, si elle est forte d’une bonne participation et d’un « oui » largement majoritaire, apportera l’élan nécessaire pour espérer les franchir tous.

La séquence qui s’ouvre est donc nouvelle. Elle doit s’appuyer sur tous ceux que le vote du 5 juillet dernier a rassemblés. L’objectif commun doit être d’expliquer, de détailler, de rassurer, et de mobiliser en vue du referendum qui pourrait avoir lieu au printemps 2024, dans moins d’un an.

Quand les premiers contacts entre le gouvernement et l’Exécutif ont jeté les bases de ce processus de Beauvau, beaucoup de pessimisme s’est exprimé. Le flou de la période électorale de la présidentielle en France, les tergiversations dans les dossiers judiciaires Alessandri et Ferrandi, les soubresauts de la contestation de la réforme des retraites, ont contribué à éloigner le dossier corse des urgences médiatiques. Mais la question corse vient de loin et elle reste en attente d’une solution politique qui éloigne définitivement les troubles que la Corse a connus par le passé. Nous savons que cela passe par une révision constitutionnelle dont on sait qu’elles n’interviennent que très rarement. Monter à bord de la prochaine révision constitutionnelle annoncée pour fin 2024 est donc indispensable.

Nous avons quelques mois pour y parvenir.

La région peut elle prendre le nom de PAYS DE PROVENCE ?

Historiquement c’est possible. IL n’est pas une parcelle du territoire de la région qui n’ait été concernée par la provence historique. Le pays nicois a été provencal jusqu’au 14 ème siècle. Les hautes alpes par le comte de Forcalquier l’ont été jusqu’au 12eme siècles et de tout temps par les évêchés d”Embrun et de Gap qui couvraient principalement la provence.

Le sentiment d’identité provencale est presente. Dans le sud des hautes alpes le parc naturel régional s”intitule barronie Provencales. Plusieurs localités des hautes alpes (laragne serre ou Rosans )se placent volontiers en PROVENCE. Gap et Embrun veut se situer entre PROVENCE et Dauphiné .

Pour ce qui est de la côte d’azur à l’ouest du fleuve var elle affirme son appartenance Provencale. Reste le cas délicat de Nice, très attachée à son identité spécifique. De plus l’histoire rappelle que Nice a une part d’identité provencale. Les duc de Savoie denommaient ainsi le pays nicois “terra nova de prouvenca “.

Au demeurant que le nom de PROVENCE englobe également le pays nicois et les hautes alpes n’empêcherait aucunement la dynamique des spécificités locales comme l’a toujours permis cette région de tradition fédérative.

Aujourd’hui la généralisation de l’acronyme PACA ou du terme sud est un désavantage pour tous les pays de provence Alpes Côte d’Azur. Dans paca ou sud on ne retrouve ni les Alpes du sud ni la côte d’azur ni la provence. Avec paca ou sud, tout le monde y perd !

Pour tous ces pays provençaux se retrouver avec ses spécificités et son identité propre sous le vocable PROVENCE est au contraire un atout. Qu ‘il s’agisse de notoriété d”images ou de culture, la région a intérêt à retrouver son nom historiquement fondé de PROVENCE qui est un véritable atout économique et touristique à l’international.

Ne soyons plus la seule région à être connu par son horrible acronyme ou par sud qui est insituabble alors qu’elle est la région de France la plus célèbre au monde.

Rendons son nom historiquement fondé à notre pays PROVENCE

Muselier ne sera qu’une parenthèse minable pour le peuple PROVENCAL.

OSCO PROUVÈNÇO.

Les langues-cultures moteurs de démocratie et de développement

L’emblématique des régions de France de Martine BOUDET ( Paris, Panthéon, août 2023)Sur Les langues-cultures moteurs de démocratie et de développement et sur L’emblématique des régions de France.
Ce livre de Martine Boudet va paraître le 22 août prochain, avec le soutien du laboratoire de recherche (Paris Diderot). 

Dans leur présentation, un accent est mis sur la part occitane: publication par l’IDECO en 2009 d’un précédent essai d’anthropologie culturelle, participation du Carrefour culturel Arnaud Bernard et de la DGLFLF… 
Il faut préciser que l’auteure (boudetm31@gmail.com) est disponible pour une rencontre sur l’un ou l’autre de ses livres. 

 Les photos des livres sont disponibles en pj et sur le site du Croquant. 

 L’emblématique des régions de France de Martine BOUDET ( Paris, Panthéon, août 2023)

Les hymnes et chants identitaires du grand sud                                                                      

Faisant suite à un précédent essai, Les hymnes et chants identitaires du grand sud (Toulouse, IDECO, 2009), cet ouvrage analyse le patrimoine symbolique de la France métropolitaine et ultramarine à partir de ses différents éléments constitutifs : blasons, drapeaux et logotypes, devises, chants, dates de fêtes et de commémorations, figures et lieux représentatifs…
              Les textes des chants sont transcrits, le cas échéant, en langue d’origine – alsacien, basque, breton, catalan, corse, créole, occitan/provençal –, et traduits en français. Les relations inter-régionales et transfrontalières, qui participent du développement des territoires, sont prises en compte, de même que l’actualité des recompositions institutionnelles et des biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial (UNESCO).
        En cette période de ressourcement identitaire, ce livre répond à une nécessité éditoriale. À celle également de didactiser des données d’anthropologie culturelle et de géopolitique, en l’occurrence interrégionale. À ce titre, il peut intéresser différents publics, désireux de préserver la mémoire des territoires, ou bien en quête de dialogues interculturels et de démocratie culturelle.

Martine BOUDET
          Agrégée de Lettres modernes, docteure en littérature française, chercheure à l’université Paris-Diderot, Martine BOUDET a collaboré avec des spécialistes de différentes régions. Ce travail de coordination est à l’origine de publications précédentes, Le système éducatif à l’heure de la société de la connaissance (Presses Universitaires du Mirail, 2014), Urgence antiraciste – Pour une démocratie inclusive –(Le Croquant, 2017) et Les langues-cultures moteurs de démocratie et de développement (Le Croquant, 2019).

            Cet ouvrage a été publié avec le soutien de la faculté Sociétés & Humanités, Université Paris Cité (Laboratoire de recherche CLILLAC-ARP UR 3967).Les langues-cultures moteurs de démocratie et de développement Le Croquant, 2020

Les recompositions géopolitique             

L’actualité le montre : les recompositions géopolitiques à la faveur de la mondialisation et de la médiatisation des échanges, mais aussi de la crise du système néolibéral, suscitent un regain des aspirations identitaires. Si, en négatif, celles-ci se traduisent par des nationalismes xénophobes voire guerriers, les formes démocratiques et progressistes, notamment sur le terrain régional, sont, elles aussi, bien réelles.
                  Le panorama est ainsi éclairé par des fulgurances, marquées par une logique d’ensemble, à en juger par l’actualité écossaise, catalane, corse, camerounaise anglophone, néo-calédonienne, kurde… Des aspirations linguistico-culturelles et territoriales, enfouies jusqu’ici sous la gestion d’appareils d’État et de marchés, renaissent au grand jour. Les citoyen·ne·s sont incité·e·s à se réenraciner dans une culture plus profonde, dont les fondamentaux sont d’ordre anthropologique.
                  Leurs « armes cordiales » sont les sciences humaines et sociales, la littérature et les arts, l’éducation scolaire et populaire, les médias, le tourisme… L’objectif est une démocratisation culturelle et un développement durable, cosmopolite certes, mais aussi auto-centré dans le cas des cultures dominées.
                  L’avenir dira qui, des forces de régression nationalistes et xénophobes ou des forces de paix et d’inclusion, l’emportera. Dans ce livre, les auteur·e·s font le pari d’une évolution plus harmonieuse et apportent leur expertise et leurs expériences à cet égard. En cette année déclarée « année des langues autochtones » par l’Unesco, voilà un enjeu altermondialiste majeur.

                Les auteur·e·s sont universitaires, spécialistes des langues ou des cultures, pédagogues praticiens, français ou d’autres origines et nationalités : arménienne, belge, brésilienne, italienne, ivoirienne, marocaine, suisse, togolaise, yéménite.Giovanni Agresti, Fares Al Ameri, Saïd Benjelloun, Philippe Blanchet, Martine Boudet (coord), Claude Calame, Joëlle Cordesse, Gilbert Dalgalian, Gaid Evenou, Camille Gourdeau, Sílvia Maria Manfredi, Kako Nubukpo, Pierre Jérémie Piolat, Giovanni Poggeschi, Caroline Roussy, Claude Sicre, Christian Tremblay, Jean-Philippe Zouogbo.
                 Avec la participation de la Délégation de la langue française et des langues de France/DGLFLF (ministère de la Culture) et du Carrefour Culturel Arnaud Bernard de Toulouse.

Table des matièresIntroduction. La promotion des langues-cultures, un nouveau paradigme, Martine Boudet

Première partie. Un système géo-socio-institutionnel en crise

Chapitre 1. Langues et démocratie : un lien imprescriptible, Gilbert Dalgalian
Chapitre 2. Anglophonie-francophonie : l’ écueil de l’ hégémonie économique ou stratégique, Christian Tremblay
Chapitre 3. L’ enseignement des langues dites « régionales » en France : un contexte problématique, Philippe Blanchet
Chapitre 4. Enseigner l’ arabe en France, vers de nouvelles perspectives, Saïd Benjelloun
Chapitre 5. Impossibilité et possibilité de la rencontre épistémique « multiverselle », Pierre Jérémie Piolat
Chapitre 6. Parler le français : une obligation ou un droit pour les étranger·ère·s « primo-arrivants » ?, Camille Gourdeau
Chapitre 7. Les pays de l’ Union européenne et la réglementation linguistique, Giovanni Poggeschi

Deuxième partie. Facteurs académiques, citoyens et institutionnels d’une évolution qualitative

Chapitre 8. Retrouver l’ intelligence des langues, Joëlle Cordesse
Chapitre 9. L’ interculturel : une approche pour favoriser la paix civile dans les sociétés actuelles, Fares Al Ameri
Chapitre 10. Pour une anthropologie culturelle altermondialiste : communication et relations avec les autres en régime néolibéral, Claude Calame
Chapitre 11. Pistes pour l’ ouverture et la revivification du français et des lettres, Martine Boudet
Chapitre 12. Historique, principes et objectifs du forum associatif des langues, Claude Sicre
La Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) : ses missions et réalisations

Troisième partie. Les langues-cultures au service d’un modèle de développement émancipateur

Chapitre 14. Pour une éducation et une démocratie inclusives : le paradigme de l’ anthropoglossophilie, Sílvia Maria Manfredi, Joëlle Cordesse
Chapitre 15. La linguistique du développement social. De la théorie au terrain et retour, Giovanni Agresti
Chapitre 16. Mieux communiquer pour une plus grande efficacité de l’ aide au développement en Afrique subsaharienne francophone, Jean-Philippe Zouogbo
Chapitre 17. Pour une Francophonie de l’ action : une vision, un projet programmatique, Kako Nubukpo et Caroline Roussy
Chapitre 18. Face à la glottophobie, une politique de droits linguistiques, Philippe Blanchet

Fédération Pays Unis : objectif européennes 2024 !

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Jean-Luc Davezac Bastir Occitanie / Jean Tellechea EAJ/P.N.Basque / Mathieu Guihard Parti Breton / Alain Guarino Prouvènço Nacioun 4 partis des 7 de la Fédération des Pays Unis

TOULOUSE le 3 juin, Occitanie País Nòstre a organisé à l’Ostal d’Occitania de Toulouse des états généraux avec des groupes de plusieurs régions.

Après avoir écouté avec attention le rapport de Claire Daugé co-présidente d’Occitanie País Nòstre sur la réunion du 3 juin à Toulouse, nous avons demandé la position de Jean-Luc Davezac, président de la fédération des Pays Unis et de Bastir Occitanie, à la suite de cette réunion.

Je remercie tous les groupes et toutes les associations qui ont répondu présent à notre invitation.           Je tenais à dire que je suis très satisfait de tous ces groupes qui ont été représentés, notamment du trajet que certains ont fait pour venir jusqu’à nous depuis Lyon, Cannes, Marseille, le Pays Basque, le Pays Breton, La Rochelle, etc.

Cela a permis d’aborder tous les sujets qui étaient prévus dans le programme de cette rencontre. Le seul hic, c’est le décalage d’une heure trente généré par la mauvaise organisation due au service de la restauration. Cela a impacté le bon déroulement de notre planning, et forcément nous a conduits à raccourcir certaines interventions notamment le sujet sur les actions menées par Bastir Occitanie. Nous avons sacrifié l’intervention de notre groupe. Je profite de votre interview pour préciser ce que j’aurais aimé évoqué au sujet de Bastir Occitanie notamment depuis un an, nous avons organisé et participé à 43 réunions réparties dans une quinzaine de départements français, Paris, Marseille, Saint-Jean-de-Luz, Rennes, Nîmes, Narbonne, Foix… Et même Bilbao en Espagne. Ce qui nous a permis au cours de cette année de rencontrer beaucoup de groupes différents, et j’espère de futurs partenaires.

Une question sur les décisions prises par Bastir Occitanie ?

Par rapport aux décisions prises par rapport à Bastir Occitanie, très très important pour nous, une nouvelle arrivée avec Élisabeth, pour mettre en place une commission fondamentale dans le projet de Bastir Occitanie, une commission sur l‘environnement, le réchauffement climatique, le respect de la nature. Tout cela pour amener une réflexion pragmatique, ce qui manque aujourd’hui dans la politique actuelle. Élisabeth est très importante pour nos objectifs futurs.

La chose très importante, deuxième décision, c’est de soutenir la chanteuse Anne Etchgoyen, dans l’action qu’elle mène pour la communication, radios et télévision française dans leurs quotas n’incluant pas les langues régionales, bretons, basques, occitans et autres. Il semble nécessaire de demander à tous ces moyens de diffusion, de penser au pourcentage d’œuvres dans des langues différentes.

Oui, mais pour la FPU…

La troisième décision prise, grâce à la venue de Perpignan d’un représentant du peuple catalan accompagné d’une Toulousaine catalane, nous avons tout mis en œuvre pour créer un lien durable, fort, et fédérateur … Qui nous permet ainsi de mener plusieurs actions en collaboration avec les Catalans.

En votre qualité de président, la FPU est-ce une bonne chose pour vous ?

 La fédération des Pays Unis était le dernier thème abordé après l’intervention de Corine Lepage en visio. Après les discussions avec les représentants des autres groupes, la majorité des groupes du FPU étant là, le parti breton, le parti basque, l’Occitanie avec Occitanie, la provence avec Prouvènço Nacioun, les groupes de la FPU ont décidé d’entrer en campagne pour les Européennes de 2024. C’est une décision très importante pour nous tous, pour la FPU. D’autres réunions confirmeront notre engagement notamment une à Lyon le 8 juillet, où nous rencontrerons des groupes, le groupe 100 % citoyens, le groupe chapiteau, le groupe écologie autrement, et d’autres, afin d’avancer dans notre position et dans notre recherche de partenaires. On se retrouvera aussi à Avignon. La fédération des Pays Unis sera candidate aux élections européennes de 2024.

 Et les prochaines dates et projets de la FPU ?

Les projets ? Continuer à se retrouver. En septembre au pays basque. Le parti lorrain, le jeune groupe alsacien, et le groupe des Vosges se joindront à nous en octobre, où l’on sera à Nancy à Mulhouse, et à Strasbourg. Cela aura donné en un an de présidence, le temps de rencontrer tous les partenaires. Cela permet de mieux se connaître et d’être plus solide pour les prochaines échéances notamment les élections européennes. Il y a d’autres groupes qui ne sont pas des groupes régionalistes, mais qui deviennent des groupes partenaires notamment le groupe chapiteau dont le siège est à Roanne où nous serons le 9 juillet. Le groupe catalan se joint à la FPU pour les élections européennes. Le 8 juillet nous serons à Lyon pour une réunion consacrée aux européennes.

Eric Lafond (Lyon) expose la position de 100 % Citoyens

Isabelle avec Jean-Luc, Jean, Mathieu, Alain de la Fédération des Pays Unis et Alexis d’Ecologie Autrement

Brice Lafontaine / Valérie représentent le Parti Catalan et Stéphane Albert Occitanie Pais Nostre / Bastir Occitanie

Alexis Boudaud Ecologie Autrement avec Flavio Dalmau Jeunes ECQO / Magaly Prouvènço Nacioun /

Mathieu Guihard Président du Parti Breton avec Jean-Luc Davezac Président de Bastir Occitanie à Auch là où on peut commencer le chemin des européennes 2024 pour la Fédération des Pays Unis

Communiqué de Paul Molac

Mardi 4 Juillet, je me suis adressé lors des Questions au Gouvernement, à Monsieur Olivier Klein, Ministre délégué à la Ville et au Logement à propos du projet de décret élargissant les zones tendues à 2600 nouvelles communes.

Ce dispositif permet de donner de nouveaux outils aux maires, ils pourront ainsi augmenter les taxes sur les logements vacants, encadrer les loyers et sur les résidences secondaires en fonction de la tension immobilière.

Mais cet élargissement n’est pas à la hauteur de l’enjeu. En effet, seulement 140 nouvelles communes bénéficieront de cette mesure en Bretagne administrative. Pourtant, les difficultés d’accès au logement sont visibles sur la totalité du territoire et nécessitent de prendre des mesures adaptées. La Région Bretagne avait d’ailleurs demandé à ce que tout le territoire soit inscrit en zone tendue.

Je réitère ainsi le voeu que l’ensemble des conseils municipaux puissent disposer de cette boîte à outils. Faisons confiance aux maires.