Catégorie : Informations Politiques

La France dans une dérive grave

Par Mathieu Guihard

8 octobre 2025

Unique en Europe, la crise politique et institutionnelle majeure que connait aujourd’hui la France est le résultat d’une dérive grave commencée avec l’échec de la Régionalisation voulue par le président De Gaulle en 1969. Le jacobinisme centralisateur, cette maladie des élites françaises, a entrainé, au fil des ans, un émiettement des pouvoirs publics au profit d’une oligarchie parisienne qui détient aujourd’hui entre ses mains tous les pouvoirs : exécutif, législatif, judiciaire et médiatique. Ce système confiscatoire et inefficace n’existe dans aucune démocratie du monde. Au sommet de ce système pyramidal, le Président de la République a plus de pouvoirs que n’en avait Louis XIV au temps de la Monarchie Absolue. Les conseils départementaux et régionaux sont au mieux des entités falotes, au pire des instruments du pouvoir central. La réforme jacobine des Régions de 2015 n’a fait qu’accentuer la maladie française. Endettée, bloquée, rincée, la France est, une fois de plus dans son Histoire, au bord de l’écroulement et de la crise de régime.

Or, contrairement à ce qu’assène l’oligarchie politico-médiatique qui nous gouverne, les Français ne sont pas jacobins et ne veulent pas du centralisme. Une récente enquête d’opinion Ipsos commandée par R&PS révèle que la quasi-totalité des Français pensent que « L’Etat central est trop déconnecté des réalités locales ». Mieux : 71% des Français veulent que « la France devienne fédérale et que le pouvoir et les moyens des Régions soient considérablement renforcés. ». Un chiffre qui monte à 78% pour les Bretons. On constate donc que le gouffre n’a jamais été aussi béant entre ce que défendent les partis parisiens en place, et ce que veulent les citoyens. Le Parti Breton salue la lucidité des Bretons mais aussi des Français, qui ont bien compris que l’échelon régional est le bon pour avoir de vraies Provinces représentatives, protectrices et efficaces.

L’ancien ministre Jean-Louis Borloo l’a dit dans sa récente interview : « Tout le monde fait tout ! (…) Il faut débloquer la France. Une mission : un seul décideur. » Et de tracer la voie à suivre : « La République fédérale à la française, c’est-à-dire que les Régions, mais sur leur périmètre historique, l’Alsace, la Lorraine, la Provence, la Bretagne, etc gèrent tout ce que ne gère pas l’Etat. L’Etat gère l’avenir, la recherche, l’espace, le quantique, les mers et les océans, la justice, la sécurité et les relations internationales. » Les provinces s’occupent du quotidien : « les gens, le logement, la santé, l’école, les mineurs isolés, etc. (…) Mais il faut aller jusqu’au bout : c’est un Parlement de province qui fait la loi de la Province avec les décrets d’application de la Province. »

Jean-Louis Borloo parle d’or, et le Parti Breton,le parti autonomiste Provençal, le parti Lorrain, le parti nationaliste Basque et plusieurs mouvements regionalistes soutiennent cette réforme de notre organisation institutionnelle qui permettra de faire d’énormes économies de fonctionnement et d’être efficace dans l’action publique. C’est, en réalité, la seule voie qui permettra de sortir du bourbier politicien dans lequel nous sommes tombés malgré nous. Mais attention ! Il faudra des Régions cohérentes et non technocratiques à la sauce parisienne. La Bretagne autonome devra être complète, c’est-à-dire inclure la Loire-Altantique, et elle devra vraiment être autonome : avec

un vrai budget, un Parlement de Bretagne et un Gouvernement de Bretagne. A l’image de ce qui se fait déjà partout en Europe.

C’est la voie de la démocratie bretonne qui est au cœur du projet politique du Parti Breton pour une Collectivité Bretagne unique. Le peuple breton mérite enfin une Collectivité publique qui corresponde à sa réalité humaine et ses aspirations à la responsabilité, la protection, l’identité et la prospérité.

CONFÉRENCE LUNDI 13 OCTOBRE

👉14H – Halle aux Marchands

« Soldat Frédéric Julien Dédébat, fusillé par la France »

✅L’association Culture, Loisirs, Bien Vivre en Savès accueillera Patrick Lasseube, historien et ancien maire de Saint-Lys, pour une conférence autour de son livre « Soldat Frédéric Julien Dédébat, fusillé par la France ».

✅Dans cet ouvrage, Patrick Lasseube retrace le parcours tragique de Frédéric Julien Dédébat, poilu exécuté le 24 décembre 1914, et mène une enquête approfondie sur les circonstances de son arrestation, son procès sommaire et son exécution.

✅En véritable enquêteur, il s’est rendu sur les lieux mêmes pour replacer cette affaire dans le contexte militaire et disciplinaire du début de la Première Guerre mondiale.

✅Son objectif est de documenter les mécanismes répressifs de cette période et de contribuer à la mémoire locale et nationale des soldats exécutés, dont Dédébat, natif de Saint-Lys.

📍Renseignements au 06 76 83 45

Vague de rejet de tout ce qui est russe.

Ukrainer en français  

Pendant des siècles, la russification agressive a entravé le développement de la culture et de la langue ukrainiennes. Plus de trente ans après la proclamation de l’indépendance, les Ukrainiens souffrent encore des conséquences de la politique destructrice de la Russie.

L’attaque à grande échelle de la Russie en 2022 a provoqué un renouveau culturel et national ; elle a également entraîné une vague de rejet de tout ce qui est russe.

Lorsque le début de la guerre russo-ukrainienne, la langue ukrainienne devient de plus en plus populaire en Ukraine. Depuis 2022, le pourcentage des ukrainophones augmente de 57% à 71% pendant un an.

Une humoriste ukrainienne Anastasia Babiy après une longue communication en russe a décidé de passer à l’ukrainien en 2022. Ses peurs d’être moins harmonieuse étaient infondées. Elle a traduit son pseudonyme en ukrainienne — «Zukhvala» (fr.: effrontée).

Le fondateur de la banque ukrainienne populaire «Monobank» Oleh Horokhovskiy a décidé d’abandonner la langue russe en 2022. Il a vu aux actualités qu’à Marioupol, on remplaçait un panneau routier par un autre portant le nom russe de la ville — c’était la raison.

Aujourd’hui, la communication en ukrainien est considérée comme un acte de résistance à l’occupation russe. Les Ukrainiens refusent tout contenu en russe sur Internet. Il est généralement admis que c’est une forme indirecte d’un financement de la guerre contre l’Ukraine.

Par contre, depuis 2014, on a les territoires ukrainiens occupés qui souffrent d’une russification agressive. Ils couvrent environ 26 % du territoire ukrainien. Les Russes y pratiquent la passeportisation; la répression économique; la destruction des médias indépendants; la répression contre ceux qui ne soutiennent pas l’occupation russe; les violations des lois et des normes du droit international; les pseudo-référendums en faveur de la Russie.

L’organisation de défense des droits humains «Almenda» a qualifié les actions des autorités d’occupation russes du «scénario de Crimée». Il prévoit une influence systématique dès l’âge de la maternelle.

Un paradoxe révélateur : Poutine a déclaré à plusieurs reprises son intention de protéger les russophones vivant en Ukraine. Mais ce sont les habitants des régions (l’est et le sud) où la majorité communique en russe souffrent le plus à cause de la guerre.

Les actions de la Russie moderne sont analogues à celles menées par les représentants de l’Empire russe, puis de l’Union soviétique. Leur objectif reste le même — effacer l’identité ukrainienne.

👉ukrainer.net/fr/ukraine-language-politics/

La répartition de la pauvreté en France

Sur la répartition de la pauvreté en France

La pauvreté varie considérablement selon les territoires. Elle est particulièrement présente dans le nord de la France, le pourtour méditerranéen, la Seine-Saint-Denis, ainsi qu’en Outre-mer.

En 2020, plus de 9 millions de personnes vivant dans un ménage en France métropolitaine se trouvent en situation de pauvreté monétaire, selon les données de l’Insee issues du dispositif Filosofi sur les revenus localisés sociaux et fiscaux. Cela représente 14,4% de la population. Ces personnes appartiennent à des ménages dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté, qui s’établit en 2020 à 1.120 euros par mois et par unité de consommation. Cela correspond, par exemple, à un revenu disponible de 1.120 euros pour une personne vivant seule, 1.680 euros pour un couple sans enfant, et 2.350 euros pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans.

Les disparités territoriales sont marquées : la pauvreté est plus fréquente dans les Hauts-de-France, les régions du sud de la France métropolitaine (Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse) et en Outre-mer. À l’inverse, elle est moins répandue dans l’ouest de la France (Pays de la Loire, Bretagne). À l’intérieur des régions, des écarts existent aussi entre départements : en Île-de-France, par exemple, le taux de pauvreté est le plus élevé en Seine-Saint-Denis (27,6%), tandis qu’il est parmi les plus bas dans les Yvelines (9,7%).

À l’échelle locale, la pauvreté est plus fréquente dans les zones densément peuplées. C’est particulièrement visible dans des intercommunalités comme Creil, Béziers, Maubeuge, Roissy, Lens-Liévin, Perpignan, Nîmes ou Valenciennes, où plus d’une personne sur cinq vit en situation de pauvreté.

Notes : Les données sont présentées à l’échelle des intercommunalités, sauf pour la Métropole du Grand Paris (établissement public territorial) et pour la Guadeloupe, la Guyane et Mayotte (département), dont les taux de pauvreté datent de 2017.

Sources : Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-CCMSA, fichier localisé social et fiscal (Filosofi) 2020 ; Insee, enquête Budget de

famille 2017 (pour la Guadeloupe, la Guyane et Mayotte).

Infographie : INSEE Première, N°1968, publié le 03/10/2023. URL (.pdf) : https://www.insee.fr/…/stati…/fichier/7672092/ip1968.pdf

Delegacion Institut d’Estudi Aranesa a Barcelona JORNALET

Publié le 6 octobre 2025 par Joan Pèire LAVAL — Laissez une réponse

Diuendres passat, er Institut d’Estudis Aranesi – Acadèmia Aranesa dera Lengua Occitana (IEA-AALO) inaugurèc era sua delegacion en Barcelona, en un acte institucionau que mèrque ua hita istorica entara preséncia e projeccion dera lengua occitana en Catalonha. Ei eth prumèr viatge qu’eth caplòc catalan acuelh ua sedença establa dera institucion normativa der occitan en Aran, e damb era sua creacion Barcelona aurà dues acadèmies de lengües oficiaus: era catalana e era occitana.

Era naua sedença, plaçada laguens der Institut d’Estudis Catalans (IEC), vò establir pònts permanents entre es dues institucions e crear un espaci de collaboracion, recèrca e difusion culturau. Segons eth president der IEA-AALO, Jèp de Montoya, aguesta dubertura “ei un pas tà deuant entà assegurar era normalizacion dera lengua occitana e garentir un futur compartit damb Catalonha”.

En acte inaugurau deth diuendres, qu’aguèc lòc ena sala Prat de la Riba der IEC, era presidenta der Institut d’Estudis Catalans, Teresa Cabré, soslinhèc “era volontat de refortir encara mès uns ligams ja solids entre es nòstes lengües e cultures”. Tanben i participèren eth vicepresident 2u dera Deputacion de Barcelona, Dionís Guiteras e eth conselhèr de politica lingüistica dera Generalitat, Francesc Xavier Vila, que remerquèc qu’en Catalonha «er occitan ei ua part indissociabla dera identitat collectiva» e qu’er IEA-AALO n’ère «un actor indispensable».

Er acte se completèc damb es conferéncies de Patrici Pojada, president der Institut d’Estudis Occitans e membre der IEA-AALO e der IEC, e deth lingüista e dialectològ Ramon Sistac, e se clauèc damb era presència dera musica d’Eric Fraj.

Eth procès de dubertura dera delegacion se hè en tres estapes: era inauguracion institucionau deth 3 d’octobre, era prumèra session plenària dera acadèmia en Barcelona que se debanèc dissabte 4 d’octobre, e er acte de clauson deth 12u cors academic, previst entath 18 de deseme.

Damb aguesta implantacion en Barcelona, era Acadèmia vò «corregir un deficit istoric» e garentir ua preséncia establa der occitan enes espacis academics, culturaus e sociaus deth caplòc catalan. Era delegacion, situada en carrèr de Maria Aurèlia Capmany, 14-16, daurís atau ua estapa de projeccion e collaboracion renovada entre es encastres aranés e catalan.

Era Acadèmia Aranesa a inaugurat era sua delegacion en Barcelona

Era Acadèmia Aranesa a inaugurat era sua delegacion en Barcelona

#paisnostre

Délégation de l’institut d’études Aranesa à Barcelone JORNALET

Publié le 6 octobre 2025 par Joan Pèire LAVAL — Laissez une réponse…

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Delegacion Institut d’Estudi Aranesa a Barcelona JORNALET

Publié le 6 octobre 2025 par Joan Pèire LAVAL — Laissez une réponse

Diuendres passat, er Institut d’Estudis Aranesi – Acadèmia Aranesa dera Lengua Occitana (IEA-AALO) inaugurèc era sua delegacion en Barcelona, en un acte institucionau que mèrque ua hita istorica entara preséncia e projeccion dera lengua occitana en Catalonha. Ei eth prumèr viatge qu’eth caplòc catalan acuelh ua sedença establa dera institucion normativa der occitan en Aran, e damb era sua creacion Barcelona aurà dues acadèmies de lengües oficiaus: era catalana e era occitana.

Era naua sedença, plaçada laguens der Institut d’Estudis Catalans (IEC), vò establir pònts permanents entre es dues institucions e crear un espaci de collaboracion, recèrca e difusion culturau. Segons eth president der IEA-AALO, Jèp de Montoya, aguesta dubertura “ei un pas tà deuant entà assegurar era normalizacion dera lengua occitana e garentir un futur compartit damb Catalonha”.

En acte inaugurau deth diuendres, qu’aguèc lòc ena sala Prat de la Riba der IEC, era presidenta der Institut d’Estudis Catalans, Teresa Cabré, soslinhèc “era volontat de refortir encara mès uns ligams ja solids entre es nòstes lengües e cultures”. Tanben i participèren eth vicepresident 2u dera Deputacion de Barcelona, Dionís Guiteras e eth conselhèr de politica lingüistica dera Generalitat, Francesc Xavier Vila, que remerquèc qu’en Catalonha «er occitan ei ua part indissociabla dera identitat collectiva» e qu’er IEA-AALO n’ère «un actor indispensable».

Er acte se completèc damb es conferéncies de Patrici Pojada, president der Institut d’Estudis Occitans e membre der IEA-AALO e der IEC, e deth lingüista e dialectològ Ramon Sistac, e se clauèc damb era presència dera musica d’Eric Fraj.

Eth procès de dubertura dera delegacion se hè en tres estapes: era inauguracion institucionau deth 3 d’octobre, era prumèra session plenària dera acadèmia en Barcelona que se debanèc dissabte 4 d’octobre, e er acte de clauson deth 12u cors academic, previst entath 18 de deseme.

Damb aguesta implantacion en Barcelona, era Acadèmia vò «corregir un deficit istoric» e garentir ua preséncia establa der occitan enes espacis academics, culturaus e sociaus deth caplòc catalan. Era delegacion, situada en carrèr de Maria Aurèlia Capmany, 14-16, daurís atau ua estapa de projeccion e collaboracion renovada entre es encastres aranés e catalan.

Era Acadèmia Aranesa a inaugurat era sua delegacion en Barcelona

Era Acadèmia Aranesa a inaugurat era sua delegacion en Barcelona

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Délégation de l’institut d’études Aranesa à Barcelone JORNALET

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Quand le Parisianisme écrase la France

Francis Brochet à la Journée Occitane du 11 octobre

Publié le 2 octobre 2025 par Joan Pèire LAVAL

Le journaliste Francis Brochet interviendra le 11 octobre à 14 h 30 lors de la Journée Occitane du Collectif » Pais Narbonés » à Narbonne ( Palais du Travail , salle .Elie Sermet ) . Il présentera son dernier ouvrage » Quand le Parisianisme écrase la France »

#paisnostre

La France vers l’état d’urgence ?

Par Dr Maxime MAURY

« Le premier qui dit la vérité , il doit être exécuté. » ( Guy Béart )
« Les comptes en désordre sont le propre des nations qui s’abandonnent. »( Pierre Mendès-France )
 En huit mois, la France aura perdu deux Premier ministres au moment de voter son budget. Les taux d’intérêt auxquels elle empruntera cette année encore 330 milliards se seront envolés par dessus ceux de l’Italie, de la Grèce, du Portugal et de l’Espagne.
Une grande agence de notation aura décoté sa dette dans un grade qui n’est plus le premium mais la qualité simplement « moyenne » (A+).
À la seconde dégradation par une autre agence (possiblement Standard and Poor en novembre), nous ne serons plus dans le même monde car notre dette sera plus difficile à placer et concurrencée par les émissions allemandes qui s’accroissent en toute sécurité avec leur triple A.
L’attribution d’une cote A+ ( qualité « moyenne ») par deux agences sur trois entraînera, en raison de la régulation prudentielle Bâle III, une augmentation significative des fonds propres des banques qui portent la dette française. En effet, le risque s’accroît et avec lui les taux d’intérêt long terme qui incluent une prime de plus en plus pénalisante.
Ainsi le spread par rapport à l’Allemagne dépasse maintenant 80 points de base. Dans la période de création de l’euro,il n’ était que de 15 points. Au cours des dernières années, à peine de 25 points en moyenne.
Nous sommes comme un patient qui aurait de l’hypertension et refuserait de se soigner.
La vérité toute bête c’est qu’il n’y a plus désormais de limites au coût de notre endettement que la Cour des comptes évalue à 105 milliards en 2029 pour les seuls
intérêts (contre 67 milliards actuellement) alors que nous empruntons 10 000 euros par seconde et voyons notre endettement croître de 5000 euros par seconde.


Seul notre comportement peut le limiter désormais. Or nous ne fonctionnons plus comme une nation mais comme une cour de récréation où se concentrent de mauvais élèves. 86 % des Français se disent horrifiés par le jeu des partis politiques. Et 76 % reconnaissent la gravité de notre endettement. En même temps, ils estiment que les inégalités sont trop fortes.
Dans ce contexte délétère, notre chronique recense les principaux scenarii possibles qui tous nous conduisent vers l’état d’urgence à plus ou moins brève échéance.
I) Ni dissolution ni démission, mais hibernation du gouvernement ?
Pour des raisons politiciennes généralement masquées, l’idée d’une nouvelle dissolution fait florès. Les enquêtes d’opinion montrent cependant qu’elle n’aboutirait à
rien : probablement pas de majorité mais seulement une prime au R.N. Il n’est pas dans la vocation du président de la République de démissionner puisque son rôle est de garder les institutions. Tout est possible mais sa démission reste peu probable.
Le Premier ministre ne dispose pas de majorité pour faire voter un budget. L’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution aboutirait à coup sûr à un nouveau renversement du gouvernement.
Sauf à gagner la neutralité du PS, le budget ne peut donc être voté.
Empêcher un nouveau renversement du Premier ministre supposerait d’annuler la réforme des retraites, ce qui est absolument impossible puisque ni les retraites
actuelles du secteur public, ni les retraites futures du régime général ne sont financées (même avec les 64 ans !).
Il ne sert par ailleurs à rien de sauter comme un cabri en scandant le nom-totem de la « taxe Zucman ». La concentration des patrimoines est certes devenu très importante mais les conditions réalistes d’une super-taxation ne sont jamais clairement discutées.
Rechercher une adaptation opérationnelle supposerait de répondre clairement à trois questions :

● Peut-on taxer les patrimoines dans un seul pays ?
● Comment lever le véto du Conseil constitutionnel ?                                                                                                                                                                                  ● Dans quelle mesure exonérer les biens professionnels ?

En pratique, il ne reste au gouvernement que deux voies de passage :

● Se limiter à reconduire les services votés au titre d’une nouvelle « loi spéciale» ( cf « l’hibernation » );
● Procéder par ordonnances en faisant durer le débat budgétaire 70 jours (sans dépôt d’une motion de censure) comme le permet la Constitution.

II) Comment faire le budget ? Mais quel budget ?
Le budget ne peut désormais passer que par la voie des ordonnances à condition de trancher les deux dilemmes suivants :

● La trajectoire des « 44 milliards » en 2026 ne peut être raccourcie sauf à laisser filer la dette avec désinvolture en assumant les risques d’accident ;
● une imposition des super-riches est nécessaire mais ne suffira pas ; encore faut-il en trouver les conditions acceptables par le Conseil constitutionnel.

Être pour ou contre « faire payer les riches » n’a pas de sens. Il faut trouver un compromis sur le comment.
Il faut également garder en mémoire les enjeux suivants :
La France a besoin de trouver 240 milliards en 5 ans , soit 8 points de PIB, pour stabiliser sa dette (120 milliards) , respecter ses engagements de défense (30 milliards), assurer les énormes investissements nécessaires à la transition (90 milliards).
Ces chiffres sont largement documentés.
III) Pourquoi l’état d’urgence semble inéluctable à terme ?
Tous les politologues convergent pour affirmer que rien ne se passera avant 2027, mais l’inaction nous coûte de plus en plus cher.
Il arrivera un moment où la dette française sera difficile à placer et où la France sera contrainte d’appeler les institutions européennes au secours ( et non le FMI !).

La France ne fera pas faillite et sera secourue mais à quel prix ?
Le plan qui nous serait hypothétiquement imposé de l’extérieur pourrait être alors le suivant :

● retraite à 67 ans ;
● baisse des pensions supérieures à 2000 euros ;
● baisse des salaires des fonctionnaires ;
● coupes budgétaires de l’ordre de 100 milliards ;
● emprunt forcé.

Le président de la République ( quel qu’il soit ) n’aura d’autre solution que l’Article 16 de la Constitution sur l’état d’urgence.
Si la crise est :
● grave ,
● menace l’État de paralysie ,
● nous empêche de tenir nos engagements internationaux ,

Alors la Constitution autorise le président à suspendre le Parlement pour une durée de trois mois pour prendre lui-même par ordonnances les mesures imposées par l’urgence (en l’occurrence le budget). Un mois suffira.
Nous y allons tout droit à une date encore improbable. Un renversement du nouveau Premier ministre dès sa déclaration de politique générale nous rapprocherait de cette mesure d’exception

.Dr Maxime MAURY

La France vers l’état d’urgence ?

« Le premier qui dit la vérité , il doit être exécuté. » ( Guy Béart )
« Les comptes en désordre sont le propre des nations qui s’abandonnent. »( Pierre Mendès-France )
 En huit mois, la France aura perdu deux Premier ministres au moment de voter son budget. Les taux d’intérêt auxquels elle empruntera cette année encore 330 milliards se seront envolés par dessus ceux de l’Italie, de la Grèce, du Portugal et de l’Espagne.
Une grande agence de notation aura décoté sa dette dans un grade qui n’est plus le premium mais la qualité simplement « moyenne » (A+).
À la seconde dégradation par une autre agence (possiblement Standard and Poor en novembre), nous ne serons plus dans le même monde car notre dette sera plus difficile à placer et concurrencée par les émissions allemandes qui s’accroissent en toute sécurité avec leur triple A.
L’attribution d’une cote A+ ( qualité « moyenne ») par deux agences sur trois entraînera, en raison de la régulation prudentielle Bâle III, une augmentation significative des fonds propres des banques qui portent la dette française. En effet, le risque s’accroît et avec lui les taux d’intérêt long terme qui incluent une prime de plus en plus pénalisante.
Ainsi le spread par rapport à l’Allemagne dépasse maintenant 80 points de base. Dans la période de création de l’euro,il n’ était que de 15 points. Au cours des dernières années, à peine de 25 points en moyenne.
Nous sommes comme un patient qui aurait de l’hypertension et refuserait de se soigner.
La vérité toute bête c’est qu’il n’y a plus désormais de limites au coût de notre endettement que la Cour des comptes évalue à 105 milliards en 2029 pour les seuls
intérêts (contre 67 milliards actuellement) alors que nous empruntons 10 000 euros par seconde et voyons notre endettement croître de 5000 euros par seconde.


Seul notre comportement peut le limiter désormais. Or nous ne fonctionnons plus comme une nation mais comme une cour de récréation où se concentrent de mauvais élèves. 86 % des Français se disent horrifiés par le jeu des partis politiques. Et 76 % reconnaissent la gravité de notre endettement. En même temps, ils estiment que les inégalités sont trop fortes.
Dans ce contexte délétère, notre chronique recense les principaux scenarii possibles qui tous nous conduisent vers l’état d’urgence à plus ou moins brève échéance.
I) Ni dissolution ni démission, mais hibernation du gouvernement ?
Pour des raisons politiciennes généralement masquées, l’idée d’une nouvelle dissolution fait florès. Les enquêtes d’opinion montrent cependant qu’elle n’aboutirait à
rien : probablement pas de majorité mais seulement une prime au R.N. Il n’est pas dans la vocation du président de la République de démissionner puisque son rôle est de garder les institutions. Tout est possible mais sa démission reste peu probable.
Le Premier ministre ne dispose pas de majorité pour faire voter un budget. L’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution aboutirait à coup sûr à un nouveau renversement du gouvernement.
Sauf à gagner la neutralité du PS, le budget ne peut donc être voté.
Empêcher un nouveau renversement du Premier ministre supposerait d’annuler la réforme des retraites, ce qui est absolument impossible puisque ni les retraites
actuelles du secteur public, ni les retraites futures du régime général ne sont financées (même avec les 64 ans !).
Il ne sert par ailleurs à rien de sauter comme un cabri en scandant le nom-totem de la « taxe Zucman ». La concentration des patrimoines est certes devenu très importante mais les conditions réalistes d’une super-taxation ne sont jamais clairement discutées.
Rechercher une adaptation opérationnelle supposerait de répondre clairement à trois questions :

● Peut-on taxer les patrimoines dans un seul pays ?
● Comment lever le véto du Conseil constitutionnel ?                                                                                                                                                                                  ● Dans quelle mesure exonérer les biens professionnels ?

En pratique, il ne reste au gouvernement que deux voies de passage :

● Se limiter à reconduire les services votés au titre d’une nouvelle « loi spéciale» ( cf « l’hibernation » );
● Procéder par ordonnances en faisant durer le débat budgétaire 70 jours (sans dépôt d’une motion de censure) comme le permet la Constitution.

II) Comment faire le budget ? Mais quel budget ?
Le budget ne peut désormais passer que par la voie des ordonnances à condition de trancher les deux dilemmes suivants :

● La trajectoire des « 44 milliards » en 2026 ne peut être raccourcie sauf à laisser filer la dette avec désinvolture en assumant les risques d’accident ;
● une imposition des super-riches est nécessaire mais ne suffira pas ; encore faut-il en trouver les conditions acceptables par le Conseil constitutionnel.

Être pour ou contre « faire payer les riches » n’a pas de sens. Il faut trouver un compromis sur le comment.
Il faut également garder en mémoire les enjeux suivants :
La France a besoin de trouver 240 milliards en 5 ans , soit 8 points de PIB, pour stabiliser sa dette (120 milliards) , respecter ses engagements de défense (30 milliards), assurer les énormes investissements nécessaires à la transition (90 milliards).
Ces chiffres sont largement documentés.
III) Pourquoi l’état d’urgence semble inéluctable à terme ?
Tous les politologues convergent pour affirmer que rien ne se passera avant 2027, mais l’inaction nous coûte de plus en plus cher.
Il arrivera un moment où la dette française sera difficile à placer et où la France sera contrainte d’appeler les institutions européennes au secours ( et non le FMI !).

La France ne fera pas faillite et sera secourue mais à quel prix ?
Le plan qui nous serait hypothétiquement imposé de l’extérieur pourrait être alors le suivant :

● retraite à 67 ans ;
● baisse des pensions supérieures à 2000 euros ;
● baisse des salaires des fonctionnaires ;
● coupes budgétaires de l’ordre de 100 milliards ;
● emprunt forcé.

Le président de la République ( quel qu’il soit ) n’aura d’autre solution que l’Article 16 de la Constitution sur l’état d’urgence.
Si la crise est :
● grave ,
● menace l’État de paralysie ,
● nous empêche de tenir nos engagements internationaux ,

Alors la Constitution autorise le président à suspendre le Parlement pour une durée de trois mois pour prendre lui-même par ordonnances les mesures imposées par l’urgence (en l’occurrence le budget). Un mois suffira.
Nous y allons tout droit à une date encore improbable. Un renversement du nouveau Premier ministre dès sa déclaration de politique générale nous rapprocherait de cette mesure d’exception

.Dr Maxime MAURY

– 11 – Grande journée occitane ce samedi 11 octobre 2025

L’Indépendant /  Le collectif occitaniste tiendra sa grande journée occitane ce samedi 11 octobre 2025, au Palais du travail à Narbonne

Un samedi du 11 octobre 2025 consacré à la mise en valeur de la culture occitane. Lo Pais Narbonès, collectif regroupant les Occitanistes du Narbonnais, organise sa « Grande journée de Narbonne et du Grand Narbonne ». Elle aura lieu samedi 11 octobre dans la salle Elie Sermet du Palais du travail. De 9 h 30 à 18 h, plusieurs intervenants viendront ponctuer cet événement. Jacky Grau est le président fondateur de la Calandreta La Granhotà et de l’Ostal Occitan Narbonès : « Lo Pais Narbonès est un collectif créé pour défendre l’occitanisme sur un territoire bien précis, et fédérer les forces locales. En l’occurrence le Narbonnais. »

Avec Jean-Pierre Laval, membre fondateur de Pais Nostre, ainsi que Coralie Malric coprésidente de l’Ostal Occitan, tous trois mettaient en lumière l’importance de cette journée : “Pais Nostre est un mouvement régional”, précise Jean-Pierre Laval, « avec Lo Pais Narbonès cela nous permet d’axer notre action plus précisément sur le Narbonnais. C’est une réunion publique, donc ouverte à tous, on invite tous les curieux ou défenseurs de la culture occitane à se joindre à nous.

Importance culturelle et politique

Coralie Malric donnait quelques détails sur la journée : « Gérard Zuchetto, musicien, chanteur et spécialiste du “trobar”, sera présent pour évoquer la richesse et le patrimoine culturel occitan. Tout comme Franc Bardou, écrivain et poète aux nombreuses œuvres. »

Jean-Pierre Laval évoquait également l’importance politique de l’événement en vue des prochaines échéances électorales de mars 2026 : « Certains élus seront présents lors de cette journée, Bertrand Malquier, maire de Narbonne et président du Grand Narbonne inaugurera l’événement. Nous essayons de mobiliser également les élus pour défendre cette cause qui nous tient à cœur. »

Site du journal l’Indépendant du 6 octobre 2025.

L’Ukraine restera libre

Je crois que notre glorieuse, l’Ukraine, la terre bénie restera libre et vivra et régnera sur leurs terres-Ukrainiens.Bonne

fête de protection à vous chers compatriotes.

Вірю що наша славна , Україна, благословенна Земля залишиться ВІЛЬНОЮ і житимуть та пануватимуть на своїй землі-Українці.

Зі святом Покрови вас любі земляки.