Catégorie : Bastir Occitanie

Elle s’appelait Mahsa Amini

Souvenez-vous de ce visage…

Elle s’appelait Mahsa Amini, elle avait 22 ans. Le 13 septembre, alors qu’elle visite la capitale Iranienne avec sa famille, elle est arrêtée près d’une station de métro : son voile ne cache pas assez ses cheveux.

La police des moeurs et de la vertu l’embarque pour un rappel à la loi, à la moralité et aux règles vestimentaires appropriées. Le port du foulard est obligatoire pour les femmes en Iran depuis la révolution islamique de 1979

Puis des témoins assurent qu’à peine montée dans la fourgonnette, Mahsa est frappée par les agents… Etemad, le frère de Mahsa dit que sa sœur est emmenée à l’hôpital 2h à peine après son entrée au commissariat et que, pendant qu’il l’attend à l’extérieur, lui et d’autres personnes entendent des cris. Plusieurs femmes déclarent qu' »ils ont tué quelqu’un à l’intérieur ».

Après trois jours de coma la jeune femme s’éteint à l’hôpital.

Son crime était de montrer ses cheveux…

Les femmes Iraniennes coupent leurs cheveux pour protester publiquement contre ces meurtriers.

Mon cœur est avec toutes ces femmes qui souffrent et dont le pays retient leur liberté. 🖤

Alizée Mercier

Carmaux : fermeture de l’école occitane

Par Simon Brändli, conseiller municipal d’opposition

Alors que la rentrée des classes se prépare, voici le communiqué d’EELV Carmaux concernant la fermeture de l’école occitane de Carmaux.

Communiqué de presse du groupe écologiste de Carmaux

Faute de soutien municipal, la Calandreta de Carmaux ferme définitivement ses portes jeudi 7 juillet.

Après 7 ans et demi d’existence, la Calandreta Pic Aucèl de Carmaux ferme définitivement ses portes jeudi 7 juillet. La trentaine d’enfants inscrits pour l’an prochain, dont une dizaine de nouvelles familles, n’ont qu’à aller voir ailleurs : le maire de Carmaux a décidé unilatéralement la fermeture de cette école, en ne renouvelant pas le bail locatif qui l’unissait à l’association gestionnaire de l’école.

La plupart des maires de petites villes se battent quotidiennement pour maintenir ouvertes les classes et les écoles de leur territoire. Mais nous sommes à Carmaux dotés d’un personnage qui, lui, se bat avec acharnement, depuis son élection, pour fermer certaines de ses écoles, en particulier la Calandreta.

Cette école associative et laïque, où l’enseignement était gratuit, offrait depuis janvier 2016 un service public d’enseignement respectant le programme de l’Éducation nationale, tout en appliquant des pédagogies actives et en permettant le développement d’un enseignement immersif précoce de la langue d’oc aux jeunes générations.

Le mouvement associatif Calandreta, depuis sa création en 1979, est indépendant des organisations politiques, syndicales et religieuses. Il compte aujourd’hui 65 écoles, 4 collèges et 1 lycée répartis sur tout le territoire occitan.

C’est une attaque en règle de la municipalité à l’encontre de ce patrimoine culturel de la France, comme le rappelle la constitution française et plus récemment la loi Molac, promulguée le 21 mai 2021, qui accorde le statut de trésor national aux langues française et régionales.

Cette école était installée dans les locaux du Puech la joie, bâtiment largement sous utilisé, et son activité était totalement compatible avec celle du centre de loisirs, cantonnée sur la période d’été, comme le rappelle un salarié de l’amicale laïque (gestionnaire de ce centre de loisirs) et qui s’inquiète par ailleurs de la dégradation rapide de locaux laissés vacants 10 mois sur 12. Si on aurait pu imaginer que cette expulsion soit due à l’existence d’un nouveau projet sur le site, la mairie le confirme : aucun projet n’est actuellement prévu au Puech la joie.

Les explications du maire concernant cette fermeture sont absolument incohérentes : celui-ci évoque des problèmes de sécurité. Pourtant, le centre de loisirs du Puech de la joie continue d’être accueilli tout l’été dans ces mêmes locaux, avec un nombre d’enfants beaucoup plus conséquent, et les normes pour un accueil de loisirs et pour une école sont exactement les mêmes. Il parle également de difficultés pour louer ces locaux. C’est factuellement faux puisqu’une partie des locaux étaient loués presque chaque week-end pour des repas, des fêtes et des réunions, et que l’autre partie n’est pas louable pour ce type d’activité et ne l’a jamais été. En réalité, la rupture du bail entre l’école et la mairie représente un manque à gagner pour la mairie de 2.000 € / an (le montant du loyer, pour les locaux qui seront désormais vides 10 mois sur 12).

Depuis sa création, l’école Calandreta de Carmaux a participé à la dynamique locale en organisant de nombreux événements culturels, des bals occitans, des représentations de pièces de théâtre, des « camps de Nadal » (marché de Noël) chaque année, et en tissant de nombreux liens avec le tissu associatif du territoire (l’Amicale laïque, l’UCIAC, le Cercle Occitan de Carmaux, le Planning familial du Tarn, l’association « abeille citoyenne », l’association Karmaterre, l’Ostal Jean Boudou, le club de plongée de Carmaux, Clap ciné, l’association arbres et paysages tarnais, imagine Carmaux, Lezard’ane, Yucca éditions, le musée de la mine de Cagnac …), en œuvrant sur les questions de parentalité positive (avec le soutien de la Communauté de Communes) à travers la mise en place d’ateliers ouverts à toutes les familles du territoire, et en promouvant le lien intergénérationnel entre seniors et enfants de l’école.

Le maire de Carmaux aurait aimé voir déménager la Calandreta… en dehors de Carmaux, arguant que « ce projet aurait pu être intéressant dans une autre commune du carmausin ». C’est méconnaître la réalité des écoles associatives et du principe du forfait scolaire, qui impose une implantation dans les villes centre des communautés de communes.

Les parents d’élèves, dans une lettre ouverte adressée au maire, rappellent que « ce sont près de 50 enfants qui ont été inscrits au sein de cette école associative avec l’accompagnement de 7 enseignants, 6 assistantes maternelles, 1 AESH et 4 jeunes en service civique qui se sont

succédés. » Ils rappellent également que « Notre école n’a jamais été en concurrence avec les écoles publiques mais bien en complémentarité sur le territoire pour valoriser et transmettre la langue et la culture occitanes. En effet, nos écoles immersives participent largement au développement de la

culture de notre région et permettent de transmettre la langue et la culture occitanes aux

enfants en assurant leur scolarisation en occitan dès l’école maternelle jusqu’à une maîtrise

des deux langues à la fin du cycle élémentaire. »

Simon Brändli, conseiller municipal d’opposition

et référent local d’EELV Carmaux

EXPOSITION CELTIQUE

Depuis son ouverture au public au printemps, l’exposition « Celtique ? » provoque de nombreuses réactions, de visiteurs, de personnalités et d’universitaires.

La démarche officielle de l’exposition était d’interroger objectivement et scientifiquement en quoi la Bretagne était celtique. Nous ne pouvions, a priori, que saluer cette mise en lumière, qui aurait dû théoriquement sensibiliser le grand public à l’Histoire armoricaine, britonne et bretonne.

Cependant, les retours sont plutôt négatifs. De nombreux visiteurs retiennent, en conclusion, que le celticisme de la Bretagne ne serait qu’une construction provenant de mouvements politiques bretons voulant faire sécession avec la France. Et que ces mêmes mouvements ont ensuite suivi le nazisme. En gros, la Bretagne celtique est un héritage du nationalisme breton qui a collaboré, il faut donc faire disparaitre cette idée.

Afin de faire notre propre évaluation de l’exposition, la fédération des jeunes du Parti Breton vous propose une visite en groupe demain après midi, ce dimanche 4 septembre, rdv 14h devant le musée de Bretagne à Rennes pour se retrouver avant d’entrer. C’est le premier dimanche du mois, l’entrée sera donc gratuite.

Malgré qu’il soit maintenant admis dans la presse qu’il y a eu un biais idéologique à la conception, que des universitaires se sont retirés et qu’il y a eu nécessité de réécrire des panneaux pour intégrer le côté « affectif » du celticisme, l’exposition reste tout de même en place jusqu’en décembre. A la suite de la visite, nous prévoyons de faire un communiqué pour demander le retrait immédiat de l’exposition.

Nous pointerons aussi les responsables du musée et l’Expo permanente qui semble résumer toute une partie de l’Histoire Bretonne, la période de l’Etat Breton, en seulement deux panneaux.

Nous vient une question « Musée de Bretagne ? »

Merci de prévenir de votre présence et d’informer votre entourage militant.

A demain,

Joannic MARTIN

Porte Parole du Parti Breton

ALAIN GUARINO représentant de La Provence à la F.P.U* nous communique

La Camargue est la zone comprise entre les deux bras du Rhône, le Grand-Rhône à l’est et le Petit-Rhône à l’ouest. Il n’y a pas débat pour les Provençaux que nous sommes.

Malheureusement, si les pouvoirs publics ont la possibilité de verrouiller l’utilisation du terme « Camargue » en déposant des marques de produits ou de services auprès de l’INPI, il n’existe aucun moyen de protéger l’appellation d’une zone géographique.

Certaines entreprises et communes du Gard et même de l’Hérault s’engouffrent donc dans ce vide juridique pour surfer sur la vague de la notoriété de la Camargue à des fins commerciales.

Cette appropriation culturelle aux retentissements économiques se fait au détriment de la Provence.

L’ambiguïté est poussée très loin. La Camargue est inscrite sur une liste indicative à l’Unesco (bit.ly/3Ax71zC). Mais, en 2017, un député de l’Hérault a été à l’initiative d’un collectif pour l’inscription de la course camarguaise au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco. Un projet qui va dans le bon sens pour redynamiser cette tradition qui unit Provençaux et Languedociens.

Une page Facebook avait été créée pour l’occasion, intitulée « La Camargue en course » (bit.ly/3KzS98s). Au delà du jeu de mots, on voit bien que tout est mis en œuvre pour entretenir la confusion sur les frontières de la Camargue.

La presse quotidienne régionale avait surenchéri. Midi Libre avait titré un article « La Camargue en course pour un classement à l’Unesco » (bit.ly/3B0ll5m). Même le journal « La Provence » s’était laissé berner avec un papier sur « L’union pour porter la Camargue et ses traditions vers l’Unesco » (bit.ly/3CHvkgZ).

Petit à petit, le centre de gravité de notre Camargue se déplace vers l’ouest. C’est pourquoi Prouvènço Nacioun apporte son plein et entier soutien à Christelle Aillet dans son combat.

Gardaren la Camargo !

*F.P.U / Fédération des Pays Unis

Présidentielle : Satisfaction pour les groupes Bastir Occitanie et Résistons !

Le groupe Résistons de Jean Lassalle et le groupe Bastir Occitanie de Jean-Luc Davezac, déjà partenaires lors des élections régionales de 2021 ont soutenu fermement la candidature de Jean Lassalle aux Présidentielles.

Les résultats de la région Occitanie ont dépassé leur espérance.

Jean Lassalle est arrivé 4ième dans 7 départements sur 13 et son score dépasse 10 % dans les Hautes-Pyrénées, le Gers et la Lozère : un exploit !

Partants pour les législatives !

Forts de ce résultat les 2 groupes engagent le combat des législatives dans tous les départements de l’Occitanie.

Depuis plusieurs mois Bastir Occitanie prépare cette échéance.

Avec la présence de nombreux candidates et candidats aux régionales de 2021 (plus de 180) et l’arrivée de nouveaux adhérents, le problème ne réside pas dans la participation de certaines d’entre elles ou d’entre eux mais dans le financement de cette campagne car Bastir Occitanie est un très jeune groupe.

Nous vous tiendrons informé du déroulement de cette nouvelle action des régionalistes.

Adishatz

Loi sur le temps de travail : « Bastir Occitanie » partage les inquiétudes des salariés des collectivités territoriales

Bastir Occitanie, en tant que mouvement régionaliste, soutient bien évidemment les revendication salariales et sociales des agents des diverses collectivités territoriales de notre Pays d’Òc.

Ainsi, en Pays toulousain, en Comminges et Savès (« Haute-Garonne »), les agents de la collectivité départementale se montrent à juste titre très inquiets pour leurs acquis en cas d’application de la future loi sur le temps de travail et le passage à 1607 heures.

Au delà de cette inquiétude légitime sur ce cas précis, « Bastir Occitanie » rappelle que de son point de vue, la problématique est bien évidemment en amont le mode de financement des collectivité territoriales de l’Occitanie soumises depuis toujours au centralisme d’État, et que la solution à moyen terme repose d’abord par une réforme en profondeur de la fiscalité, une fiscalité directe comme celle appliquée dans les États décentralisés ayant fait leurs preuves (exemple éloquent du modèle suisse), les modèles ultra-centralisés ne redistribuant de l’impôt à leurs territoires périphériques que des cacahuètes en guise de « dotation d’État », privilégiant bien évidemment les infrastructures de la capitale.

Le mouvement BASTIR OCCITANIE  condamne la brutale agression de l’armée Russe contre l’Ukraine

Nous exprimons toute notre solidarité au peuple Ukrainien .
Bastir Occitanie appelle à participer en nombre à la manifestation de soutien organisée à Toulouse dimanche 27 février – à 15 H sortie métro Jean Jaurès à Toulouse et ce d’autant plus que Toulouse capitale occitane est jumelée avec Kiev !