Catégorie : Actualités

Acte d’Homenatge a Ròbert Lafont

L’acte se celebrarà el 📅dimecres 29 de novembre, al Col·legi Oficial de Doctors i Llicenciats de Catalunya (Rbla. de Catalunya, 8, Bcn)

Hi intervindran diversos especialistes catalans i occitans sobre aquesta figura de l’occitanisme.

Acte hommage à Robert Lafont

L’événement se tiendra le mercredi 29 novembre, au Collège Officiel des médecins et diplômés de Catalogne (Rbla. De Catalogne 8, BCN)

Plusieurs spécialistes catalans et occitans vont intervenir sur cette figure de l’occitanisme.

VIDEO. « On voit qu’on est bien plus nombreux à parler l’alsacien qu’on ne le pensait », notre langue régionale s’affiche partout

Publié le 13/11/2023 à 11h30

L’alsacien est tendance, l’alsacien se parle au travail, l’alsacien fait vendre. Des bureaux de la Collectivité européenne d’Alsace aux fast-food, en passant par les agences publicitaires, il a le vent en poupe. Et ça tombe bien, car cette semaine, France Télévisions s’intéresse de près aux langues régionales.

Il aura fallu du temps, mais doucement l’engagement se fait sentir… Sur les panneaux d’accueil, de chantiers, dans les cantines et même au fast-food, l’alsacien se lit un peu partout. Endlich (enfin) ! Si l’implication de l’institution en faveur du dialecte pourrait être encore plus importante, la volonté d’afficher notre langue régionale dans le domaine public est là. Et elle se voit. Quand vous arrivez à la CEA (Collectivité européenne d’Alsace), vous pouvez en divers endroits lire des phrases en alsacien, grâce à Julien Riehl, chargé de projets pour le service « bilinguisme », qui s’occupe des traductions. 

« Nous voulons exposer la langue partout. Par exemple, sur la route. Quand la CEA investit de l’argent, on place ce panneau  » sur lequel les travaux sont indiqués en français et en alsacien. « Et voici un autre exemple » nous dit-il en montrant un panneau indiquant des travaux de rénovation dans un lycée. « Il est important de faire entrer le dialecte dans l’établissement. »  

Persuadé que ces actions sont fructueuses, Julien Riehl veut encore développer l’affichage de l’alsacien. « Le but est qu’on parle davantage notre langue, qu’on la voie, qu’on l’entende. S’il est important de pratiquer la langue chez soi, on peut aussi la parler au travail.« 

https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fbierryfrederic%2Fposts%2Fpfbid0326NbipHsoyK6ni9K2KPdg4DZoMLPJJZoCyuQatUTZLt1FJQ4fJQ5CyM5uFuLc5tfl&show_text=true&width=500

Et pour que chaque agent de la CEA puisse s’en rendre compte, les volontaires ont participé à l’enregistrement de vidéos en alsacien. « Je parle l’alsacien avec certains collègues quand on se croise dans le couloir. Là, on voit qu’on est bien plus nombreux à parler l’alsacien qu’on ne le pensait » constate Christophe Einhart, du service « sport ». « Depuis qu’on a ces vidéos, quand on va à la cantine à midi, on reconnaît ceux avec qui on se comprend en alsacien.« 

L’alsacien, outil marketing 

Aussi incroyable que cela puisse paraître, notre reportage nous a conduits dans un fast-food de Dorlisheim (Bas-Rhin). Un restaurant dans lequel l’alsacien s’affiche en grand sur le mur. Une idée que l’on doit à Gérard Lapostolle. Originaire de Paris, il vit ici depuis longtemps, dirige cinq fast-foods en franchise, et communique parfois en alsacien :  « Un clin d’œil pour donner un peu d’oxygène à une période lourde. »

Utiliser l’alsacien comme outil de marketing, c’est également ce que fait cette agence de communication haguenauvienne. Elle gère la publication numérique de plusieurs entreprises, et dissémine çà et là
des mots en alsacien. Pour Joëlle Schlick, responsable de l’agence de communication, il est vital de recourir au dialecte. « De nos jours, pour booster une campagne de promotion pour une pomme d’Alsace » par exemple, et augmenter sa visibilité, « le recours à l’alsacien est absolument indispensable.« 

Souvent jugé ringard, l’alsacien semble aujourd’hui revenir à la mode. Espérons que les élus s’en rendent définitivement compte et passent à la vitesse supérieure.

Ambiance garantie sur le marché, au Pré vert et au cinéma à Rabastens

C’est samedi et c’est gratuit!

Bienvenue à tous

Ambiance garantie sur le marché, au Pré vert et au cinéma.

Gratiféria (vide grenier 100% gratuit! vêtements, objets) et faites vos emplettes au son de la chorale (30 chanteurs).

Avec les Espaces Cyclophones , pédalez… et faites fonctionner le mixer pour votre soupe…ou passer votre morceau de musique préféré depuis votre téléphone!

Venez danser au son des percus de Wombere Wombere et découvrir les assos de solidarité locales. Crèpes, frites, beignets, pâtisseries, soupe à prix libre.

Réparez votre vélo avec la bicycletterie.

Participez à un atelier théâtre et mime avec Valéry Val Lopez ou un atelier collage avec Stéphanie Victor.

Assistez à la lecture de Gilles Fossier,

Voyagez direction Guinée avec la projection au cinéma du film « Le courage en plus » sur la troupe Handicapable et faites leur un coucou en visio après la projection!

Enfin pour finir cette sympathique journée, rendez vous au Pré Le Pré Vert pour un apéro/bal mexicain avec les musiciens de l’antre deux de Rabastens « Son de Toulouse ».

Toutes les réactions :

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Es aquò lo pòble occitan, lo pòble de la lenga d’Òc

Deis Aups ai Pirenèus e de l’Ocean a la Grand’mar come disiá Frederic Mistral … es aquò lo pòble occitan, lo pòble de la lenga d’Òc !

😀 Estrach : « Les Occitans ne se sont pas d’abord définis par leur langue mais par leur civilisation, celle du « joy d’amor » (jeu et joie d’amour) qui donnait à l’Europe dès le premier troubadour connu, Guillaume IX d’Aquitaine [Guilhem, duc d’Aquitània ndr], des valeurs universalisables, « paratge e convivéncia » : l’idée que les hommes sont égaux en droit, tolérance raciale et religieuse et un nouvel amour qui voit la promotion morale et sociale de la femme avec la « fin’amor ». L’occitan est une langue dialectale, comme elles le sont toutes en absence d’une réduction autoritaire à l’unité par les académies, l’État, l’école, ce qui en fait une langue d’une richesse étonnante et d’une saveur irremplaçable. » Gaston Bazalgues

What if?.. 1244.

What if?.. 1244.

– Le Bon Roi Saint-Louis continue à vivre heureux auprès de son arbre;

– Simon de Montfort trouve un emploi de responsable marketing dans la société « l’art du barbecue » en région parisienne;

– L’Ordre Dominicain ouvre sa première cave à Toulouse, la « Dominictine » remporte un succès immédiat.

– Les cathares vivent en paix sur les flancs du Pog et reçoivent des visiteurs du monde entier. Ils organisent des débats d’idées mais aussi des stages de tissage. Tous vivent heureux, profitant du bon air et d’un point de vue unique sur le Pays d’Olmes.

« L’autonomie de la Corse, la fenêtre d’opportunité pour une vraie décentralisation » Jean Tellechea et Jean-Luc Davezac tirent les enseignements

TRIBUNE LIBRE – Jean Tellechea et Jean-Luc Davezac tirent les enseignements du processus en cours d’autonomie de la Corse dans le cadre de la politique de décentralisation de l’État français.

Emmanuel Macron a souhaité un « accord » d’ici six mois entre les partis politiques corses et le Gouvernement pour lancer une révision constitutionnelle. (Gaizka IROZ)

Depuis son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a répété tout le mal qu’il pense de la décentralisation actuelle. À l’occasion de sa dernière visite à Ajaccio, il a passé un cap en appelant à un nouveau modèle d’autonomie pour la collectivité corse. Sans attendre, Loïg Chesnais-Girard, le président de la Région Bretagne a demandé d’élargir le débat aux autres collectivités. L’occasion est venue de réviser le modèle institutionnel de la décentralisation à la française et d’offrir plus d’autonomie aux territoires qui le souhaitent.CORSE

Lors de sa dernière visite en Corse, le président de la République a publiquement annoncé qu’il était favorable à ce qu’une “nouvelle étape soit franchie” dans le projet d’une autonomie de la Corse. Ce seront aux élus corses et au Gouvernement d’en définir les termes. Rappelons qu’il y a dix ans, la lutte armée disparaissait officiellement en Corse et en 2015, la Corse est devenue une collectivité territoriale à statut particulier. Depuis, elle présente des spécificités institutionnelles et dispose de compétences supplémentaires par rapport aux régions continentales. Adossée à un Conseil économique, environnemental, social et culturel, elle s’appuie sur une Assemblée représentative et un Conseil exécutif dirigé par un président, Gilles Simeoni. Depuis 18 mois, des discussions sont ouvertes pour étudier l’avenir institutionnel de l’île car, en dépit de sa spécificité juridique actuelle, des questions restent encore en suspens dans la Constitution française : la reconnaissance du peuple corse, la coofficialité de la langue corse, le statut de l’île et la place de l’autonomie. Aujourd’hui, les Corses avancent sur la question de l’autonomie. Les Journées internationales de Corte d’août dernier ont permis aux formations indépendantistes corses de marquer leur différence avec les autonomistes au pouvoir. Pour les Corses, c’est aussi le modèle autonomique, plus ou moins émancipé de Paris, qui est en jeu. Les débats sont en cours et les Corses ont une partie de la solution entre leurs mains. Au-delà de la question proprement corse, le con-texte actuel est une opportunité uni-que pour que d’autres régions à forte identité puissent avancer sur une véritable reconnaissance institutionnelle et politique.

“Nouvelle étape de la décentralisation” : une opportunité pour les régions

Le président de la région Bretagne l’a résumé en évoquant le principe d’égalité dans la République : “On ne peut avoir des élus avec plus d’autonomie d’action en Corse, et maintenir les autres dans un centralisme inefficace et d’un autre âge”. C’est le moment. Le 4 octobre dernier, Emmanuel Macron a annoncé l’ouverture d’une nouvelle étape de décentralisation rappelant les scories du mille-feuilles français, déjà présentées dans le rapport public annuel 2023 de la Cour des Comptes : “des priorités fluctuantes et, sur certains points, contradictoires”, un “mouvement législatif abondant et quasiment continu dépourvu de réelle ligne directrice et donc de cohérence d’ensemble”. Le modèle de décentralisation à la française ne satisfait personne.

Que ce soit en outre-mer ou en Métropole, de nombreux territoires appellent à une plus forte autonomie de décision pour administrer au plus près les questions politiques. En avril 2022, le Conseil régional de Bretagne avait demandé l’ouverture de discussions en vue d’une autonomie législative et fiscale. Lors du Congrès des régions, à Saint-Malo, le président de la Région a remis un rapport réclamant davantage d’autonomie, au nom de “la spécificité régionale bretonne”, à la Première ministre. En Alsace, certains élus revendiquent non pas une autonomie mais un statut alsacien propre. En 2021, les deux départements alsaciens ont constitué une collectivité locale pour défendre leurs spécificités culturelles communes. En Iparralde, depuis 2017, nous disposons d’une Communauté d’agglomération Pays Basque qui reconnaît une existence juridique au sein de l’état français. Les choses évoluent mais le modèle décentralisé est largement à parfaire. L’État continue d’administrer de manière très centraliste nos territoires.

Rien n’est gagné et il faut revendiquer plus d’autonomie pour répondre au mieux aux besoins de notre territoire et de ses habitants. Le Sénat devra valider la révision de la Constitution mais les lignes semblent bouger pour faire évoluer un système institutionnel que l’on sait dysfonctionnel.

Tout sur Tribune Libre

Un acord per a obrir “una nova etapa

Info d’OC  Volèm viure, trabalhar e decidir al país !

Junts per Catalunya i el PSOE han arribat a un acord per a la investidura de Pedro Sánchez com a president del govern espanyol. Al document es diu que és un acord per a obrir “una nova etapa i contribuir a resoldre el conflicte històric sobre el futur polític de Catalunya”, i per a “procurar la governabilitat durant la XV legislatura”.

El pacte constata les discrepàncies i la desconfiança entre el PSOE i Junts. Per això, diuen, volen “dotar-se d’un mecanisme entre les dues organitzacions, internacional, que tingui les funcions d’acompanyar, verificar i fer el seguiment de tot el procés de negociació i dels acords a què s’arribi”. La primera reunió es farà durant aquest mes i s’hi tractarà, entre més qüestions, del reconeixement nacional de Catalunya i també dels dèficits i les limitacions de l’autogovern.

És en aquest context que les dues parts hauran d’acordar, si escau, la metodologia de la negociació “per dotar el procés de certesa”; els continguts dels acords a negociar “a partir de les aspiracions de la societat catalana i de les demandes de les seves institucions”, que en termes generals s’agrupen en dos grans àmbits permanents: la superació dels dèficits i les limitacions de l’autogovern, i les relatives al reconeixement nacional de Catalunya; l’ampliació de la participació directa de Catalunya en les institucions europees i més organismes i entitats internacionals; l’estabilitat de la legislatura; i la llei d’amnistia, incloent-hi la lawfare. Sobre aquest punt, Santos Cerdán, per part del PSOE, ha dit que la llei d’amnistia ja s’ha acordat, però que si no es presenta encara és perquè hi han de donar el vist-i-plau tots els grups polítics que la presentaran al congrés espanyol.

El document avança que Junts proposarà de fer un referèndum d’autodeterminació, acollint-se a l’article 92 de la constitució espanyola, que fa referència a la convocatòria de referèndums. El PSOE, en canvi, proposarà el desenvolupament dels mecanismes prevists a l’estatut.       Vilaweb.cat  9- 11 – 2023

            Info d’OC  Volèm viure, trabalhar e decidir al país !

Toulouse désignée Ville des Musiques !

Mardi 31 octobre 2023, Toulouse a été désignée Ville des musiques par Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO. Elle rejoint ainsi le réseau des villes créatives à travers le monde et se positionne comme la deuxième ville française, après Metz, distinguée par l’UNESCO dans le domaine de la musique.

Toulouse distinguée

Réputée pour sa vitalité et sa convivencia, Toulouse a vu éclore de nombreux artistes, de Claude Nougaro à Bertrand Chamayou, en passant par Zebda, Cats on trees ou Bigflo et Oli.

La musique s’y vit pleinement, hier, aujourd’hui et demain : des institutions ou des formations incontournables (l’Orchestre National du Capitole, l’Opéra National du Capitole, L’Ensemble Baroque de Toulouse…), des salles publiques et privées (Le Metronum, Le Bikini, Le Zénith, Le Bijou, Le Taquin…) qui accueillent des publics différents, une riche palette de festivals (Piano aux Jacobins, Rio Loco, Les Siestes électroniques, le Rose Festival…) et de nombreux lieux de formation, dont le Conservatoire, dessinent une ville au carrefour de toutes les musiques.

La Mairie de Toulouse, qui conduit une politique volontariste pour ouvrir la culture et la musique au plus grand nombre, a ainsi souhaité faire reconnaître cette excellence et cette diversité en candidatant cette année au réseau Creative cities (villes créatives) de l’UNESCO.

Le label « Ville des musiques » lui a été attribué le 31 octobre 2023. Une reconnaissance internationale qui vient récompenser un projet commun de partage de la musique auprès de tous.

Cette distinction permettra à Toulouse de rayonner à travers le monde en engageant des coopérations internationales avec d’autres villes créatives du réseau, de conforter son attractivité et d’accompagner le développement du secteur créatif et culturel local.

Le réseau des Villes créatives

Le Réseau des villes créatives de l’UNESCO (RVCU) a été créé en 2004 pour promouvoir la coopération avec et entre les villes ayant identifié la créativité comme un facteur stratégique du développement urbain durable.

Près de 300 villes dans le monde forment actuellement ce réseau qui encourage la coopération internationale et couvre sept domaines créatifs : la musique, la gastronomie, la littérature, l’artisanat et arts populaires, le design, la littérature ou encore les arts numériques.

Le prix Médicis Etranger pour Louise Erdrich

Louise Erdrich, la grande écrivaine amérindienne (ojibwa) a obtenu aujourd’hui le prix Médicis Etranger pour son livre LA SENTENCE, c’est la littérature amérindienne des femmes, une littérature de combat et de poésie, qui obtient la reconnaissance en France. Elle avait reçu le prix Pulitzer en 2023 pour celui qui veille. Une grande dame, une grande écrivaine. (photo Libération). Elle habite Minneapolis où elle gère une librairie. Je l’admire!

Toulouse, future troisième plus grande ville de France ? Par Camélia BALISTROU

Par Camélia BALISTROU – Publié le 03/11/2023 à 17h00 – Modifié le 04/11/2023 à 08h18

Saint-Pierre Bridge reflecting in Garonne river and Dome de la Grave at sunset in Toulouse, France

En 2020, Toulouse comptait 498.003 habitants. © Camélia Balistrou/L’Opinion Indépendante

La Ville rose devrait supplanter la capitale des Gaules dans le classement des villes de France. Au fil des années, Toulouse enregistre plusieurs milliers de nouveaux habitants. 

Le cap des 500.000 habitants pourrait être franchi par Toulouse. Le dernier recensement annuel de l’Institut National des Statistiques et des Études Économiques (Insee) indiquait que la Ville rose comptait 498.003 âmes. Les chiffres montrent ainsi une augmentation du nombre de nouveaux habitants soutenue d’année en année. A contrario, Lyon semble être en perte de vitesse et pourrait ainsi se faire subtiliser sa troisième place par la métropole de Haute-Garonne.

Une croissance démographique toulousaine plus importante

À Toulouse, la tendance est à la hausse. Et pour cause, la Cité des Violettes, qui est actuellement la 4e ville de France, affiche une croissance démographique de 1,1 %, entre 2014 et 2020, selon l’Insee. A contrario, Lyon, 3e commune de France derrière Paris et Marseille, présente une dynamique deux fois moins importante sur la même période, avec +0.5 %.

Ainsi, selon les dernières statistiques, seulement 24.225 habitants séparent désormais Lyon (522 228) de Toulouse. Un podium qui pourrait donc être rapidement bouleversé si cette tendance se confirme ! Toulouse devrait devenir la 3e plus grande ville de France, derrière Paris et Marseille.

Pour information, le chef-lieu haut-garonnais pourrait même, d’ores et déjà, pointer à cette troisième place, étant donné que les chiffres publiés chaque fin d’année par l’Insee correspondent à la population légale datant de deux ans plus tôt. En conséquence, les données publiées en 2022 reflètent la population de 2020.

Des arrondissements à venir ?

Les quartiers seront-ils transformés en arrondissement ? Les villes du trio de tête, Paris, Marseille et Lyon, sont toutes découpées en arrondissement. Un modèle qui pourrait inspirer la Ville rose. Cependant, à cette question, le premier édile de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, est catégorique.

« C’est une question totalement superficielle, qui n’existe pas dans le réel », a-t-il lancé dans les colonnes de nos confrères de la Dépêche du Midi, avant d’ajouter : « La croissance de Toulouse appelle des réponses en termes de qualité de vie et non de réorganisation administrative. » La Ville rose devrait donc garder encore quelque temps son découpage par quartier. 

>> À LIRE AUSSI : EN IMAGES. Toulouse : découvrez l’œuvre géante installée sur la place du Capitole

Écrit par Camélia BALISTROU

Journaliste web et print, Camélia est passée par la rédaction de La Provence à Avignon, par le groupe Milan Presse à Toulouse et enfin par le média web Equinox à Barcelone, avant de rejoindre l’équipe toulousaine de L’Opinion Indépendante.

Contact : c.balistrou@lopinion.com

Toulouse, future troisième plus grande ville de France ?

Par Camélia BALISTROU – Publié le 03/11/2023 à 17h00 – Modifié le 04/11/2023 à 08h18

En 2020, Toulouse comptait 498.003 habitants. © Camélia Balistrou/L’Opinion Indépendante

La Ville rose devrait supplanter la capitale des Gaules dans le classement des villes de France. Au fil des années, Toulouse enregistre plusieurs milliers de nouveaux habitants. 

Le cap des 500.000 habitants pourrait être franchi par Toulouse. Le dernier recensement annuel de l’Institut National des Statistiques et des Études Économiques (Insee) indiquait que la Ville rose comptait 498.003 âmes. Les chiffres montrent ainsi une augmentation du nombre de nouveaux habitants soutenue d’année en année. A contrario, Lyon semble être en perte de vitesse et pourrait ainsi se faire subtiliser sa troisième place par la métropole de Haute-Garonne.

Une croissance démographique toulousaine plus importante

À Toulouse, la tendance est à la hausse. Et pour cause, la Cité des Violettes, qui est actuellement la 4e ville de France, affiche une croissance démographique de 1,1 %, entre 2014 et 2020, selon l’Insee. A contrario, Lyon, 3e commune de France derrière Paris et Marseille, présente une dynamique deux fois moins importante sur la même période, avec +0.5 %.

Ainsi, selon les dernières statistiques, seulement 24.225 habitants séparent désormais Lyon (522 228) de Toulouse. Un podium qui pourrait donc être rapidement bouleversé si cette tendance se confirme ! Toulouse devrait devenir la 3e plus grande ville de France, derrière Paris et Marseille.

Pour information, le chef-lieu haut-garonnais pourrait même, d’ores et déjà, pointer à cette troisième place, étant donné que les chiffres publiés chaque fin d’année par l’Insee correspondent à la population légale datant de deux ans plus tôt. En conséquence, les données publiées en 2022 reflètent la population de 2020.

Des arrondissements à venir ?

Les quartiers seront-ils transformés en arrondissement ? Les villes du trio de tête, Paris, Marseille et Lyon, sont toutes découpées en arrondissement. Un modèle qui pourrait inspirer la Ville rose. Cependant, à cette question, le premier édile de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, est catégorique.

« C’est une question totalement superficielle, qui n’existe pas dans le réel », a-t-il lancé dans les colonnes de nos confrères de la Dépêche du Midi, avant d’ajouter : « La croissance de Toulouse appelle des réponses en termes de qualité de vie et non de réorganisation administrative. » La Ville rose devrait donc garder encore quelque temps son découpage par quartier. 

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Écrit par Camélia BALISTROU

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Contact : c.balistrou@lopinion.com

Par Camélia BALISTROU – Publié le 03/11/2023 à 17h00 – Modifié le 04/11/2023 à 08h18

En 2020, Toulouse comptait 498.003 habitants. © Camélia Balistrou/L’Opinion Indépendante

La Ville rose devrait supplanter la capitale des Gaules dans le classement des villes de France. Au fil des années, Toulouse enregistre plusieurs milliers de nouveaux habitants. 

Le cap des 500.000 habitants pourrait être franchi par Toulouse. Le dernier recensement annuel de l’Institut National des Statistiques et des Études Économiques (Insee) indiquait que la Ville rose comptait 498.003 âmes. Les chiffres montrent ainsi une augmentation du nombre de nouveaux habitants soutenue d’année en année. A contrario, Lyon semble être en perte de vitesse et pourrait ainsi se faire subtiliser sa troisième place par la métropole de Haute-Garonne.

Une croissance démographique toulousaine plus importante

À Toulouse, la tendance est à la hausse. Et pour cause, la Cité des Violettes, qui est actuellement la 4e ville de France, affiche une croissance démographique de 1,1 %, entre 2014 et 2020, selon l’Insee. A contrario, Lyon, 3e commune de France derrière Paris et Marseille, présente une dynamique deux fois moins importante sur la même période, avec +0.5 %.

Ainsi, selon les dernières statistiques, seulement 24.225 habitants séparent désormais Lyon (522 228) de Toulouse. Un podium qui pourrait donc être rapidement bouleversé si cette tendance se confirme ! Toulouse devrait devenir la 3e plus grande ville de France, derrière Paris et Marseille.

Pour information, le chef-lieu haut-garonnais pourrait même, d’ores et déjà, pointer à cette troisième place, étant donné que les chiffres publiés chaque fin d’année par l’Insee correspondent à la population légale datant de deux ans plus tôt. En conséquence, les données publiées en 2022 reflètent la population de 2020.

Des arrondissements à venir ?

Les quartiers seront-ils transformés en arrondissement ? Les villes du trio de tête, Paris, Marseille et Lyon, sont toutes découpées en arrondissement. Un modèle qui pourrait inspirer la Ville rose. Cependant, à cette question, le premier édile de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, est catégorique.

« C’est une question totalement superficielle, qui n’existe pas dans le réel », a-t-il lancé dans les colonnes de nos confrères de la Dépêche du Midi, avant d’ajouter : « La croissance de Toulouse appelle des réponses en termes de qualité de vie et non de réorganisation administrative. » La Ville rose devrait donc garder encore quelque temps son découpage par quartier. 

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Écrit par Camélia BALISTROU

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