Catégorie : Actualités

Hommage à l’européen Jacques Delors

L’hommage national rendu à Mr Jacques Delors le 5/01 nous réactualise toute l’importance, la droiture et la sincérité du travail accompli par l’ancien Président de la commission européenne qu’il était.

Tous les hommages qui se succèdent et qui lui sont dus témoignent du respect et de la reconnaissance des dirigeants des peuples français et européens. Jamais on ne répètera suffisamment l’importance des actions qu’il a menées et leur aboutissement.

L’addition de toutes ses réussites en on fait un « géant » et son héritage est immense.

Une brève énumération: l’acte unique européen, mise en place du marché unique, accords de Schengen, lancement du programme Erasmus,  création de la monnaie commune…

Le Président Macron l’a nommé « l’inépuisable artisan de l’ Europe », le chancelier allemand Olaf Sholz l’a salué comme « un visionnaire devenu un architecte de l’UE telle que nous la connaissons aujourd’hui » et a ajouté « Son projet pour une union forte et sûre reste d’une énorme actualité pour l’Europe de demain ».

Des personnalités, des groupes  adressent ses condoléances à sa famille et saluent l’œuvre de ce grand fédéraliste et démocrate européen. En Occitanie, notamment nous notons les groupes Paîs Nostre et Bastir Occitanie. 

POUR UNE FRANCE DÉCENTRALISÉE DANS UNE FÉDÉRATION EUROPÉENNE

PAR Dr Maxime MAURY, Officier des Palmes académiques, Président de VIGIE Éco et Ancien directeur régional de la Banque de France. 

Commençons par un constat d’opinion qui change bien des idées reçues :

  • 6 Français sur 10 souhaitent donner plus de pouvoirs aux régions selon un sondage paru dans le Point du 7 décembre ;
  • Près des 2/3 des Français jugent les COP « inutiles » selon un sondage de l’Institut Montaigne et font d’abord confiance aux « collectivités locales » pour lutter contre la crise de l’énergie et du climat.

Cet état de l’opinion est à relier à ce que nous savons de la situation financière de la France d’une part , et d’autre part de la crise à venir de l’énergie et du climat. Ces liens font l’objet de notre chronique.

I) Pourquoi il est urgent de décentraliser la France :

La France est de loin le pays le plus centralisé d’Europe. Alain Peyrefitte l’exposait déjà dans le « Mal Français » (1976) comme une conséquence délétère de notre Histoire.

Alors que partout ailleurs en Europe l’État est venu fédérer des nations préexistantes au travers des Cités-État et de leurs langues communes, en France la nation s’est forgée autour d’un État centralisé et vertical.

Le général de Gaulle avait eu en 1969 l’intuition de la décentralisation mais il avait été battu au référendum sur la réforme du Sénat.

Il en résulte de nombreux dysfonctionnements qui minent notre pays en bridant son énergie :

  • A l’exception de l’extrême-gauche , toute la classe politique voudrait décentraliser la France mais s’avère incapable de le faire. Cela infantilise les Français dans une relation d’amour-haine avec l’État. Le chef de l’État « guérit les écrouelles » mais on rêve de le guillotiner. C’est la « névrose française » décrite jadis par Peyrefitte (1976).
  • Nos ratios : administration / services opérationnels appliqués aux services publics sont plus élevés que dans les pays fédéraux (de droit ou de fait) qui nous entourent. Cela rend impossible la réforme structurelle de nos finances publiques.

Quelques exemples :

  • Une réforme aussi simple que le « Conseiller territorial » (Balladur 2009) n’a jamais vu le jour. Elle est pourtant simple et de bon sens. Il s’agit de réduire le nombre de mandats et de favoriser les synergies en élisant les mêmes personnes dans les Assemblées régionales et départementales.
  • Nous battons toujours le record du monde des couches administratives avec notre « mille-feuilles à 5 tranches » (communes, communautés de communes, départements, régions, État) s’ajoutant à l’Europe.
  • Dans un secteur comme la santé, la crise sanitaire a révélé que notre ratio : administration /soignants était plus élevé qu’en Allemagne.
  • Enfin et surtout, le classement PISA sur les performances scolaires montre que nous sommes parmi les derniers pour l’autonomie des établissements , ce qui entraîne toutes les mauvaises performances.

Le pouvoir actuel a plus déconcentré (vers les préfets) qu’il n’a décentralisé.

Les deux sont pourtant nécessaires.

L’initiative de créer les grandes régions (2016) de dimension européenne n’a finalement pas débouché sur une redistribution des pouvoirs.

Avec le think tank toulousain « Bolégadis » et des élus locaux de cette région, nous suggérons qu’hors le régalien et les cadres nationaux de recrutement ou de méthode, tout soit décentralisé vers les régions et les Communautés de communes. Pour favoriser l’autonomie et l’initiative dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’emploi et du soutien aux entreprises.

C’était d’ailleurs dans le projet du CEPS en 2022.

II) Pourquoi est-ce à l’échelon local et régional que se joue la résilience contre la crise de l’énergie et du climat :

Ce qui est intéressant et complètement nouveau, c’est que cette aspiration à la décentralisation recoupe désormais la nécessité de résilience des territoires. Il s’agit d’assurer notre autonomie alimentaire et énergétique en toutes circonstances.

Rappelons les termes du « carré infernal » que j’ai développé dans mes précédentes chroniques :

  • les centrales nucléaires annoncées ne seront pas prêtes avant 2037;
  • à cette date la demande d’électricité aura augmenté de 50 %;
  • la production mondiale de métaux multipliée par 7;
  • la production de pétrole vraisemblablement réduite d’1/3.

Toutes ces données sont officielles,

mais on voit que leur articulation ne colle pas.

Nous allons donc vers une crise de l’énergie aux environs de 2030-35. Elle était prévue dans le rapport du Club de Rome dès 1972.

Comment y faire face ?

En développant dans les territoires une économie circulaire , des circuits courts d’approvisionnement et des groupements locaux de production d’énergie renouvelable permettant d’en caper le prix.

III) Pourquoi une Fédération européenne est la seule issue pour endiguer le déclin européen :

Le décrochage de l’Europe par les États-Unis est impressionnant (croissance, productivité, investissements,  recherche…). Et les États-Unis risquent de se désengager d’Europe.

Les Français ne comprennent pas le sens du mot « Fédération » qu’ils assimilent à contre-sens à un super-État.

Notre culture nationale ignore les principes fédéraux que l’on ne peut même pas nommer en français :

  • empowerment,
  • accountability.

Que l’on pourrait traduire par « donner du pouvoir et rendre des comptes ». Voilà l’essence d’un pouvoir fédéral.

Mario Draghi, l’ancien président de la BCE et du gouvernement italien, vient de lancer un appel pour transformer l’U.E en Fédération européenne.

J’y souscris personnellement, mais les conditions sont loins d’en être réunies :

  • L’élargissement sans fin de l’Union européenne vers l’Est est contradictoire avec l’objectif de Fédération sans un changement institutionnel ;
  • Une Fédération suppose d’abolir la règle de l’unanimité ;
  • Elle suppose de remettre tous les pouvoirs de la Commission aux États fédérés en ne plaçant que l’essentiel au sommet ; reste à définir cet essentiel : une Union de transferts et une intégration des marchés de capitaux, une dette fédérale, une fiscalité commune, une union fiscale et sociale, une armée européenne ;
  • Cela suppose enfin de trouver une voie juridique pour transformer les Traités, en admettant que plusieurs pays pourraient dans un premier temps ne pas y participer ;
  • Et aussi de redonner la parole aux citoyens.

Notre avenir tient donc dans ces trois mots : décentralisation, résilience, fédération.

Mais une Fédération européenne est contradictoire avec un élargissement sans fin vers l’Est sans un changement profond des institutions européennes.

LA VIDA lo CD dels 50 ans de cançon d’Eric Fraj

Publié le 4 janvier 2024 par Joan Pèire LAVAL

La vida ven de me far un present: 50 ans de cançon!

50 ans d’una aventura que comenci timidament a 14 ans, a Bordèu, e que me mena pertot ont la vida me vòl plan menar, d’una plaça de vilatge a la scèna d’un grand festival, d’una sala de bar a la d’un centre cultural, del Teatre Lumière de Göttingen (Alemanha) al Palau de la Música de Barcelona, en passant per Bretanha, París, Corsega, lo País Valencian, Marròc… 50 ans d’un camin ont me ronci sense autra fòrça que la d’un inalterable desir de cantar e de dire, d’existir per la musica (que coneissi a pena), de reparar lo mond e sas injustícias, en començant per la que tòca lo país d’Occitania e sa lenga-cultura. L’empont es mon escòla artistica. E los milièrs d’encontres pel camin, mon escòla d’umanitat e d’umilitat, mon sol ben vertadièr…

Cinquanta ans. E lo cant me ten totjorn! Es son desir que me buta encara a vos ofrir aquestes 50 títols, dont 44 inedits, ont ressonan mon gost de l’eclectisme e mas lengas del còr. Ombras e luses, espèrs e renonciaments, safranadas e rotas balisadas, andronas e vastes orizonts, amors e òdis, realitat e imaginaris: i es question de la vida. E per ma votz i cantan d’autras voses, celèbras o anonimas, de luènh o de prèp vengudas: de Villon a Bodon, en passant per Bernat Sicard de Maruèjols, Pèire Cardenal, Antonin Perbòsc, Andrieu Lagarda, Robèrt Martí, Joan Rigosta, Domenica Decamps, Danièla Estèbe-Hoursiangou, Joan-Loís Baradat, Joan-Claudi Forêt, Pere Figueres, e mos pròpris tèxtes, evòcan los secrets d’aquel viatge estranh que vivèm…

Poscatz, al escotar aquestas cançons, conéisser la jòia granda qu’aguèrem a las far !

Eric Fraj

Fête Nationale de la Lorraine

Aujourd’hui, nous sommes le 5 janvier et nous célébrons la Fête Nationale de la Lorraine et des Lorrains !

Le Parti Lorrain vous souhaite à toutes et à tous une excellente Fête Nationale lorraine !

La Fête Nationale des Lorrains, qui se déroule tous les 5 janvier depuis près de 550 ans, est une des plus vieilles du monde.

RDV ici pour en savoir plus : https://parti-lorrain.e-monsite.com/…/fete-nationale…

Sans vous, c’est impossible…..

Lien pour le don : https://www.helloasso.com/associations/occitanie-pais-nostre/formulaires/1

L’Europe doit devenir Fédérale.  L’Europe des peuples et des régions doit naître.

Pour arriver à ce que les régions soient présentes au parlement Européens, nous avons besoin de vous afin de nous aider à financer notre campagne politique. Ces derniers jours, nous avons adressé plusieurs messages pour attirer votre attention sur la date limite du 31 décembre 2023 pour soutenir Occitanie Pais Nostre et déduire 66 % de votre don de votre impôt sur le revenu de 2023.

Nous nous permettons de vous rappeler que vous n’avez plus que jusqu’à ce soir minuit pour bénéficier de ce dispositif fiscal en défendant avec nous les régionalistes et l’Europe de demain. Se présenter devant les électeurs, dénoncer, se mobiliser… Au cœur de chacune de nos actions, il y a votre engagement et votre générosité.Faire un don défiscalisé avant ce soir minuit pour déduire 66 % de son montant de votre prochain impôt sur le revenu 2023. Par exemple, un don de 150 € ne vous revient qu’à 51 € après déduction fiscale mais Occitanie Pais Nostre reçoit l’intégralité de votre don.

Occitanie País Nòstre est le mouvement régionaliste de la Grande Occitanie.

Occitanie Pais Nòstre comprend plus de 200 comités locaux dans plus de quarante départements. Les comités locaux, s’ils le désirent, peuvent proposer ou négocier afin de mettre en place des projets concrets.

L’objectif initial est de porter, représenter nos idées et nos valeurs dans la vie quotidienne de nous tous.

Réaffirmer que la culture de vie occitane s’inscrit dans la diversité culturelle et linguistique du monde de demain est une des idées qui définissent les axes d’actions d’Occitanie País Nòstre.

La langue occitane est le marqueur d’un territoire, le socle d’une culture ouverte.

Par ailleurs, nous affirmons que l’Occitanie doit devenir un modèle de développement raisonné, avec les infrastructures adéquates, mais toujours dans le respect de l’environnement, avec une politique sociale cohérente et une nature sanctuarisée.

En Occitanie, l’engagement régionaliste est naturellement sensible aux phénomènes migratoires qui nécessitent une capacité d’accueil pour bien “Vivre ensemble”. C’est une réalité qui met en jeu à la fois des capacités politiques, économiques et culturelles. Face à une démographie en croissance accentuée par le vieillissement de la population et les phénomènes migratoires, nos actions doivent permettre de régler les problèmes écologiques, économiques, sociaux et urbanistiques.
Cet engagement est aussi une réflexion sur l’économie.
Un développement équilibré des territoires, une répartition équilibrée des emplois, un maillage de transports de qualité répondant à la nouvelle donne énergétique sont indispensables.

Ce prénom basque a mis 28 ans à être validé par l’état civil

PAR LAETITIA REBOULLEAU

PUBLIÉ LE 27/12/2023 À 08:18

Depuis sa naissance, une jeune femme porte officiellement un autre prénom que celui qui lui a été donné par ses parents. Heureusement, elle a finalement convaincu l’état civil de faire la modification, 28 ans après avoir été trop souvent appelée de la même façon.

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Un combat de longue date, finalement remporté. A sa naissance il y a 28 ans de cela, les parents de cette jeune femme ont voulu la baptiser Aña, un prénom basque avec le tilde, cet accent ondulé sur le N que l’on retrouve beaucoup dans la langue espagnole. A l’époque, l’état civil avait opté pour « Ana », qui ne se prononce pas de la même façon. Une vraie galère pour la jeune femme, qui se faisait donc appeler par deux prénoms différents.

Un changement de prénom longuement attendu

Interrogée par France Bleu, la jeune femme explique que son prénom de naissance avait été refusé par l’état civil en raison de l’accent, le tilde n’existant pas dans la langue française. Pendant toutes ces années, elle s’est faite appeler Ana, à regret : « Même si Ana c’est un prénom, ce n’est pas le mien, j’ai toujours eu l’impression qu’on m’appelait avec un prénom qui n’est pas le mien. Quand on faisait l’appel, je ne me reconnaissais pas, pour passer les examens, le bac… C’était au quotidien, les gens que je rencontrais, ‘ah Ania c’est russe ? Ah avec tilde donc c’est espagnol ?’. »

Vidéo du jour :

Aussi, cette modification obtenue auprès de l’état civil est un véritable soulagement. En septembre, elle contacte e procureur de Bayonne pour demander la mise en conformité de son patronyme. Une demande finalement acceptée par l’état civil, qui a beaucoup réjoui la jeune femme : « Tous mes papiers étaient au nom de Ana, c’est moi sans être tout à fait mon identité, je ne pensais pas qu’à 28 ans je pourrais récupérer mon tilde, et j’en suis très heureuse. »

Les prénoms basques, difficilement acceptés par la l’état civil

Ce n’est pas la première fois qu’un prénom basque est refusé par l’état civil. Début 2023, les prénoms du petit Artús se sont vus refuser l’accent aigu sur le U du prénom interdit à leur bébé, car celui-ci n’existe pas dans la langue française. Le Conseil Constitutionnel avait en effet censuré en 2021 la proposition de loi voulant autoriser ce signe diacritique considéré comme n’appartenant pas à la langue française.

Grâce aux petites victoires individuelles de personnes qui obtiennent leur changement de prénom, les choses pourraient toutefois bientôt changer, à force de jurisprudences.

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Après une riche année 2023 pour Prouvènço Nacioun (deux élus ont rejoint nos rangs, création de délégations départementales, projet de liste aux élections européennes de l’an prochain avec la Fédération des Pays Unis), 2024 devrait confirmer les grandes ambitions du parti autonomiste provençal qui n’arrête pas de monter.

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Depuis la fin de l’été, les stations de la ligne 1 et 2 du métro marseillais sont annoncées en langue provençale.

De l’espagnol, du portugais, du catalan ? Tous les passagers du métro marseillais n’ont pas forcément reconnu cette nouvelle langue qui résonne dans les rames. Mais, depuis la fin de l’été, c’est bien en langue provençale que les dix-huit stations de la ligne M1 et les treize de la ligne M2 sont annoncées.

Une collaboration entre la Métropole et la RTM qui a pour but de « valoriser la culture locale » à l’occasion de la coupe du monde de rugby et des JO 2024. Dans les rames du tramway également, la voix provençale pourrait prochainement retentir pour annoncer les stations.