Catégorie : Actualités

Samedi 27 janvier Dictée Occitane à Coussan.

Les participants n’étaient pas nombreux, les barrages routiers et la colère des agriculteurs ayant semble-t-il découragé d’éventuels intéressés. L’année dernière ils étaient une bonne douzaine de candidats, cette année seuls cinq ont fait le déplacement dont deux Girondins tous membres des ATP participants aux cours de langues ou chanteurs et enseignants en classe bilingue pour certains.

Cette dictée programmée sur toute l’Occitanie et même à Paris et Barcelone résume à elle seule tout l’intérêt et la détermination à défendre et promouvoir cette langue.

Merci à tous les participants que nous avons eu à cœur d’encourager et récompenser par des produits locaux des fermes de Garonne.

A Marmande Serge Lavail et Roger Gaston qui assurent les cours de Coussan , ont choisi le texte de la dictée pour l’adapter au gascon local. Un texte d’Antony Tosy (1852-1911) de Nérac, tiré de la réédition de ses œuvres complètes, en trois tomes aux éditions d’Albret par André Bianchi. Ce texte tiré du tome II, « Lo contaire » Dens la sègas, évoque la discussion de deux chasseurs qui discutent . Chacun pense qu’il a le chien le plus intelligent…preuves à l’appui. Titre de ce texte en vers: « Canhadas » (Histoires de chiens).

Serge souffrant n’a pas pu participer à cette dictée , c’est donc Roger qui a assuré dictée et correction, Maryse l’organisation (pris et collation) aidée de Nadine.

Quelques photos de ce bel après-midi !

Colloque du 27/01 à Narbonne /Jour 9 : Jean-Luc DAVEZAC

Initialement membre du parti socialiste, Jean Luc Davezac, qui a siégé au Conseil municipal de Lisle Joudain (de 2001 à 2020) Maire-Adjoint (20001-2008) a pris le drapeau occitan en bannière pour défendre la régionalisation des politiques sociales.

Avec Bastir Occitanie en 2014, il a contribué à labelliser les listes municipales qui s’engageaient à développer la langue et la culture occitane. L’alliance avec PAÍS NÒSTRE a permis d’augmenter le rayon d’influence et de présenter une liste aux élections régionales, qu’il a menée. En ligne de mire pour les législatives de 2022, sous son initiative, des rapprochements se sont créés pour former la Fédération des Pays Unis (janvier 2022) entre 5 partis régionalistes : le Parti Breton, le Parti Lorrain, le Parti Nationaliste Basque, Prouvènço Nacioun et Bastir Occitanie. « La FPU, qui a vocation à s’agrandir, s’est dotée de « La charte des pays unis » définissant les principaux axes de la politique du mouvement : démocratie, lutte pour une Europe fédérale… « Nous voulons également combattre le centralisme français, précise le président de la fédération. Les priorités édictées depuis Paris ne sont pas celles de chaque région. Il faut donner plus d’autonomie aux régions. » La diversité culturelle, tant par les langues, la gastronomie et l’identité des territoires, fait aussi partie des points sur lesquels la fédération veut s’engager. » / copié de l’article de La dépêche du 26/01/2022.

Les rapprochements continuent sous son égide, en vue des élections européennes.

Basques et Occitans forment un front uni contre les obstacles dans l’enseignement

Les acteurs de l’enseignement en langue basque et en occitan ont adressé une lettre à la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra. Ils demandent au ministère plus de cohérence et de soutien à propos du passage des examens dans les langues minoritaires. 

Unis pour leurs langues régionales. Plusieurs acteurs de l’enseignement linguistique du Pays Basque et d’Occitanie se sont retrouvés devant le siège de l’Inspection académique de Pau, mercredi 24 janvier. Pour l’euskara, Seaska, Biga Bai, Ikas-Bi, Euskal Haziak, Euskara Geroan, Azterketak Euskaraz et Ikas étaient présents tandis que Calandreta, Oc-Bi et CRE étaient là pour défendre l’occitan.

Ensemble, ils ont dénoncé les obstacles auxquels ils sont confrontés depuis plusieurs années dans l’enseignement des langues régionales et le passage des examens en basque et en occitan. La personne responsable a été explicitement identifiée : Anne Bisagni-Faure, la rectrice de l’académie de Bordeaux. Ils ont affirmé qu’elle avait requis que les questions des épreuves du brevet soient exclusivement rédigées en français, tout en condamnant « l’attitude hostile » qu’elle a manifestée envers l’enseignement des langues minoritaires au cours de ces dernières années.

« Une décision incohérente, un retour en arrière »

« Nous venons d’apprendre que le cabinet de [l’ex-ministre] de l’Éducation national, Gabriel Attal, n’était pas à l’origine de cette démarche : c’est à la demande de la rectrice, Anne Bisagni-Faure, que le directeur de la direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) a envoyé le courrier précisant le « cadre réglementaire pour l’utilisation des langues régionales dans le cadre du diplôme national du brevet » le 2 novembre 2023 aux rectorats », dénoncent-ils dans une lettre adressée à la nouvelle ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Amélie Oudéa-Castéra. « Au-delà d’une décision incohérente, c’est en effet, un retour en arrière de 20 ans sur des modalités d’examen qui n’ont posé aucun problème jusqu’à présent », ont-ils ajouté dans le courrier.

« C’est avec espoir que nous nous tournons vers vous »

Les acteurs linguistiques ont souligné que l’interdiction des langues minoritaires lors des examens a un effet direct sur le nombre d’étudiants qui choisissent leur enseignement, principalement dans le public et le privé. « C’est avec espoir que nous nous tournons vers vous, Madame Oudéa-Castéra, au nom de toutes les associations qui accompagnons le développement de l’enseignement en langue régionale, nous vous demandons de tout faire pour stabiliser et pérenniser les examens en langues régionales », écrivent-ils à leur ministère.

Une autre inquiétude préoccupe également les professionnels de l’enseignement bilingue : l’ex-ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal avait annoncé son projet d’adapter l’organisation des cours de mathématiques au collège en fonction du niveau des élèves avant la prochaine rentrée scolaire. « Cette mesure, potentiellement intéressante pour les élèves, est inquiétante pour l’enseignement des disciplines non linguistiques comme les mathématiques : comment cela pourra-t-il être organisé, étant donné qu’un seul professeur par collège peut intervenir en langue régionale dans cette matière ? »

Colloque du 27/01 à Narbonne /Jour 8 : Jean Charles Valadier

D’enseignant chercheur en informatique industrielle au Brésil (1987 > 2001), avec plusieurs publications en anglais et portugais, à chef de projet Sécurité des systèmes d’information (Alcatel 1982 > 2008), Jean Charles Valadier s’est aussi inscrit dans le paysage politique local : membre d’Europe Ecologie les Verts ( Commission fédéralisme ) et des Amis de la Terre , il a été Adjoint au Maire PS de Toulouse, de 2008 à 2014, en charge de l’aménagement urbain de l’espace public. Il a activement participé à la piétonisation du Capitole, ainsi qu’à la signalisation en occitan dans le métro de Tou

Nous le retrouverons samedi 27 janvier au Colloque, pour débattre sur « l’écologie, comme vecteur d’avenir

Colloque du 27/01 à Narbonne /Jour 7 : Maxime Maury

Économiste-conférencier, Maître de Conférences en droit public(Université Panthéon-Assas), président de VIGIE-Éco, ancien directeur régional Banque de France, professeur macroéconomie… Maxime Maury ne reste pas inactif : il participe activement au think tank Bolégadis.

Il viendra nous présenter le Manifeste de la décentralisation, réalisé dans ce think tank.

Exemple d’intervention sur la chaîne La Maïeutique

Colloque du 27/01 à Narbonne / Jour 6 : Jean Louis Blenet

L’homme est multi-récidiviste en culturel : de comédien en Compagnie Théâtrale (la Rampe Tio) à infuseur de langue occitane en établissements publics…

Copié de Occitanica https://occitanica.eu/items/show/20878

« Jean-Louis Blénet est comédien, metteur en scène et directeur de compagnie de théâtre. En 1974, il crée avec Bruno Cécillon la compagnie professionnelle de la Rampe, devenue la Rampe – Teatre interregional occitan (TIO) en 2000. Celle-ci relève le défi de placer la langue et la culture occitanes au coeur de sa démarche artistique. »

Grand défenseur de l’enseignement immersif en occitan, Jean-Louis Blénet est également président de la Confédération Calandreta, créée en 1979. Les Calandretas sont des établissements scolaires bilingues occitan-français, qui suivent le programme de l’Éducation nationale et pratiquent la pédagogie de Célestin Freinet.

Il sera intéressant de venir écouter son expérience d’immersion de l’occitan en établissement public, expérience menée dans l’Aveyron depuis plusieurs années, en passe de l’être dans l’Aude

L’écouter sur YouTube pour les 40 ans des Calandretas

Inscrivez- vous au repas du Colloque PAIS NÒSTRE !

Publié le 20 janvier 2024 par Joan Pèire LAVAL — Laissez une réponse

INSCRIVEZ- VOUS ! AU REPAS DU COLLOQUE PAIS NÒSTRE samedi 27 janvier à Narbonne ! N’oubliez surtout pas de vous inscrire dés maintenant pour le repas prévu à partir de 12 h 30 ( 12 euros ) soit par SMS ou TEL aux numéros : O6 72 55 04 36 ou bien 06 20 13 57 27 .

Paiement sur place avec un chèque de 12 euros ou en billet de 10 euros + pièce de 2 euros pour faciliter l’organisation . Coralie Malric et Joan-Pèire Laval PAIS NÒSTRE

Colloque du 27/01 à Narbonne / Jour 4 Alèm SURRE-GARCIA


(Selon Wikipédia) Né à Carbonne près de Toulouse en 1944, est un écrivain français de langue occitane avec des racines occitanes et galiciennes. De 1990 à 2006, il fut chargé de mission pour la langue et la culture occitanes au Conseil régional des Midi-Pyrénées. Il est traduit en plusieurs langues (allemand, polonais, catalan, castillan, arabe, français).
Écrivain, librettiste, auteur dramatique, conférencier, essayiste. – Chef de projet à la Fundación Occitania (en 2011)…. Alèm Sure Garcia est aussi de beaucoup de combats.
(Selon orgecom.net – ci-dessous) : il est un personnage accompli par sa passion pour l’histoire, plus particulièrement pour les cultures d’Oc. À la fois philosophe, écrivain, conférencier, il fut chargé de mission pour la langue et la culture occitanes au Conseil régional de Midi-Pyrénées de 1990 à 2006. il porte l’héritage des carrefours historiques entremêlés du monde ouvrier des Pyrénées Centrales avec ses fraternités de classe entre montanhòus occitans et émigrés espagnols, mais aussi des temps plus lointains, où se sont croisées les Espagnes juives, arabes, chrétiennes, et l’Occitanie. Il n’a de cesse d’énoncer et de révéler les influences andalouse et mozarabes longtemps occultées sur le patrimoine occitan.
http://www.orgetcom.net/artistes/alem-surre-garcia/
Voir aussi sur L’emparaula (Oc télé / YouTube) https://www.youtube.com/watch?v=aYbebkzsTrU…
Voir aussi ses productions sur la BnF https://data.bnf.fr/fr/11925779/alem_surre-garcia/

Colloque du 27/01 à Narbonne / Jour 3 : Nathalie MADER

Journal Toulousain – 16 octobre 2015)
« Pédagogue. Nathalie Mader, enseignante-chercheuse et maître de conférences à UT1-Capitole, a franchi le pas de la politique en 2014 en étant colistière du candidat Pierre Cohen.
« Je suis issue d’un milieu simple, mes parents étaient artisans et commerçants. Nous vivions à Léguevin », raconte Nathalie Mader. Avant de se lancer en politique, elle a emprunté « l’ascenseur social » en réalisant des études de droit. Aujourd’hui enseignante-chercheuse et maître de conférences en droit public, spécialisée dans le droit des collectivités territoriales, « cela fait 20 ans qu[‘elle] enseigne. C’est [son] engagement dans le service public », insiste-t-elle.
A la tête du Master 2 de collectivités territoriales à UT1-Capitole, l’enseignante-chercheuse forme des « jeunes et moins jeunes ainsi que des élus locaux » qui sont disséminés « dans des services juridiques ou financiers au sein de collectivités territoriales ou de ses satellites ». De fil en aiguille, Nathalie Mader a su créer un réseaux et partage son « goût pour la chose locale ».
Dates clés :
– 2009 : Création du Master 2 de collectivités territoriales à UT1-Capitole
– 2014 : Colistière issue de la « société civile » de Pierre Cohen
– 2015 : Colistière en cinquième position pour les élections régionales avec Carole Delga
Toutes les dates de sa carrière et son parcours

Colloque du 27/01 à Narbonne / Jour 2 : Rémy PECH

Chronique des intervenants du Colloque par Pais Nostre

Jour 2 : Rémy PECH est historien. Ce professeur émérite d’histoire contemporaine et ancien président de l’université de Toulouse-le Mirail, est spécialiste d’histoire rurale.

Il est l’auteur d’une centaine de publications personnelles et de contributions à des oeuvres collectives, dont Histoire d’Occitanie (Hachette, 1979), Géopolitique des régions françaises (Fayard, 1986), La République en représentations (Sorbonne, 2006), Jaurès paysan (Privat, 2009), L’intégrale des articles de Jaurès et Clemenceau dans La Dépêche (Privat, 2009 et 2013), Mémoires plurielles de la Haute-Garonne (Privat, 2011) ), Les Lieux de mémoire du Midi (Les Indes savantes, 2015).

Il a notamment publié aux Éditions Privat 1907, Les mutins de la République (2007), Jaurès paysan (2009), Jaurès – L’intégrale des articles de la dépêche (2009) et Jaurès et les radicaux (2011).

Les thèses : il a dirigé 12 thèses, a été rapporteur pour 4 thèses, a été membre du jury pour 3 thèses

Sa biographie :