Catégorie : Actualités

La Fédération des Pays Unis au salon de l’agriculture

Yann Wehrling tête de liste, Jean-Luc Davezac n°3, Président de la Fédération des Pays Unis représentaient la liste pour les élections européennes « Écologie Positive et Territoires » au salon de l’agriculture. D’autres colistiers s’étaient joint à eux notamment Isabelle Jacono de France Ecologie, Loic Eleloue Valmar, Jérémy Bizet…

Une présence a illustré de bout en bout une première proposition : renouer le dialogue grâce à un nouveau Grenelle de l’Environnement.

Échanges avec des représentants Occitans

Après un échange au stand des Brasseurs, les équipes et colistiers Écologie Positive et Territoires ont longuement discuté avec les agriculteurs et représentants locaux, d’Ariège, du Gers, du Tarn, des départements d’Occitanie et de la région Ile de France.

Ils se sont également entretenus avec le président du Conseil départemental du Gers M. Philippe Dupouy et Mme Martine Froger, députée de l’Ariège.

Bouger les lignes par le dialogue

La tête de la liste « Écologie Positive et Territoires », Yann Wehrling, a ensuite pris part à un débat : “Nourrir les relations entre agriculteurs et consommateurs à l’ère de la transition” organisé par La Ferme Digitale.

Soucieuses de développer en de justes proportions toutes les alternatives aux énergies fossiles, les équipes Écologie Positive et Territoires ont retrouvé Bioéthanol France. L’occasion d’évoquer la betterave sucrière. Tout le monde est d’accord, il nous faut des alternatives aux néonicotinoïdes !

Cette journée de rencontres s’est poursuivie avec l’Agence Bio et avec la FNAB – Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, un modèle évident d’avenir !

La condition pour bouger les lignes, c’est le dialogue. Les postures radicales et unilatérales sans alternatives amplifieront le rejet de l’écologie. Mettons des écologistes et les régionalistes en face des agriculteurs et trouvons des solutions ensemble.

Au pavillon 1

A la suite de ces débats et rencontres, Jean-Luc Davezac avec Claire Daugé, présidente du groupe Occitanie Pais Nostre, ont partagé des moments plus festifs avec des groupes et bandas à l’espace Corse et du Tarn-et-Garonne. Ils n’ont pas manqué la distribution de prix au pavillon 1. C’est là-même que Jean-Luc Davezac lislois d’origine, a rencontré un exposant de l’Isle-Jourdain l (photo jointe) M. Ransan.

#europeennes2024

#ecologiepositiveterritoires

#SIA2024

Réunion publique de Prouvènço Nacioun.

Samedi 24 février a eu lieu la réunion publique de Prouvènço Nacioun.

Stéphane, notre délégué départemental dans le Vaucluse, et Claire son épouse, nous ont aimablement reçu à l’Oustau de la Capello à Maussane-les-Alpilles.

Nous avons pu détailler notre projet et égrener les échéances qui se profilent, à commencer par les élections européennes où nous sommes engagés dans la liste Écologie Positive et Territoires.

Gramaci e osco en tóuti aquéli que se boulegon pèr la Prouvènço.

La poulitico es un mitan mau-san mai acò’s lou soulet biais de chanja li causo.

L’occitan parmi les langues régionales les plus populaires de la métropole française

Par Aimée MARTINEZ

L’application d’apprentissage de langues, Preply, a élaboré le classement des langues régionales françaises les plus populaires. L’occitan arbore une excellente position. 

L’occitan, ancré dans le cœur des Français. L’application Preply a récemment publié les résultats d’un classement révélant le taux de popularité des langues régionales. Parmi les dialectes les plus parlés de l’Hexagone, l’occitan arrive sans surprise en deuxième position.

 L’occitan au sommet de sa gloire 

Bien que les langues régionales soient largement placées au second plan, elles n’en restent pas moins un symbole indéniable de la culture et de l’histoire française. Propres à une région de la France métropolitaine, elles incarnent la beauté de sa diversité dans son unité. Près d’1,36 millions de citoyens pratiquent une ou plusieurs langues régionales. Un phénomène expliqué par un profond attachement à leurs dialectes. 

L’occitan fait parti des langues régionales les plus répandues du territoire, avec une concentration particulière dans le sud et dans la partie centrale de la France. Son usage reste par ailleurs très apprécié dans la vie quotidienne. À Toulouse par exemple, les stations de métro sont prononcées en français, suivies d’une traduction occitane. Un clin d’œil anodin pourtant chéri par les résidents et touristes en visite dans la Ville rose. 

Le Sud sur le podium 

Preply a mené une étude sur la popularité des langues régionales françaises. Ses analyses reposent « sur les volumes des recherches des Français sur les 11 langues régionales reconnues par le ministère de la Culture afin d’établir un classement ». Son observation s’appuie également sur des recherches et des chiffres récemment obtenus à un niveau régional. 

Finalement, l’application d’origine ukrainienne est parvenue à hiérarchiser les langues régionales selon leur taux de popularité chez les Français. Le catalan arrive donc en pole position avec 16,48 % des recherches. Il est suivi de près par l’occitan qui obtient un score de 14,63 %. La dernière place du podium est décernée à la langue basque.

Les observations révèlent également que les deux dialectes en tête de liste sont notamment appréciés par les mêmes régions du Sud de la France : Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. 

POUR UNE VÉRITABLE FÉDÉRATION EUROPÉENNE, SOUVERAINE ET RÉSILIENTE

« Le buzz cache la tendance. »

( Loïc Tribot La Spière, délégué général du CEPS)

« Nous devons nous attendre à ce qu’un jour la Russie attaque un pays de l’OTAN. »

( Boris Pistorius , ministre de La Défense allemand )

Oui à l’Europe ! Mais quelle Europe ?

Cette année sera celle de la transformation politique de l’Europe ou du début de sa déconstruction.

Plusieurs responsables de la défense, allemand , anglais et français estiment plausible sinon probable une attaque de la Russie contre un pays de l’OTAN à moyen terme.

Par ailleurs, dans la zone euro les niveaux de vie et d’endettement divergent depuis trop longtemps. Et le décrochage de la zone euro par les États-Unis est de plus en plus impressionnant ( croissance, productivité , R et D).

Mais comme d’habitude, dans quelques mois, « le buzz va cacher la tendance » :

En juin, pour les élections européennes le populisme vous murmurera : « À bas l’Union Européenne ! ». Et la démagogie dispose en effet des meilleures chances de gagner cette élection. Comme l’écrivait Péguy : « Le triomphe des démagogues est passager mais leurs ruines sont éternelles. »

Vous aurez l’élitisme qui lui répondra : « Oui à l’Europe ! » Certes, mais quelle Europe ?

Nous avons encore plus besoin d’Europe à l’heure des grandes puissances continentales, mais nous devons réorienter la construction européenne pour la consolider et la démocratiser.

La tendance de fond c’est que l’Europe se trouve dans une impasse stratégique qui comporte cinq contradictions :

  • On ne peut être à la fois les champions de la « concurrence libre et non faussée » et des normes environnementales. Il faut choisir.
  • On ne peut vouloir en même temps un élargissement sans fin vers l’Est et une Fédération européenne où les décisions se prendront enfin à la majorité.
  • On ne peut avoir éternellement une monnaie sans gouvernement avec vingt politiques budgétaires différentes. Et des niveaux d’endettement et de revenu divergents.
  • On ne peut s’en remettre à des États surendettés pour financer la transition énergétique.
  • On ne peut vouloir, comme le regretté Jacques DELORS, une « Fédération d’États-nation » et laisser à la Commission européenne le soin de dicter ses normes aux nations. En effet, le principe fédéral est fondé sur la subsidiarité. Dit autrement , tout ce qui n’est pas fédéral devrait être laissé à l’appréciation des nations. Et susciter l’adhésion en renforçant la démocratie.

La vraie tendance qui se dessine est celle-ci : si l’on ne refonde pas radicalement le projet européen cette année à l’occasion des élections européennes, l’Europe risque de s’effacer comme une utopie mal ficelée. Et nous régresserons.

I) Pour une Europe souveraine et résiliente:

Les données récentes du commerce international montrent que la dé-mondialisation est engagée , le monde se fragmente et s’organise autour de grandes régions souveraines qui admettent une dose de protectionnisme.

L’Europe actuelle est fondée sur le mythe de « la concurrence libre et non faussée ».

Que personne dans le monde ne pratique à part nous !

La crise agricole a mis à jour les contradictions de la construction européenne. Champions de la lutte contre le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité , nous signons des accords commerciaux asymétriques. Et il est très difficile de faire respecter des « clauses-miroir » fondées sur des normes équivalentes.

L’Europe a besoin d’instaurer une taxe carbone aux frontières et celle-ci, difficile à bien concevoir, tarde à venir. Elle devrait être le socle fiscal d’une dette fédérale servant à financer les investissements les moins rentables de la transition énergétique.

L’Europe a également besoin d’une résilience de ses territoires orientés vers l’autonomie énergétique et alimentaire en développant des circuits courts et directs.

En se rappelant aussi que la sobriété est indissociable de la lutte contre les inégalités.

Enfin, l’Europe en déclin démographique a besoin d’immigration. Mais d’une immigration choisie et maîtrisée.

II) Pour une Europe concentrique : une Fédération de l’euro au centre et des membres associés à la périphérie :

En voulant faire entrer la Moldavie ou la Géorgie ( le pays de Staline !) dans l’U.E, nous excitons l’impérialisme russe qui reste une donnée historique difficile à maîtriser. Et recherchera à l’avenir de nouveaux motifs de guerre.

Par ailleurs, on ne peut pas durablement avoir de monnaie sans gouvernement. Nous avons aussi besoin d’une armée européenne, comme d’une unification progressive de notre fiscalité et de notre protection sociale.

Au centre de l’Europe et avec les vingt pays de l’euro, doit naître une Fédération fondée sur le principe du vote majoritaire au Conseil pondéré par les populations. Un directoire européen avec un président stable et identifié complété par une Commission transformée en simple secrétariat du directoire fédéral.

À la périphérie, les pays de l’Union européenne non membres de l’euro mais qui ont vocation à le rejoindre complèteront le dispositif concentrique.

III) Pour un gouvernement économique de l’euro :

Il y a actuellement pour une seule politique monétaire vingt politiques budgétaires différentes avec une divergence des niveaux de revenu et d’endettement.

Comme le suggère Pierre JAILLET, le nouveau Pacte de stabilité en trompe-l’œil risque de devenir un « Pacte d’instabilité » ( cf Le Monde du 8 février ).

Or l’œuvre du prix Nobel Robert Mundell (1999) sur les zones monétaires optimales démontre qu’il n’y a pas d’Union monétaire durable sans une Union de transferts ni sans une intégration complète des marchés de l’épargne et du capital.

En effet, l’épargne du nord doit pouvoir plus facilement glisser vers le sud. Pour compenser la tendance à la concentration de la richesse au cœur de la zone monétaire et l’insuffisance de l’effort de recherche-développement.

IV ) Pour une armée européenne :

La Russie qui est dans le groupe de tête de la croissance mondiale (!) produit des armements à rythme intense. Autant de chars qu’en compte l’armée française tous les trois mois.

Dans un conflit de haute intensité , les pays de l’OTAN seraient vite balayés sans l’engagement américain. Les Russes ont six fois plus de chars. Leur modèle est unique comme pour les avions alors que l’OTAN se disperse en modèles différents, ce qui limite l’efficacité de la logistique et de la maintenance. L’armée française ne dispose plus des munitions lui permettant de soutenir un conflit de plusieurs mois.

Outre le mépris complet pour la vie de ses soldats, la Russie dispose également de nombreux missiles nucléaires supersoniques et indétectables ce qui complexifie la dissuasion.

Ainsi beaucoup d’experts estiment que si l’Ukraine est défaite , la Russie attaquera la Lituanie et au travers elle la Pologne pour tracer un couloir vers l’enclave de Kaliningrad d’où elle menacera toute l’OTAN sous ses armes nucléaires stratégiques et tactiques.

Une armée européenne est donc indispensable pour contenir la Russie dans l’hypothèse de plus en plus probable du

désengagement américain.

V ) Le Fédéralisme redonnera des droits aux nations et arrêtera l’usine à normes de Bruxelles :

Citoyens d’un pays hypercentralisé, les Français ignorent tout du fédéralisme.

Ils voient une Fédération européenne comme un super-État au-dessus d’eux. C’est exactement l’inverse !

En effet, le fédéralisme se fonde sur le principe de subsidiarité. Cela signifie que tout ce qui n’a pas été défini comme fédéral relève du droit des États fédérés représentant les différentes nations européennes.

Or nous avons esquissé dans les paragraphes précédents la liste limitative de ce qui nous apparaîtrait idéalement comme fédéral. Ce sont les domaines où l’on est plus forts en mettant sa souveraineté en commun.

Le reste doit appartenir aux nations. Dans ce schéma, la Commission deviendra un simple secrétariat du gouvernement européen. Et beaucoup de normes redeviendront nationales en pratique. Avec une meilleure respiration démocratique.

Le schéma actuel est délétère et fragile car l’Europe est le bouc émissaire de tout, sans pour autant nous donner les avantages d’une véritable puissance continentale.

Nous Français avons souvent été les pionniers de la construction européenne.

Avec les grandes réformes faites par le général de Gaulle pour permettre à la France d’honorer la signature du Traité de Rome ( 1957). Avec Giscard d’Estaing , Delors et Mitterrand pour la puissance d’une monnaie et d’un marché uniques.

Il faut à nouveau relever le gant !

En consolidant et en réorientant la construction européenne dès cette année.

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Dr Maxime MAURY

officier des Palmes académiques 

professeur affilié à Toulouse Business School 

ancien directeur régional de la Banque de France

Cinc cents èretz a MONTSEGUR

Cinc cents èretz a MONTSEGUR

sabent çò que viure vòl dire

Cinc cents èretz a Montsegur

Segur i sètz darrièr l’azur

Vaqui l’ora de los corbasses

per los camins de Montferrièr

Vaqui l’ora de los corbasses

grand flume, negre poiridièr

del Papa la grand armada

del Rei de França bandolièrs

de Dominica los porcasses

Amèn, amèn, Dies Irae !

Vaqui l’ora de la desfacha

L’idea brutla sul lenhièr

Aqui l’alba de la victòria

Menam vòstra lucha avuèi :

Minoritats contra l’Empèri

Indians de totas las colors

descolonizarem la tèrra :

Montsegur, te dreiças pertot !

✍ Claudi Marti

Per les Galejaires de l’Institut d’Estudis Occitans d’Arièja

Transicion a Traucapairòls

Transition à Perce-chaudrons

Théâtre occitanLa troupe de théâtre « les Galejaires » a très envie de vous revoir.

Notre nouvelle pièce « transicion a traucapairòls » est très appréciée par ceux qui l’ont déjà vue, et correspond bien au moment présent, en parlant de transition écologique, mais toujours de façon humoristique.

C’est avec grand plaisir que nous vous retrouverions pour passer de nouveaux bons moments en votre compagnie.

Je vous met en pièce jointe un « papieròt »

A très bientôt donc.

Jean

06 07 51 02 11

 sur-titré en français

Per les Galejaires de l’Institut d’Estudis Occitans d’Arièja