Après 4 années d’interruption, le nouveau numéro de la revue des Cahiers Max Rouquette vient tout juste de paraître !
Ceux qui seront présents à l’inauguration de la nouvelle Place Max Roquette demain à Montpellier en auront la primeur.
En couverture : une peinture inédite de… Max Rouquette lui-même.
On peut aussi commander la revue sur le site dédié à l’écrivain (–> http://www.max-rouquette.org/cahiers), et il sera également en vente chez Sauramps.
Ha estat publicada recentment una enquesta que ofereix una imatge positiva sobre l’opinió que tenen els francesos de les anomenades “llengües regionals” i d’altres consideracions relacionades amb les províncies.
Entre la majoria dels francesos guanyen posicions les possibilitats d’atorgar una certa oficialitat a aquestes llengües als seus territoris, d’incorporar l’estudi de la “història provincial” al sistema educatiu, d’adaptar la legislació francesa a la realitat de cadascuna de les províncies, d’incorporar les llengües regionals a les sessions de les assemblees provincials o dels ajuntaments, mentre que la possibilitat del federalisme (alguna mena de descentralització) no provoca el gran rebuig que patia fa uns anys.
És a les províncies i als departaments amb una llengua pròpia on aquesta voluntat és més evident. Però a les províncies de llengua francesa única també apareix una solidaritat envers les llengües i les cultures d’aquestes altres províncies. La voluntat del reconeixement oficial d’aquestes llengües oscil·laria amb un màxim a Còrsega o la Catalunya del Nord, però també puja als territoris de llengua única francesa. Un canvi veritable de mentalitats?
Però és possible incorporar aquests canvis legalment? Si només ens centrem en el tema lingüístic, la situació és complicada. L’article 2 de la Constitució afirma que l’única llengua oficial de la República és el francès (i que la República és indivisible) i l’article 75.1 només menciona l’existència de les “llengües regionals” dins del patrimoni lingüístic i cultural de França. No obre les portes a una oficialització ni a un procés de normalització social (educativa, institucional…). I com sabem moltes lleis i projectes que pretenien potenciar aquestes llengües no han superat la seva constitucionalitat.
Les legislacions deuen adaptar-se a les realitats socials. N’est-ce pas?
POUR LA DIVERSITÉ LINGUISTIQUE
Une enquête a récemment été publiée qui donne une image positive de l’opinion française sur les « langues régionales » et d’autres considérations liées aux provinces.
Parmi la majorité des Français gagnent des postes, les possibilités d’accorder une certaine officialité à ces langues sur leurs territoires, d’intégrer l’étude de « l’histoire provinciale » dans le système éducatif, d’adapter la législation française à la réalité de chacune des provinces, d’intégrer les langues régionales en assemblée sessions des conseils provinciaux ou municipaux, alors que la possibilité du fédéralisme (une sorte de décentralisation) ne provoque pas le grand rejet dont il a subi il y a quelques années.
C’est dans les provinces et les départements qui ont leur propre langue que cette volonté est la plus évidente. Mais dans les provinces avec la seule langue française il y a aussi une solidarité envers les langues et les cultures de ces autres provinces. La volonté de reconnaissance officielle de ces langues oscillerait avec un maximum en Corse ou en Catalogne du Nord, mais s’éleverait aussi sur les territoires du français unique langue. Un vrai changement de mentalités ?
Mais est-il possible d’intégrer légalement ces changements ? Si on se concentre uniquement sur le sujet linguistique, la situation est compliquée. L’article 2 de la Constitution stipule que la seule langue officielle de la République est le français (et que la République est indivisible) et l’article 75.1 ne mentionne que l’existence des « langues régionales » dans le patrimoine linguistique et culturel de la France. Ça n’ouvre pas les portes de la formalisation ou d’un processus de normalisation sociale (éducatif, institutionnel… ). Et comme nous le savons beaucoup de lois et de projets visant à promouvoir ces langues n’ont pas dépassé leur constitutionnalité.
Les législations doivent s’adapter aux réalités sociales. N’est-ce pas ?
Au briu deus partatges suus hialats sociaus, que soi totun esvarjat de léger comentaris negatius, tostemps ideologics e shens nat argument, de la part d’occitanistas o com.
Aqueths qui son incapables deu mendre esperit critic entà analisar las mauescadudas (nombrosas) occitanistas que vaden vius com peishs entà criticar lo tribalh de’us qui ne pensan pas tot a fèit com eths, mes qui van totun en la medisha direccion.
Un embarrament ideologic qui, per està’n aus arpunts uei, ne n’ei pas mensh mortifèr.
Au briu deus partatges suus hialats sociaus, que soi totun esvarjat de léger comentaris negatius, tostemps idéologics e shens nat argument, de la part d’occitanistas o com.
Ceux qui sont incapables doivent avoir un esprit critique pour analyser les mauescadudas (nombrosas) occitanistes qui sont vivants comme des poissons pour critiquer les tribalh de nous qui ne p…
Découvrez la bande-annonce du film « Une langue en plus », consacré aux langues dites régionales, bientôt diffusé sur France 3 !
Ce documentaire de 52 minutes dont je suis l’auteur est évidemment consacré à la défense de la diversité culturelle. Il propose un véritable tour de France de nos langues minoritaires, dont la vivacité et la richesse sont souvent méconnues, et a reçu le soutien exceptionnel de Francis Cabrel, qui a créé une chanson multilangues pour l’occasion. En voici la bande-annonce.
BENVENGUDA al Sénher Rogièr GASTON , President dels ATP ( Arts e Tradicions Popularas )que nos presenta totas las activitats culturalas e lingüisticas a l’ entorn de l’occitan :-activitats de l’associacion : cors de lenga, musica, danças, conferéncias, trabalh del Vime. :osier
Roger GASTON, dans un remarquable occitan gascon nous fait partager son enthousiasme pour faire découvrir les multiples activités des ATP à MARMANDA, vila occitana.
Il nous invite à assister à la Conférence de Miquela STENTA ,autour de l’oeuvre de la grande écrivaine Marcela DELPASTRE, jeudi 18 septembre à 20h30 à la Médiathèque de Marmande, salle René CHAR.
BONA SETMANA A TOTAS E TOTS Alain PIERRE.
DE MANCAR PAS :
– HESTENAU OCCITAN DE BORDEU E GIRONDA du 16 septembre au 23 octobre 2025 ( site : hestenau- mascaret.fr ou 07 68 36 36 06 )
-20 septembre, GENISSAC (33), fête le Patrimoine :
14 h: présentation du livre sur la Toponymie
14h30 : Conférence de Kathy BERNARD
DE GUILLAUME IX à ALIENOR D’AQUITAINE
(Infos : Cristina HENRY 07 83 17 59 87 ou Gerard : 06 89 10 11 97 ).
-Film ‘ESPRIT LIBRE » de Damien BENEY sur un jeune viticulteur , porteur d’un art de viure…
Vendredi 10 octobre , cinéma REX de LA REOLE suivi d’un débat avec Thomas GOMES , le Héros du film .
-FESTIVAL RECOLTES DE L’ESPOIR : 19-20-21septembre au Château de Duras : ANNEES 80 -ENRICO MACIAS ( voir le site )
-JOURNEES OCCITANES DE SAINT FERME 27 ET 28 septembre ( Concèrt GRIC DE PRAT- SALON DU LIVRE : INFOS : 06 14 77 04 73 ou 06 77 11 34 58 ).
-Musique et chants « 100% occitan » proposés par SÉBASTIEN SEUVE: mardi 19h – 20h et le dimanche 13h-14h avant ADISHATZ.
-Vendredi 3 octobre et samedi 4 octobre , FESTIGOR DES 40 ANS ( voir site : www.acigor.fr )
Oui au Pays Catalan : pour une consultation immédiate sur le nom du département
En janvier 2024, la présidente du Département, Hermeline Malherbe (PS), annonçait en grande pompe une consultation citoyenne sur un possible changement de nom des Pyrénées-Orientales. Le 15 janvier 2024, lors de ses vœux à la presse à la Maison de la Catalanité, elle déclarait qu’« il nous faut un nom qui donne davantage écho à notre identité, notre catalanité ». Elle promettait la mise en place d’un groupe de travail et l’implication directe des habitants, pour « mieux identifier le département » et « mieux s’ouvrir aux autres ».
Un an plus tard, le 13 janvier 2025, Hermeline Malherbe réitérait cette promesse, affirmant que le dialogue citoyen serait lancé au second semestre 2025, avec un questionnaire adressé à la population avant une éventuelle saisine du gouvernement et du Conseil d’État.
Or, malgré ces annonces répétées, rien n’a été fait. Nous ne connaissons toujours pas les conclusions du groupe de travail annoncé, et la consultation citoyenne promise tarde à voir le jour.
Oui au Pays Catalan, exige que cette consultation qui correspond à une attente forte et légitime ait lieu sans délai. Une majorité des habitants du département souhaite que notre territoire retrouve un nom en accord avec son identité et sa catalanité. Nous ne voulons pas d’excuses de la majorité départementale pour reporter cette consultation en 2026 ou 2027 sous prétexte d’élections municipales, présidentielles ou éventuellement législatives anticipées.
Le Pays Catalan ne peut plus être l’otage de promesses politiques non tenues. Nous appelons la présidente et sa majorité d’Union de la gauche à respecter ses engagements et à donner enfin la parole aux habitants.
« Alors qu’un sondage IFOP de juillet 2025 confirme que la population catalane souhaite une reconnaissance accrue de sa singularité, qu’est-ce qui vous retient, Mme Malherbe ? »