Catégorie : Actualités
Un livre numérique de nouvelles en occitan languedocien avec traduction française
(65) Serada poesia e cançon a Sent-Savin
Serada poesia e cançon a Sent-Savin (65), espectacle « Camin de Lutz », organizat dens l’encastre deu dia mondiau de la poesia.
damb Paulina Kamakine @totenpoesia
À Vannes, une spécialité « breton » ouvre au lycée Notre-Dame-Le-Ménimur
Par Jeanne Bigot
Le 21 mars 2025 à 06h30
Dès la rentrée 2025, les lycéens de Notre-Dame-Le-Ménimur, à Vannes, pourront choisir le breton comme spécialité au baccalauréat. Une première dans le Morbihan, qui s’inscrit dans un parcours complet d’apprentissage de la langue, de la sixième à la Terminale.
« C’est une belle nouvelle pour la langue bretonne ! » se félicite Manuel Krzyzosiak, directeur du lycée Notre-Dame-Le-Ménimur. À l’occasion du mois du Breton, l’établissement annonce l’ouverture d’une spécialité langues, littératures et cultures régionales (LLCR) breton. Une première dans le Morbihan. « Dès septembre 2025, les élèves de Notre-Dame-Le-Ménimur pourront choisir la spécialité breton, au même titre que certains peuvent choisir l’anglais ou les maths » explique Eric Gudenkauf, enseignant de breton.
(84) 𝐂̧𝐚 𝐬𝐞 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐞𝐧 𝐕𝐚𝐮𝐜𝐥𝐮𝐬𝐞 !
Le responsable de l’Académie nationale de Vaucluse vient d’informer que dès septembre 2025 la découverte de la langue et de la culture provençale seront généralisés dans les écoles du département chaque vendredi avant les vacances scolaires.
Actuellement, 65 établissements scolaires proposent déjà cette immersion.
#langue#provençal#provence#mistral#culture#académie#éducationnationale
𝐂̧𝐚 𝐬𝐞 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐞𝐧 𝐕𝐚𝐮𝐜𝐥𝐮𝐬𝐞 !
Le responsable de l’Académie nationale de Vaucluse vient d’informer que dès septembre 2025 la découverte de la langue et de la culture provençale seront généralisés dans les écoles du département chaque vendredi avant les vacances scolaires.
Actuellement, 65 établissements scolaires proposent déjà cette immersion.
#langue#provençal#provence#mistral#culture#académie#éducationnationale
– Catalogne – CASA DE LA GENERALITAT: les socialistes de Catalogne sont ils Catalans?
Dans la trame feutrée et pourtant fébrile de l’histoire, certaines institutions naissent avec la promesse d’un pont tendu entre passé et avenir. La Casa de la Generalitat de Catalogne à Perpignan fut de celles-là, érigée en 2003 comme un phare destiné à guider l’identité catalane à travers les écueils du temps. Or, voici que ce bastion culturel, cette vigie d’une mémoire partagée, se trouve aujourd’hui secoué par des vents contraires.
L’affaire a éclaté avec la déclaration de Christopher Daniel Person, nommé directeur en octobre dernier. Lors d’une comparution devant le Parlement de Catalogne, il a déclaré ne pas user du terme « Catalogne Nord », lui préférant les désignations administratives françaises : « Pyrénées-Orientales » pour le département, « Occitanie » pour la région. Dans le même souffle, il a affirmé que la langue catalane, en ces terres, s’était « perdue » et ne se parlait plus. À ces mots, les fondations de la Casa ont tremblé. Car au-delà d’un simple choix terminologique, ces affirmations résonnent comme une réécriture de l’histoire, un lissage des aspérités identitaires au nom d’une neutralité que d’aucuns jugeront feinte.
Les anciens directeurs de l’institution n’ont pas tardé à réagir. Enric Pujol i Casademont, Jordi Fernández-Cuadrench, Joan Gaubí, Josep Puigbert i Punset et Alfons Quera i Carré ont signé une lettre où s’exprime leur indignation.
Pour eux, les déclarations de Person ne sont pas une maladresse, mais bien une remise en cause de la raison d’être de la Casa : promouvoir la langue et la culture catalanes, maintenir les liens entre nord et sud, donner corps à cette Catalogne qui, bien que morcelée par l’histoire, refuse de s’effacer.
Il est une cicatrice qui court à travers l’âme catalane : celle laissée par le Traité des Pyrénées de 1659, par lequel la monarchie espagnole céda à la Couronne française le Roussillon, le Conflent, le Vallespir et une partie de la Cerdagne, sans même consulter les institutions catalanes. Depuis lors, la frontière administrative n’a jamais su défaire les fils ténus qui relient les Catalans des deux côtés. À travers les siècles, les échanges culturels, économiques et sociaux se sont maintenus, défiant les cartes et les gouvernements.
Puis, en 1986, la Catalogne du Nord et celle du Sud se sont retrouvées sous l’égide de l’Union européenne, et c’est dans cet élan qu’est née la Casa de la Generalitat à Perpignan.
Dès son inauguration, sous la houlette de Maryse Olivé, première directrice, la Casa s’est imposée comme un point d’ancrage. En vingt ans, elle a su tisser des alliances, construire des passerelles entre institutions, entreprises et citoyens des deux côtés de la frontière. Dans cette dynamique, la reconnaissance de la singularité catalane en terres septentrionales n’a jamais été un simple artifice idéologique, mais un socle sur lequel bâtir. C’est pourquoi les propos de l’actuel directeur suscitent plus qu’un débat : ils provoquent une onde de choc qui ébranle les fondements mêmes de l’institution.
Derrière la rhétorique de la « neutralité institutionnelle », dénoncent les signataires de la lettre, se dissimule une ignorance, voire un mépris, pour l’histoire et l’identité des Nord-Catalans.
En quelques mois, affirment-ils, Christopher Daniel Person a démontré qu’il ne possédait ni la connaissance du pays, ni le sens de la diplomatie requis pour sa fonction. Dès lors, ils en appellent au président de la Generalitat, Salvador Illa, pour qu’il prenne les mesures nécessaires à la sauvegarde de la Casa et de ses missions. Il ne s’agit pas seulement de nommer un nouveau directeur, mais de préserver la crédibilité acquise au fil des décennies, cette légitimité patiemment construite et aujourd’hui mise en péril.
Loin d’être une querelle administrative, cette affaire révèle un enjeu fondamental : la mémoire d’un peuple, la persistance de son identité au-delà des fractures du temps. Si la Casa de la Generalitat fut conçue comme un rempart contre l’oubli, la controverse actuelle pose une question cruciale : que reste-t-il de cette mission lorsque ceux qui en ont la charge en nient l’essence même ?

Toutes les réactions :
1111
( 84 ) Le Provencal, à l’ecole , au collège, au lycée.
Merci à tous les bénévoles qui ont rendu ce loto possible ! Salle pleine !
Nous nous sommes associés pour faire école
(11) Ensenhar e far viure las lengas nòstras !
De Benjamin Assié
Ensenhar e far viure las lengas nòstras ! Bel échange ce matin à Carcassonne à l’occasion du Congrès des écoles associatives catalanes, occitanes, basques, corses, bretonnes, alsaciennes avec François Alfonsi député européen durant 2 mandats pour les Régions et Peuples solidaires.
-66- Mercredi 26 mars au cinéma Castillet de Perpignan
Par Francis Fourcou
Je serai avec Joan Peytavi Deixona professeur d’Histoire à l’Université Via Domitia de Perpignan et directeur de l’Institut Franco-Catalan Transfrontalier, membre de l’Institut d’Estudis Catalans.
Guy Normand, professeur d’histoire retraité, occitaniste, fondateur de la revue Fenouillèdes.
pour une séance du magnifique film de Fredo Valla BOGRE
une road movie dans l’Europe médiévale des hérésies menée de main de maître par Fredo Valla de la Bulgarie, pays des Bougres jusqu’à l’Occitanie des Cathares !
– Pays Basque – « Soutenir et promouvoir la langue basque à l’école et au-delà »
TRIBUNE LIBRE – L’association Euskal Haziak participe à la scolarisation de plus de 3 750 élèves dans l’enseignement catholique bilingue.
Au Pays Basque Nord, plusieurs options d’enseignement permettent d’apprendre en langue basque. Seaska, bien connue du public, propose un enseignement immersif en euskara. Les écoles publiques offrent des filières bilingues. Mais qu’en est-il des écoles privées catholiques ? Quelle place y occupe l’euskara ? C’est dans ce domaine qu’intervient l’association Euskal Haziak. Forte de plus de 40 ans d’existence, notre association demeure pourtant méconnue de nombreuses familles.
Aujourd’hui, plus de 3 750 élèves scolarisés dans l’enseignement catholique suivent des cours en basque. Ce chiffre, en constante augmentation, reflète une dynamique positive : chaque année, davantage d’élèves ont la possibilité d’apprendre l’euskara. Outre les filières bilingues, l’immersion linguistique progresse également. Ainsi, 21 écoles maternelles réparties sur 32 communes offrent un enseignement exclusivement en basque. Cette continuité se prolonge dans l’enseignement secondaire, avec 12 collèges et lycées proposant des cursus bilingues. La rentrée 2024-2025 marque une étape importante avec l’intégration de deux lycées agricoles à notre réseau : Armand David à Hasparren et Errecart à Saint-Palais. Cette avancée est significative, car elle permet aux élèves de poursuivre leur apprentissage en basque jusqu’au lycée, y compris dans des filières spécialisées.
Euskal Haziak : qui sommes-nous ?
Euskal Haziak est une association regroupant des parents d’élèves, des chefs d’établissement et des enseignants engagés dans l’enseignement bilingue catholique. Depuis sa création en 1983, elle s’efforce de promouvoir et de renforcer la présence de l’euskara dans ces établissements. Comptant plus de 1600 familles adhérentes, l’association emploie une coordinatrice et collabore avec la Direction diocésaine de l’enseignement catholique (DDEC) pour développer l’offre immersive et bilingue. Autrefois, l’objectif était de faire sortir la langue basque des foyers et de l’enseigner. Aujourd’hui, la situation sociolinguistique a évolué. Alors que l’euskara était parlé principalement à la maison, il est désormais enseigné à l’école, y compris à des enfants dont les parents ne le parlent pas. Face à cette nouvelle réalité, notre mission est double : soutenir et promouvoir l’euskara au sein de nos établissements, tout en encourageant son usage hors les murs. Nous souhaitons que l’euskara devienne une langue vivante du quotidien, parlée aussi bien par les enfants que par leurs parents.
Des projets pour une langue vivante
Euskal Haziak met en place divers projets culturels afin de dynamiser l’usage de l’euskara. Pour clore l’année 2024, nous avons organisé un spectacle rassemblant plus de 850 enfants de notre réseau. Pour beaucoup, l’école constitue le seul espace où ils accèdent à la culture en basque. Dès le début de l’année 2025, nous lançons un concours d’écriture destiné à stimuler l’imagination des élèves et à encourager l’expression en euskara. Les meilleures productions seront publiées dans l’hebdomadaire Herria. Au printemps, nous organiserons la Semaine du théâtre : les écoles présenteront des pièces et des chants en basque, impliquant plus de 600 élèves dans un travail de création orale et artistique.
En parallèle, nous soutenons l’usage de l’euskara en dehors du cadre scolaire. Nous apportons une aide financière aux familles adhérentes souhaitant inscrire leurs enfants aux séjours Uda Leku. Nous avons également mis en place des groupes WhatsApp, organisés en cinq réseaux locaux, pour informer les parents des initiatives en langue basque dans leur commune. L’objectif est clair : faire rayonner l’euskara à l’école, à la maison, dans les commerces et dans la vie quotidienne.
Des portes ouvertes pour mieux connaître notre projet
Le 1er février dernier, 33 établissements ont organisé une journée portes ouvertes commune. Cet événement, au-delà de sa vocation informative, vise à renforcer la cohésion entre les établissements et à sensibiliser les familles à l’enseignement en langue basque dans le réseau catholique. Euskal Haziak a invité les parents à venir découvrir les projets pédagogiques et les enseignants engagés dans cette dynamique linguistique.
L’euskara a une place essentielle à jouer dans notre société. Nous poursuivons nos efforts pour que cette langue vive et s’épanouisse, à l’école et au-delà.
