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LES RÉFÉRENDUMS POUR REFONDER LA FRANCE

Dr Maxime MAURY, Officier des Palmes académiques, Professeur affilié à Toulouse Business School, Ancien directeur régional de la Banque de France. 

On espérait que le président de la République relancerait son quinquennat par la voie référendaire. L’absence de majorité, les émeutes du printemps, l’incapacité de la France à redresser ses finances publiques le nécessiteraient.

Il ne semble pourtant pas que nous en prenions le chemin.

Voici quatre référendums qui pourraient cependant rassembler le peuple français sur de larges majorités.

Le rôle du président devrait être de faire émerger un consensus qui pourrait regrouper les 2/3 de nos concitoyens à condition de faire campagne sur des convictions.

I) Un référendum pour adapter le code de la nationalité et mieux réguler l’immigration :

Nous sommes confrontés à deux problèmes parfaitement identifiés :

  • on devient Français par hasard sans présenter les garanties d’une bonne assimilation ;
  • on ne parvient pas à faire appliquer l’obligation de quitter le territoire français (OQTF), ce qui fournit un vivier essentiel de la délinquance.

L’obtention de la nationalité française se fait par l’application automatique du droit du sol. Ce n’est plus adapté car l’assimilation demande une adhésion.

La nationalité française devrait donc se demander, et trois conditions devraient être remplies pour l’obtenir :

  • un casier judiciaire vierge ;
  • une parfaite connaissance de la langue française ;
  • un serment en Mairie de fidélité aux valeurs de la République.

Le serment en Mairie pourrait tenir en quelques minutes :

  • reconnaissance des valeurs universelles de la République, à l’opposé du communautarisme et du wokisme ;
  • reconnaissance des principes de laïcité et d’ égalité entre les sexes.

S’agissant de l’immigration à proprement parler , il faut se diriger vers des quotas par métiers et par pays. Et vers une politique du donnant-donnant : les quotas sont accordés contre la reprise des délinquants en situation irrégulière.

II) Un référendum sur l’uniforme à l’École :

Il découlerait naturellement du précédent.

L’École est un lieu d’égalité qui doit donner les meilleures chances à tous.

C’est un lieu préservé où les distinctions sociales et de religion doivent rester invisibles.

L’uniforme , librement choisi par les élèves avec le concours de leurs professeurs , effacerait les différences sociales et de religion. Il incarnerait visuellement les principes de laïcité et d’unité comme bases de l’ordre républicain.

III) Une grande Loi de décentralisation :

En dépit des affirmations du gouvernement , la France ne parvient pas à redresser ses finances publiques.

Le déficit primaire ( avant paiement des intérêts de la dette ) atteint le niveau astronomique de -3% du PIB. Le budget de l’État accuse un déficit de -40 % environ. Soit – 169 milliards au cours des 7 premiers mois de l’année , niveau nominal sans précédent (même par rapport à 2020).

Par ailleurs, la trajectoire de déficit et d’endettement de la France diverge des autres pays européens. Ce qui pose un problème majeur pour reconstruire à la fin de l’année le Pacte de stabilité européen.

Sur le fond, un immense malentendu que les Français ne peuvent jamais trancher : ce ne sont pas les services rendus qu’il faut réduire mais l’organisation de la gouvernance qui est à remettre entièrement à plat.

La France est le pays le plus centralisé du monde dont il résulte plusieurs anomalies managériales et budgétaires :

  • Un surcoût d’administration aux dépens du fonctionnement opérationnel ;
  • un millefeuille administratif unique au monde ;
  • des redondances ou manques de synergie entre les différents échelons ;
  • une inadaptation des décisions trop éloignées du terrain et des acteurs.

Les comparaisons avec les autres pays européens sont claires : la France rend plutôt moins de services opérationnels et dépense plus pour s’administrer.

L’ensemble des régions françaises a un budget inférieur aux plus grandes régions européennes !

Même si elles ont acquis, depuis 2016, les dimensions européennes, les régions françaises demeurent des nains économiques et politiques.

Dans la perspective d’un référendum, le chef de l’État devrait au moins faire documenter le sujet sous l’angle des possibles économies budgétaires.

L’orientation du référendum serait de décentraliser vers les régions l’ensemble des fonctions non régaliennes de l’État en maintenant des cadres nationaux minimums pour les supports.

L’inertie du pays dans ce domaine est extrêmement choquante eu égard à la situation de ses finances publiques.

L’idée lumineuse du « Conseiller territorial », lancée par Balladur il y a quinze ans, en est une illustration parmi d’autres. Largement appréciée mais jamais aboutie.

IV) Enfin pour mettre en forme tout cela il faudrait une participation massive des agents publics :

Mieux que Mac Kinsey, les agents publics seraient capables de définir les organisations capables de rendre les meilleurs services au meilleur prix dans une France décentralisée où les centres de décision seraient plus proches du terrain.

Encore faudrait-il les consulter, ce que l’on ne fait jamais.

D’une manière générale, ce qui est managé sur le terrain par les préfets et de manière participative marche bien : par exemple, la médiation du crédit pendant la crise financière aurait dû fournir un modèle décentralisé pour l’accompagnement efficace de la crise sanitaire.

Refonder la France par le référendum, comme l’a fait le général de Gaulle, suppose de ne pas tomber dans le biais plébiscitaire (« pour ou contre Macron »).

Le nombre des référendums que nous proposons y contribuerait à condition de les échelonner dans le temps.

Il serait également souhaitable de poser plusieurs questions ( trois ou quatre par consultation) pour inviter les citoyens à réfléchir réellement et à trancher, en dehors de toute démarche plébiscitaire.

Pour la France, ce serait la voie royale d’un renouveau démocratique.

Premières universités de rentrée des écologistes indépendants et des régionalistes.

Hôtel Mercure – Palais des papes – Pont d’Avignon Centre à partir de 10h.

Suite aux nombreuses rencontres , débats, entre une bonne vingtaine de groupes : écologistes indépendants, régionalistes et citoyens, après des élections législatives qui ont réunis des groupes dans le combat, il faut s’engager pour une autre étape.

Les élections européennes peuvent porter plus haut et plus fort les intentions, de ce fait des universités de la rentrée politique devront faire avancer la cohésion au sein du groupe  » Les Abeilles ». Ce sont les groupes: Ecologie Autrement les Jeunes Ecologistes et la Fédération des Pays Unis qui sont organisateurs.

Précédemment lors de la tenue des états généraux à Marseille, Rennes, Toulouse, St Jean de Luz, des réunions à Paris, Lyon, Roanne, Narbonne, les lignes du projet ont commencé à se dessiner.

Corine Lepage ex ministre sera présente ainsi qu’Antoine Waechter, Pierre-Nicolas Bapt du PRG

Donc samedi 30 septembre à Avignon, pour ceux qui sont intéressés par les problématiques de décentralisation et d’écologie dans la perspective des élections européennes de 2024, il faut participer aux premières universités de rentrée des écologistes indépendants et des régionalistes.

Fédération des Pays Unis : le plus jeunes groupes politique de cette rencontre. FPU existe depuis le 15 janvier 2022, cette Fédération regroupe dès sa création le Parti Breton, Bastir Occitanie , le Parti Lorrain, Le Parti National Basque (EAJ), Prouvènço Nacioun puis se joignent: Alternative Alsace et le Parti de la Nation Occitane, d’autres groupes sont partenaires comme Chapiteau, Occitanie Pais Nostre….

PS/ Les Abeilles est le nom du rassemblement des partis régionalistes, écologistes indépendants et citoyens qui souhaitent présenter une liste commune aux élections européennes de 2024.

photo suivante / Des groupes régionalistes et leurs représentants

Saint-Jean-de Luz débat sur l’énergie hydraulique.

DECLARATION DE ​​​​​​​SAINT JEAN DE LUZ du 23/09/2023

DECLARATION DE DONIBANE du 23/09/2023

L’Alderdi Eguna, la fête nationale d’EAJ-PNB a permis de réunir les représentants de partis frères au sein de l’Etat français, ce samedi 23 Septembre, à St Jean de Luz. Le développement des énergies renouvelables dans nos territoires respectifs était au cœur de nos discussions. Les représentants des partis présents déclarent :

-défendre un modèle de production d’énergies renouvelables décentralisées, liées aux caractéristiques de nos territoires. Ce modèle est porteur d’avantages décisifs : multiplication de sources d’énergies qui limite l’impact de ruptures d’approvisionnements, par rapport à un modèle centralisé de type centrales nucléaires, énergies beaucoup moins risquées pour les êtres vivants que le nucléaire, une proximité production-consommation qui limite la perte d’énergie sur son réseau de transport, développement de filières d’innovation multiples et d’emplois locaux qualifiés qui donnent du sens, dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, …

-promouvoir toutes les sources d’énergies renouvelables et décarbonées, en particulier, l’énergie hydraulique, basée sur le mouvement de l’eau. Elle cumule des avantages clés : une part ancienne très importante qui assure 20% de la production d’électricité, en France, une production continue et un potentiel réel d’amélioration de sa productivité.

– s’inquiéter de la menace injustifiée qui pèse sur la production hydraulique. Actuellement, le Ministère de l’écologie étrangle des producteurs clés d’énergies renouvelables ! La loi sur l’eau de 2013 a réduit considérablement la marge de manœuvre des exploitants de centrales hydrauliques, au nom de la sauvegarde d’espèces marines comme les salmonidés. Toute création de nouvelles centrales hydrauliques est désormais interdite. Les responsables des unités actuelles subissent des contraintes accrues. Sur le terrain, ces derniers étaient déjà tenus de respecter des normes draconiennes et coûteuses, pour concilier cycle de vie des salmonidés ou autres espèces vivantes avec la production d’électricité hydraulique. Les polices de l’eau et de l’environnement exercent une surenchère arbitraire permanente, sans mesure des gains allégués. Les destructions de moulins hydrauliques se multiplient de façon inquiétante. Résultat : un ras-le-bol des professionnels du secteur, poussés à la cessation d’activité.

-indispensable d’en finir avec une situation, où l’administration française pratique son pouvoir au détriment du développement durable des territoires et des objectifs communiqués pour la transition énergétique de la société. Un nouveau cadre légal, une meilleure coordination des ministères et une nouvelle culture de l’écologie sont indispensables.

Dernière édition du GRECAM

Dernière édition du GRECAM

J’ai le plaisir de vous présenter la dernière édition du GRECAM, Ecrire avec la lumière, mon regard de photographe amateur et amoureux des images. Axé sur le Savès aux confins des départements du Gers et de la Haute-Garonne, entre Auch et Toulouse (Gimont, l’Isle-en-Dodon, Lombez, Rieumes , Samatan, Simorre, ect.), l’ouvrage est largement illustré comme il se devait.

J’y tente, depuis les années 1850, d’y cerner les diverses manifestations de la prise de vue, du souvenir familial à la carte postale, par ses différents auteurs (privés, amateurs « dévots », artisans et artistes). Y seront évoqués, entre autres, Pierre Mendousse, le docteur Laurentie, Jean Dieuzaide et Daniel Maigné.

 La seconde partie est consacrée au photographe amateur de la ruralité, le samatanais Maurice Roux (1933-2015) et son action dans le revivalisme occitan, le naturalisme, les Pyrénées ossaloises, en particulier autour du dynamique Foyer rural de Samatan. J’ai tenu aussi à mettre en valeur des acteurs importants de l’écologie et de la musique qu’a côtoyé celui que l’on surnommait l’Auseth, tels Robert Hainard, les Perlinpinpin F

òlc, Pierre Corbefin, Claude Sicre, Guy Lafitte et bien d’autres, témoins des années 1965-1990, le « temps de possibles », celui de la mutation irréversible, entre campagne « traditionnelle » et modernité.


Alain Costes

( 2) – Les groupes régionalistes et leurs partenaires sur le terrain

4 – Invitation des groupes basques à BASTIR OCCITANIE représenté par JLuc DAVEZAC , le Président; à sa demande , il est accompagné par Alexis BOUDAUD créateur du groupe ECOLOGIE AUTREMENT. Une ambiance énorme et 10 000 personnes au meeting.

5 – Les groupes à Montségur 2022 avec des représentants d’Occitanie Pais Nostre, Bastir Occitanie, Pais Nostre ….etc…

Tout le monde entoure MARTI le symbole de cette lutte culturelle, historique, linguistique.

6 – Les groupes se rencontrent dans les régions du territoire français, ici première rencontre à Lyon organisée par Eric de 100% et Alexis d’Ecologie Autrement..

7 – DURBAN CORBIERES célèbre sa nouvelle appellation en occitan. Cette célébration organisée avec le groupe PAIS NOSTRE et son Président Jean-Pierre LAVAL.

JUSTICE POUR NOS LANGUES

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Erwann Peñsec a réalisé un classement des pays en fonction de la situation linguistique. Sur la carte illustrant ce classement figurent :

– en vert les pays ayant plusieurs langues officielles, ou n’en n’ayant aucune,

– en orange, les pays n’ayant qu’une langue officielle, car ne possédant qu’une seule langue territoriale,

– en rouge, les pays n’ayant qu’une seule langue officielle, malgré la présence de plusieurs langues territoriales.

La France apparait comme une anomalie parmi les pays dits démocratiques.

Source : https://www.nhu.bzh/la-france-une-dictature-linguistique/

( 1 ) – Les groupes régionalistes et leurs partenaires Ecologistes Autrement, Indépendants …sur le terrain

Depuis des mois les groupes se rencontrent dans les régions du territoire français. L’initiative vient des groupes de la Fédération des Pays Unis: Basque, Breton, Occitan, Provençaux et des partenaires Ecologistes et citoyens.

1- Création de la Fédération des Pays Unis à Paris le 15 /01/2022

2- Fête Occitane à Cordes (81)

3- Rencontres de groupes à Roanne (42)