Mois : septembre 2025

– 31 – NOUVEAU ! Cours débutant à Tournefeuille31

NOUVEAU ! Cours débutant à Tournefeuille dès le mercredi 17 septembre à 20h au Foyer des Aînés (salle du billard), place de la Mairie). Et pour les confirmés, atelier de pratique linguistique à 18h, même endroit, même jour.

Inscription possible dès ce samedi à l’occasion du forum des associations au Phare de Tournefeuille de 10h à 17h.

05-61-11-24-87 cors@ieo31.com www.ieo31.com

Eloge funèbre pour le père Jean-Claude Vasseur.

De Patrick Lasseube
. Église paroissiale Saint-Julien de Saint-Lys, le vendredi 29 août 2025.
Près de deux ans, presque jour pour jour, après le décès de Denise, sa maman, à l’âge de 102 ans, le 23 août 2023, c’est au tour du père Jean-Claude Vasseur de nous quitter, ce 24 août.
Quand il a pris sa retraite en 2022 à l’âge de 76 ans, c’est avec une immense contrariété et je pèse mes mots, qu’il dut quitter avec sa maman le presbytère de Saint-Lys pour celui de Lèguevin.
Le Père doyen, Jean Claude Vasseur, m’avait confié que, parmi ses nombreuses connaissances, ses amis proches, les personnes sur lesquelles il pouvait compter, il y avait plus de non croyants que de croyants. Votre présence à tous ici en est la preuve éclatante. Il avait aussi sa formule inclusive pour accueillir les personnes en début des célébrations venues en nombre dans l’église que ce fut dans le deuil ou la joie: « J’accueille ici, les croyants, les mal croyants, les incroyants, ceux d’autres religions et les chercheurs de sens ». Voilà une formule qui en dit long sur la capacité du père Vasseur à réunir la diversité humaine dans une même communion.
Mais revenons au début de son périple, celui d’un jeune homme de 36 ans, qui met un pied dans la vie active comme employé aux PTT Télécom à Le Chesnay près de Versailles, avant de s’inscrire au séminaire où, une fois ordonné prêtre en 1978, il poursuit, durant plus de trois ans, des études supérieures à la faculté des sciences sociales à l’institut catholique de Paris.
Ordonné prêtre, il sera affecté, durant 15 années, dans diverses paroisses des Yvelines. Après ses débuts à Villepreux, puis à Saint-Cyr-l’École, il recevra pour une douzaine d’années la charge de curé dans différentes paroisses de la vallée de Chevreuse (Magny-les-Hameaux, Saint-Arnoult-en-Yvelines, Saint-Rémy-lès-Chevreuse et Chevreuse, pour lesquelles il gardera un profond attachement.
C’est à Magny-les-Hameaux qu’il débute en tant que curé. Ce jeune homme de 36 ans, à l’accent chantant du midi, était dans la moyenne d’âge de ses paroissiens, et très vite il sut partager leur vie et s’adresser aux enfants et adolescents. Ceux-ci, devenus aujourd’hui adultes et parents à leur tour, gardent de Jean-Claude un souvenir ému. Dès l’annonce de son décès, ils ont beaucoup communiqué entre eux, évoquant de merveilleux souvenirs et l’image de quelqu’un qui les a aidés à grandir, avec joie et enthousiasme, et tous reparlent encore des mémorables séjours en famille à Crest-Voland, en Savoie pendant les vacances d’hiver. Certains de ces jeunes et parents sont d’ailleurs présents aujourd’hui dans notre assemblée.
Très vite, il montre un charisme particulier pour rassembler et entraîner les habitants, paroissiens ou non. Ainsi revécut la kermesse paroissiale. Avec le Maire, il crée « Vesti-Aide » pour venir en aide aux personnes en difficulté.
A Magny-les-Hameaux, il sera à l’initiative de la transformation de la chapelle de Cressely en église paroissiale, ce qui lui vaudra d’être surnommé, « le prêtre bâtisseur ». De même il a reçu l’appui, plus inattendu, de Raymond Devos, habitant de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, pour la réfection du clocher de l’église.
Détaché du diocèse de Versailles à sa demande pour un retour dans sa région natale à Saint-lys le 16 août 1993, le père J Cl Vasseur se rapproche de ses racines familiales profondément ancrées au village de Montferrand Savès en Gascogne toulousaine.
Des 30 années passées parmi nous, ici à Saint-Lys, nous retiendrons du Père Vasseur, la stature d’un vrai curé de campagne, comme ceux de notre enfance, dont les noms sont encore ancrés dans nos mémoires. Nous retiendrons sa grande disponibilité envers l’ensemble de la population, son écoute aux autres et son engagement pour l’amélioration de la condition humaine. Il a été durant plusieurs années membre du Centre Communal d’Action Sociale de Saint-Lys et il a animé une équipe de bénévoles « le Samu moral » dédiée à l’accompagnement des personnes en difficulté. Il a été à l’initiative de l’ouverture au presbytère de Saint-Lys du premier logement d’urgence municipal, dédié aux SDF ou aux pèlerins de passage.
Parcourant sans relâche, son vaste secteur rural de 28 communes et 35 clochers, avec toujours le même dévouement, la même envie d’aller au-devant de l’autre, une présence de tous les instants en toutes circonstances, il a su ainsi sensibiliser une large population. Il faisait preuve d’une énergie débordante, même si les dernières années, le poids de la fatigue accumulée se faisait de plus en plus ressentir.
Homme d’Église, le Père J Cl Vasseur a toujours rempli avec aisance, mais rigueur, sa mission pastorale. Toutefois cela ne l’empêchait pas de participer au débat public de la vie municipale, toujours avec bienveillance mais avec un réel intérêt. Son implication auprès des maires n’était pas protocolaire mais de véritables liens d’amitiés se sont tissés au fil du temps. Votre présence nombreuses chers collègues maires, ancien maires atteste de votre soutien en toutes circonstances à votre ami le Père Jean Claude Vasseur.
Le Père Jean Claude Vasseur a toujours répondu présent aux diverses invitations, tant des municipalités que des associations. Épicurien, bon vivant, le père Vasseur a toujours été un fidèle supporteur du club de rugby, Canton de St-Lys. Il est aussi le président fondateur de l’association des amis de Saint-Julien qui, durant des années, organisa des concerts d’orgue ou de Gospel. Durant une vingtaine d’année, il officiait ici même dans cette église, débordante de participants, auprès de l’Abbé Georges Passerat (ici présent) à la messe en occitan à l’occasion de la fête annuelle de la Catinou.
Son rituel quotidien commençait immuablement au grand café de France avec le regretté Monsieur ADJ Laradji, religieux musulman, ancien député de l’assemblée nationale, plus tard au café du commerce avec le regretté Caude, où, dès l’ouverture, il retrouvait les habitués qui, comme lui, prenaient de façon expresse, un café avant d’aller travailler tout en commentant l’actualité du jour. Un moment de détente cordiale, où les langues se déliaient, une façon bien à lui de prendre aussi le pouls au plus près de notre société.
Mais il avait repoussé loin les limites de sa mission pastorale. Les dimanches après midi, il était un actif supporter de l’équipe de cantonale de Rugby et, dans les tribunes, il donnait de la voix.
Concernant les 28 églises de son secteur, il veillait à leur bon entretien et n’hésitait pas à interpeller les maires auxquels il attribuait publiquement lors des messes à l’occasion des fêtes locales paroissiales des félicitations pour les travaux effectués au cours de l’année écoulée ou parfois quelques amicales réprimandes dans le cas contraire.
Si notre église de Saint-Lys est resplendissante, ce n’est pas le fruit du hasard, mais bien le résultat de la vigilance et de la détermination du père Jean-Claude Vasseur auprès des maires successifs et si cela ne suffisait pas il trouvait toujours des bonnes volontés pour entreprendre des travaux (comme l’actuel carrelage du chœur).
Jean-Claude Vasseur était présent à toutes les cérémonies civiles de toutes les communes, mais aussi auprès des associations, plus particulièrement de l’amicale des anciens combattants, des différents clubs des aînés, des comités des fêtes, de l’Entente Saint-Lysienne notre remarquable harmonie batterie fanfare et bien d’autres…Ses visites dans les maisons de retraite étaient très appréciées. On peut affirmer qu’il s’impliquait de façon très active à la vie de nos communes en étant au plus de ses acteurs.
Il a toujours laissé les portes ouvertes aux différentes religions, aux initiatives qui pouvaient apporter de l’animation dans les communes à travers les concerts, visites guidées, expositions d’œuvres d’art, résidences d’artistes pour la création d’œuvres lyriques ou comme le Saint-Julien sculpté dans le tronc d’un platane…Il était le Président fondateur de l’association culturelle les Amis de Saint-Julien.
Pour lui, le mot « vacances » n’existait pas. Les quelques moments rares de son temps libre, il les passait bien volontiers en compagnie de ses amis. Dans sa modeste petite maison de campagne située à Labastide de Sérou en Couserans, il n’y passait que quelques rares journées. Là aussi, Jean Claude avait su créer des liens d’amitié. Il aimait fixer ses rendez-vous au restaurant « chez Victor », établissement emblématique de Castelnau-Durban.
Après plusieurs décennies de mission pastorale, le Père doyen, Jean Claude Vasseur, usé, fatigué, il avait pris, à l’âge de 76 ans, une retraite bien méritée. S’il était besoin, de reconnaître l’étendue du secteur desservi par le père J Cl Vasseur, il suffit de constater qu’il est remplacé, aujourd’hui, par deux voir trois prêtres !
Le Père Jean Claude Vasseur a toujours négligé sa santé, mettant en avant la nécessité d’abord de remplir sa mission pastorale. Dans son entourage familial, au quotidien, il a toujours pu compter sur sa maman Denise, toujours très attentionnée pour son fils qui le lui rendait de manière remarquable. En ce jour de deuil, nos pensées et notre soutien iront à sa sœur Liliane, sa nièce Valérie, son époux Eric et leurs enfants Roxane et Dylan qui ont accompagné au quotidien avec affection, ces dernières années, leur « tonton aimant ».
Pour clôre mon propos, s’il y avait un mot pour qualifier la personnalité du père Jean Claude Vasseur, je dirais qu’il était notre Berger à tous, bienveillant, présent à tous les moments importants de nos vies. Il n’a pas été un curé de passage, il est entré dans nos coeurs, il y restera.
Il a sa manière, fait en sorte, de rassembler ce qui est épars.
Patrick Lasseube, Maire honoraire de Saint-Lys

– 11 – Événement Calandreta à Limoux

Communiqué de presse – Événement Calandreta à Limoux

Jeudi 11 septembre 2025 à 17h30 à l’école Calandreta Limosenca – 1 rue de l’Aiguille à Limoux.

La Calandreta de Limoux vous invite à une présentation du mouvement Calandreta, en présence de la Fédération et de la Confédération Calandreta, ainsi que de Monsieur Pierre Durand, Maire de Limoux

Les Calandretas sont des écoles bilingues occitan-français qui s’inscrivent dans une démarche de pédagogie institutionnelle et s’inspirent de certaines techniques Freinet. Cette approche place l’enfant au cœur de ses apprentissages, favorise l’autonomie, la coopération et l’expression libre.

Le bilinguisme précoce, pratiqué dans nos écoles, est reconnu pour ses nombreux bienfaits :

• Développement cognitif renforcé

• Ouverture culturelle et linguistique

• Meilleure capacité d’adaptation et de communication

Cet événement est l’occasion de découvrir une école vivante, enracinée dans son territoire, qui allie innovation pédagogique et transmission du patrimoine occitan.

Entrée libre et ouverte à toutes et tous.

🍷Rencontre clôturée par un verre de l’amitié.

Informacions administrativa

Vida associativa
  • Editorial
  • Rapòrt d’activitat
  • Total Festum 2025
Informacions administrativas
  • Situacion del primièr gra
  • Situacion del segond gra
  • Laureats e laureatas 2025 del CRPE especial occitan
  • CRPE, CAPES, AGREGACION
  • Disparicion de la borsa « ENSENHAR Etudiant.e »
Projèctes pedagogics
  • Aude
  • Erau
  • Losera
  • Projècte pedagogic academic 2025/26
Universitat Recerca
  • Una annada a l’universitat de Montpelhièr Paul-Valéry
  • Publicacions
  • Agenda de la Recerca
Mercé als redactors e redactrises

Fabienne Albert, Gilles Arbousset, Eric Astié, Catarina Bataller, Benoit Bolano, Silvan Chabaud, Déva Dauriac, Aurélie Dieudonné, Sophie Dussaut-Leriche, Magali Fraisse, Julien Konopnicki, Johanna Pellicer, Joëlle Rossignol, Anne Romieu, Mélanie Roussel, Caroline Sanicos-Lechène, Céline Serva, Marie-Jeanne Verny

Elle est partie en silence …

Elle a fait le 238e jour d’une grève de la faim en demandant un processus équitable dans un pays, la Turquie, où l’équité et la justice sont des concepts inexistants. Surtout si tu es une femme. Surtout si vous êtes un défenseur des droits de l’homme. Surtout si tu ne penches pas le dos à un pouvoir qui veut fermer ta bouche.

Elle est morte comme ça Ebru Timtik de faim et d’injustice. Son cœur s’est arrêté simplement parce qu’elle n’avait plus rien à pomper dans un corps cicatrisé par l’inedia

Elle est morte en défendant son droit à une procédure régulière, après avoir été condamnée à 13 ans, ainsi que 18 autres avocats comme elle, détenus pour terrorisme, juste pour avoir défendu d’autres personnes accusées du même crime.

Elle est morte comme Ibrahim et Helin et Mustafa de Grup Yorum, qui est morte après 300 jours de jeûne pour combattre la même accusation.

Elle est morte en combattant avec son corps, aux conséquences extrêmes, une bataille qu’en Turquie d’Erdogan n’est plus possible de mener avec un mot, un vote, une manifestation sur la place.

Elle est morte comme les héros, sacrifiant sa vie pour les droits de tous.

Il n’y a qu’une façon de célébrer la mémoire de cette grande femme : en ne se taisant pas. Faire en sorte que sa voix aille le plus loin possible, là où elle ne peut plus atteindre.

Il y a des idées si fortes capables de survivre à la mort.

Au revoir Ebru. Vive Ebru.

Merci!

Elle est partie en silence, hier après-midi, dans une chambre d’hôpital, où elle a été transférée de prison suite à la détérioration de son état

Elle a fait le 238e jour d’une grève de la faim en demandant un processus équitable dans un pays, la Turquie, où l’équité et la justice sont des concepts inexistants. Surtout si tu es une femme. Surtout si vous êtes un défenseur des droits de l’homme. Surtout si tu ne penches pas le dos à un pouvoir qui veut fermer ta bouche.

Elle est morte comme ça Ebru Timtik de faim et d’injustice. Son cœur s’est arrêté simplement parce qu’elle n’avait plus rien à pomper dans un corps cicatrisé par l’inedia

Elle est morte en défendant son droit à une procédure régulière, après avoir été condamnée à 13 ans, ainsi que 18 autres avocats comme elle, détenus pour terrorisme, juste pour avoir défendu d’autres personnes accusées du même crime.

Elle est morte comme Ibrahim et Helin et Mustafa de Grup Yorum, qui est morte après 300 jours de jeûne pour combattre la même accusation.

Elle est morte en combattant avec son corps, aux conséquences extrêmes, une bataille qu’en Turquie d’Erdogan n’est plus possible de mener avec un mot, un vote, une manifestation sur la place.

Elle est morte comme les héros, sacrifiant sa vie pour les droits de tous.

Il n’y a qu’une façon de célébrer la mémoire de cette grande femme : en ne se taisant pas. Faire en sorte que sa voix aille le plus loin possible, là où elle ne peut plus atteindre.

Il y a des idées si fortes capables de survivre à la mort.

Au revoir Ebru. Vive Ebru.

Merci!

Les Françaises et Français veulent que ça bouge.

Les Françaises et Français veulent que ça bouge.

Un récent sondage de l’IFOP explique que :

➡️ 68% des Françaises et Français estiment que les collectivités locales n’ont «pas assez de pouvoir par rapport à l’État»

➡️ 73% sont favorables à ce que les régions puissent « adapter les lois nationales pour tenir compte des réalités locales».

💪 Oui, ils veulent qu’on arrête de tout décider depuis Paris. Ils veulent que leurs collectivités aient les moyens d’agir, tout de suite, au plus près de leur vie.

Ce n’est plus un tabou de dire que l’unité de la France ne passe pas par l’uniformité. Elle passe par la confiance dans nos territoires.

En Bretagne, nous savons ce que cela veut dire : avancer sans renier ce que nous sommes. Être Breton et être Français, ce n’est pas l’un contre l’autre. C’est l’un avec l’autre.

🌱 Et demain, si nous voulons réussir la transition écologique, la justice sociale, la bataille de l’énergie, de l’emploi, de l’agriculture… ce sera avec les territoires, leurs habitants, pas sans eux.

Alors oui, il est temps. Le contexte politique que nous vivons montre qu’il est temps. Il est temps de tourner la page du centralisme. Il est temps de libérer les énergies pour un projet innovant offrant de la stabilité pour notre pays.

Et de construire, ensemble, une France qui s’assume enfin diverse.