Mois : août 2025

– Pays Basque – 130 urte betetzen ditu gaur

130 urte betetzen ditu gaur, San Inazio egunez, gure alderdiak. Urtero legez, Mutrikun izan da ospakizuna. Gora EAJ-PNV!!! Gora Euskadi askatuta!!!!

130 ans aujourd’hui, jour de la Saint-Ignacio, notre parti. Comme chaque année, la célébration a eu lieu à Mutriku. Vive EAJ-PNV !!! Vive l’Euskadi libre !!!

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– Corse – 50 ans après, enfin l’autonomie pour la Corse ?

De François Alfonsi 

Ce 30 juillet 2025 a lancé une grande bataille politique.

Le gouvernement, saisi par le Ministre François Rebsamen, a annoncé le projet de réforme constitutionnelle que le Chef de l’Etat, Emmanuel Macron, va soumettre au Parlement. Déjà, le débat fait rage, et une issue favorable pour cette réforme constitutionnelle reste incertaine.

Lors de ces votes du Parlement, il s’agira, ni plus ni moins, que de lever la grande hypothèque qui avait été la source profonde des évènements d’Aleria, et que le négociateur d’alors Libert Bou avait synthétisé en une formule : « même 200.000 Corses autonomistes ne feront pas changer la Constitution française ».

Edmond Simeoni raconte, dans une interview donnée à Corse Net Infos en août 2014 : « La déclaration de Libert Bou est le déclencheur d’Aleria ». Il décrit la décision de l’Exécutif de l’ARC de passer à l’action, prise dans « un véritable climat d’ébullition politique et de radicalisation ». De la décision d’entrer armés dans la cave : « Comme nous ne voulions pas être expulsés par trois grenades lacrymogènes et deux gifles, nous prenons des fusils de chasse avec la conviction certaine et partagée que nous ne les utiliserons pas. Ils sont un élément de dissuasion vis-à-vis des forces de l’ordre ». On connaît la suite… et ce numéro spécial d’Arritti la raconte en détail.

Au « niet » de 1975 répond donc, un demi-siècle après, le « oui » du gouvernement de François Bayrou et du Président de la République Emmanuel Macron. Entretemps, trois générations se sont succédées qui ont porté la lutte du peuple corse avec courage et persévérance.

Mais la bataille politique de 2025 n’est pas encore gagnée. Elle ne fait qu’entrer dans sa phase finale et décisive. Face au « oui » des plus hautes autorités de l’Etat se dresse déjà le « non » du conservatisme français le plus obtus, symbolisé par l’avis contraire donné par le Conseil d’Etat et par les déclarations fracassantes du Président du Sénat Gérard Larcher.

Il ne faut cependant pas sous-estimer le parcours qui a permis d’arriver à ce stade.

La montée en puissance du vote nationaliste depuis 2014 en a été l’élément le plus fort. Il a exprimé démocratiquement, et sans contestation possible, la volonté du peuple corse, celle des « 200.000 Corses » revendiquant l’autonomie. Libert Bou l’avait envisagé comme un cas d’école improbable et inatteignable ; les urnes corses l’ont matérialisé par 68% des suffrages exprimés. Comment se prétendre une démocratie européenne et rester fermés à la volonté du peuple corse quant à l’avenir de la Corse ? D’autant plus que la revendication d’autonomie est vécue comme simple et naturelle par la plupart des autres démocraties de l’Union Européenne.

Les émeutes provoquées par l’assassinat inexpliqué dans sa prison d’Arles d’Yvan Colonna a été l’élément déclencheur du processus en cours, en ce qu’elles ont apporté la preuve que la mobilisation de 1975 avait franchi les générations, et que, cinquante ans après, la colère était toujours aussi grande parmi la jeunesse corse. Et que, si l’assaut des jacobins contre le processus d’autonomie en cours devait l’emporter, cela provoquerait en retour la même onde de choc que celle qui a suivi les déclarations de Libert Bou en 1975.

Tel sera l’enjeu du débat au sein du Parlement français, Assemblée Nationale et Sénat, puis lors du Congrès de Versailles : revenir à l’avant-Aleria, ou s’engager vers l’avenir à travers une solution politique. Gérard Larcher et ses congénères savent que la pression politique sera maximum lors du Congrès, et qu’il devra prendre des responsabilités lourdes ce jour-là en s’opposant tout à la fois à la volonté du peuple corse, à celle du Président de la République, et à celle du gouvernement. C’est pour cela qu’ils ont essayé de peser en amont du Conseil des Ministres, à travers l’avis du Conseil d’Etat et par la déclaration du Président du Sénat. Le combat pour le maintien de la formule négociée lors des accords de Beauvau avec Gérald Darmanin est décisif. Il a été gagné, ce qui permet d’aller de l’avant.

Durant les trois mois qui viennent, il faudra serrer les rangs, marginaliser les élus corses à la solde du pire des conservatismes parisiens, et faire ressentir le rapport de forces essentiel, celui d’un peuple corse uni et déterminé.

Les majorités requises au Parlement sont très élevées. Cependant, les députés et sénateurs qui voteront en faveur de l’autonomie ne le feront pas tous par conviction. Beaucoup voudront simplement éviter d’être cloués au pilori comme responsables des évènements graves qui résulteraient inévitablement d’un camouflet parlementaire fait à la Corse, auquel ils auraient contribué.

Le vote final sera serré, mais une porte a été enfin ouverte par 50 années de luttes et de sacrifices depuis un certain 22 août 1975.

Per la nosta lenga en los País Occitans

S’auèi de corrudas espelissen per la nosta lenga en los País Occitans – Nòrd, com La Passem en Gasconha e Albigés, que hè mei de trenta ans qu’Aran cor per la soa lenga.

En Val d’Aran (Estat espanhòu), l’occitan qu’ei lenga oficiau despuish 1990. Tots los joens qu’aprenen l’occitan a l’escòla com purmèra lenga.

Qu’ei damb Nadau que s’acaba la jornada, un còp los aranés devarats de tots los terçons de la Val entà hestejar com cau !

#valdaran#occitan#aranés#català#aranpersalengua

– 24 – Brantôme : refus du panneau d’entrée en occitan !!!

De Martial Peyrouny

« Je note avec contentement que les différents candidats à la mairie de Brantōme semblent souhaiter la venue de la felibrejada dans la Venise du Périgord.« 

Je note cependant que Brantōme en Périgord est une des très rares communes de Dordogne à ne pas avoir répondu positivement à la proposition du conseil départemental en affichant les panneaux d’entrée de l’ensemble des villages la composant en occitan, alors même que Brantōme est de plus la seule commune du Périgord à proposer à ses enfants un cursus bilingue fr-oc, de la maternelle jusqu’à la troisième.

Peut-être pourraient-ils commencer par cet affichage bilingue pour montrer leur attachement à notre langue et à notre culture et pour souhaiter la bienvenue à la grande fête de la tradition occitane dans notre cité ?

Une langue ne s’use que si l’on ne s’en sert pas

Jolie de loin, mais ça pique les yeux quand on s’approche !!!

De Marc Arnaud de L’Hexatrône

« J’ai hésité à faire le portrait de cette dame car on m’a toujours dit de ne pas tirer sur une ambulance, surtout si elle roule tous feux éteints sur l’autoroute de la corruption. Oui, c’est très méchant de se moquer d’une femme politique qui voit son ambition s’écrouler comme une tour Lego sous le rire démoniaque d’un Éric Antoine hilare. Mais que voulez-vous, elle nous tend la perche, et pas qu’un peu.

Rachida Dati, c’est un peu comme une bougie parfumée dans une salle d’audience : ça fait joli de loin, mais ça pique les yeux quand on s’approche. Ministre de la Justice sous Sarkozy, elle aurait dû incarner la rigueur, l’intégrité, le respect de la loi. Résultat ? Quinze ans plus tard, elle incarne surtout un dossier d’instruction. Mises en examen, soupçons de corruption passive, trafic d’influence, recel d’abus de biens sociaux… Bref, elle a fini par connaître la justice mieux qu’un greffier en CDI.

On l’accuse d’avoir touché plus de 900 000 euros de Renault-Nissan en échange de rien. Rien, sinon des « conseils oraux », aussi discrets qu’impossibles à prouver. Des conseils tellement éthérés qu’ils pourraient être qualifiés de méditation transcendantale corporate. En somme, l’ENA version hotline mystique.

Mais Rachida, c’est aussi une carrière municipale à faire pâlir un employé de cantine : elle voulait l’hôtel de ville de Paris comme on veut un dessert gratuit. Succéder à son ennemie préférée, Anne Hidalgo, pour finir de raser la capitale à coups de goudron et de palissades. Là où Anne avait creusé des trous, Rachida se voyait déjà poser des barres d’immeubles sponsorisées par Vinci et Qatar Foundation. L’une avait commencé la destruction de Paris, l’autre était prête à y planter le drapeau du néolibéralisme en talons aiguilles.

Côté amitiés politiques, Dati ne fait pas dans la dentelle non plus. Elle reste fidèle à son mentor Nicolas Sarkozy, cet autre grand amoureux des prétoires. L’un est accusé d’avoir vidé les caisses pour ses campagnes, l’autre d’avoir siphonné Renault façon Uber Eats version juridique. À ce niveau, ce n’est plus un tandem, c’est une cellule VIP à la Santé.

Et pourtant, même chez Les Républicains, on commence à l’éviter comme une facture impayée.

Pour la prochaine législative partielle dans le 6e arrondissement de Paris, LR n’a pas investi la femme aux bijoux, mais Michel Barnier. Oui, Barnier. Un monsieur si terne qu’il fait passer un PowerPoint de la Cour des comptes pour une rave party. C’est dire à quel point ils préfèrent le silence glacial à la verve empoisonnée de Rachida.

Dati, c’est donc ce cocktail improbable de glamour tapageur, de dossiers classés confidentiel instruction, et de rancune tenace. Elle voulait briller, elle a cramé. Elle rêvait d’être Simone Veil, elle a fini en personnage secondaire de « House of Cards » version Gulli. Une chute vertigineuse ? Non, un atterrissage logique. Et comme disait un vieux proverbe de Palais : à force de jouer avec le feu judiciaire, on finit en torche humaine médiatique. ».

-34 – Féria Béziers 2025

MERCREDI 13 AOÛT – 21H30

Amateurs de musique traditionnelle préparez vous, avec Guilhem Desq – Electric Hurdy Gurdy vous allez être servis !

Virtuose du hurdy gurdy, Guilhem Desq insuffle une nouvelle vie et une innovation à cet instrument du vieux monde. Son son est incomparable car il électrise cet instrument acoustique à l’origine et y joue une grande variété de genres – du folk européen traditionnel au rock moyen-oriental, en passant par le rock contemporain, le hip-hop et l’électro.

Venez vous ambiancer avec nous