Catégorie : Bastir Occitanie

Fédération Régions et Peuples Solidaires à Tagliu Isulaccia en Corse

Aujourd’hui premier jour de l’université d’été de la fédération Régions et Peuples Solidaires à Tagliu Isulaccia en Corse avec les collègues de Unitat Catalana Pour commencer un débat très intéressant sur l’évolution statutaire de la Corse avec la présidente de l’assemblée de Corsa Marie-Antoinette Maupertuis, Romain Colonna et le député breton Paul Molac.

– 12 – Gardarem le musée !

Gardarem le musée !

Hier, l’association de défense du musée des Arts et Métiers traditionnels de Salles-la-Source est née. Son objectif est clair : revenir sur la décision insensée du département et sauver ce lieu de préservation et de transmission essentiel pour notre territoire.

Malheureusement, trop peu d’élus locaux étaient présents à cette assemblée générale. Où sont les maires du Vallon, les conseillers départementaux ou le député (habitant de Salles-la-Source) ? Nous devons faire front commun pour défendre le musée et notre patrimoine.

De nombreuses actions sont prévues avec l’association Gardarem le musée dans les semaines qui viennent. N’hésitez pas à adhérer et à nous soutenir

@à la une

#Aveyron#salleslasource#Patrimoine#Culture

Forte demande de décentralisation !!! Sondage

À l’heure où la Corse et la Nouvelle-Calédonie négocient avec Paris des statuts particuliers qui vont très loin dans la logique d’administration « à la carte », que pensent les Français de cette politique de différenciation visant à adapter l’action publique aux spécificités géographique, historique, ou socioculturelle locales?

Cinquante ans après les événements d’Aléria (21 août 1975) qui ont marqué la naissance du nationalisme corse et amorcé une première vague de décentralisation, quel est l’état de l’opinion sur la décentralisation et les revendications régionalistes, notamment sur le projet de loi devant prochainement octroyer à l’île de Beauté une « autonomie dans la République » ?

Pour y répondre, l’Ifop a réalisé pour le mouvement Régions et Peuples Solidaires (R&PS) une grande enquête dont l’intérêt est d’offrir des évolutions de l’opinion sur près de 30 ans mais aussi des données fiables pour les régions à forte identité (Alsace, Bretagne, Catalogne nord, Corse, Pays basque nord, Pays de Savoie) les plus concernées par ces sujets.

La France connaît aujourd’hui un tournant majeur dans son rapport à l’organisation territoriale. Loin de rester cantonnée aux militants, l’aspiration à davantage de pouvoir régional se généralise et s’affirme comme une revendication transpartisane. Alors qu’en 2012, seule la moitié des Français considéraient que les collectivités locales manquaient de pouvoir, ils sont désormais 68 % à partager cet avis. Ce désir de décentralisation traverse toutes les catégories sociales et politiques, avec des taux particulièrement élevés chez les seniors (73 %), dans les zones rurales (75 %) ou encore chez les électeurs de Marine Le Pen (79 %). Il s’accompagne d’un plébiscite en faveur d’une adaptation des lois aux réalités locales, soutenue par 73 % des Français, et d’un intérêt croissant pour le fédéralisme : 71 % y sont favorables, une proportion impensable il y a encore quelques décennies, notamment en Alsace (86 %), en Bretagne (78 %) ou en Corse (76 %).

Cette évolution s’exprime aussi dans une remise en cause de la carte des régions dessinée en 2015. Le redécoupage voulu par François Hollande est largement rejeté : 68 % des Français souhaitent une réforme tenant compte des spécificités historiques et culturelles. Dans les territoires « maltraités » par cette réforme, le rejet est massif : 84 % en Alsace, 72 % en Bretagne. L’Alsace incarne cette révolte avec 80 % de ses habitants réclamant une sortie du Grand Est, contre 68 % en 2019. En Corse, trois quarts des habitants soutiennent le projet de loi d’autonomie, un taux qui grimpe à 87 % chez les jeunes. La tendance se retrouve ailleurs, comme en Savoie, où 51 % des habitants veulent une région spécifique (contre 41 % en 2000), ou en Bretagne, où 48 % souhaitent le rattachement de la Loire-Atlantique. À l’échelle nationale, 51 % des Français approuvent l’autonomie corse et la création d’un statut particulier pour le Pays basque divise à parts égales (50 % favorables).

Parallèlement, les revendications culturelles connaissent un soutien exceptionnellement stable et fort. La reconnaissance officielle des langues régionales rassemble 77 % des Français, un niveau quasiment inchangé depuis 1999, et qui atteint des sommets dans les régions concernées : 93 % en Corse, 91 % au Pays basque, 90 % en Alsace. L’école est perçue comme le vecteur central de cette transmission : 84 % des Français plébiscitent l’enseignement de l’histoire régionale et 81 % souhaitent que chaque élève puisse apprendre une langue régionale. Dans les régions à forte identité, l’idée d’un enseignement obligatoire fait son chemin, avec 76 % de soutien en Corse, 78 % en Alsace et 66 % au Pays basque. Cette institutionnalisation progressive illustre une volonté de préserver et transmettre ces particularismes au-delà des clivages politiques ou des effets de mode.

Derrière cette montée en puissance du régionalisme se dessine enfin un rejet quasi profond du centralisme.

Neuf Français sur dix estiment que l’État central est trop déconnecté des réalités locales, et 82 % dénoncent une couverture médiatique trop concentrée sur Paris. Seuls 35 % jugent que le gouvernement prend en compte les besoins de leur région, avec des niveaux critiques en Catalogne (24 %) et en Corse (30 %). Cette défiance nourrit une affirmation identitaire de plus en plus marquée : 27 % des Français se disent aujourd’hui principalement attachés à leur région, contre 23 % en 2011, et jusqu’à 57 % en Corse ou 47 % en Bretagne. Dans certains territoires, l’identité régionale dépasse même l’identité nationale, 54 % des Corses se considérant d’abord comme Corses.

Loin d’être un simple folklore ou l’apanage de minorités militantes, ce regain régionaliste s’affirme comme une véritable dynamique majoritaire qui pousse à repenser l’organisation territoriale française. Comme le souligne François Kraus, directeur du pôle politique et actualité à l’Ifop, la « demande de décentralisation dépasse désormais les cercles militants et traverse toutes les générations ainsi que tous les courants politiques. Certaines aspirations, comme la reconnaissance des langues régionales, se révèlent d’une stabilité remarquable dans le temps, signe de leur enracinement profond dans la culture politique nationale. Cette évolution met en lumière l’émergence d’identités territoriales alternatives, capables de questionner le modèle jacobin sans remettre en cause l’unité du pays. Elle esquisse, au contraire, les contours d’une France plurielle où la diversité culturelle et territoriale est perçue comme une richesse à valoriser, notamment par les jeunes générations, annonçant une transformation durable du lien des Français à leur territoire ».

Document de l’IFOP

Cette étude d’opinion a été réalisée par Francois Kraus et Nicola Gado

L’enquête a été menée auprès :
– d’un échantillon national de 2 000 personnes, représentatif de la population vivant en France métropolitaine âgée de 18 ans et plus ;
– de 7 échantillons « régionaux », représentatif de la population âgée de 18 ans et plus vivant dans chacun des territoires suivants :
Alsace-Moselle (500 personnes)
Bretagne historique (500 personnes)
Corse (504 personnes*)
Pays de Savoie (500 personnes)
Pays Basque nord (534 personnes*)
Catalogne du Nord (500 personnes)
Espace Occitan (518 personnes)

La représentativité a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par catégorie d’agglomération et…
– … par région pour l’échantillon national
– … par département (Alsace-Moselle, Bretagne historique, Corse, Pays de Savoie, espace Occitan) ou par commune (Pays Basque nord, Catalogne du Nord) pour les échantillons « régionaux ».

Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 11 au 25 juillet 2025.
*Pour un meilleur respect des quotas, quelques dizaines d’interviews y ont été réalisées par téléphone.

– 11 – OUI A L’UNESCO , NON AUX FORTERESSES ROYALES !

OUI A l’UNESCO , NON AUX FORTERESSES ROYALES ! LE 19 SEPTEMBRE A L’OSTAL OCCITAN NARBONES .

 » Pourtant, une petite musique sudiste s’est fait entendre peu à peu, ressuscitant une noblesse cathare, nourrie de troubadours, de culture occitane et d’esprit de résistance. Et aujourd’hui toujours, après l’annonce de classement à l’Unesco : « Le Conseil départemental de l’Aude préfère le pouvoir royal au Pays cathare !, s’insurge l’association Païs Nòstre.

Le débat n’est pas clos. Mais il met en tout cas en relief un sacré paradoxe : comment rester fidèle à un esprit cathare, jaloux de son indépendance, même s’il est assis sur des bases historiques plus ou moins solides, et la glorification de ceux qui furent ses oppresseurs ? Et comment, pour le Département de l’Aude, du haut des crêtes des “forteresses royales”, éviter la schizophrénie ? » ( MIDI LIBRE )

A l’heure du projet de classement des Citadelles du vertige au patrimoine mondial de l’UNESCO , la contreverse est vive comme l’écrit le journal Midi Libre , surtout depuis la décision du Conseil général de l’Aude de changer le nom de  » Châteaux cathares “ pour le remplacer par celui de ” Forteresses royales du Languedoc  » .

Les journées du Patrimoine seront un bon moment pour en parler .

OUI A L’UNESCO , NON AUX FORTERESSES ROYALES !

VENDREDI 19 SEPTEMBRE A 18 H , OSTAL OCCITAN NARBONES , 31, Rue Jean Jaurés .

. PAÏS NÒSTRE MOUVEMENT OCCITAN TEL 06 72 55 04 36

Un pavé dans la mare du jacobinisme !

Le résultat de ce sondage de l’Ifop est assurément un pavé dans la mare du jacobinisme !

71% des Français sont favorables à ce que la France devienne fédérale et renforce considérablement le pouvoir et les moyens des régions.

Plus d’un Français sur deux souhaite que certaines régions françaises puissent bénéficier d’un statut d’autonomie régionale.

L’idée d’une gouvernance régionale commence à infuser dans la société. Il serait temps ! La France n’a que quelques décennies de retard sur ses voisins européens…

#Prouvènço#PACA#RegionSud#France#Politique

– 11 – CLAUDE VIALADE S’OPPOSE AUX  » FORTERESSES ROYALES  » : C’EST UN ABANDON IDENTITAIRE !

CLAUDE VIALADE S’OPPOSE AUX  » FORTERESSES ROYALES  » : C’EST UN ABANDON IDENTITAIRE !

« « Bonjour,

Les symboles de « la foi cathare » deviennent des « forteresses royales » ??!

Fort heureusement, le ridicule ne tue point.

C’est un complexe d’infériorité régionale ?
Du révisionnisme ?
Un abandon identitaire ?
Vous gobez n’importe quel dictat pour vendre notre région ?

On poufferait de rire si la symbolique que vous affichez avec ce « titre » n’était pas si pathétique.

– nous vignerons et négociants, avons développé la notoriété de nos vins, et celle de notre région, en les portant aux 4 coins du Monde.
– Nous avons construit les Pays d’Oc, nos AOP Languedoc.
– L’Occitanie est maintenant, une région reconnue par la République.
– Au moment même où le méga-incendie des Corbières
. nous fait prendre conscience de notre spécificité écologique, humaine, culturelle,
. nous fait prendre conscience que la règle républicaine ne peut se créer à Paris,
. que nous devons peser, infléchir, nous faire reconnaître dans notre territorialité et notre identité,
– Au moment où nous devons,
chacun à son poste,
dans son mandat,
porter un message identitaire, fort.
Tous réunis, citoyen, maire, conseiller général, député… dans le même sens :
Porter vers l’Etat notre spécificité languedocienne, occitane pour
entraîner une adaptation de la Loi,
moduler les règles,
adapter la pensée du législateur à notre réalité.

-> vous publiez un titre qui porte en lui le renoncement !

Oui à l’UNESCO
Non aux citadelles Royales.

Nous avons des noms si beaux , évocateurs de notre territoire, ils font rêver.
Quelques exemples :
. Les citadelles occitanes
. Les Comtes de Toulouse ( pas de rois à Toulouse)
. Le Pays Cathare.
. Les citadelles du vertige
. La Terre Occitane
et tant d’autres, empreint de poésie à notre accent.

Doux Jesus !
-Le dernier bûcher contre les cathares était à Béziers.
-L’Eglise de Rome a donné des « indulgences » aux barons du Nord, pour raser notre pays cathare, le Languedoc, le brûler, éradiquer cette Région riche culturellement, indulgente à l’humain…

Et vous nous sortez ce nom de « citadelles royales » mais nous ne sommes pas dans la Loire et ses châteaux royaux !

Il y a erreur de « casting »

Vous savez quoi ?
Simon de Montfort, ce baron du Nord, vassal du Roi de France, à la tête de la croisade contre les cathares, était accompagné d’un légat qui s’appelait « Amory » rendu célèbre par son invective lors du bûcher de Béziers « brûlez les tous, Dieu reconnaîtra les siens ».
Ils ont brûlé les cathares, ces mêmes cathares qui vivaient dans les châteaux cathares objet du dossier « Unesco ».

Amory en occitan est devenu synonyme « d’âne »

« C’est un Amory = c’est un âne »

Vous ne vous tromperez pas beaucoup si vous preniez cet humoristique trait et qualificatif pour vous.

Reprenez-vous donc, rebaptisez ce dossier !

Recevez mes salutations occitanes. » »   

               Claude Vialade , Vigneronne , Directrice des Domaines Auriol .

– 09 – Commémorations des 400 ans du siège du Mas d’Azil

Bellone, déesse de la guerre, accueillait hier sur son champ, Olivier de Robert venu régler son « conte » à Thémines, Richelieu et Louis XIII : 1625, les 400 ans du siège du Mas d’Azil.

Hier soir, au cœur du village, face à un important public, le conteur attendu a livré sa légende du siège, inspirée avec exaltation des Mémoires de Dusson, l’un des héros aziliens de la résistance huguenotes.

Malgré un rapport de force de 1 à 10 en faveur de l’armée royale, le Maréchal de Thémines ne parvint pas à prendre la modeste bastide.

Histoire d’acter les commémorations des 400 ans du siège du Mas d’Azil, « Mémoires AzilienneS » a confié à « La Maison de Papier », la publication d’une brochure proposant de larges extraits du récit de Dusson préfacée par deux Bordésiens (sur Arize) Olivier Abel, philosophe et Jean de Saint-Blanquat, historien.— à Le Mas-d’Azil.

Le français est-il vraiment “supérieur” aux langues régionales ? »

Le fran

🤔 Beaucoup en sont persuadés : le français serait une langue supérieure qui se serait imposé au détriment des autres en raison de ses qualités linguistiques. Or, il n’en est rien : s’il est devenu la langue dominante, c’est parce qu’il s’agit de la langue de Paris, la ville du pouvoir.

📖 Une conférence de Michel Feltin-Palas, journaliste à l’Express, auteur de Sauvons les langues régionales, édition Héliopoles, auteur de l’info-lettre de l’Express Sur le bout des langues.

Gratuit – en français – 1h00

📆 Vendredi 21 août – 14h30

🔍 Café Aquiu – Passage Carnot, 18 rue Carnot, 64000 Pau

📌 Conférence organisée par le CIRDOC-Institut occitan de cultura dans le cadre du salon littéraire du festival Hestiv’Òc.

Le programme complet ici : https://www.calameo.com/read/0079970220f88ccee85be

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« Lo francés que’ei vertadèrament “superior” a las lengas regionaus ? »

🤔 Hèra que’n son persuadits : lo francés que seré ua lenga superiora qui’s seré impausat au detriment deus autes pr’amor de las soas qualitats lingüisticas. Mes aquò n’ei pas la vertat : si ei vadut la lenga dominanta, qu’ei pr’amor que s’ageish de la lenga de París, la vila deu poder.

📖 Ua conferéncia de Michel Feltin-Palas, jornalista a l’Express, autor de Sauvons les langues régionales, edicion Héliopoles, autor de l’informacion-letra de l’Express Sur le bout des langues.

A gratis – en francés – 1h00

📆 Lo divés 21 d’agost – 14h30

🔍 Cafè Aquiu – Passatge Carnot, 18 carrèra Carnot, 64000 Pau

📌 Conferéncia organizada peu CIRDÒC-Institut occitan de cultura dens l’encastre deu salon literari deu hestau Hestiv’Òc.

Lo programa complet ací : https://www.calameo.com/read/0079970220f88ccee85be