Catégorie : Bastir Occitanie

Quand le Parisianisme écrase la France

Francis Brochet à la Journée Occitane du 11 octobre

Publié le 2 octobre 2025 par Joan Pèire LAVAL

Le journaliste Francis Brochet interviendra le 11 octobre à 14 h 30 lors de la Journée Occitane du Collectif » Pais Narbonés » à Narbonne ( Palais du Travail , salle .Elie Sermet ) . Il présentera son dernier ouvrage » Quand le Parisianisme écrase la France »

#paisnostre

La France vers l’état d’urgence ?

Par Dr Maxime MAURY

« Le premier qui dit la vérité , il doit être exécuté. » ( Guy Béart )
« Les comptes en désordre sont le propre des nations qui s’abandonnent. »( Pierre Mendès-France )
 En huit mois, la France aura perdu deux Premier ministres au moment de voter son budget. Les taux d’intérêt auxquels elle empruntera cette année encore 330 milliards se seront envolés par dessus ceux de l’Italie, de la Grèce, du Portugal et de l’Espagne.
Une grande agence de notation aura décoté sa dette dans un grade qui n’est plus le premium mais la qualité simplement « moyenne » (A+).
À la seconde dégradation par une autre agence (possiblement Standard and Poor en novembre), nous ne serons plus dans le même monde car notre dette sera plus difficile à placer et concurrencée par les émissions allemandes qui s’accroissent en toute sécurité avec leur triple A.
L’attribution d’une cote A+ ( qualité « moyenne ») par deux agences sur trois entraînera, en raison de la régulation prudentielle Bâle III, une augmentation significative des fonds propres des banques qui portent la dette française. En effet, le risque s’accroît et avec lui les taux d’intérêt long terme qui incluent une prime de plus en plus pénalisante.
Ainsi le spread par rapport à l’Allemagne dépasse maintenant 80 points de base. Dans la période de création de l’euro,il n’ était que de 15 points. Au cours des dernières années, à peine de 25 points en moyenne.
Nous sommes comme un patient qui aurait de l’hypertension et refuserait de se soigner.
La vérité toute bête c’est qu’il n’y a plus désormais de limites au coût de notre endettement que la Cour des comptes évalue à 105 milliards en 2029 pour les seuls
intérêts (contre 67 milliards actuellement) alors que nous empruntons 10 000 euros par seconde et voyons notre endettement croître de 5000 euros par seconde.


Seul notre comportement peut le limiter désormais. Or nous ne fonctionnons plus comme une nation mais comme une cour de récréation où se concentrent de mauvais élèves. 86 % des Français se disent horrifiés par le jeu des partis politiques. Et 76 % reconnaissent la gravité de notre endettement. En même temps, ils estiment que les inégalités sont trop fortes.
Dans ce contexte délétère, notre chronique recense les principaux scenarii possibles qui tous nous conduisent vers l’état d’urgence à plus ou moins brève échéance.
I) Ni dissolution ni démission, mais hibernation du gouvernement ?
Pour des raisons politiciennes généralement masquées, l’idée d’une nouvelle dissolution fait florès. Les enquêtes d’opinion montrent cependant qu’elle n’aboutirait à
rien : probablement pas de majorité mais seulement une prime au R.N. Il n’est pas dans la vocation du président de la République de démissionner puisque son rôle est de garder les institutions. Tout est possible mais sa démission reste peu probable.
Le Premier ministre ne dispose pas de majorité pour faire voter un budget. L’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution aboutirait à coup sûr à un nouveau renversement du gouvernement.
Sauf à gagner la neutralité du PS, le budget ne peut donc être voté.
Empêcher un nouveau renversement du Premier ministre supposerait d’annuler la réforme des retraites, ce qui est absolument impossible puisque ni les retraites
actuelles du secteur public, ni les retraites futures du régime général ne sont financées (même avec les 64 ans !).
Il ne sert par ailleurs à rien de sauter comme un cabri en scandant le nom-totem de la « taxe Zucman ». La concentration des patrimoines est certes devenu très importante mais les conditions réalistes d’une super-taxation ne sont jamais clairement discutées.
Rechercher une adaptation opérationnelle supposerait de répondre clairement à trois questions :

● Peut-on taxer les patrimoines dans un seul pays ?
● Comment lever le véto du Conseil constitutionnel ?                                                                                                                                                                                  ● Dans quelle mesure exonérer les biens professionnels ?

En pratique, il ne reste au gouvernement que deux voies de passage :

● Se limiter à reconduire les services votés au titre d’une nouvelle « loi spéciale» ( cf « l’hibernation » );
● Procéder par ordonnances en faisant durer le débat budgétaire 70 jours (sans dépôt d’une motion de censure) comme le permet la Constitution.

II) Comment faire le budget ? Mais quel budget ?
Le budget ne peut désormais passer que par la voie des ordonnances à condition de trancher les deux dilemmes suivants :

● La trajectoire des « 44 milliards » en 2026 ne peut être raccourcie sauf à laisser filer la dette avec désinvolture en assumant les risques d’accident ;
● une imposition des super-riches est nécessaire mais ne suffira pas ; encore faut-il en trouver les conditions acceptables par le Conseil constitutionnel.

Être pour ou contre « faire payer les riches » n’a pas de sens. Il faut trouver un compromis sur le comment.
Il faut également garder en mémoire les enjeux suivants :
La France a besoin de trouver 240 milliards en 5 ans , soit 8 points de PIB, pour stabiliser sa dette (120 milliards) , respecter ses engagements de défense (30 milliards), assurer les énormes investissements nécessaires à la transition (90 milliards).
Ces chiffres sont largement documentés.
III) Pourquoi l’état d’urgence semble inéluctable à terme ?
Tous les politologues convergent pour affirmer que rien ne se passera avant 2027, mais l’inaction nous coûte de plus en plus cher.
Il arrivera un moment où la dette française sera difficile à placer et où la France sera contrainte d’appeler les institutions européennes au secours ( et non le FMI !).

La France ne fera pas faillite et sera secourue mais à quel prix ?
Le plan qui nous serait hypothétiquement imposé de l’extérieur pourrait être alors le suivant :

● retraite à 67 ans ;
● baisse des pensions supérieures à 2000 euros ;
● baisse des salaires des fonctionnaires ;
● coupes budgétaires de l’ordre de 100 milliards ;
● emprunt forcé.

Le président de la République ( quel qu’il soit ) n’aura d’autre solution que l’Article 16 de la Constitution sur l’état d’urgence.
Si la crise est :
● grave ,
● menace l’État de paralysie ,
● nous empêche de tenir nos engagements internationaux ,

Alors la Constitution autorise le président à suspendre le Parlement pour une durée de trois mois pour prendre lui-même par ordonnances les mesures imposées par l’urgence (en l’occurrence le budget). Un mois suffira.
Nous y allons tout droit à une date encore improbable. Un renversement du nouveau Premier ministre dès sa déclaration de politique générale nous rapprocherait de cette mesure d’exception

.Dr Maxime MAURY

La France vers l’état d’urgence ?

« Le premier qui dit la vérité , il doit être exécuté. » ( Guy Béart )
« Les comptes en désordre sont le propre des nations qui s’abandonnent. »( Pierre Mendès-France )
 En huit mois, la France aura perdu deux Premier ministres au moment de voter son budget. Les taux d’intérêt auxquels elle empruntera cette année encore 330 milliards se seront envolés par dessus ceux de l’Italie, de la Grèce, du Portugal et de l’Espagne.
Une grande agence de notation aura décoté sa dette dans un grade qui n’est plus le premium mais la qualité simplement « moyenne » (A+).
À la seconde dégradation par une autre agence (possiblement Standard and Poor en novembre), nous ne serons plus dans le même monde car notre dette sera plus difficile à placer et concurrencée par les émissions allemandes qui s’accroissent en toute sécurité avec leur triple A.
L’attribution d’une cote A+ ( qualité « moyenne ») par deux agences sur trois entraînera, en raison de la régulation prudentielle Bâle III, une augmentation significative des fonds propres des banques qui portent la dette française. En effet, le risque s’accroît et avec lui les taux d’intérêt long terme qui incluent une prime de plus en plus pénalisante.
Ainsi le spread par rapport à l’Allemagne dépasse maintenant 80 points de base. Dans la période de création de l’euro,il n’ était que de 15 points. Au cours des dernières années, à peine de 25 points en moyenne.
Nous sommes comme un patient qui aurait de l’hypertension et refuserait de se soigner.
La vérité toute bête c’est qu’il n’y a plus désormais de limites au coût de notre endettement que la Cour des comptes évalue à 105 milliards en 2029 pour les seuls
intérêts (contre 67 milliards actuellement) alors que nous empruntons 10 000 euros par seconde et voyons notre endettement croître de 5000 euros par seconde.


Seul notre comportement peut le limiter désormais. Or nous ne fonctionnons plus comme une nation mais comme une cour de récréation où se concentrent de mauvais élèves. 86 % des Français se disent horrifiés par le jeu des partis politiques. Et 76 % reconnaissent la gravité de notre endettement. En même temps, ils estiment que les inégalités sont trop fortes.
Dans ce contexte délétère, notre chronique recense les principaux scenarii possibles qui tous nous conduisent vers l’état d’urgence à plus ou moins brève échéance.
I) Ni dissolution ni démission, mais hibernation du gouvernement ?
Pour des raisons politiciennes généralement masquées, l’idée d’une nouvelle dissolution fait florès. Les enquêtes d’opinion montrent cependant qu’elle n’aboutirait à
rien : probablement pas de majorité mais seulement une prime au R.N. Il n’est pas dans la vocation du président de la République de démissionner puisque son rôle est de garder les institutions. Tout est possible mais sa démission reste peu probable.
Le Premier ministre ne dispose pas de majorité pour faire voter un budget. L’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution aboutirait à coup sûr à un nouveau renversement du gouvernement.
Sauf à gagner la neutralité du PS, le budget ne peut donc être voté.
Empêcher un nouveau renversement du Premier ministre supposerait d’annuler la réforme des retraites, ce qui est absolument impossible puisque ni les retraites
actuelles du secteur public, ni les retraites futures du régime général ne sont financées (même avec les 64 ans !).
Il ne sert par ailleurs à rien de sauter comme un cabri en scandant le nom-totem de la « taxe Zucman ». La concentration des patrimoines est certes devenu très importante mais les conditions réalistes d’une super-taxation ne sont jamais clairement discutées.
Rechercher une adaptation opérationnelle supposerait de répondre clairement à trois questions :

● Peut-on taxer les patrimoines dans un seul pays ?
● Comment lever le véto du Conseil constitutionnel ?                                                                                                                                                                                  ● Dans quelle mesure exonérer les biens professionnels ?

En pratique, il ne reste au gouvernement que deux voies de passage :

● Se limiter à reconduire les services votés au titre d’une nouvelle « loi spéciale» ( cf « l’hibernation » );
● Procéder par ordonnances en faisant durer le débat budgétaire 70 jours (sans dépôt d’une motion de censure) comme le permet la Constitution.

II) Comment faire le budget ? Mais quel budget ?
Le budget ne peut désormais passer que par la voie des ordonnances à condition de trancher les deux dilemmes suivants :

● La trajectoire des « 44 milliards » en 2026 ne peut être raccourcie sauf à laisser filer la dette avec désinvolture en assumant les risques d’accident ;
● une imposition des super-riches est nécessaire mais ne suffira pas ; encore faut-il en trouver les conditions acceptables par le Conseil constitutionnel.

Être pour ou contre « faire payer les riches » n’a pas de sens. Il faut trouver un compromis sur le comment.
Il faut également garder en mémoire les enjeux suivants :
La France a besoin de trouver 240 milliards en 5 ans , soit 8 points de PIB, pour stabiliser sa dette (120 milliards) , respecter ses engagements de défense (30 milliards), assurer les énormes investissements nécessaires à la transition (90 milliards).
Ces chiffres sont largement documentés.
III) Pourquoi l’état d’urgence semble inéluctable à terme ?
Tous les politologues convergent pour affirmer que rien ne se passera avant 2027, mais l’inaction nous coûte de plus en plus cher.
Il arrivera un moment où la dette française sera difficile à placer et où la France sera contrainte d’appeler les institutions européennes au secours ( et non le FMI !).

La France ne fera pas faillite et sera secourue mais à quel prix ?
Le plan qui nous serait hypothétiquement imposé de l’extérieur pourrait être alors le suivant :

● retraite à 67 ans ;
● baisse des pensions supérieures à 2000 euros ;
● baisse des salaires des fonctionnaires ;
● coupes budgétaires de l’ordre de 100 milliards ;
● emprunt forcé.

Le président de la République ( quel qu’il soit ) n’aura d’autre solution que l’Article 16 de la Constitution sur l’état d’urgence.
Si la crise est :
● grave ,
● menace l’État de paralysie ,
● nous empêche de tenir nos engagements internationaux ,

Alors la Constitution autorise le président à suspendre le Parlement pour une durée de trois mois pour prendre lui-même par ordonnances les mesures imposées par l’urgence (en l’occurrence le budget). Un mois suffira.
Nous y allons tout droit à une date encore improbable. Un renversement du nouveau Premier ministre dès sa déclaration de politique générale nous rapprocherait de cette mesure d’exception

.Dr Maxime MAURY

– 11 – Grande journée occitane ce samedi 11 octobre 2025

L’Indépendant /  Le collectif occitaniste tiendra sa grande journée occitane ce samedi 11 octobre 2025, au Palais du travail à Narbonne

Un samedi du 11 octobre 2025 consacré à la mise en valeur de la culture occitane. Lo Pais Narbonès, collectif regroupant les Occitanistes du Narbonnais, organise sa « Grande journée de Narbonne et du Grand Narbonne ». Elle aura lieu samedi 11 octobre dans la salle Elie Sermet du Palais du travail. De 9 h 30 à 18 h, plusieurs intervenants viendront ponctuer cet événement. Jacky Grau est le président fondateur de la Calandreta La Granhotà et de l’Ostal Occitan Narbonès : « Lo Pais Narbonès est un collectif créé pour défendre l’occitanisme sur un territoire bien précis, et fédérer les forces locales. En l’occurrence le Narbonnais. »

Avec Jean-Pierre Laval, membre fondateur de Pais Nostre, ainsi que Coralie Malric coprésidente de l’Ostal Occitan, tous trois mettaient en lumière l’importance de cette journée : “Pais Nostre est un mouvement régional”, précise Jean-Pierre Laval, « avec Lo Pais Narbonès cela nous permet d’axer notre action plus précisément sur le Narbonnais. C’est une réunion publique, donc ouverte à tous, on invite tous les curieux ou défenseurs de la culture occitane à se joindre à nous.

Importance culturelle et politique

Coralie Malric donnait quelques détails sur la journée : « Gérard Zuchetto, musicien, chanteur et spécialiste du “trobar”, sera présent pour évoquer la richesse et le patrimoine culturel occitan. Tout comme Franc Bardou, écrivain et poète aux nombreuses œuvres. »

Jean-Pierre Laval évoquait également l’importance politique de l’événement en vue des prochaines échéances électorales de mars 2026 : « Certains élus seront présents lors de cette journée, Bertrand Malquier, maire de Narbonne et président du Grand Narbonne inaugurera l’événement. Nous essayons de mobiliser également les élus pour défendre cette cause qui nous tient à cœur. »

Site du journal l’Indépendant du 6 octobre 2025.

L’Ukraine restera libre

Je crois que notre glorieuse, l’Ukraine, la terre bénie restera libre et vivra et régnera sur leurs terres-Ukrainiens.Bonne

fête de protection à vous chers compatriotes.

Вірю що наша славна , Україна, благословенна Земля залишиться ВІЛЬНОЮ і житимуть та пануватимуть на своїй землі-Українці.

Зі святом Покрови вас любі земляки.

L’on doit s’inquiéter pour nos bannières régionales

Sabaudia – Mouvement Région Savoie@followers

On entend déjà, à propos de cette proposition de loi déposée par la sénatrice de Haute-Savoie (LR) Sylviane Noël, des réactions tranchées : « Le drapeau français et rien d’autre ! » ou encore « on est en France et c’est tout »

Mais que dit réellement ce texte et doit-on s’inquiéter pour nos bannières régionales ?

Le projet de loi précise en effet :

« À l’exception du drapeau européen, et hors cas de cérémonies de jumelage ou de réception de personnalité étrangère, aucun autre drapeau ne doit figurer aux côtés du drapeau tricolore. »

À la lecture de cette formulation, l’inquiétude est légitime : que deviendraient nos emblèmes historiques ? Quid du “Rute un Wiss” alsacien, du “Gwenn ha Du” breton, de l’Ikurriña basque ou encore du “Vlaamse Leeuw” flamand ?

Le drapeau de Savoie : un héritage millénaire

Notre bannière, cette croix blanche sur fond rouge — « croix de neige sur braise ardente » — n’est pas une invention folklorique récente. Elle plonge ses racines au cœur de l’histoire dynastique européenne.

Apparue dès le moyen âge sous les comtes de Savoie, elle devint le symbole de la Maison de Savoie, qui joua un rôle politique majeur pendant des siècles. On la retrouve sur les champs de bataille médiévaux, sur les armoiries du duché de Savoie, puis sur le drapeau du Royaume d’Italie au XIXᵉ siècle.

Aujourd’hui encore, elle figure sur les panneaux de nombreuses communes et agglomérations des deux départements savoyards, rappelant qu’elle fut jadis l’étendard d’un État souverain.

Et pourtant, en France, ce drapeau ne bénéficie d’aucun statut juridique clair. C’est là que réside le danger : une mairie pourrait parfaitement décider de le ranger au placard, sous prétexte qu’il serait un « symbole étranger » à la République.

Ce risque n’est pas théorique : les polémiques autour des drapeaux régionaux sont déjà nombreuses.

Nantes (2020-2024) : le Gwenn ha Du breton est hissé à l’Hôtel de Ville en décembre 2020. Mais le tribunal administratif ordonne son retrait en octobre 2024, estimant que la décision n’avait pas été prise dans les règles. Entre-temps, en 2022, le plus grand drapeau breton du monde est déployé devant le château des Ducs de Bretagne, acte militant pour la réunification.

Alsace : le Rute un Wiss, bannière médiévale, est largement absent des façades officielles, car jugé trop politique ou instrumentalisé par les autonomistes.

Corse : le drapeau à la Tête de Maure, symbole officiel depuis 1980, a fait l’objet d’une polémique en 2018 lorsqu’une pétition a demandé son interdiction dans l’espace public, l’assimilant à tort à un symbole raciste.

Occitanie : dans certaines communes, la croix occitane est tolérée comme motif décoratif mais rarement reconnue comme un véritable emblème institutionnel.

Ces affaires montrent que, faute de cadre légal précis, la place des drapeaux régionaux dépend souvent de la sensibilité des élus locaux ou de l’interprétation des préfets.

Contrairement à la France, plusieurs pays d’Europe ont encadré légalement la présence des drapeaux régionaux.

Vallée d’Aoste : en 2006, une loi régionale, validée par l’État italien, reconnaît officiellement le drapeau valdôtain (rouge et noir). Il est autorisé à flotter aux côtés du drapeau italien et européen sur les bâtiments publics.

Espagne : chaque communauté autonome dispose de son drapeau officiel, dont l’usage est garanti par la Constitution et les statuts d’autonomie. En Catalogne, au Pays Basque ou en Andalousie, le drapeau régional doit être présent dans les institutions locales, aux côtés du drapeau espagnol et européen.

Suisse : chaque canton possède son drapeau officiel, utilisé sans ambiguïté dans toutes les institutions cantonales et communales, en complément de la croix fédérale.

Ces exemples montrent qu’il est possible, dans des États unitaires ou fédéraux, de concilier l’unité nationale avec la reconnaissance des identités régionales.

Nous appelons donc Madame la Sénatrice à préciser et compléter sa proposition de loi, en y intégrant la question des drapeaux historiques et régionaux.

Leur présence aux côtés du drapeau tricolore ne constitue pas une menace, mais un hommage à la diversité culturelle et historique de nos territoires.

En Bretagne, en Alsace, en Corse, en Occitanie ou en Savoie, ces bannières ne divisent pas : elles rappellent que la France s’est construite à partir de ses provinces et de leurs héritages.

Nous remercions Denis Duperthuy , qui a su tirer la sonnette d’alarme en interpellant les élus sur ce sujet sensible, ainsi que l’ensemble de nos militants dont la réactivité témoigne d’un attachement profond à nos symboles.

Il appartient désormais à nos parlementaires et a nos élus, et en particulier aux députés du groupe Régions et Peuples Solidaires , de se saisir de cette question et d’agir pour que les drapeaux régionaux et historiques bénéficient enfin d’une reconnaissance légale, à la hauteur de leur histoire et de leur place dans l’identité de nos territoires.

Nous appelons les partis régionalistes et autonomistes tels que Unser Land Mouvement Alsacien, Partitu Femu a Corsica, Union Démocratique Bretonne – Unvaniezh Demokratel Breizh, Partit Occitan57 – Le Parti Des Mosellans / Partei der Mosellothringer, OUI au Pays CatalanEH Bai ainsi qu’au autres mouvements à se joindre à cet appel…

Jérémy Langlade-Nouchy et Laurent Blondaz

CINC ARTICLES PER L’ACADÈMIA ARANESA

CINC ARTICLES PER L’ACADÈMIA ARANESA

Amb motiu de l’inauguracion de la delegacion a Barcelona de l’ACADÈMIA ARANESA DERA LENGUA OCCITANA – INSTITUT D’ESTUDIS ARANESI lo prèp divendres 3 d’octòbre, vos ofrissèm aquela setmana qualqu’uns dels articles qu’avèm consacrat a la siuena granda activitat. Uèi la presentacion de las novetats editorialas de l’an 2025.

SAPIÉNCIA OCCITANA TOTJORN AMB LA DIVULGACION!!!

SAPIÉNCIA OCCITANA TOJORN AMB L’OCCITAN!!!

CINQ ARTICLES POUR L’ACADÉMIE ARANESA

À l’occasion de l’inauguration de la délégation à Barcelone de l’ACADÉMIE DE LANGUE ARANESA DERA OCCITANA – INSTITUT OF ARANESI STUDES le vendredi 3 octobre, nous vous proposons cette semaine quelques-uns des articles que nous avons consacrés à cette grande activité. Waouh la présentation des nouveaux livres éditoriaux pour 2025.

OCCITAN SAPIENCIA TOUJOURS AVEC DIVULGATION !!!

OCCITAN SAPIENCIA TOJORN AVEC OCCITAN !!!

Invitation à l’Alderni Eguna

Comme chaque année est organisé le week-end au Pays Basque ou certains groupes occitans sont invités au milieu de nombreux collectifs de toutes régions et de tous pays. Bien sûr cette fabuleuse organisation et la puissance des groupes basques rassurent qu’un pays le facilite: nos voisins hispaniques. Nous, régionalistes travaillons à ce que notre territoire français sorte de son jacobinisme et permette aux régions, aux cultures différentes d’exister réellement et de là, voir en même temps un territoire avec des régions plus autonomes.

Jean-Luc Granier:

Eskerrik asko au PNV / EAJ pour l’invitation à l’Alderni Eguna ou JLuc a participé hier en tant que représentant du PNO et où j’ai eu l’honneur de pouvoir parler au Lendakari . Magnifique journée chez nos amis Basques . Beaucoup d’échanges entre nous . Ce qui est un rêve pour nous Occitan est un réalité en Euskadi , un peuple fier de sa langue , culture et histoire et qui affronte ainsi avec force et détermination son avenir . GORRA EUSKADI.

Première Québécoise à être championne du monde

Félicitations à Kim Clavel Kim KK Clavel ! Championne du monde IBF chez les poids paille! Première Québécoise à être championne du monde de boxe dans deux catégories différentes. « Il y a tellement eu de travail derrière ça. On est déjà tombé, mais on sait comment se relever. C’est une belle leçon dans la vie. » – Journal de Montréal, 27 septembre 2025

Le Québec a tout ce qu’il faut pour rayonner à l’international avec notre fleurdelisé ! Fondation Équipe-Québec

Ràdio Arrels

Un 67% dels nord-catalans estan a favor d’un estatus d’autonomia regional, un 87% a favor d’adaptar les lleis estatals a la realitat local, un 90% pensen que els mitjans de comunicació parlen massa de París i un 94% creuen que l’estat central viu massa desconnectat de les realitats locals….

67% des Nord-Catalans sont pour un statut d’autonomie régionale, 87% pour l’adaptation des lois de l’État à la réalité locale, 90% pensent que les médias parlent trop d…

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Iniciació a la llengua catalana

L’Associació per a l’Ensenyament en Català (APLEC) denuncia que, aquest curs, 1.500 alumnes de maternal i primària no tindran accés a la iniciació a la llengua catalana. El president de l’APLEC explica que aquesta disminució es deu a la reducció de les aportacions econòmiques rebudes per part de les administracions locals….

L’association pour l’enseignement en catalan (APLEC) dénonce que, ce cours, 1 500 élèves de maternelle et primaire n’auront pas accès à l’initiation en langue catalane.…

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