Catégorie : Informations Politiques

CINC ARTICLES PER L’ACADÈMIA ARANESA

CINC ARTICLES PER L’ACADÈMIA ARANESA

Amb motiu de l’inauguracion de la delegacion a Barcelona de l’ACADÈMIA ARANESA DERA LENGUA OCCITANA – INSTITUT D’ESTUDIS ARANESI lo prèp divendres 3 d’octòbre, vos ofrissèm aquela setmana qualqu’uns dels articles qu’avèm consacrat a la siuena granda activitat. Uèi la presentacion de las novetats editorialas de l’an 2025.

SAPIÉNCIA OCCITANA TOTJORN AMB LA DIVULGACION!!!

SAPIÉNCIA OCCITANA TOJORN AMB L’OCCITAN!!!

CINQ ARTICLES POUR L’ACADÉMIE ARANESA

À l’occasion de l’inauguration de la délégation à Barcelone de l’ACADÉMIE DE LANGUE ARANESA DERA OCCITANA – INSTITUT OF ARANESI STUDES le vendredi 3 octobre, nous vous proposons cette semaine quelques-uns des articles que nous avons consacrés à cette grande activité. Waouh la présentation des nouveaux livres éditoriaux pour 2025.

OCCITAN SAPIENCIA TOUJOURS AVEC DIVULGATION !!!

OCCITAN SAPIENCIA TOJORN AVEC OCCITAN !!!

Première Québécoise à être championne du monde

Félicitations à Kim Clavel Kim KK Clavel ! Championne du monde IBF chez les poids paille! Première Québécoise à être championne du monde de boxe dans deux catégories différentes. « Il y a tellement eu de travail derrière ça. On est déjà tombé, mais on sait comment se relever. C’est une belle leçon dans la vie. » – Journal de Montréal, 27 septembre 2025

Le Québec a tout ce qu’il faut pour rayonner à l’international avec notre fleurdelisé ! Fondation Équipe-Québec

Ràdio Arrels

Un 67% dels nord-catalans estan a favor d’un estatus d’autonomia regional, un 87% a favor d’adaptar les lleis estatals a la realitat local, un 90% pensen que els mitjans de comunicació parlen massa de París i un 94% creuen que l’estat central viu massa desconnectat de les realitats locals….

67% des Nord-Catalans sont pour un statut d’autonomie régionale, 87% pour l’adaptation des lois de l’État à la réalité locale, 90% pensent que les médias parlent trop d…

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Iniciació a la llengua catalana

L’Associació per a l’Ensenyament en Català (APLEC) denuncia que, aquest curs, 1.500 alumnes de maternal i primària no tindran accés a la iniciació a la llengua catalana. El president de l’APLEC explica que aquesta disminució es deu a la reducció de les aportacions econòmiques rebudes per part de les administracions locals….

L’association pour l’enseignement en catalan (APLEC) dénonce que, ce cours, 1 500 élèves de maternelle et primaire n’auront pas accès à l’initiation en langue catalane.…

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– Bretagne – 1000 ANS DE CENTRALISATION FRANÇAISE, EFFETS ET MÉFAITS

PAIMPOL LE 8 OCTOBRE, Conférence-débat avec Jean-Jacques Monnier : 1000 ANS DE CENTRALISATION FRANÇAISE, EFFETS ET MÉFAITS

Jean-Jacques Monnier, historien, sera l’invité de l’UDB Paimpol-Goëlo le mercredi 8 octobre (20h30) à la Salle Feutren (rue Pierre Feutren) à Paimpol, pour une conférence-débat sur la centralisation française, sujet de sa dernière livraison en deux tomes : « Un millénaire de pouvoir vertical » et « Le jacobinisme une addiction française ».

On sait que la Bretagne est passée par des périodes de grande prospérité à des périodes de pauvreté, dont elle sort à peine. Pour comprendre ces périodes, il fallait étudier les liens de la Bretagne avec le pouvoir central et la perte de pouvoirs qui s’est généralement traduite par le déclin économique, social et culturel. Il n’a pas fallu moins de 450 pages à l’auteur pour étudier les origines et la persistance de la centralisation qui provoque pourtant le déclin de nombreuses régions, dites périphériques et privées du pouvoir d’agir sur leur avenir. La conférence permet d’avoir une vue globale à travers les siècles des causes et des effets de la centralisation, critiquée depuis longtemps mais jamais abolie alors que des régimes fédéraux ont fait leurs preuves ailleurs. Si tout le monde le dit aujourd’hui, le système qui mène à l’échec a pourtant la vie dure. Si la conférence concerne la France entière, la Bretagne n’est pas oubliée.

Jean-Jacques Monnier, historien de la Bretagne depuis des décennies, auteur de nombreux ouvrages, conférencier, livre là deux ouvrages qui concernent la façon dont la France a été dirigée, des Capétiens à nos jours. En 1h45, il résumera ses conclusions et en débattra avec l’assistance.

– Moldavie – Maia Sandu obtient plus de 50 % des voix

Le Parti action et solidarité de la présidente Maia Sandu obtient plus de 50 % des voix après le dépouillement de 99 % des bulletins de vote, ce qui lui octroie 55 sièges sur 101 au Parlement moldave. La coalition d’opposition, le Bloc patriotique, a appelé à manifester lundi pour contester les résultats en cas de « fraudes ».

Retrouvez cet article ici : https://lemde.fr/4gM72EF

Photo 1, 2, 3 : DANIEL MIHAILESCU / AFP

Photo 4 : Ramil Sitdikov/REUTERS

Photo 5 : Vadim Ghirda / AP

Des invités de prestige pour défendre les musiques en langues régionales

Rendre visible l’invisible

La plupart des participants se connaissaient, de près ou de loin (lire par ailleurs), mais n’avaient jamais collaboré tous ensemble : « On a eu l’idée l’an dernier lors des Francofolies de La Rochelle, situe Patxi Garat. On était avec Anne, Francine (Massiani, chanteuse corse) et d’autres. On se disait que ce serait pas mal de monter un projet multilangues régionales, ça n’avait jamais été fait. On réfléchissait aussi à ce qu’il y ait une unité au niveau de la musique. Il n’y a qu’un seul groupe qui joue et accompagne tout le monde. »

L’ambition n’est pas qu’artistique. Elle est aussi politique. « Kcanta est né du constat d’une invisibilité des langues régionales à la radio et dans les médias nationaux. On souffre de Parisianisme. Quand on voit que l’album ‘Mezu Mezu’ de Patrick Fiori fait 300 000 ventes et qu’il n’est pas sur la playlist de France Bleu, il y a un problème », cingle Anne Etchegoyen. Sur les ondes, les quotas obligatoires de chansons françaises englobent celles en langues régionales, qui s’y retrouvent noyées. « On voudrait la création d’un sous-quota pour les langues régionales », exhorte la native de Saint-Palais, qui demande également l’avènement d’un prix spécial dédié aux musiques en langues régionales, décerné par la Sacem.ffre de Parisianisme. Quand on voit que l’album ‘Mezu Mezu’ de Patrick Fiori fait 300 000 ventes et qu’il n’est pas sur la

« Malheur à celui par qui le scandale arrive »

Je n’ai jamais trop compris : « Malheur à celui par qui le scandale arrive ». S’agit-il de celui qui crée le scandale ou celui qui le rapporte?

Dans le premier cas, il s’agirait des dirigeants du Parti Socialiste siégeant au Conseil Départemental de l’Aude, dans le deuxième il s’agirait de Jean-Pierre Laval dirigeant de « Païs Nostre ». Je le dis, tout de suite, j’aurais plus confiance en mon ami, sincère militant depuis des lustres de la cause occitane qu’en quelques élus d’un Parti – qui passe pour un Parti d’élus – et qui bientôt n’en aura plus du tout, il n’est qu’à voir que sur 3 députés de ce département tant étreint dans leurs bras, il n’en reste que 3 mais du « Rassemblement National », ce qui ne semble pas être une preuve d’efficacité ou de satisfactions de leurs électeurs de jadis.

Jean-Pierre LAVAL, un militant occitan de la première heure

Une autre expression est  » on ne tire pas sur les ambulances « , je me garderai donc d’insister.

La politique m’importe peu et cela de plus en plus, entrons donc dans le vif du sujet. Du sujet de l’image de l’Occitanie pas des dirigeants du Conseil Départemental, bien entendu, – car, il n’y a de ma part, nul attentat à l’arme blanche contre ces personnes, victimes, il me semble, d’une très mauvaise appréciation, – quoique maints faits divers de « terrorisme islamique » se produise chaque jour mais je ne suivrai pas cette tendance à la mode française-.

Après avoir, -je crois que c’est à Eric Andrieu que l’on doit l’appellation, (membre éminent du Conseil Général à l’époque)-, utilisé le « Pays cathare  » depuis plus de quarante ans peut-être, développé cette marque, encouragé des études historiques avec le Centre d’Etudes Cathares créé par René Nelli en 1981 et largement soutenu par le Conseil Général d’alors. Après avoir donc participé à la renaissance de la Mémoire Occitane voici aujourd’hui que le Conseil Départemental pratique ce que l’on doit définir comme du « révisionnisme » en oubliant les souffrances, la civilisation avancée de l’aire occitane étouffée par la barbarie du Roi, du Pape et des barons français, en s’agenouillant – faute de nouveaux projets ou de volonté de maintenir l’ancien – devant le fait du Roi, en quelque sorte.

La première fois que j’ai entendu vraiment parler d’Occitanie, de cathares (en fait c’étaient les « Bons Chrétiens ») c’était en 1966 : l’émission « La Caméra explore le temps  » en 2 épisodes  » Les Cathares » réalisé par Stellio Lorenzi : j’avais 11 ans , c’est là, en 1966 que beaucoup d’adultes aussi se découvrirent occitans et héritiers d’une histoire.

Or, cette histoire est aujourd’hui « révisée », on veut y glorifier à la place, les orgueilleuses bâtisses, construites 50 ans après le bûcher de Montségur – ligne de défense du Royaume de France contre celui d’Aragon – afin d’écraser la Mémoire des martyrs et combattants.

Les souffrances du Midi – Midi certes divisé à l’époque en fiefs féodaux – Mr David Maso, l’archéologue au service du  » Patrimoine mondial » n’amène dans le numéro de « L’Indépendant » qu’une série d’arguments spécieux qui me paraissent indignes d ‘une pensée scientifique – du moins tel que le journal de ce jour (23 :09 :2025) les présentent :

  • « Les occitans n’étaient pas tous cathares et les cathares n’étaient pas tous occitans » quelle banalité ! Quand on a lu « L’épopée cathare » (en plusieurs tomes), « La religion cathare  » de Michel Roquebert, ou les très nombreux livres d’Anne Brenon qui resituent la civilisation de notre Sud avec notamment le rôle des femmes, la participation politique de la bourgeoisie, l’éclosion artistique, on le sait depuis belle lurette! Les origines supposés du catharisme et l’extension géographique des « hérésies » diverses, leur antagonisme avec un clergé catholique corrompu...
  • « Les exactions avérées envers les populations du Midi, ont également concerné des gens qui n’étaient pas cathares » : eh oui, Mr l’archéologue ! Des gens d’ici! Des catholiques aussi, qu’on se souvienne du massacre de Béziers :  » Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! » ; que cette parole ait été prononcée ou pas n’a guère d’importance, la répression de l’Inquisition et des barons français a été féroce . Qu’on pense également aux dominicains faisant déterrer les cadavres de suspects d’hérésie pour les brûler pour les « rayer du livre de la vie ». Et cette scène d’un père étant obligé de pendre son fils! Cela change-t-il quelque chose à la guerre de conquête, aux procédés de l’Inquisition que des non-cathares aient fait aussi l’objet de tortures abjectes! Dîtes-moi, Mr l’archéologue ?
  • « Les sites étaient probablement peuplés de réfugiés pendant ces conflits mais pas uniquement de cathares. » Mais, Mr l’archéologue, les occitans ne se réclament pas de la religion cathare aujourd’hui ! Et comment séparer dans les malheurs ces « réfugiés » selon leur religion ? Et la Croisade a duré et ils ont enduré! (je ne parle pas de l’ »endura » en fin de vie, Mr l’archéologue) Ces gens étaient parfois nos ancêtres, parfois les gens qui vivaient alors dans notre espace de vie; ils auraient souhaité meilleure vie, voire parfois une autre fin.
  • « Au XIIIème siècle, les gens ne s’identifient pas en tant qu’Occitans ou Français,… » Merci, Mr l’archéologue d’enfoncer brillamment une porte ouverte ! On le sait, il y a néanmoins un système de suzerainetés, de vassalités,; il reste cependant que -de mémoire, je crois que c’est un Comte de Toulouse – qui parlant de nos combattants dit :  » Ceux de notre langue »…Je pense que si l’on regarde les mémoires de l’Inquisition il doit bien être question de traducteurs, on ne parle pas la langue d’oil au Sud.
  • Et donnant dans le cynisme le plus accablant, Mr l’archéologue, conclut – au moins dans le journal L’Indépendant – :  » De plus, les cathares n’ont laissé aucune trace ou influence sur ces forteresses, leur conception religieuse de rejet de tout ce qui est matériel au profit du spirituel fait que les seuls écrits les concernant sont ceux de leurs ennemis ». Evidemment, rien sur ces forteresses « royales » sinon des cendres en dessous! Mr l’archéologue, en outre, ne fait pas dans les détails : il y a des chroniques de troubadours si ma mémoire ne défaille. En outre, les féodaux occitans devenus souvent « faydits » (un peu comme furent spoliés les nobles comme l’histoire de Robin des Bois dans la Grande-Bretagne) se battaient, en général pas mal, sauf à la bataille de Muret qui scella notre sort. Je pense aussi me souvenir que des boulets et différentes traces historiques ont été trouvées à Montségur…

Si le Conseil Départemental a agi en politique perdu dans la tourmente des défaites électorales, sans projet; j’ai l’impression que Mr l’archéologue a travaillé sur une bien mauvaise idée qu’il serait avisé de biffer rapidement.

Je dis cela et je ne dis rien, habitué comme beaucoup à être très souvent déçu des décisions…des décisionnaires.

Dernière minute : Je suis un peu surpris que Mr l’archéologue David Maso qui semble avoir fait un travail très intéressant sur le castrum (village fortifié) de Fenouillet. Je suis surpris de son attitude sur cette étude pour l’UNESCO.

Michel SIDOBRE

Poète : https://sidobrepoete.e-monsite.com/

Acteur : https://sidobremichel1.e-monsite.com/

– Catalogne – Oui au Pays Catalan : pour une consultation immédiate sur le nom du département

Oui au Pays Catalan : pour une consultation immédiate sur le nom du département

En janvier 2024, la présidente du Département, Hermeline Malherbe (PS), annonçait en grande pompe une consultation citoyenne sur un possible changement de nom des Pyrénées-Orientales. Le 15 janvier 2024, lors de ses vœux à la presse à la Maison de la Catalanité, elle déclarait qu’« il nous faut un nom qui donne davantage écho à notre identité, notre catalanité ». Elle promettait la mise en place d’un groupe de travail et l’implication directe des habitants, pour « mieux identifier le département » et « mieux s’ouvrir aux autres ».

Un an plus tard, le 13 janvier 2025, Hermeline Malherbe réitérait cette promesse, affirmant que le dialogue citoyen serait lancé au second semestre 2025, avec un questionnaire adressé à la population avant une éventuelle saisine du gouvernement et du Conseil d’État.

Or, malgré ces annonces répétées, rien n’a été fait. Nous ne connaissons toujours pas les conclusions du groupe de travail annoncé, et la consultation citoyenne promise tarde à voir le jour.

Oui au Pays Catalan, exige que cette consultation qui correspond à une attente forte et légitime ait lieu sans délai. Une majorité des habitants du département souhaite que notre territoire retrouve un nom en accord avec son identité et sa catalanité. Nous ne voulons pas d’excuses de la majorité départementale pour reporter cette consultation en 2026 ou 2027 sous prétexte d’élections municipales, présidentielles ou éventuellement législatives anticipées.

Le Pays Catalan ne peut plus être l’otage de promesses politiques non tenues. Nous appelons la présidente et sa majorité d’Union de la gauche à respecter ses engagements et à donner enfin la parole aux habitants.

« Alors qu’un sondage IFOP de juillet 2025 confirme que la population catalane souhaite une reconnaissance accrue de sa singularité, qu’est-ce qui vous retient, Mme Malherbe ? »