Catégorie : Informations Politiques

– 34 – AVEC LE SYNDICAT DES  VIGNERONS LE 15 NOVEMBRE A BEZIERS !

PAIS NÒSTRE / BASTIR 0CCITANIE AVEC LE SYNDICAT DES  VIGNERONS LE 15 NOVEMBRE A BEZIERS !

Samedi 15 novembre à 15 h , Allées Paul Riquet à Béziers , le Syndicat des vignerons organise une manifestation régionale pour la défense des revendications viticoles , pour vivre , travailler et décider au pays .  Pais Nòstre sera présent et appelle ses sympathisants à venir au rassemblement avec des drapeaux occitans .

         Volèm Viure, trabalhar e decidir al Païs !

La Depêche défend les » Châteaux cathares «

La Depêche défends les » Châteaux cathares «

Publié le 8 novembre 2025 par Joan Pèire LAVAL — Laissez une réponse

» Faut-il pour autant les rebaptiser ? Et surtout : « Forteresses royales du Languedoc » ? L’appellation semble glorifier ceux qui ont écrasé dans le sang à la fois une religion et l’indépendance des seigneurs locaux. Et effacer d’un trait de plume les massacres et les bûchers. »

Dominique Delpiroux Editorialiste à La Depêche du Midi

#paisnostre

L’imbécilité des opposants à l’existence des langues …

L’imbécilité des opposants à l’existence des langues sans états est jouissive. Ils utilisent des arguties si éculées, qu’on en est découragé d’avance de leur répondre. Confondre le nom d’une chose avec la chose elle-même par exemple : non bien sûr, on ne se dit pas « occitan », parce que 200 ans d’abrutissement, de mensonge et de martelage idéologique français sur plus de vingt générations a eu pour résultat que les gens ne savent pas ce que c’est. L’incompétence des pionniers de l’occitanisme – et non des moindres – dans leur entêtement à enseigner une langue artificielle, épurée, eugéniste, dédialectalisée (comme le français en somme) a fait le reste : comment peut-on se réclamer de ce qu’on ne connaît pas ? Par contre, on l’appelle gascon, provençal, patois, idiome roman pour les philologues de la fin du XIXe, on la dit en « bordeluche » ou en « parlant le sud », on la vit par des pratiques héritées ou (de plus en plus) revivalistes, et on la désigne mal. Mais depuis Saussure, que ces gens n’ont pas lu (ils ne sont pas linguistes mais parlent de linguistique) on sait que le signifiant ne fait pas le signifié, mais le désigne. Donc qu’on l’appelle comme on veut, on la parle quand-même et c’est ce qui compte. L’ignorance entretenue par les valets de la colonisation française craque aux coutures tant elle est indigente. Monde, las iròlas son lèu còitas !

Nous étions à Villefranche de Rouergue …

Par Stéphane Albert

Una vièlha lenga que se vol pas calar

A l’appel du collectif Carrièras Occitanas, une nouvelle génération d’occitanistes ont relancé, les 25 et 26 octobre dernier à Villefranche de Rouergue, le mouvement revendicatif occitan, dans la ligne de mire d’Anem òc, pour défendre notre langue ancienne qui refuse de se taire.

Le choix s’est porté sur Villefranche de Rouergue, en Aveyron, pour son caractère central au sein de notre Occitània Bèla et aussi afin de commémorer le martyr de Joan Petit, natif du lieu.

Les organisateurs et les nombreux participants à cette manifestation ont affirmé leur volonté de vivre dans leur langue, une langue qui permette d’accueillir et de faire société. Ils ont porté plusieurs revendications : la reconnaissance officielle de la langue Occitane par l’État, l’application effective de la loi Molac votée en 2021, et une meilleure visibilité de l’occitan dans l’espace public et les médias nationaux. 

Certes ce rassemblement, pour sa première édition, et c’est bien normal, était surtout centré sur la défense de la langue et de la culture occitane. 

Mais tous doivent avoir conscience que toute domination culturelle cache en réalité une assujettissement économique et politique. N’appréhender l’ultra-centralisme français que par ses aspects culturels et linguistiques, ne permet pas d’avoir une vision globale du problème et par conséquence de sa solution. L’ultra-centralisme français est aussi institutionnel, politique et économique. 

Occitanie-País-Nòstre souhaiterait que ces aspects importants ne soient pas mis de coté dans les rassemblements à venir.

Vouloir Vivre Au Pays, vouloir décider au pays, vouloir prendre soin de son petit coin de terre, est surtout un engagement politique, économique et écologique.

Tenetz-vos fièrs !

Albert Stéphane

Occitanie-País-Nòstre

Les accents, ultimes reliquats de la diversité linguistique

dans l’hexagone, sont peu à peu supplantés par un français neutre qui se diffuse à travers les médias.

La génération Z (16-28 ans), qui baigne depuis l’enfance dans ce nouveau standard, est la plus poreuse à cette uniformisation.

Une enquête démontre que 55 % des Français constatent ou ressentent une disparition de l’accent dans leur région.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce taux grimpe à 62 %. Et ça ne va pas aller en s’arrangeant, à moins que les pouvoirs publics décident d’une stratégie globale de revitalisation des langues dites régionales qui passera nécessairement par l’enseignement.

Lo paure Gèli Grande auriá fach lo 72 ans uèi

Lo paure Gèli Grande auriá fach lo 72 ans uèi. Oblidam pas l’amic, lo companh de lucha, lo poèta occitan e l’occitan vengut de l’autre costat de la mar latina que causiguèt de s’integrar a Occitània, d’aprene sa lenga e d’aderir al PNO.

Adiu Gèli, te sèm totes e totas deveires

Joan Pèire Alari, president del PNO.

Les Français ne croient plus en la centralisation parisienne L’avenir de la France passe par un véritable fédéralisme des régions

À l’occasion du 21e Congrès des Régions de France, un sondage de l’Ifop le confirme : les Français ne croient plus en la centralisation parisienne.

👉 76% veulent que les décisions soient prises dans les régions,

👉 64% sont favorables à un modèle fédéral,

👉 et 86% font davantage confiance à leur région qu’à l’État.

Ce n’est pas un hasard : les citoyennes et citoyens veulent des politiques publiques proches du terrain, adaptées à la réalité locale, et efficaces.

Les régions sont aujourd’hui l’échelon de confiance et d’efficacité.

Le message est clair : le pouvoir doit redescendre dans les territoires.

L’avenir de la France passe par un véritable fédéralisme des régions, où la Bretagne, la Corse, l’Alsace, l’Occitanie ou la Savoie puissent décider pour elles-mêmes, en fonction de leurs besoins, de leur langue, de leur culture et de leur économie.

Pour une démocratie vivante, pour des politiques qui marchent, pour des régions fortes : place à la décentralisation réelle et au fédéralisme !

Rapport sur l’élargissement : Bruxelles salue l’engagement de l’Ukraine tout en pointant des dérives anticorruption

04.11.2025 16:00

La Commission européenne a adopté le 4 novembre son paquet annuel sur l’élargissement, dans lequel elle évalue le progrès réalisé par l’Ukraine et les autres pays candidats au cours des 12 derniers mois.

L’UE reconnaît « l’engagement exceptionnel » de l’Ukraine sur la voie de l’adhésion, tout en soulignant la nécessité de corriger certaines tendances négatives dans la lutte contre la corruption et d’accélérer les réformes en matière d’État de droit. Selon le rapport, malgré l’agression continue de la Russie, l’Ukraine reste déterminée et a déjà achevé le processus de screening et avancé dans des réformes clés.

La Commission européenne note que l’Ukraine a adopté des feuilles de route sur l’État de droit, la gouvernance et le fonctionnement des institutions démocratiques, ainsi qu’un plan d’action pour les minorités nationales, tous deux jugés positivement. L’Ukraine a également rempli les conditions pour ouvrir trois clusters : les bases (cluster 1), les affaires extérieures (cluster 6) et le marché intérieur (cluster 2). Le pays doit maintenant poursuivre ses efforts pour ouvrir les trois autres clusters et permettre à l’Europe Council d’ouvrir l’ensemble des clusters d’ici la fin de l’année.

Le rapport rappelle que l’Ukraine vise à terminer les négociations d’adhésion d’ici fin 2028, un objectif soutenu par la Commission, qui insiste cependant sur la nécessité d’accélérer les réformes, notamment celles touchant aux principes fondamentaux et à l’État de droit. La progression graduelle des pays candidats vers le marché unique renforce les liens avec l’UE avant même leur adhésion.

La Commission souligne que les négociations d’adhésion futures devront inclure des garanties plus solides pour prévenir tout recul sur les engagements pris, et que la lutte contre la désinformation et l’ingérence étrangère est devenue un impératif stratégique. Elle se dit également prête à soutenir les États membres pour renforcer la confiance publique dans le processus et assurer la légitimité de l’élargissement.

 « Nous sommes pleinement déterminés à faire de l’élargissement une réalité. Un Union plus grande signifie une Europe plus forte et plus influente sur la scène internationale. Mais c’est un processus basé sur le mérite. L’adhésion est une promesse de paix, de prospérité et de solidarité. Avec les bonnes réformes et une forte volonté politique, l’Ukraine peut saisir cette opportunité », a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.

Lors du sommet sur l’élargissement le 4 novembre, les dirigeants de l’UE et des pays candidats ont discuté de l’avenir de l’intégration européenne, avec la participation en ligne du président ukrainien Volodymyr Zelensky.