Catégorie : Bastir Occitanie

CONFÉRENCE LUNDI 13 OCTOBRE

👉14H – Halle aux Marchands

« Soldat Frédéric Julien Dédébat, fusillé par la France »

✅L’association Culture, Loisirs, Bien Vivre en Savès accueillera Patrick Lasseube, historien et ancien maire de Saint-Lys, pour une conférence autour de son livre « Soldat Frédéric Julien Dédébat, fusillé par la France ».

✅Dans cet ouvrage, Patrick Lasseube retrace le parcours tragique de Frédéric Julien Dédébat, poilu exécuté le 24 décembre 1914, et mène une enquête approfondie sur les circonstances de son arrestation, son procès sommaire et son exécution.

✅En véritable enquêteur, il s’est rendu sur les lieux mêmes pour replacer cette affaire dans le contexte militaire et disciplinaire du début de la Première Guerre mondiale.

✅Son objectif est de documenter les mécanismes répressifs de cette période et de contribuer à la mémoire locale et nationale des soldats exécutés, dont Dédébat, natif de Saint-Lys.

📍Renseignements au 06 76 83 45

Vague de rejet de tout ce qui est russe.

Ukrainer en français  

Pendant des siècles, la russification agressive a entravé le développement de la culture et de la langue ukrainiennes. Plus de trente ans après la proclamation de l’indépendance, les Ukrainiens souffrent encore des conséquences de la politique destructrice de la Russie.

L’attaque à grande échelle de la Russie en 2022 a provoqué un renouveau culturel et national ; elle a également entraîné une vague de rejet de tout ce qui est russe.

Lorsque le début de la guerre russo-ukrainienne, la langue ukrainienne devient de plus en plus populaire en Ukraine. Depuis 2022, le pourcentage des ukrainophones augmente de 57% à 71% pendant un an.

Une humoriste ukrainienne Anastasia Babiy après une longue communication en russe a décidé de passer à l’ukrainien en 2022. Ses peurs d’être moins harmonieuse étaient infondées. Elle a traduit son pseudonyme en ukrainienne — «Zukhvala» (fr.: effrontée).

Le fondateur de la banque ukrainienne populaire «Monobank» Oleh Horokhovskiy a décidé d’abandonner la langue russe en 2022. Il a vu aux actualités qu’à Marioupol, on remplaçait un panneau routier par un autre portant le nom russe de la ville — c’était la raison.

Aujourd’hui, la communication en ukrainien est considérée comme un acte de résistance à l’occupation russe. Les Ukrainiens refusent tout contenu en russe sur Internet. Il est généralement admis que c’est une forme indirecte d’un financement de la guerre contre l’Ukraine.

Par contre, depuis 2014, on a les territoires ukrainiens occupés qui souffrent d’une russification agressive. Ils couvrent environ 26 % du territoire ukrainien. Les Russes y pratiquent la passeportisation; la répression économique; la destruction des médias indépendants; la répression contre ceux qui ne soutiennent pas l’occupation russe; les violations des lois et des normes du droit international; les pseudo-référendums en faveur de la Russie.

L’organisation de défense des droits humains «Almenda» a qualifié les actions des autorités d’occupation russes du «scénario de Crimée». Il prévoit une influence systématique dès l’âge de la maternelle.

Un paradoxe révélateur : Poutine a déclaré à plusieurs reprises son intention de protéger les russophones vivant en Ukraine. Mais ce sont les habitants des régions (l’est et le sud) où la majorité communique en russe souffrent le plus à cause de la guerre.

Les actions de la Russie moderne sont analogues à celles menées par les représentants de l’Empire russe, puis de l’Union soviétique. Leur objectif reste le même — effacer l’identité ukrainienne.

👉ukrainer.net/fr/ukraine-language-politics/

-Bretagne-𝗠𝗮𝘇𝗲𝗮𝘇, 𝗽𝗲𝗻𝗮𝗼𝘀 𝗲𝗼 𝗱𝗲𝘂𝗲𝘁 𝗮𝗿 𝗺𝗲𝗻𝗻𝗼𝘇𝗵-𝗺𝗮𝗻̃ 𝗱𝗶𝘁 ?

Matyas Le Brun a un rêve : voir 1000 nouveaux foyers bretons parler la langue régionale d’ici 10 ans. Un pari osé mais loin d’être impossible vu les expériences déjà existantes à travers le monde. Chez Coreff, on a voulu en savoir plus.

𝗠𝗮𝘁𝘆𝗮𝘀, 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘁’𝗲𝘀 𝘃𝗲𝗻𝘂 𝘁𝗼𝗻 𝗶𝗱𝗲́𝗲 ?

Il y a quelques années, j’ai vécu avec les populations autochtones en Arctique. Elles m’ont sensibilisé au fait de transmettre au mieux la langue des ancêtres. Quand mon fils est né, je lui ai parlé en breton, car j’ai moi-même grandit en situation de bilinguisme (anglais). Je me suis vite aperçu qu’il est difficile de vivre dans une langue avec ses enfants qui n’est pas sa langue maternelle. J’ai fait beaucoup de recherches pour savoir comment remédier au problème. En participant à un séminaire proposé par l’association américaine « Endangered langages project », j’ai découvert un projet en Nouvelle Zélande dont l’objectif était de réinstaller la langue māorie dans 1000 foyers en l’espace de 25 ans en soutenant les parents. Le projet s’est terminé en janvier dernier : ils ont réussi à le réintroduire dans 1500 familles. Ca a fait tilt pour moi : ce projet était l’exemple parfait pour la Bretagne. J’ai donc proposé ce défi : 1000 foyers en Bretagne parlant Le Breton dans 10 ans.

𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗽𝘁𝗲𝘀-𝘁𝘂 𝘁’𝘆 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 ?

Nous avons en Bretagne un écosystème riche : des écoles, des formations pour adultes et évidemment une culture toujours très présente. Le seul écueil : les parents parlent peu la langue à la maison. Or les études montrent que si la langue n’est pas parlé à la maison, la transmission est réduite : peu d’enfants la transmettront à leurs propres enfants. L’exemple māori est très intéressant : il montre que nous ne sommes pas seuls à travers le monde avec cette problématique et que si des solutions fonctionnent ailleurs, elles peuvent marcher chez nous. Nous allons nous appuyer sur leur expertise pour avancer et en premier lieu identifier les parents qui parlent déjà breton à la maison : ils seront nos ambassadeurs. La solution que nous proposons repose entre autre sur la création d’un réseau de famille avec nos parents ambassadeurs à leur tête, des groupes locaux d’entraide qui pourront se rattacher aux structures déjà existantes (cours de langue, structures bretonnantes, formation pour adulte…. Une de nos missions est d’encourager les parents à apprendre le breton mais aussi vers des outils de parentalité. Nous devons attirer les parents qui ne parlent pas encore en appuyant sur le fait que parler à la maison décuple l’apprentissage.

𝗧𝘂 𝗲𝘀𝗽𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗳𝗲́𝗱𝗲́𝗿𝗲𝗿 𝗿𝗮𝗽𝗶𝗱𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 ?

Noues espérions atteindre 50 familles en un an : nous en sommes déjà à 86 grâce à la chanteuse Gwennyn, qui communique beaucoup sur le projet, et à notre présence lors de la journée Breizh a Live, qui s’est tenu à Carhaix le 6 septembre, au cours de laquelle j’ai participé à une table ronde sur l’avenir de la langue bretonne. Par conséquent, je pense que nous atteindront les 200 familles rapidement : le gros du travail sera d’accompagner les 800 familles restantes.

𝗗𝗮𝗻𝘀 𝟭𝟬 𝗮𝗻𝘀, 𝘁𝘂 𝘁𝗲 𝘃𝗼𝗶𝘀 𝗼𝘂̀ ?

La question d’abord, c’est de réussir à maintenir la pratique de la langue dans le temps. Les chiffres de locuteurs sont en baisse mais nous avons bon espoir. Si nous arrivons à mettre plus de breton dans la vie de tous les jours, nos enfants auront envie aussi de transmettre à leurs enfants. Nous sommes partis sur 1000 foyers sur 10 ans. Mais 10 000 foyers sur 25 ans, moi j’y crois !

—————————————

Mazeaz en deus ur soñj : gwelet 1000 tiegezh nevez brezhonek o komz ar yezh rannvroel a-benn 10 vloaz. Ur chañs kalet met pell eus bezañ dic’hallus, dre ma’z eus bet danvezioù dija er bed a-bezh. E Coreff, hon eus bet c’hoant gouzout hiroc’h.

𝗠𝗮𝘇𝗲𝗮𝘇, 𝗽𝗲𝗻𝗮𝗼𝘀 𝗲𝗼 𝗱𝗲𝘂𝗲𝘁 𝗮𝗿 𝗺𝗲𝗻𝗻𝗼𝘇𝗵-𝗺𝗮𝗻̃ 𝗱𝗶𝘁 ?

Un nebeud bloavezhioù zo, em eus bevet gant poblañsoù orin en arktik. Klevet m’eus komz gant o c’hiz da dreuzkas yezh o hendadoù. Pa oa ganet ma mab, em eus komzet brezhonek gantañ, rak me-unan on bet desavet divyezhek (saozneg eus tud bretoned). Buan on bet e soñj din eo diaes bevañ gant ur yezh all eget ho hini vamm gant ho bugale. Em eus graet kalz enklaskoù evit kavout penaos tennañ da benn eus ar gudenn. En ur gemer perzh e stajoù kinniget gant kevredigezh stadunanat « Endangered Languages Project », em eus dizoloet ur raktres e Zeland Nevez hag a oa pal dezhañ lakaat ar yezh maori da vezañ adimplijet e 1000 tiegezh e-kerzh 25 bloaz, en ur skoazellañ ar familhoù. echuet eo ar raktres e miz genver diwezhañ : 1500 familh o deus asantet ober gantañ. Setu neuze e oa splann din : an dra-se a c’helle bezañ ur skouer mat-kenañ evit breizh. Setu perak am eus kinniget ar pal-mañ : 1000 tiegezh e breizh o komz brezhonek a-benn 10 vloaz.

𝗣𝗲𝗻𝗮𝗼𝘀 𝗲 𝗳𝗲𝗹𝗹 𝗱𝗶𝘁 𝗺𝗼𝗻𝘁 𝘄𝗮𝗿-𝗿𝗮𝗼𝗸 ?

E breizh hon eus un endro pinvidik : skolioù, stummadurioù evit an dud deuet, ha, war dreñv pep tra, ur sevenadur bev-buhezek. ar gudenn nemetañ : ne vez ket komzet kalz brezhoneg gant ar gerent er gêr. Koulskoude, diskouez a ra an enklaskoù : mard n’eo ket komzet ar yezh er gêr, e vez kalz disteroc’h an treuzkas etre rummadoù. Skouer ar Vāoried zo talvoudus-tre : diskouez a ra n’hon eus ket nemet ni ar gudenn-mañ ha ma’z a en-dro e lec’h all, e c’hell mont en-dro ivez amañ. Ni a vo diazezet war o skiant-prenet evit mont war-raok, ha da gentañ-penn kavout ar gerent a gomz dija brezhoneg er gêr : an dud-se a vo ar familhoù kannad. Diazezet e vo hor stumm war sevel ur rouedad a familhoù, gant hon ambassaderien o penn, hag ur strollad lec’hel a skoazell a c’hello bezañ stag ouzh ar c’hevreadoù a zo dija (klasoù yezh, kevredigezhioù brezhonek, stummadur evit tud deuet, skolioù …). unan eus hon palioù eo broudañ ar gerent da zeskiñ brezhoneg, met ivez reiñ binvioù evit ar vuhez a-ziwar an tiegezh. Ret eo deomp gounid ouzhpenn gerent nad int ket c’hoazh e brezhoneg, en ur lakaat war wel e kresk kalz gwelloc’h deskiñ ar yezh pa vez komzet er gêr.

𝗚𝗼𝗿𝘁𝗼𝘇 𝗮 𝗿𝗲𝘇 𝗯𝗲𝘇𝗮𝗻̃ 𝘀𝘁𝗿𝗼𝗹𝗹𝗲𝘁 𝗯𝘂𝗮𝗻 ?

Gortozet hon doa tizhout 50 familh e-pad ur bloavezh : 86 hon eus bremañ dija, a-drugarez d’an emouestl gant ar ganerez Gwennyn hag ivez dre hor c’homz e-pad ar Gouel « Breizh a Live », dalc’het e karaez d’an 6 a viz gwengolo, ma’m eus kemeret perzh en un daol-grenn diwar-benn dazont ar brezhoneg. Neuze e soñjan e tizhimp buan an 200 familh : al labour vrasañ a chomo evit ambrougañ an 800 all.

𝗛𝗮 𝗴𝗼𝘂𝗱𝗲 𝟭𝟬 𝘃𝗹𝗼𝗮𝘇, 𝗽𝗲𝗹𝗲𝗰’𝗵 𝗲 𝘄𝗲𝗹𝗲𝘇 𝗮𝗰’𝗵𝗮𝗻𝗼𝘂𝘁 ?

Ar goulenn pennañ, da gentañ, eo bezañ gouest da zerc’hel implij ar yezh war hir dermen. Ar sifroù a ra war zigresk, met fizians zo ennomp. Ma c’hellomp lakaat muioc’h a vrezhoneg er vuhez pemdeziek an dud, e vo gounidus evit lakaat hor bugale da gaout c’hoant treuzkas anezhañ d’o bugale ivez. Hor pal a zo 1000 tiegezh e 10 vloaz. met me gred er pezh all ivez : 10 000 tiegezh e 25 bloaz !

Photo Gwennyn

(Matyas est à a gauche)

La répartition de la pauvreté en France

Sur la répartition de la pauvreté en France

La pauvreté varie considérablement selon les territoires. Elle est particulièrement présente dans le nord de la France, le pourtour méditerranéen, la Seine-Saint-Denis, ainsi qu’en Outre-mer.

En 2020, plus de 9 millions de personnes vivant dans un ménage en France métropolitaine se trouvent en situation de pauvreté monétaire, selon les données de l’Insee issues du dispositif Filosofi sur les revenus localisés sociaux et fiscaux. Cela représente 14,4% de la population. Ces personnes appartiennent à des ménages dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté, qui s’établit en 2020 à 1.120 euros par mois et par unité de consommation. Cela correspond, par exemple, à un revenu disponible de 1.120 euros pour une personne vivant seule, 1.680 euros pour un couple sans enfant, et 2.350 euros pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans.

Les disparités territoriales sont marquées : la pauvreté est plus fréquente dans les Hauts-de-France, les régions du sud de la France métropolitaine (Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse) et en Outre-mer. À l’inverse, elle est moins répandue dans l’ouest de la France (Pays de la Loire, Bretagne). À l’intérieur des régions, des écarts existent aussi entre départements : en Île-de-France, par exemple, le taux de pauvreté est le plus élevé en Seine-Saint-Denis (27,6%), tandis qu’il est parmi les plus bas dans les Yvelines (9,7%).

À l’échelle locale, la pauvreté est plus fréquente dans les zones densément peuplées. C’est particulièrement visible dans des intercommunalités comme Creil, Béziers, Maubeuge, Roissy, Lens-Liévin, Perpignan, Nîmes ou Valenciennes, où plus d’une personne sur cinq vit en situation de pauvreté.

Notes : Les données sont présentées à l’échelle des intercommunalités, sauf pour la Métropole du Grand Paris (établissement public territorial) et pour la Guadeloupe, la Guyane et Mayotte (département), dont les taux de pauvreté datent de 2017.

Sources : Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-CCMSA, fichier localisé social et fiscal (Filosofi) 2020 ; Insee, enquête Budget de

famille 2017 (pour la Guadeloupe, la Guyane et Mayotte).

Infographie : INSEE Première, N°1968, publié le 03/10/2023. URL (.pdf) : https://www.insee.fr/…/stati…/fichier/7672092/ip1968.pdf

Delegacion Institut d’Estudi Aranesa a Barcelona JORNALET

Publié le 6 octobre 2025 par Joan Pèire LAVAL — Laissez une réponse

Diuendres passat, er Institut d’Estudis Aranesi – Acadèmia Aranesa dera Lengua Occitana (IEA-AALO) inaugurèc era sua delegacion en Barcelona, en un acte institucionau que mèrque ua hita istorica entara preséncia e projeccion dera lengua occitana en Catalonha. Ei eth prumèr viatge qu’eth caplòc catalan acuelh ua sedença establa dera institucion normativa der occitan en Aran, e damb era sua creacion Barcelona aurà dues acadèmies de lengües oficiaus: era catalana e era occitana.

Era naua sedença, plaçada laguens der Institut d’Estudis Catalans (IEC), vò establir pònts permanents entre es dues institucions e crear un espaci de collaboracion, recèrca e difusion culturau. Segons eth president der IEA-AALO, Jèp de Montoya, aguesta dubertura “ei un pas tà deuant entà assegurar era normalizacion dera lengua occitana e garentir un futur compartit damb Catalonha”.

En acte inaugurau deth diuendres, qu’aguèc lòc ena sala Prat de la Riba der IEC, era presidenta der Institut d’Estudis Catalans, Teresa Cabré, soslinhèc “era volontat de refortir encara mès uns ligams ja solids entre es nòstes lengües e cultures”. Tanben i participèren eth vicepresident 2u dera Deputacion de Barcelona, Dionís Guiteras e eth conselhèr de politica lingüistica dera Generalitat, Francesc Xavier Vila, que remerquèc qu’en Catalonha «er occitan ei ua part indissociabla dera identitat collectiva» e qu’er IEA-AALO n’ère «un actor indispensable».

Er acte se completèc damb es conferéncies de Patrici Pojada, president der Institut d’Estudis Occitans e membre der IEA-AALO e der IEC, e deth lingüista e dialectològ Ramon Sistac, e se clauèc damb era presència dera musica d’Eric Fraj.

Eth procès de dubertura dera delegacion se hè en tres estapes: era inauguracion institucionau deth 3 d’octobre, era prumèra session plenària dera acadèmia en Barcelona que se debanèc dissabte 4 d’octobre, e er acte de clauson deth 12u cors academic, previst entath 18 de deseme.

Damb aguesta implantacion en Barcelona, era Acadèmia vò «corregir un deficit istoric» e garentir ua preséncia establa der occitan enes espacis academics, culturaus e sociaus deth caplòc catalan. Era delegacion, situada en carrèr de Maria Aurèlia Capmany, 14-16, daurís atau ua estapa de projeccion e collaboracion renovada entre es encastres aranés e catalan.

Era Acadèmia Aranesa a inaugurat era sua delegacion en Barcelona

Era Acadèmia Aranesa a inaugurat era sua delegacion en Barcelona

#paisnostre

Délégation de l’institut d’études Aranesa à Barcelone JORNALET

Publié le 6 octobre 2025 par Joan Pèire LAVAL — Laissez une réponse…

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Delegacion Institut d’Estudi Aranesa a Barcelona JORNALET

Publié le 6 octobre 2025 par Joan Pèire LAVAL — Laissez une réponse

Diuendres passat, er Institut d’Estudis Aranesi – Acadèmia Aranesa dera Lengua Occitana (IEA-AALO) inaugurèc era sua delegacion en Barcelona, en un acte institucionau que mèrque ua hita istorica entara preséncia e projeccion dera lengua occitana en Catalonha. Ei eth prumèr viatge qu’eth caplòc catalan acuelh ua sedença establa dera institucion normativa der occitan en Aran, e damb era sua creacion Barcelona aurà dues acadèmies de lengües oficiaus: era catalana e era occitana.

Era naua sedença, plaçada laguens der Institut d’Estudis Catalans (IEC), vò establir pònts permanents entre es dues institucions e crear un espaci de collaboracion, recèrca e difusion culturau. Segons eth president der IEA-AALO, Jèp de Montoya, aguesta dubertura “ei un pas tà deuant entà assegurar era normalizacion dera lengua occitana e garentir un futur compartit damb Catalonha”.

En acte inaugurau deth diuendres, qu’aguèc lòc ena sala Prat de la Riba der IEC, era presidenta der Institut d’Estudis Catalans, Teresa Cabré, soslinhèc “era volontat de refortir encara mès uns ligams ja solids entre es nòstes lengües e cultures”. Tanben i participèren eth vicepresident 2u dera Deputacion de Barcelona, Dionís Guiteras e eth conselhèr de politica lingüistica dera Generalitat, Francesc Xavier Vila, que remerquèc qu’en Catalonha «er occitan ei ua part indissociabla dera identitat collectiva» e qu’er IEA-AALO n’ère «un actor indispensable».

Er acte se completèc damb es conferéncies de Patrici Pojada, president der Institut d’Estudis Occitans e membre der IEA-AALO e der IEC, e deth lingüista e dialectològ Ramon Sistac, e se clauèc damb era presència dera musica d’Eric Fraj.

Eth procès de dubertura dera delegacion se hè en tres estapes: era inauguracion institucionau deth 3 d’octobre, era prumèra session plenària dera acadèmia en Barcelona que se debanèc dissabte 4 d’octobre, e er acte de clauson deth 12u cors academic, previst entath 18 de deseme.

Damb aguesta implantacion en Barcelona, era Acadèmia vò «corregir un deficit istoric» e garentir ua preséncia establa der occitan enes espacis academics, culturaus e sociaus deth caplòc catalan. Era delegacion, situada en carrèr de Maria Aurèlia Capmany, 14-16, daurís atau ua estapa de projeccion e collaboracion renovada entre es encastres aranés e catalan.

Era Acadèmia Aranesa a inaugurat era sua delegacion en Barcelona

Era Acadèmia Aranesa a inaugurat era sua delegacion en Barcelona

#paisnostre

Délégation de l’institut d’études Aranesa à Barcelone JORNALET

Publié le 6 octobre 2025 par Joan Pèire LAVAL — Laissez une réponse…

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Quand le Parisianisme écrase la France

Francis Brochet à la Journée Occitane du 11 octobre

Publié le 2 octobre 2025 par Joan Pèire LAVAL

Le journaliste Francis Brochet interviendra le 11 octobre à 14 h 30 lors de la Journée Occitane du Collectif » Pais Narbonés » à Narbonne ( Palais du Travail , salle .Elie Sermet ) . Il présentera son dernier ouvrage » Quand le Parisianisme écrase la France »

#paisnostre

La France vers l’état d’urgence ?

Par Dr Maxime MAURY

« Le premier qui dit la vérité , il doit être exécuté. » ( Guy Béart )
« Les comptes en désordre sont le propre des nations qui s’abandonnent. »( Pierre Mendès-France )
 En huit mois, la France aura perdu deux Premier ministres au moment de voter son budget. Les taux d’intérêt auxquels elle empruntera cette année encore 330 milliards se seront envolés par dessus ceux de l’Italie, de la Grèce, du Portugal et de l’Espagne.
Une grande agence de notation aura décoté sa dette dans un grade qui n’est plus le premium mais la qualité simplement « moyenne » (A+).
À la seconde dégradation par une autre agence (possiblement Standard and Poor en novembre), nous ne serons plus dans le même monde car notre dette sera plus difficile à placer et concurrencée par les émissions allemandes qui s’accroissent en toute sécurité avec leur triple A.
L’attribution d’une cote A+ ( qualité « moyenne ») par deux agences sur trois entraînera, en raison de la régulation prudentielle Bâle III, une augmentation significative des fonds propres des banques qui portent la dette française. En effet, le risque s’accroît et avec lui les taux d’intérêt long terme qui incluent une prime de plus en plus pénalisante.
Ainsi le spread par rapport à l’Allemagne dépasse maintenant 80 points de base. Dans la période de création de l’euro,il n’ était que de 15 points. Au cours des dernières années, à peine de 25 points en moyenne.
Nous sommes comme un patient qui aurait de l’hypertension et refuserait de se soigner.
La vérité toute bête c’est qu’il n’y a plus désormais de limites au coût de notre endettement que la Cour des comptes évalue à 105 milliards en 2029 pour les seuls
intérêts (contre 67 milliards actuellement) alors que nous empruntons 10 000 euros par seconde et voyons notre endettement croître de 5000 euros par seconde.


Seul notre comportement peut le limiter désormais. Or nous ne fonctionnons plus comme une nation mais comme une cour de récréation où se concentrent de mauvais élèves. 86 % des Français se disent horrifiés par le jeu des partis politiques. Et 76 % reconnaissent la gravité de notre endettement. En même temps, ils estiment que les inégalités sont trop fortes.
Dans ce contexte délétère, notre chronique recense les principaux scenarii possibles qui tous nous conduisent vers l’état d’urgence à plus ou moins brève échéance.
I) Ni dissolution ni démission, mais hibernation du gouvernement ?
Pour des raisons politiciennes généralement masquées, l’idée d’une nouvelle dissolution fait florès. Les enquêtes d’opinion montrent cependant qu’elle n’aboutirait à
rien : probablement pas de majorité mais seulement une prime au R.N. Il n’est pas dans la vocation du président de la République de démissionner puisque son rôle est de garder les institutions. Tout est possible mais sa démission reste peu probable.
Le Premier ministre ne dispose pas de majorité pour faire voter un budget. L’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution aboutirait à coup sûr à un nouveau renversement du gouvernement.
Sauf à gagner la neutralité du PS, le budget ne peut donc être voté.
Empêcher un nouveau renversement du Premier ministre supposerait d’annuler la réforme des retraites, ce qui est absolument impossible puisque ni les retraites
actuelles du secteur public, ni les retraites futures du régime général ne sont financées (même avec les 64 ans !).
Il ne sert par ailleurs à rien de sauter comme un cabri en scandant le nom-totem de la « taxe Zucman ». La concentration des patrimoines est certes devenu très importante mais les conditions réalistes d’une super-taxation ne sont jamais clairement discutées.
Rechercher une adaptation opérationnelle supposerait de répondre clairement à trois questions :

● Peut-on taxer les patrimoines dans un seul pays ?
● Comment lever le véto du Conseil constitutionnel ?                                                                                                                                                                                  ● Dans quelle mesure exonérer les biens professionnels ?

En pratique, il ne reste au gouvernement que deux voies de passage :

● Se limiter à reconduire les services votés au titre d’une nouvelle « loi spéciale» ( cf « l’hibernation » );
● Procéder par ordonnances en faisant durer le débat budgétaire 70 jours (sans dépôt d’une motion de censure) comme le permet la Constitution.

II) Comment faire le budget ? Mais quel budget ?
Le budget ne peut désormais passer que par la voie des ordonnances à condition de trancher les deux dilemmes suivants :

● La trajectoire des « 44 milliards » en 2026 ne peut être raccourcie sauf à laisser filer la dette avec désinvolture en assumant les risques d’accident ;
● une imposition des super-riches est nécessaire mais ne suffira pas ; encore faut-il en trouver les conditions acceptables par le Conseil constitutionnel.

Être pour ou contre « faire payer les riches » n’a pas de sens. Il faut trouver un compromis sur le comment.
Il faut également garder en mémoire les enjeux suivants :
La France a besoin de trouver 240 milliards en 5 ans , soit 8 points de PIB, pour stabiliser sa dette (120 milliards) , respecter ses engagements de défense (30 milliards), assurer les énormes investissements nécessaires à la transition (90 milliards).
Ces chiffres sont largement documentés.
III) Pourquoi l’état d’urgence semble inéluctable à terme ?
Tous les politologues convergent pour affirmer que rien ne se passera avant 2027, mais l’inaction nous coûte de plus en plus cher.
Il arrivera un moment où la dette française sera difficile à placer et où la France sera contrainte d’appeler les institutions européennes au secours ( et non le FMI !).

La France ne fera pas faillite et sera secourue mais à quel prix ?
Le plan qui nous serait hypothétiquement imposé de l’extérieur pourrait être alors le suivant :

● retraite à 67 ans ;
● baisse des pensions supérieures à 2000 euros ;
● baisse des salaires des fonctionnaires ;
● coupes budgétaires de l’ordre de 100 milliards ;
● emprunt forcé.

Le président de la République ( quel qu’il soit ) n’aura d’autre solution que l’Article 16 de la Constitution sur l’état d’urgence.
Si la crise est :
● grave ,
● menace l’État de paralysie ,
● nous empêche de tenir nos engagements internationaux ,

Alors la Constitution autorise le président à suspendre le Parlement pour une durée de trois mois pour prendre lui-même par ordonnances les mesures imposées par l’urgence (en l’occurrence le budget). Un mois suffira.
Nous y allons tout droit à une date encore improbable. Un renversement du nouveau Premier ministre dès sa déclaration de politique générale nous rapprocherait de cette mesure d’exception

.Dr Maxime MAURY

La France vers l’état d’urgence ?

« Le premier qui dit la vérité , il doit être exécuté. » ( Guy Béart )
« Les comptes en désordre sont le propre des nations qui s’abandonnent. »( Pierre Mendès-France )
 En huit mois, la France aura perdu deux Premier ministres au moment de voter son budget. Les taux d’intérêt auxquels elle empruntera cette année encore 330 milliards se seront envolés par dessus ceux de l’Italie, de la Grèce, du Portugal et de l’Espagne.
Une grande agence de notation aura décoté sa dette dans un grade qui n’est plus le premium mais la qualité simplement « moyenne » (A+).
À la seconde dégradation par une autre agence (possiblement Standard and Poor en novembre), nous ne serons plus dans le même monde car notre dette sera plus difficile à placer et concurrencée par les émissions allemandes qui s’accroissent en toute sécurité avec leur triple A.
L’attribution d’une cote A+ ( qualité « moyenne ») par deux agences sur trois entraînera, en raison de la régulation prudentielle Bâle III, une augmentation significative des fonds propres des banques qui portent la dette française. En effet, le risque s’accroît et avec lui les taux d’intérêt long terme qui incluent une prime de plus en plus pénalisante.
Ainsi le spread par rapport à l’Allemagne dépasse maintenant 80 points de base. Dans la période de création de l’euro,il n’ était que de 15 points. Au cours des dernières années, à peine de 25 points en moyenne.
Nous sommes comme un patient qui aurait de l’hypertension et refuserait de se soigner.
La vérité toute bête c’est qu’il n’y a plus désormais de limites au coût de notre endettement que la Cour des comptes évalue à 105 milliards en 2029 pour les seuls
intérêts (contre 67 milliards actuellement) alors que nous empruntons 10 000 euros par seconde et voyons notre endettement croître de 5000 euros par seconde.


Seul notre comportement peut le limiter désormais. Or nous ne fonctionnons plus comme une nation mais comme une cour de récréation où se concentrent de mauvais élèves. 86 % des Français se disent horrifiés par le jeu des partis politiques. Et 76 % reconnaissent la gravité de notre endettement. En même temps, ils estiment que les inégalités sont trop fortes.
Dans ce contexte délétère, notre chronique recense les principaux scenarii possibles qui tous nous conduisent vers l’état d’urgence à plus ou moins brève échéance.
I) Ni dissolution ni démission, mais hibernation du gouvernement ?
Pour des raisons politiciennes généralement masquées, l’idée d’une nouvelle dissolution fait florès. Les enquêtes d’opinion montrent cependant qu’elle n’aboutirait à
rien : probablement pas de majorité mais seulement une prime au R.N. Il n’est pas dans la vocation du président de la République de démissionner puisque son rôle est de garder les institutions. Tout est possible mais sa démission reste peu probable.
Le Premier ministre ne dispose pas de majorité pour faire voter un budget. L’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution aboutirait à coup sûr à un nouveau renversement du gouvernement.
Sauf à gagner la neutralité du PS, le budget ne peut donc être voté.
Empêcher un nouveau renversement du Premier ministre supposerait d’annuler la réforme des retraites, ce qui est absolument impossible puisque ni les retraites
actuelles du secteur public, ni les retraites futures du régime général ne sont financées (même avec les 64 ans !).
Il ne sert par ailleurs à rien de sauter comme un cabri en scandant le nom-totem de la « taxe Zucman ». La concentration des patrimoines est certes devenu très importante mais les conditions réalistes d’une super-taxation ne sont jamais clairement discutées.
Rechercher une adaptation opérationnelle supposerait de répondre clairement à trois questions :

● Peut-on taxer les patrimoines dans un seul pays ?
● Comment lever le véto du Conseil constitutionnel ?                                                                                                                                                                                  ● Dans quelle mesure exonérer les biens professionnels ?

En pratique, il ne reste au gouvernement que deux voies de passage :

● Se limiter à reconduire les services votés au titre d’une nouvelle « loi spéciale» ( cf « l’hibernation » );
● Procéder par ordonnances en faisant durer le débat budgétaire 70 jours (sans dépôt d’une motion de censure) comme le permet la Constitution.

II) Comment faire le budget ? Mais quel budget ?
Le budget ne peut désormais passer que par la voie des ordonnances à condition de trancher les deux dilemmes suivants :

● La trajectoire des « 44 milliards » en 2026 ne peut être raccourcie sauf à laisser filer la dette avec désinvolture en assumant les risques d’accident ;
● une imposition des super-riches est nécessaire mais ne suffira pas ; encore faut-il en trouver les conditions acceptables par le Conseil constitutionnel.

Être pour ou contre « faire payer les riches » n’a pas de sens. Il faut trouver un compromis sur le comment.
Il faut également garder en mémoire les enjeux suivants :
La France a besoin de trouver 240 milliards en 5 ans , soit 8 points de PIB, pour stabiliser sa dette (120 milliards) , respecter ses engagements de défense (30 milliards), assurer les énormes investissements nécessaires à la transition (90 milliards).
Ces chiffres sont largement documentés.
III) Pourquoi l’état d’urgence semble inéluctable à terme ?
Tous les politologues convergent pour affirmer que rien ne se passera avant 2027, mais l’inaction nous coûte de plus en plus cher.
Il arrivera un moment où la dette française sera difficile à placer et où la France sera contrainte d’appeler les institutions européennes au secours ( et non le FMI !).

La France ne fera pas faillite et sera secourue mais à quel prix ?
Le plan qui nous serait hypothétiquement imposé de l’extérieur pourrait être alors le suivant :

● retraite à 67 ans ;
● baisse des pensions supérieures à 2000 euros ;
● baisse des salaires des fonctionnaires ;
● coupes budgétaires de l’ordre de 100 milliards ;
● emprunt forcé.

Le président de la République ( quel qu’il soit ) n’aura d’autre solution que l’Article 16 de la Constitution sur l’état d’urgence.
Si la crise est :
● grave ,
● menace l’État de paralysie ,
● nous empêche de tenir nos engagements internationaux ,

Alors la Constitution autorise le président à suspendre le Parlement pour une durée de trois mois pour prendre lui-même par ordonnances les mesures imposées par l’urgence (en l’occurrence le budget). Un mois suffira.
Nous y allons tout droit à une date encore improbable. Un renversement du nouveau Premier ministre dès sa déclaration de politique générale nous rapprocherait de cette mesure d’exception

.Dr Maxime MAURY