Catégorie : Actualités

– Catalogne -Vous avez moyen d’en prendre plein les mirettes !

Samedi 28 juin, si vous êtes du côté de Perpignan, vous avez moyen d’en prendre plein les mirettes !

Ce seront 18 équipes pour 30 couples de gegants qui se retrouveront à Perpignan pour célébrer la Sant Joan.

Venus des deux côtés des Pyrénées, ils déambuleront et animeront le coeur de ville de 16h à 20h.

Au son des “gralles” ils s’adonneront pour vous à de véritables et majestueuses danses chorégraphiées.

Programme :

• De 16 h 00 à 17 h 00 : regroupement devant le palais des Congrès (place Armand Lanoux).

• De 17 h 00 à 18 h 30 : déambulation en coeur de ville.

• De 18 h 30 à 20 h 00 : présentation des couples de gegants ayant participé à la Trobada.

SPOILER : Pierre II d’Aragon et Marie de Montpellier, nòstres gegants de Murèth seront de la partie…

Circuit Déambulation

Palais des congrès • Allées Maillol • Place de la Victoire • Pont Magenta • Quai Vauban • Place Arago • Rue Alsace Lorraine • Rue de la Barre • Rue Mirabeau • Place de la République • Rue Jean-Jacques Rousseau • Rue de l’Argenterie • Rue des Marchands • Rue Louis Blanc • Place de Verdun • Place de la Victoire.

Un conselh ? Anatz-i, planheretz pas !

– 11 – a l’escòla Calandreta de Limós

Lo dijòus 19 de junh, a l’escòla Calandreta de Limós, aguèt luòc un Cafè Occitan plan calorós e enriquissent. Entre rires e escambis saboroses, los participants descobriguèron l’etimologia del mot canicula, que ven de canicula, pichòta estela del Grand Can, associada dempuèi l’Antiquitat a las jornadas calorosas de l’estiu.

Un grand mercés a Jean-Jacques Delpoux per sas explicacions clarificairas e passionantas, e a totas e totes los que prenguèron part a aqueste moment de convivialitat, partejat a l’entorn d’un pichon aperitiu dinatòri.

De qué nos balhar enveja de tornar començar lèu!

Le jeudi 19 juin, à l’école Calandreta de Limoux, s’est tenu un chaleureux et enrichissant Café Occitan. Dans une ambiance conviviale et autour d’un petit apéritif dînatoire, les participants ont exploré l’étymologie du mot canicule. Ce terme vient du latin canicula, qui signifie « petite chienne » et désignait l’étoile Sirius, la plus brillante de la constellation du Grand Chien. Dans l’Antiquité, son lever coïncidait avec les journées les plus chaudes de l’année.

Un grand merci à Jean-Jacques Delpoux pour ses explications claires et passionnantes, et à toutes les personnes présentes pour leurs échanges vivants et souriants.

Un moment de partage, de langue et de convivialité qui donne envie de recommencer très vite !

#limoux#caféoccitan#occitanie#aude#calandreta

Cet été, deux dates à ne pas manquer à l’Ostal Joan Bodon – Maison Jean Boudou!

Le 17 juillet, soirée « en esperant l’estivada » avec, à 18h30, Monique Burg et François Dumeaux qui proposent une rencontre et une immersion dans l’univers de Marcelle Delpastre, poète et autrice majeure de la littérature occitane, dont on fête le centenaire en 2025-26, et à 21h: Noubalòtcha: de la chanson métissée, poétique et joyeuse. Un voyage de Toulouse à Tunis en occitan, en arabe et en français ! Petite restauration sur place.

Le 8 août, visite commentée de l’expo temporaire avec Amédée Albi sur sa BD inspirée du Livre des grands jours, suivi d’Aubraciennes; spectacle racontant l’histoire de l’Aubrac par les femmes, mêlant chants occitans, récits et performances artistiques avec Rosalie, Cécile, Isabelle et Amélie.

A lèu lèu per d’autras informacions!

Félicitations à la ville de la Ciotat pour son engagement

Le forum d’oc réunit sur une série de fondamentaux, occitanistes et felibres de Provence, dans une démarche œcuménique visant au développement de notre langue, l’occitan-langue d’oc et de notre culture provençale

J’invite la Ville de Toulon à adhérer, à son tour, au Forum d’oc et agir enfin.

Il serait en effet temps que la ville de Toulon s’engage dans la préservation et le développement de l’occitan-langue d’oc et la culture provençale à l’instar de ce que la

ville de La Seyne-Sur-Mer avait fait avec Marc Sentinelle Vuillemot.

Josée MassiVirginie Hornus-PinToulon en commun

Pour une vraie place des littératures en langues régionales dans les programmes scolaires !

18.288 signatures

Encore 1 712 signatures pour que cette pétition attire l’attention des journalistes et soit plus susceptible de passer dans la presse.

Monsieur le Ministre,

Le patrimoine littéraire français ne se limite pas aux productions écrites en langue française. Depuis des siècles, la création poétique, narrative, théâtrale, argumentative en langues dites « régionales » est abondante et éminemment digne d’intérêt. 

Or, comme ce fut longtemps le cas de la littérature féminine, tout cet archipel de créations écrites est aujourd’hui largement ignoré par les programmes scolaires de notre pays. Et donc par la majeure partie des Français. 

Afin de mettre un terme à cette injustice, nous demandons que ces programmes soient reconsidérés et intègrent officiellement l’enseignement d’œuvres créées par des autrices et auteurs qui, pour être ancrés dans leur culture « régionale », n’en ont pas moins une portée universelle.

La France ne s’émeut guère d’une contradiction profonde entre ses déclarations d’intention et son action réelle. Elle s’enorgueillit de posséder une littérature mondialement reconnue, récompensée cette année encore par un prix Nobel, attribué à une femme. Elle se bat sans relâche, sur la scène internationale, pour que la langue française et sa littérature soient respectées et diffusées. Elle prodigue à tous ses enfants un enseignement qui accorde une place ambitieuse et méritée à nos œuvres littéraires. 

Et pourtant, dans ce pays tellement attaché à la culture et aux droits de l’Homme, on peut constater avec effarement que la plupart de nos concitoyens ignorent qu’il existe des milliers d’œuvres littéraires écrites chez nous dans d’autres langues que le français. 

S’ils ne le savent point, c’est bien, hélas ! Parce que notre système éducatif ne leur a jamais enseigné cette réalité. Héritier d’une tradition de mépris remontant à l’Ancien Régime puis théorisée sous la Révolution par l’abbé Grégoire, ce système passe volontairement sous silence ces milliers d’œuvres ainsi que ceux qui les ont écrites et les écrivent aujourd’hui encore, malgré les difficultés qu’ils rencontrent.

Les langues « régionales » elles-mêmes, dont l’enseignement demeure soumis au régime de l’incertitude et de la précarité, malgré les rappels à l’ordre répétés des instances culturelles internationales, se voient dédaignées par les autorités de ce pays. 

Car le fait qu’au fil des ans, et non sans mal, quelques améliorations aient pu être apportées à leur statut grâce à quelques textes législatifs ou règlementaires n’empêche pas que trop souvent, faute de moyens et de bonne volonté de la part des décideurs de terrain, l’application concrète de ces textes soit fortement entravée. A fortiori, les littératures de ces autrices et auteurs – alsaciens, basques, bretons, catalans, corses, créoles, flamands, occitans, et de toute autre langue de France, y compris bien sûr des outre-mer – sont victimes d’une idéologie étriquée, exclusive et excluante. 

Quand on trouve dans les manuels une référence, par exemple à tel ou tel troubadour, cela reste marginal et parfois scientifiquement erroné. Il est grand temps que cette situation évolue.

Au fond, rien n’empêche – si ce n’est certaines volontés politiques influentes et figées – qu’un enseignement portant sur ces œuvres et ces autrices et auteurs soit dispensé aux élèves, au fil des divers cycles, du primaire jusqu’au baccalauréat. Il est parfaitement envisageable de les faire étudier, en traduction française ou, mieux encore, en version bilingue. Contes, poèmes, romans, pièces de théâtre… Peuvent être abordés sous forme d’extraits ou d’œuvres intégrales. Par exemple dans le cadre des progressions pédagogiques de la matière français ou, en lycée, dans celui de l’enseignement de spécialité « humanités, littérature et philosophie », on aborde déjà fréquemment des textes d’auteurs traduits de langues étrangères ou de l’Antiquité : il est parfaitement possible d’y intégrer les textes dont nous parlons, des œuvres de qualité qui pourraient dialoguer avec la littérature européenne écrite dans d’autres langues, dont le français. 

On pourrait aussi considérer que les enseignants de chaque région mettent prioritairement l’accent sur des œuvres issues de celle-ci mais, au-delà de ce principe, il serait bon que chaque élève soit sensibilisé à l’existence de cette foisonnante diversité littéraire de notre pays.

   Si Annie Ernaux est « notre » nouveau prix Nobel de littérature, Frédéric Mistral, en son temps, le fut aussi. Il écrivait en provençal, et de cela la quasi-totalité des Français n’a strictement aucune connaissance. Œuvrons pour mettre un terme à cette aberration. Agissons au bénéfice de tous, à commencer par notre jeunesse : l’ouverture des programmes sur notre diversité interne est un premier pas vers un nouvel humanisme ouvert à l’Autre.

   (Si vous signez cette pétition en tant que « personnalité reconnue », n’hésitez pas à vous signaler dans votre commentaire). 

– 31 – Recrutement à la Calandreta de Garoneta (Toulouse centre-ville)

Recrutement à la Calandreta de Garoneta (Toulouse centre-ville)

Nous recherchons notre futur·e directeur·rice du CLSH (mercredis et vacances) et adjoint·e direction du CLAE pour la rentrée d’août 2025 !

La Calandreta de Garoneta est une école associative immersive en occitan, portée par une équipe engagée de parents, d’enseignant·es et de professionnel·les. Nous proposons un projet pédagogique vivant, inspiré des pédagogies Freinet et institutionnelle.

Profil recherché :

BPJEPS ou équivalent

Expérience en direction et animation d’accueils de loisirs

Connaissances réglementaires, sens du collectif, esprit d’initiative

La pratique de l’occitan est un vrai plus !

Poste à pourvoir dès le 20 août 2025

Toulouse centre – CDI Intermittent – Convention ECLAT – 1817,70€ brut/mois

Candidatures (CV + lettre de motivation) à envoyer avant le 10 juillet 2025 à :

coordinacion@calandretadegaroneta.org

📞 07 81 74 10 16

💬 N’hésitez pas à partager largement autour de vous !

👉 Plus d’infos sur notre site : https://calandretadegaroneta.org

– 31 – Échanges autour des dispositifs européens pour la jeunesse

Par Florence Ginisty

Toulouse Retour en images sur la rencontre à Ostal d’Occitania – Maison de l’Occitanie autour de l’exposition de photos les #EuroPeers .

Échanges autour des dispositifs européens pour la jeunesse .

Merci à Lilou Laborde , Anna-Ines Acuèlh Convergéncia Ostal d’Occitania et Alix Louisa présidente des Jeunes Européens Toulouse pour leurs témoignages !

Merci à Samuel Touron pour son aide !

Et aux étudiants de l’association Meridio Toulouse pour leur présence

– 81 – Passion & Saveurs au cœur de la Rabastinhòla !

Focus Gastronomie :

Préparez vos papilles ! À la Rabastinhòla, la culture occitane passe aussi par l’assiette. Cette année, des restaurateurs créatifs et des producteurs passionnés vous régaleront tout au long du week-end. Une sélection 100 % locale, artisanale et pleine d’âme !

Côté cuisine : de vraies pépites à découvrir

Aux Délices Créoles : un voyage aux Antilles depuis la place du village ! Colombo, accras, épices douces… tout est fait maison et préparé avec cœur.

Les Jardins du Tescou : cuisine végétale et produits bio, cueillis tout près d’ici. Une offre fraîche et pleine de sens.

La Tantine Toké : des recettes originales, parfois fusion, toujours généreuses. Une cuisine engagée qui raconte des histoires !

Le Char S’enflamm’ : brasero, grillades et sourires – un coin festif pour les amateurs de viande locale cuite à la flamme.

Côté producteurs : le goût du vrai

Le Safran du Pradel : or rouge du Tarn, délicatement cultivé par des passionnés. Une épice rare aux mille usages.

HappySheepy : glaces fermières au lait de brebis – crémeuses, artisanales et incroyablement bonnes !

Maison Tranier-Jurado : un miel d’exception, pur et local, butiné aux quatre coins du Rabastinois.

Fromage de Saint-Exupère : un petit producteur au grand savoir-faire – des tommes de caractère à tomber !

L’Enclos des Songes : des plantes aromatiques et médicinales cueillies avec poésie, séchées avec soin.

Le Temps d’un Pétale : sirops, tisanes et créations florales, belles à voir, délicieuses à boire.

Les Botanistes en Herbe : passion pour les plantes comestibles et les usages oubliés. Redécouvrez le goût sauvage.

La Conserverie Le Chaudron : des recettes mitonnées lentement, des bocaux pleins de caractère et d’authenticité.

Et bien sûr… notre buvette !

Fidèle à l’esprit du festival, notre buvette est un pilier de la fête et de notre autonomie. Consommer chez nous, c’est soutenir un événement indépendant, populaire et gratuit. Bières locales, vins du coin, softs artisanaux : il y en a pour tous les goûts, et toujours avec le sourire du Comitat !

À la Rabastinhòla, on nourrit aussi bien l’esprit que le corps !