Catégorie : Informations Politiques

 Gardarèm los Castèls Catars !

Apuèi la polemica lançada per Pais Nòstre contra lo cambiament del nom de » Castèls Catars »  » per « Forteresses royales du Languedoc  » , decidit per lo Conselh departamental d’Aude, dins lo dorsièr de la reconeissença al patrimòni de l’Unesco, pas res de nòu . Una delegacion de Pais Nòstre amb

J.GRAU e JP LAVAL ven de rescontrar la presidenta del Conselh Audenc , HELENE SANDRAGNE. Apuèi una ora de discutida , pas cap de cambiament : lo Conselh vol pas cambiar de posicion .

 Mas , proba d’una malanha e d’una contradiccion , la marca dels produchs agro-alimentaris

de l’Aude  » Pays Cathare  » ela contunha … De véser cossi la populacion e los toristas van faire per se petaçar.

De tot biais per Pais Nòstre / Occitanie Pais Nòstre / Bastir Occitanie, l’afar es pas acabada : Gardarèm los Castèls Catars !

 » QUAND LE PARISIANISME ECRASE LA FRANCE « 

C’est l’inégalité française à la fois la plus forte et la moins connue : l’inégalité Paris-Province. D’un côté Paris, seule capitale au monde à concentrer toutes les richesses et tous les pouvoirs (politiques, culturels, économiques, médiatiques). De l’autre, la Province, les « territoires » comme on dit dans la capitale, priée d’obéir en silence. Si le parisianisme est un legs de l’histoire de France, ce livre montre comment l’inégalité Paris-Province ne cesse de s’aggraver dans tous les domaines par l’action des élites parisiennes, dans l’ignorance générale. Et Francis Brochet l’auteur pointe la tentation populiste ­d’exploiter cette inégalité à des fins réactionnaires.

Ceci n’est pas un manifeste contre Paris, mais pour l’émancipation de la Province et des Provinciaux. Un plaidoyer pour une France plus équilibrée, plus harmonieuse, riche de ses différences, heureuse de ses accents.

.  » Quand le Parisianisme écrase la France  » de Francis Brochet ( Editions de l’Aube  17, 90 euros .

                        . Recommandé par Occitania Pais Nòstre !

– 11 – A écouter sur Ràdio Lengadòc : Mar Nòstra

  1. Alain VISA et Jacquie FERRAN du » Comité pour l’accés aux soins pour tous « ont été interviewés par RADIO LENGADOC dans l’émission MAR NÒSTRA de Joan-Pèire Laval .

Vous pouvez écouter RADIO LENGADOC sur 95.5 FM – 97.0 fm

L’enregistrement sera diffusé lundi 26 mai à 10H00, mardi 27 mai à 14H30, mercredi 28 mai à 12H30, jeudi 29 à 13H00, vendredi 30 mai à 20H00, samedi 31 mai à 16H00.

Alain VISA parlait au nom des comités de Coursan et Sigean pour l’accès aux soins pour tous et du Collectif de Narbonne pour l’accès aux soins.

Jacquie FERRAN (en occitan ) a évoqué la création et l’action du comité de Sigean, la création de PROXIMITE-SANTE SOLIDAIRE, et la journée du 24 JUIN.

– 32 – La délégation de Calatayud à AUCH

La délégation de Calatayud, arrivée à AUCH pour célébrer les Journées européennes avec nos amis, a été accueillie à la Mairie d’Auch par le Maire, Christian Laprébende.
Un jumelage toujours vivant et qui se poursuit avec de nombreux projets.
Les élèves du collège de Santa Ana ont passé une journée inoubliable et le maire leur a offert de belles casquettes.
🇪🇸La delegación de Calatayud, que llegó a AUCH para celebrar con nuestros amigos auscitanos la fiesta de Europa, ha sido recibida en la Mairie d’Auch por el Alcalde, Christian Laprébende.
Un hermanamiento que sigue vivo y continúa con muchos proyectos.
Los alumnos de Colegio de Santa Ana han vivido una jornada inolvidable y el alcalde les ha regalado unas bonitas gorras. María J. Franco

– Pays Basque – Défense des langues minoritaires

De Feltin-Pallas

La communauté d’agglomération du Pays basque mène un combat exemplaire en faveur de la défense des langues minoritaires (non seulement le basque, mais aussi le gascon !). Elle pourrait pourtant faire bien davantage si la France s’inspirait des autres démocraties occidentales.

#LanguesMinoritaires#LanguesRégionales#basque#Euskara#diversitéculturelle

– Pays Basque – Les bascophones n’appellent pas leur langue basque…

Les bascophones n’appellent pas leur (notre) langue basque…basque. Le basque, c’est un nom français pour la langue. Les bascophones, lorsqu’ils parlent basque, se réfèrent à leur langue comme euskara (ou eskuara ou üskara ou diverses variations du même nom).

Le première mention historique du mot « euskara » ne provient pas d’un scribe français, ni d’un fonctionnaire espagnol, ni même d’un prête basque, mais d’un historien musulman andalou vivant il y a près de 1000 ans. Il s’appelait Abū al-ʿAbbās Aḥmad ibn ʿUmar ibn Anas al-ʿUdrī (1003-1085). Et qui plus est, la toute première fois que le mot euskara apparaît, c’est dans le nom d’un chef musulman basque local, qui a vécu plusieurs siècles avant al-ʿUdrī.

Pour décrire très, très brièvement l’histoire qui apparaît dans son recueil historique Tarsī al-Akhbār (voir la photo), al-ʿUdrī, écrivant au XIe siècle, parle d’un chef basque (musulman) du IXe siècle, Bahlūl ibn Marzūq, qui vivait dans ce qui est aujourd’hui l’Aragon. À cette époque, le basque était encore parlé en Aragon.

Une tribu musulmane, la famille Banu Salama, régnait sur la ville de Huesca à l’époque, et on dit qu’elle se comportait en tyran. Bahlūl ibn Marzūq, un chef militaire basque musulman local, s’est rebellé contre le gouvernement arabe de l’émirat de Cordoue (peut-être en raison du mécontentement persistant des musulmans ibériques locaux qui voyaient leur ascension sociale refusée par la classe supérieure des Arabes) et a conquis la ville, chassant les Banu Salama, en l’an 800. Bahlūl ibn Marzūq créa ainsi un royaume basco-musulman indépendant. Il durera à peine 4 ans, mais ses exploits ont été jugés si importants qu’ils ont été consignés par écrit.

L’historien al-ʿUdrī, après avoir relaté la nouvelle de la conquête de Huesca, nous fournit ensuite le nom du père de ce chef (également basque, et également musulman) : Marzūq ibn Uskara. J’ai marqué le nom en rouge sur la photo suivante. C’est donc مرزوق بن أسكرى, notre première attestation du mot.

L’euskara, dans le sens où nous l’utilisons aujourd’hui, est le nom de la langue, mais il semble qu’il y a plus de mille ans, il pouvait également être utilisé pour décrire la personne qui parle la langue (c’est du moins l’hypothèse du regretté linguiste basque Txomin Peillen), de la même manière que nous disons « euskaldun » aujourd’hui, c’est à dire, bascophone. Par conséquent, Marzūq ibn Uskara serait quelque chose comme Marzūq, le fils du Basque.