Catégorie : Informations Politiques

On légalise le poison …

Le don de faire passer les reculs pour du progrès.

Nos élus ont un don. Vraiment. Le don de faire passer les reculs pour du progrès.

Regardez la Loi Duplomb. On a réussi à faire voter une loi qui dit, noir sur blanc :

« Vous vous rappelez les pesticides interdits parce qu’ils étaient dangereux ? Bon ben… on les remet. Voilà. Débat clos. »

Mais attention … C’est pas du cynisme. C’est du pragmatisme. C’est pour aider nos agriculteurs. C’est pour nourrir les Français. Le tout validé par des gens qui n’ont jamais mis un pied dans un champ, sauf pour la photo de campagne.

Nous sommes en train de transformer la France en paradis fiscal pour les pollueurs.

Vous avez un poison à écouler ? Venez chez nous. On a des sols accueillants. Des nappes phréatiques ouvertes. Des ministres conciliants.

Et vous savez quoi ? Ça marche.

Les abeilles crèvent. Les sols s’effondrent. Les cancers augmentent chez les enfants d’agriculteurs.

Mais on continue. Parce qu’on a remplacé l’intérêt général par les fiches lobby. Parce qu’on confond la souveraineté avec la soumission aux intérêts privés.

C’est pas une loi agricole, la Duplomb.

C’est un signal. Un doigt d’honneur à la science. Une claque aux générations futures. Un renoncement méticuleux.

On pourrait transformer le modèle. Accompagner la transition. Payer dignement ceux qui cultivent sans empoisonner.

Mais c’est long, ça coûte, et ça demande du courage

Alors on préfère glisser des amendements en douce

Faire croire que tout ça, c’est temporaire.

Comme le glyphosate. Comme la crise. Comme la démocratie.

On légalise le poison. On détruit les sols. Et on s’étonne que ça pue.

Mais c’est pas un accident.

C’est un choix politique. On légalise le poison

Il y a 50 ans , le 1er Août 1975 l’opération » Terres perdues »

Des Comités d’action Viticoles en Languedoc .

Publié le par Joan Pèire LAVAL  . Texte de la thèse de l’universitaire Geneviéve Abbé , sur l’histoire des luttes viticoles en Languedoc :
» À la liste comparant l’enchaînement des actions en Corse et en Languedoc, il me
semble intéressant de confronter l’opération « Terres perdues », qui s’est déroulée le 1er


août 1975 dans le Midi viticole, à l’« Isola morta » corse, qu’elle précède d’un mois. Le
sens de l’opération est donné par les Comités d’Action qui déclarent : « Puisque l’Europe
nous raye de la carte pour faire place au tourisme, nous allons nous–même nous rayer de
la carte »(156) . Encore une fois, l’Aude est le point le plus chaud de l’opération qui consiste
à enlever ou changer de sens les panneaux de signalisation routière pour que les
touristes ne trouvent plus leur chemin, au moment où commencent les congés du mois
d’août. Après une veillée d’armes où tous les panneaux ont été tordus ou arrachés dans
une sorte de frénésie où se mêlent colère et joie destructrice, la région est “rayée de la
carte”.
Sous la chaleur caniculaire du 1er août, des touristes anglais, hollandais, belges,
allemands et italiens, mais aussi français, errent sur des petites routes, en particulier
dans les Corbières, qui ne mènent plus nulle part. Un tract très court leur est distribué,
rédigé en français, anglais, allemand et italien :
« Madame, monsieur, les vignerons qui vous détournent de votre route sont
navrés de vous gêner ainsi. Ruinés par une arrivée massive de vins italiens
commercialisés à des prix très inférieurs au prix officiel communautaire, ils constatent
que lors de la réunion du 21 juillet 1975 à Bruxelles
1° Monsieur le ministre italien de l’Agriculture a prétendu continuer son
dumping.
2° Messieurs les ministres de Hollande et de RFA se sont refusés à l’application
par Bruxelles des contraintes financières et qualitatives.
Pour réclamation, adressez–vous à votre Consulat par le canal de la
préfecture »(157)
À travers cette action et par la voie de ce tract, la situation, telle qu’elle est vécue par les
viticulteurs, est clairement résumée et les responsables sont désignés. C’est d’abord
l’Italie (« le ministre italien de l’Agriculture a prétendu continuer son dumping ») qui ne
joue pas le jeu d’une concurrence loyale ; c’est aussi « Bruxelles », c’est–à–dire le Marché
commun européen où les négociations sont dominées par l’Allemagne et la Hollande
156 Revel (B.), Montredon, Les vendanges du désespoir, op. cit., p. 172.
157 Arch. dép. de l’Aude, 98 J 3–8 : CGVM, Syndicat des Vignerons Carcassonne–Limoux.

( « Les ministres de Hollande et de RFA se sont refusés à l’application par Bruxelles des
contraintes financières et qualitatives »). C’est, enfin, le gouvernement français qui est
responsable de la gêne occasionnée aux touristes, en ne soutenant pas les
viticulteurs (« Pour réclamation, adressez–vous à votre Consulat par le canal de la
préfecture »).
Le tract s’adresse avant tout à ces Européens, pour la plupart venus du Nord, qui
« déferlent » vers le Sud destiné à devenir « la cour de récréation de l’Europe »158.
Bretagne, Corse, Languedoc, les « périphéries » semblent se soulever contre le
centre, « minorités contre l’Empire » chante Claude Marti (Montségur, 1972). Le thème
du « colonisé de l’intérieur » qu’a théorisé l’occitaniste Robert Lafont159 est facilement
compris dans ces régions dont les trajectoires économiques présentent quelques
similitudes avec des modèles de type colonial » . Geneviéve Abbé

                               Info d’OC le site Occitanie Pais Nòstre 

                                                          Site pais-nostre.eu sur Facebook : lopaisnostre   

– Corse – 50 ans après, enfin l’autonomie pour la Corse ?

De François Alfonsi 

Ce 30 juillet 2025 a lancé une grande bataille politique.

Le gouvernement, saisi par le Ministre François Rebsamen, a annoncé le projet de réforme constitutionnelle que le Chef de l’Etat, Emmanuel Macron, va soumettre au Parlement. Déjà, le débat fait rage, et une issue favorable pour cette réforme constitutionnelle reste incertaine.

Lors de ces votes du Parlement, il s’agira, ni plus ni moins, que de lever la grande hypothèque qui avait été la source profonde des évènements d’Aleria, et que le négociateur d’alors Libert Bou avait synthétisé en une formule : « même 200.000 Corses autonomistes ne feront pas changer la Constitution française ».

Edmond Simeoni raconte, dans une interview donnée à Corse Net Infos en août 2014 : « La déclaration de Libert Bou est le déclencheur d’Aleria ». Il décrit la décision de l’Exécutif de l’ARC de passer à l’action, prise dans « un véritable climat d’ébullition politique et de radicalisation ». De la décision d’entrer armés dans la cave : « Comme nous ne voulions pas être expulsés par trois grenades lacrymogènes et deux gifles, nous prenons des fusils de chasse avec la conviction certaine et partagée que nous ne les utiliserons pas. Ils sont un élément de dissuasion vis-à-vis des forces de l’ordre ». On connaît la suite… et ce numéro spécial d’Arritti la raconte en détail.

Au « niet » de 1975 répond donc, un demi-siècle après, le « oui » du gouvernement de François Bayrou et du Président de la République Emmanuel Macron. Entretemps, trois générations se sont succédées qui ont porté la lutte du peuple corse avec courage et persévérance.

Mais la bataille politique de 2025 n’est pas encore gagnée. Elle ne fait qu’entrer dans sa phase finale et décisive. Face au « oui » des plus hautes autorités de l’Etat se dresse déjà le « non » du conservatisme français le plus obtus, symbolisé par l’avis contraire donné par le Conseil d’Etat et par les déclarations fracassantes du Président du Sénat Gérard Larcher.

Il ne faut cependant pas sous-estimer le parcours qui a permis d’arriver à ce stade.

La montée en puissance du vote nationaliste depuis 2014 en a été l’élément le plus fort. Il a exprimé démocratiquement, et sans contestation possible, la volonté du peuple corse, celle des « 200.000 Corses » revendiquant l’autonomie. Libert Bou l’avait envisagé comme un cas d’école improbable et inatteignable ; les urnes corses l’ont matérialisé par 68% des suffrages exprimés. Comment se prétendre une démocratie européenne et rester fermés à la volonté du peuple corse quant à l’avenir de la Corse ? D’autant plus que la revendication d’autonomie est vécue comme simple et naturelle par la plupart des autres démocraties de l’Union Européenne.

Les émeutes provoquées par l’assassinat inexpliqué dans sa prison d’Arles d’Yvan Colonna a été l’élément déclencheur du processus en cours, en ce qu’elles ont apporté la preuve que la mobilisation de 1975 avait franchi les générations, et que, cinquante ans après, la colère était toujours aussi grande parmi la jeunesse corse. Et que, si l’assaut des jacobins contre le processus d’autonomie en cours devait l’emporter, cela provoquerait en retour la même onde de choc que celle qui a suivi les déclarations de Libert Bou en 1975.

Tel sera l’enjeu du débat au sein du Parlement français, Assemblée Nationale et Sénat, puis lors du Congrès de Versailles : revenir à l’avant-Aleria, ou s’engager vers l’avenir à travers une solution politique. Gérard Larcher et ses congénères savent que la pression politique sera maximum lors du Congrès, et qu’il devra prendre des responsabilités lourdes ce jour-là en s’opposant tout à la fois à la volonté du peuple corse, à celle du Président de la République, et à celle du gouvernement. C’est pour cela qu’ils ont essayé de peser en amont du Conseil des Ministres, à travers l’avis du Conseil d’Etat et par la déclaration du Président du Sénat. Le combat pour le maintien de la formule négociée lors des accords de Beauvau avec Gérald Darmanin est décisif. Il a été gagné, ce qui permet d’aller de l’avant.

Durant les trois mois qui viennent, il faudra serrer les rangs, marginaliser les élus corses à la solde du pire des conservatismes parisiens, et faire ressentir le rapport de forces essentiel, celui d’un peuple corse uni et déterminé.

Les majorités requises au Parlement sont très élevées. Cependant, les députés et sénateurs qui voteront en faveur de l’autonomie ne le feront pas tous par conviction. Beaucoup voudront simplement éviter d’être cloués au pilori comme responsables des évènements graves qui résulteraient inévitablement d’un camouflet parlementaire fait à la Corse, auquel ils auraient contribué.

Le vote final sera serré, mais une porte a été enfin ouverte par 50 années de luttes et de sacrifices depuis un certain 22 août 1975.

Per la nosta lenga en los País Occitans

S’auèi de corrudas espelissen per la nosta lenga en los País Occitans – Nòrd, com La Passem en Gasconha e Albigés, que hè mei de trenta ans qu’Aran cor per la soa lenga.

En Val d’Aran (Estat espanhòu), l’occitan qu’ei lenga oficiau despuish 1990. Tots los joens qu’aprenen l’occitan a l’escòla com purmèra lenga.

Qu’ei damb Nadau que s’acaba la jornada, un còp los aranés devarats de tots los terçons de la Val entà hestejar com cau !

#valdaran#occitan#aranés#català#aranpersalengua

– 24 – Brantôme : refus du panneau d’entrée en occitan !!!

De Martial Peyrouny

« Je note avec contentement que les différents candidats à la mairie de Brantōme semblent souhaiter la venue de la felibrejada dans la Venise du Périgord.« 

Je note cependant que Brantōme en Périgord est une des très rares communes de Dordogne à ne pas avoir répondu positivement à la proposition du conseil départemental en affichant les panneaux d’entrée de l’ensemble des villages la composant en occitan, alors même que Brantōme est de plus la seule commune du Périgord à proposer à ses enfants un cursus bilingue fr-oc, de la maternelle jusqu’à la troisième.

Peut-être pourraient-ils commencer par cet affichage bilingue pour montrer leur attachement à notre langue et à notre culture et pour souhaiter la bienvenue à la grande fête de la tradition occitane dans notre cité ?

Une langue ne s’use que si l’on ne s’en sert pas

Jolie de loin, mais ça pique les yeux quand on s’approche !!!

De Marc Arnaud de L’Hexatrône

« J’ai hésité à faire le portrait de cette dame car on m’a toujours dit de ne pas tirer sur une ambulance, surtout si elle roule tous feux éteints sur l’autoroute de la corruption. Oui, c’est très méchant de se moquer d’une femme politique qui voit son ambition s’écrouler comme une tour Lego sous le rire démoniaque d’un Éric Antoine hilare. Mais que voulez-vous, elle nous tend la perche, et pas qu’un peu.

Rachida Dati, c’est un peu comme une bougie parfumée dans une salle d’audience : ça fait joli de loin, mais ça pique les yeux quand on s’approche. Ministre de la Justice sous Sarkozy, elle aurait dû incarner la rigueur, l’intégrité, le respect de la loi. Résultat ? Quinze ans plus tard, elle incarne surtout un dossier d’instruction. Mises en examen, soupçons de corruption passive, trafic d’influence, recel d’abus de biens sociaux… Bref, elle a fini par connaître la justice mieux qu’un greffier en CDI.

On l’accuse d’avoir touché plus de 900 000 euros de Renault-Nissan en échange de rien. Rien, sinon des « conseils oraux », aussi discrets qu’impossibles à prouver. Des conseils tellement éthérés qu’ils pourraient être qualifiés de méditation transcendantale corporate. En somme, l’ENA version hotline mystique.

Mais Rachida, c’est aussi une carrière municipale à faire pâlir un employé de cantine : elle voulait l’hôtel de ville de Paris comme on veut un dessert gratuit. Succéder à son ennemie préférée, Anne Hidalgo, pour finir de raser la capitale à coups de goudron et de palissades. Là où Anne avait creusé des trous, Rachida se voyait déjà poser des barres d’immeubles sponsorisées par Vinci et Qatar Foundation. L’une avait commencé la destruction de Paris, l’autre était prête à y planter le drapeau du néolibéralisme en talons aiguilles.

Côté amitiés politiques, Dati ne fait pas dans la dentelle non plus. Elle reste fidèle à son mentor Nicolas Sarkozy, cet autre grand amoureux des prétoires. L’un est accusé d’avoir vidé les caisses pour ses campagnes, l’autre d’avoir siphonné Renault façon Uber Eats version juridique. À ce niveau, ce n’est plus un tandem, c’est une cellule VIP à la Santé.

Et pourtant, même chez Les Républicains, on commence à l’éviter comme une facture impayée.

Pour la prochaine législative partielle dans le 6e arrondissement de Paris, LR n’a pas investi la femme aux bijoux, mais Michel Barnier. Oui, Barnier. Un monsieur si terne qu’il fait passer un PowerPoint de la Cour des comptes pour une rave party. C’est dire à quel point ils préfèrent le silence glacial à la verve empoisonnée de Rachida.

Dati, c’est donc ce cocktail improbable de glamour tapageur, de dossiers classés confidentiel instruction, et de rancune tenace. Elle voulait briller, elle a cramé. Elle rêvait d’être Simone Veil, elle a fini en personnage secondaire de « House of Cards » version Gulli. Une chute vertigineuse ? Non, un atterrissage logique. Et comme disait un vieux proverbe de Palais : à force de jouer avec le feu judiciaire, on finit en torche humaine médiatique. ».

-Savoie – la réactivation du mouvement.

Ce mercredi 30 juillet, dans une vidéo diffusée sur internet, Jean de Pingon, fondateur de la Ligue savoisienne en 1994, a annoncé la réactivation de ce mouvement.

Nous souhaitons tout le meilleur à cette initiative, parallèle à celle de Sabaudia-MRS, dont l’objectif général partagé est d’apporter des conditions de vie sereines et pérennes à la population de Savoie.

Nous n’avons pas de doutes sur le fait que cette Ligue savoisienne réactivée sera toute légitime pour unifier et faire disparaître l’éparpillement de groupes « souverainistes » diffus.

Tout le monde se souvient de l’impact qu’eut la Ligue dans les années 90, ainsi que celui des publications historiques de Jean de Pingon. Si ces dernières ont suscité à l’époque de vives contestations, elles ont largement contribué à rétablir une vérité désormais reconnue : l’annexion de la Savoie à la France en 1860 n’a pas été le résultat unanime d’un plébiscite napoléonien, présenté cyniquement comme hautement démocratique, mais l’aboutissement de la tractation secrète de Plombières.

Certes, la Ligue se positionne sur un versant différent de celui de Sabaudia-MRS, celui de l’indépendantisme, alors que nous portons l’idée pragmatique de développer toutes formes d’autonomie et de démocratie en Savoie attendues par la population, sans attendre un hypothétique effondrement ou retrait de l’Etat français. Nous nous impliquons de manière constructive dans l’instant présent, dans la vie sociale et politique de la Savoie.

Nous avons l’habitude de dire que si un jour la Savoie pouvait disposer d’une indépendance doublée d’une démocratie directe sur le modèle suisse, nous prendrions évidemment cette opportunité à deux mains. Rappelons aussi que si une mouvance indépendantiste a émergé dans notre Savoie, pourtant très légitimiste, c’est que la France, hypercentralisée, méprisante vis-à-vis des cultures locales, a toujours refusé de donner la moindre réponse aux revendications régionalistes, à commencer par la constitution d’une région Savoie. D’ailleurs, Jean de Pingon fut lui-même un membre du Mouvement Région Savoie avant de fonder la Ligue savoisienne.

Que nous soyons autonomistes ou indépendantistes, nous avons un travail commun à mener, celui de réactiver et renforcer la conscience que nous, Savoyards, Savoisiens, sommes bien un peuple. Nous avons le droit de décider de notre destin. Et contrairement aux idées reçues, nous ne sommes pas aujourd’hui un peuple de nantis : les problèmes économiques, sociétaux sont grandissants ; le sentiment de dépossession se renforce ; notre culture est malmenée par la politique constante d’assimilation nationale. Nous sommes pourtant un peuple riche d’une histoire exceptionnelle, et nous devons le faire vivre pour le meilleur des générations présentes et futures. Nous obtiendrons l’approbation du plus grand nombre en le faisant, avec sagesse, dans le respect de celles et ceux qui ne se ressentent pas dans cette appartenance.

pour Sabaudia-MRS,

Laurent Blondaz

Est-ce le commencement de véritable autonomie pour la Corse ?

D’Alain Guarino

S’orienterait-t-on enfin vers un début de commencement de véritable autonomie pour la Corse ?

Le doute est permis.

Un projet de loi de révision constitutionnelle sur l’autonomie de la Corse a été présenté ce mercredi par le ministre de l’Aménagement du territoire, François Rebsamen, en Conseil des ministres qui l’a validé.

Il n’est pas certain que ce texte, qui sera présenté au Parlement cet automne, aboutisse compte tenu du positionnement très jacobin de la majorité au Sénat.

Et quand bien même ce « texte de compromis » serait voté, un tel projet « d’autonomie dans la République » risque bien de ressembler aux statuts particuliers accordés aux départements et régions d’outre mer qui ne satisfont personne.

François Rebsamen a d’ailleurs été très clair. Selon lui, « Il s’agit de reconnaitre une spécificité dans le cadre du droit commun ». Tout est dit…

Ce ne sont pas quelques lignes ajoutées dans la Constitution qui répondront aux attentes des régionalistes. Donnons une véritable autonomie à nos régions dans le cadre d’un Etat fédéral français !