Catégorie : Bastir Occitanie

– 11 – Grande journée occitane ce samedi 11 octobre 2025

L’Indépendant /  Le collectif occitaniste tiendra sa grande journée occitane ce samedi 11 octobre 2025, au Palais du travail à Narbonne

Un samedi du 11 octobre 2025 consacré à la mise en valeur de la culture occitane. Lo Pais Narbonès, collectif regroupant les Occitanistes du Narbonnais, organise sa « Grande journée de Narbonne et du Grand Narbonne ». Elle aura lieu samedi 11 octobre dans la salle Elie Sermet du Palais du travail. De 9 h 30 à 18 h, plusieurs intervenants viendront ponctuer cet événement. Jacky Grau est le président fondateur de la Calandreta La Granhotà et de l’Ostal Occitan Narbonès : « Lo Pais Narbonès est un collectif créé pour défendre l’occitanisme sur un territoire bien précis, et fédérer les forces locales. En l’occurrence le Narbonnais. »

Avec Jean-Pierre Laval, membre fondateur de Pais Nostre, ainsi que Coralie Malric coprésidente de l’Ostal Occitan, tous trois mettaient en lumière l’importance de cette journée : “Pais Nostre est un mouvement régional”, précise Jean-Pierre Laval, « avec Lo Pais Narbonès cela nous permet d’axer notre action plus précisément sur le Narbonnais. C’est une réunion publique, donc ouverte à tous, on invite tous les curieux ou défenseurs de la culture occitane à se joindre à nous.

Importance culturelle et politique

Coralie Malric donnait quelques détails sur la journée : « Gérard Zuchetto, musicien, chanteur et spécialiste du “trobar”, sera présent pour évoquer la richesse et le patrimoine culturel occitan. Tout comme Franc Bardou, écrivain et poète aux nombreuses œuvres. »

Jean-Pierre Laval évoquait également l’importance politique de l’événement en vue des prochaines échéances électorales de mars 2026 : « Certains élus seront présents lors de cette journée, Bertrand Malquier, maire de Narbonne et président du Grand Narbonne inaugurera l’événement. Nous essayons de mobiliser également les élus pour défendre cette cause qui nous tient à cœur. »

Site du journal l’Indépendant du 6 octobre 2025.

L’Ukraine restera libre

Je crois que notre glorieuse, l’Ukraine, la terre bénie restera libre et vivra et régnera sur leurs terres-Ukrainiens.Bonne

fête de protection à vous chers compatriotes.

Вірю що наша славна , Україна, благословенна Земля залишиться ВІЛЬНОЮ і житимуть та пануватимуть на своїй землі-Українці.

Зі святом Покрови вас любі земляки.

L’on doit s’inquiéter pour nos bannières régionales

Sabaudia – Mouvement Région Savoie@followers

On entend déjà, à propos de cette proposition de loi déposée par la sénatrice de Haute-Savoie (LR) Sylviane Noël, des réactions tranchées : « Le drapeau français et rien d’autre ! » ou encore « on est en France et c’est tout »

Mais que dit réellement ce texte et doit-on s’inquiéter pour nos bannières régionales ?

Le projet de loi précise en effet :

« À l’exception du drapeau européen, et hors cas de cérémonies de jumelage ou de réception de personnalité étrangère, aucun autre drapeau ne doit figurer aux côtés du drapeau tricolore. »

À la lecture de cette formulation, l’inquiétude est légitime : que deviendraient nos emblèmes historiques ? Quid du “Rute un Wiss” alsacien, du “Gwenn ha Du” breton, de l’Ikurriña basque ou encore du “Vlaamse Leeuw” flamand ?

Le drapeau de Savoie : un héritage millénaire

Notre bannière, cette croix blanche sur fond rouge — « croix de neige sur braise ardente » — n’est pas une invention folklorique récente. Elle plonge ses racines au cœur de l’histoire dynastique européenne.

Apparue dès le moyen âge sous les comtes de Savoie, elle devint le symbole de la Maison de Savoie, qui joua un rôle politique majeur pendant des siècles. On la retrouve sur les champs de bataille médiévaux, sur les armoiries du duché de Savoie, puis sur le drapeau du Royaume d’Italie au XIXᵉ siècle.

Aujourd’hui encore, elle figure sur les panneaux de nombreuses communes et agglomérations des deux départements savoyards, rappelant qu’elle fut jadis l’étendard d’un État souverain.

Et pourtant, en France, ce drapeau ne bénéficie d’aucun statut juridique clair. C’est là que réside le danger : une mairie pourrait parfaitement décider de le ranger au placard, sous prétexte qu’il serait un « symbole étranger » à la République.

Ce risque n’est pas théorique : les polémiques autour des drapeaux régionaux sont déjà nombreuses.

Nantes (2020-2024) : le Gwenn ha Du breton est hissé à l’Hôtel de Ville en décembre 2020. Mais le tribunal administratif ordonne son retrait en octobre 2024, estimant que la décision n’avait pas été prise dans les règles. Entre-temps, en 2022, le plus grand drapeau breton du monde est déployé devant le château des Ducs de Bretagne, acte militant pour la réunification.

Alsace : le Rute un Wiss, bannière médiévale, est largement absent des façades officielles, car jugé trop politique ou instrumentalisé par les autonomistes.

Corse : le drapeau à la Tête de Maure, symbole officiel depuis 1980, a fait l’objet d’une polémique en 2018 lorsqu’une pétition a demandé son interdiction dans l’espace public, l’assimilant à tort à un symbole raciste.

Occitanie : dans certaines communes, la croix occitane est tolérée comme motif décoratif mais rarement reconnue comme un véritable emblème institutionnel.

Ces affaires montrent que, faute de cadre légal précis, la place des drapeaux régionaux dépend souvent de la sensibilité des élus locaux ou de l’interprétation des préfets.

Contrairement à la France, plusieurs pays d’Europe ont encadré légalement la présence des drapeaux régionaux.

Vallée d’Aoste : en 2006, une loi régionale, validée par l’État italien, reconnaît officiellement le drapeau valdôtain (rouge et noir). Il est autorisé à flotter aux côtés du drapeau italien et européen sur les bâtiments publics.

Espagne : chaque communauté autonome dispose de son drapeau officiel, dont l’usage est garanti par la Constitution et les statuts d’autonomie. En Catalogne, au Pays Basque ou en Andalousie, le drapeau régional doit être présent dans les institutions locales, aux côtés du drapeau espagnol et européen.

Suisse : chaque canton possède son drapeau officiel, utilisé sans ambiguïté dans toutes les institutions cantonales et communales, en complément de la croix fédérale.

Ces exemples montrent qu’il est possible, dans des États unitaires ou fédéraux, de concilier l’unité nationale avec la reconnaissance des identités régionales.

Nous appelons donc Madame la Sénatrice à préciser et compléter sa proposition de loi, en y intégrant la question des drapeaux historiques et régionaux.

Leur présence aux côtés du drapeau tricolore ne constitue pas une menace, mais un hommage à la diversité culturelle et historique de nos territoires.

En Bretagne, en Alsace, en Corse, en Occitanie ou en Savoie, ces bannières ne divisent pas : elles rappellent que la France s’est construite à partir de ses provinces et de leurs héritages.

Nous remercions Denis Duperthuy , qui a su tirer la sonnette d’alarme en interpellant les élus sur ce sujet sensible, ainsi que l’ensemble de nos militants dont la réactivité témoigne d’un attachement profond à nos symboles.

Il appartient désormais à nos parlementaires et a nos élus, et en particulier aux députés du groupe Régions et Peuples Solidaires , de se saisir de cette question et d’agir pour que les drapeaux régionaux et historiques bénéficient enfin d’une reconnaissance légale, à la hauteur de leur histoire et de leur place dans l’identité de nos territoires.

Nous appelons les partis régionalistes et autonomistes tels que Unser Land Mouvement Alsacien, Partitu Femu a Corsica, Union Démocratique Bretonne – Unvaniezh Demokratel Breizh, Partit Occitan57 – Le Parti Des Mosellans / Partei der Mosellothringer, OUI au Pays CatalanEH Bai ainsi qu’au autres mouvements à se joindre à cet appel…

Jérémy Langlade-Nouchy et Laurent Blondaz

CINC ARTICLES PER L’ACADÈMIA ARANESA

CINC ARTICLES PER L’ACADÈMIA ARANESA

Amb motiu de l’inauguracion de la delegacion a Barcelona de l’ACADÈMIA ARANESA DERA LENGUA OCCITANA – INSTITUT D’ESTUDIS ARANESI lo prèp divendres 3 d’octòbre, vos ofrissèm aquela setmana qualqu’uns dels articles qu’avèm consacrat a la siuena granda activitat. Uèi la presentacion de las novetats editorialas de l’an 2025.

SAPIÉNCIA OCCITANA TOTJORN AMB LA DIVULGACION!!!

SAPIÉNCIA OCCITANA TOJORN AMB L’OCCITAN!!!

CINQ ARTICLES POUR L’ACADÉMIE ARANESA

À l’occasion de l’inauguration de la délégation à Barcelone de l’ACADÉMIE DE LANGUE ARANESA DERA OCCITANA – INSTITUT OF ARANESI STUDES le vendredi 3 octobre, nous vous proposons cette semaine quelques-uns des articles que nous avons consacrés à cette grande activité. Waouh la présentation des nouveaux livres éditoriaux pour 2025.

OCCITAN SAPIENCIA TOUJOURS AVEC DIVULGATION !!!

OCCITAN SAPIENCIA TOJORN AVEC OCCITAN !!!

Invitation à l’Alderni Eguna

Comme chaque année est organisé le week-end au Pays Basque ou certains groupes occitans sont invités au milieu de nombreux collectifs de toutes régions et de tous pays. Bien sûr cette fabuleuse organisation et la puissance des groupes basques rassurent qu’un pays le facilite: nos voisins hispaniques. Nous, régionalistes travaillons à ce que notre territoire français sorte de son jacobinisme et permette aux régions, aux cultures différentes d’exister réellement et de là, voir en même temps un territoire avec des régions plus autonomes.

Jean-Luc Granier:

Eskerrik asko au PNV / EAJ pour l’invitation à l’Alderni Eguna ou JLuc a participé hier en tant que représentant du PNO et où j’ai eu l’honneur de pouvoir parler au Lendakari . Magnifique journée chez nos amis Basques . Beaucoup d’échanges entre nous . Ce qui est un rêve pour nous Occitan est un réalité en Euskadi , un peuple fier de sa langue , culture et histoire et qui affronte ainsi avec force et détermination son avenir . GORRA EUSKADI.

Première Québécoise à être championne du monde

Félicitations à Kim Clavel Kim KK Clavel ! Championne du monde IBF chez les poids paille! Première Québécoise à être championne du monde de boxe dans deux catégories différentes. « Il y a tellement eu de travail derrière ça. On est déjà tombé, mais on sait comment se relever. C’est une belle leçon dans la vie. » – Journal de Montréal, 27 septembre 2025

Le Québec a tout ce qu’il faut pour rayonner à l’international avec notre fleurdelisé ! Fondation Équipe-Québec

Ràdio Arrels

Un 67% dels nord-catalans estan a favor d’un estatus d’autonomia regional, un 87% a favor d’adaptar les lleis estatals a la realitat local, un 90% pensen que els mitjans de comunicació parlen massa de París i un 94% creuen que l’estat central viu massa desconnectat de les realitats locals….

67% des Nord-Catalans sont pour un statut d’autonomie régionale, 87% pour l’adaptation des lois de l’État à la réalité locale, 90% pensent que les médias parlent trop d…

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Iniciació a la llengua catalana

L’Associació per a l’Ensenyament en Català (APLEC) denuncia que, aquest curs, 1.500 alumnes de maternal i primària no tindran accés a la iniciació a la llengua catalana. El president de l’APLEC explica que aquesta disminució es deu a la reducció de les aportacions econòmiques rebudes per part de les administracions locals….

L’association pour l’enseignement en catalan (APLEC) dénonce que, ce cours, 1 500 élèves de maternelle et primaire n’auront pas accès à l’initiation en langue catalane.…

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– Bretagne – 1000 ANS DE CENTRALISATION FRANÇAISE, EFFETS ET MÉFAITS

PAIMPOL LE 8 OCTOBRE, Conférence-débat avec Jean-Jacques Monnier : 1000 ANS DE CENTRALISATION FRANÇAISE, EFFETS ET MÉFAITS

Jean-Jacques Monnier, historien, sera l’invité de l’UDB Paimpol-Goëlo le mercredi 8 octobre (20h30) à la Salle Feutren (rue Pierre Feutren) à Paimpol, pour une conférence-débat sur la centralisation française, sujet de sa dernière livraison en deux tomes : « Un millénaire de pouvoir vertical » et « Le jacobinisme une addiction française ».

On sait que la Bretagne est passée par des périodes de grande prospérité à des périodes de pauvreté, dont elle sort à peine. Pour comprendre ces périodes, il fallait étudier les liens de la Bretagne avec le pouvoir central et la perte de pouvoirs qui s’est généralement traduite par le déclin économique, social et culturel. Il n’a pas fallu moins de 450 pages à l’auteur pour étudier les origines et la persistance de la centralisation qui provoque pourtant le déclin de nombreuses régions, dites périphériques et privées du pouvoir d’agir sur leur avenir. La conférence permet d’avoir une vue globale à travers les siècles des causes et des effets de la centralisation, critiquée depuis longtemps mais jamais abolie alors que des régimes fédéraux ont fait leurs preuves ailleurs. Si tout le monde le dit aujourd’hui, le système qui mène à l’échec a pourtant la vie dure. Si la conférence concerne la France entière, la Bretagne n’est pas oubliée.

Jean-Jacques Monnier, historien de la Bretagne depuis des décennies, auteur de nombreux ouvrages, conférencier, livre là deux ouvrages qui concernent la façon dont la France a été dirigée, des Capétiens à nos jours. En 1h45, il résumera ses conclusions et en débattra avec l’assistance.