Mois : octobre 2025

Moviment militant e politic entà deféner la lenga occitana

Radio Pais

Las Carrièras occitanas, moviment militant e politic entà deféner la lenga occitana, e demandar comptes a l’Estat, que’s tieneràn los 25 e 26 d’octobre a Vilafranca de Roergue. Sus las tèrrras de Joan Petit donc.

Que podetz tornar trobar l’entrevista passada en ondas quauquas setmanas a dab Benjamin Bouyssou, membre deu collectiu.

Lo pòdcast qu’ei disponible suu noste site ad aqueste ligam :

L’occitan es pas une lenga del passat.

L’occitan es pas une lenga del passat.

Es une lenga viva, una cultura vibranta, un eretatge comun a transmetre.

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L’occitan n’est pas une langue du passé.

C’est une langue vivante, une culture vibrante, un héritage à transmettre.

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Mise en cause de la responsabilité de l’Éducation nationale

16 octobre 2026, mise en cause de la responsabilité de l’Éducation nationale par le député et conseiller régional Paul Molac

Paul Molac pointe l’écart important entre l’offre et la demande, seuls 6 % des enfants étant scolarisés dans une filière bilingue, alors que 40 % des parents souhaitent un enseignement bilingue pour leurs enfants. Il précise que le blocage provient la formation des enseignants, dont l’Éducation nationale est responsable : « Ce n’est pas la Région qui forme les enseignants. Et croyez bien que je le regrette, car si cela relevait de nous, le problème serait réglé ». Il souligne aussi la différence de traitement avec le corse, et indique : « Le rectorat de Rennes lui-même reconnaît qu’il faudrait former environ 80 enseignants bilingues par an pour atteindre les objectifs de la convention État-Région ». Pour y parvenir, Paul Molac demande la mise en place à Rennes d’une formation identique à celle qui existe à Brest.

– 12 – Villefranche-de-Rouergue, manifestation pour la langue occitane

Par le P.N.O

Le Parti de la Nation Occitane apporte son soutien à la manifestation pour la langue occitane du 25 et 26 octobre 2025 à Villefranche-de-Rouergue où une délégation du Parti sera présente. Il félicite ses organisateurs mais il rappelle que la question de la langue occitane est essentiellement politique et que, sans des régions jouissant au minimum d’une véritable autonomie, des politiques linguistiques et culturelles ambitieuses visant à la resocialisation de l’occitan et des autres langues de France seront impossibles dans un État français qui ne reconnait comme langue officielle que le français. Sans lutte politique, le combat pour l’occitan est voué à l’échec.

Lo Partit de la Nacion Occitana pòrta son sosten a la manifestacion per la lenga occitana del 25 e 26 d’octobre de 2025 a Vilafranca-de-Roergue ont una delegacion del Partit serà presenta. Felicita sos organizators mas rampèla que la question de la lenga occitana es essencialament politica e que, sens de regions gaudissent al minim d’una vertadièra autonomia, de politicas lingüisticas e culturalas ambiciosas qu’ajan per mira la resocialisation de l’occitan e de las autras lengas de França seràn impossiblas dins un Estat francés que reconeis pas coma lenga oficiala que lo francés. Sens lucha politica, lo combat per l’occitan es vodat a la malescaduda.

The Occitan Nation Party supports the demonstration for the Occitan language on 25 and 26 October 2025 in Villefranche-de-Rouergue, where a delegation from the Party will be present. It congratulates the organisers but points out that the issue of the Occitan language is essentially political and that, without regions enjoying at least a minimum of genuine autonomy, ambitious linguistic and cultural policies aimed at the resocialisation of Occitan and other languages of France will be impossible in a French state that recognises only French as an official language. Without political struggle, the fight for Occitan is doomed to failure.

Le « patois » savoyard était officiellement reconnu

Le 16 décembre 2021, le patois savoyard était officiellement reconnu par le ministère de l’Education nationale sous le nom de « franco-provençal ». Quatre ans après et alors que la Haute-Savoie recevra du 18 au 20 octobre prochains, le congrès de la Fédération pour les Langues régionales dans l’Enseignement public (FLAREP), la langue que l’on croyait moribonde connaît un nouvel engouement.

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« Li Meissoun » de Frederi Mistral,

Ma fisto, alor, veirias li rastelaire

Li meissounié, lis engarbeirounaire

Durbi l’auriho e teni soun alen ;

Lou dur bouvié, courba dessus l’araire,

Vira la tèsto e sourti dóu cresten,

Li rajeirou aplana sis oundado,

Li ventoulet teni soun alenado.

E, long dóu riéu, la piboulo espantado

Faire teisa soun dous vounvounamen…

D’abord qu’ansin la glenuso èi amado.

E que sa voues es la voues de la fado,

Roussignoulet, cigalo, teisas-vous

Veici lou cant de la bello d’Avoust

Et, ma foi, vous verriez les râteleurs

Les faiseurs de gerbes, les moissonneurs

Tendre l’oreille, le souffle coupé ;

Courbé sur l’araire, le laboureur,

Tourner la tête et sortir de la raie,

Les ruisseaux lisser leurs flots secoués,

La brise retenir son souffle frais,

Au bord de l’eau, surpris, le peuplier

Étouffer son frémissement léger…

Puisqu’en effet la glaneuse est aimée.

Et que sa voix est la voix de la Fée,

Rossignolets, cigales, taisez-vous

Voici donc le chant de la belle d’Août.

Les Moissons, Frédéric Mistral.

https://www.espaci-occitan.com/…/3002-les-moissons.

Mi ami, veici la seguido de « Li Meissoun » de Frederi Mistral,

Ma fisto, alor, veirias li rastelaire

Li meissounié, lis engarbeirounaire

Durbi l’auriho e teni soun alen ;

Lou dur bouvié, courba dessus l’araire,

Vira la tèsto e sourti dóu cresten,

Li rajeirou aplana sis oundado,

Li ventoulet teni soun alenado.

E, long dóu riéu, la piboulo espantado

Faire teisa soun dous vounvounamen…

D’abord qu’ansin la glenuso èi amado.

E que sa voues es la voues de la fado,

Roussignoulet, cigalo, teisas-vous

Veici lou cant de la bello d’Avoust

Et, ma foi, vous verriez les râteleurs

Les faiseurs de gerbes, les moissonneurs

Tendre l’oreille, le souffle coupé ;

Courbé sur l’araire, le laboureur,

Tourner la tête et sortir de la raie,

Les ruisseaux lisser leurs flots secoués,

La brise retenir son souffle frais,

Au bord de l’eau, surpris, le peuplier

Étouffer son frémissement léger…

Puisqu’en effet la glaneuse est aimée.

Et que sa voix est la voix de la Fée,

Rossignolets, cigales, taisez-vous

Voici donc le chant de la belle d’Août.

Les Moissons, Frédéric Mistral.

– 11 – Entrevista: Joan Peire Lavail, membre de País Nòstre

La jornada occitana al País Narbonès, una dinàmica al voltant de l’occità

L’11 d’octubre s’ha celebrat a Narbona la jornada occitana del País Narbonès organitzada pel moviment País Nòstre. Arran de la publicació del sondeig de l’IFOP (Institut Francès d’Opinió Pública) que diu que 77 % dels francesos volen el reconeixement oficial de les llengües regionals, País Nòstre vol crear una dinàmica al voltant de l’occità al Gran Narbonès abans de les eleccions municipals del març 2026.
Parlem amb Joan Peire Lavail (que en contesta en occità) de País Nòstre.

Enric Balaguer

« déjacobiniser » la France, aujourd’hui par J.L Borloo

La vision de Jean-Louis Borloo sur la véritable décentralisation rejoint pleinement la nôtre. À travers ses récentes prises de parole, dans la presse comme à la télévision, il exprime avec force ce que nous défendons depuis des années : une France des territoires libres et responsables. Notre manifeste, élaboré et actualisé régulièrement, traduit cette conviction. Il est aujourd’hui soutenu par plusieurs personnalités politiques, qui partagent notre analyse — même si, pour l’heure, ce soutien reste encore discret.

Les propos de M. Borloo viennent renforcer notre position : le modèle institutionnel actuel paralyse nos régions. Il faut en sortir. La France ne pourra pas se réinventer sans une réforme profonde qui redonne aux territoires la liberté d’agir, d’innover et de décider.

Car nous le savons tous : le centralisme étouffe l’initiative. En rendant aux régions la maîtrise de leurs choix, nous rendrons aussi aux citoyens l’énergie et la confiance pour avancer, loin des affrontements politiciens déconnectés du réel.

Nous vous invitons à découvrir et à partager l’interview de Jean-Louis Borloo, qui éclaire avec lucidité cette urgence démocratique et territoriale.

J.Luc DAVEZAC – Bastir Occitanie / Régions Unies d’Europe

Interview de J.L BORLOO à Paris-Match : « Je propose que l’État se concentre enfin sur ses responsabilités premières : sécurités intérieure et extérieure, justice, contrôle migratoire, recherche, espace, mers et océans – et que tout le reste soit géré par les Provinces, qui connaissent le terrain, avec les règles de la Province et un Parlement de province : logement, services sociaux, hôpitaux locaux, écologie, familles, mères isolées, soutien à la jeunesse, orientation, sport, culture.

Cela permettrait d’avoir une vraie clarté, de redonner du sens et de l’efficacité à l’action publique. Le parlement de Bretagne, de Lorraine, de Provence de Savoie ayant pleine compétence pour tous les sujets concrets qui touchent la vie de nos concitoyens.

En 1958, de Gaulle avait légiféré par ordonnances pour sortir de la crise dans laquelle se trouvait le pays. Il faudrait procéder de la même manière pour « déjacobiniser » la France, aujourd’hui ?

Il avait surtout anticipé, dans son formidable discours de 1969, la nouvelle architecture nécessaire entre les Provinces et l’État. Et il avait raison. Aujourd’hui. La situation est différente, mais la leçon est la même : Une règle d’or : les systèmes incohérents sont des systèmes ruineux. Nous y sommes. Laissons les Bretons s’occuper du logement en Bretagne et les médecins diriger l’hôpital !

Ce qui est utopique c’est de penser qu’en ne changeant rien, sauf des rustines ou des visages, le résultat sera différent.  » Jean-Louis Borloo / Interview dans Paris Match / Octobre 2025 .