Occulté par les manuels scolaires qui privilégient les images
d’Epinal mérovingiennes. Un peuple migrant – connu et décrit par
de nombreux auteurs de l’Antiquité – qui parti de la Baltique au 1er
siècle, n’acheva qu’en 711, en Ibérie, ses huit siècles d’épopée.
Un peuple de guerriers pluriethnique qui parvint à se fondre
dans l’environnement de l’empire romain, tout en conservant sa
propre langue, son écriture et son alphabet, sa religion, son histoire
mythique…
Un peuple nomade peu nombreux qui réussira sa
sédentarisation sur de nouvelles terres capables d’assurer sa
subsistance et qui constituera, à l’aube d’un âge qui ne fut pas
« moyen », le plus vaste royaume d’Occident, avec ses rois
bâtisseurs, ses coutumes, ses lois, ses forteresses… Dans cette
Antiquité tardive, les Wisigoths maintiendront et transmettront les
valeurs et la culture romaines, malgré la disparition du siège
impérial d’Occident.
et
Georges (Jòrdi) Labouysse
Parallèlement à sa carrière d’enseignant, il a
participé à des recherches et des fouilles
archéologiques. Il est l’auteur de livres,
d’articles et de brochures de vulgarisation
évoquant les migrations, les échanges et la vie
des peuples du Paléolithique aux Temps
Modernes en Occitània.
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