« Plac’hig Eusa » est devenue « Ti Eliz Iza »

Dans cette nouvelle vidéo, je vous présente une gwerz très connue, écrite en 1867 par Jean-Pierre-Marie Le Scour originaire de Rumengol. Cette chanson intitulée « Plac’hig Eusa » est devenue « Ti Eliz Iza », « E Ti Eliz Iza » ou « Eliz Iza » en référence au début du premier couplet de la version des sœurs Goadec mais aussi « Kaourantenig » dans d’autres versions au nom de la jeune fille.

Cette gwerz a été magnifiquement chantée par Alan Stivell, Denez Prigent et Yann-Fañch Kemener pour n’en citer que quelques uns.

Pour résumer le texte, sur l’île d’Ouessant (ou dans la maison d’Eliz Iza), il y a une jolie petite fille nommée Kaourantenig. En allant en Égypte, son père est noyé par les Anglais dans la mer profonde et le cœur de sa mère s’est brisé à l’annonce de cette nouvelle. Sur un rocher au bord de la mer, elle pleure la mort de ses parents et se sent seule : aux cieux il y a un bon père, à Rumengol il y a une bonne mère. Priant la Vierge Marie, mais n’ayant rien que ses cheveux blonds, elle lui donne comme couronne une natte de ses cheveux blonds.