Mois : février 2022

“Pour une France décentralisée dans une Europe plus fédérale” par le professeur Maxime Maury


« Il y a eu pendant quinze ans chez les responsables politiques français une absence complète de compréhension des mécanismes économiques d’ajustement qui prévalent dans une Union monétaire. »

( Bruno Grandjean)

2022 sera l’année du redressement ou de la confirmation du déclin de la France. Il en sera de même pour le projet européen que le nouveau chancelier allemand veut relancer sous présidence française.

Ainsi celui-ci appelle-t-il de ses vœux :

« Une Convention constituante conduisant à un État fédéral européen à partir d’une démarche décentralisée fondée sur le principe de subsidiarité ».

Cette citation étonnante est extraite du projet de gouvernement de coalition SPD-libéraux-Verts qui a pris les commandes de l’Allemagne.

Ainsi l’année 2022 pourrait être une année triplement exceptionnelle dans l’histoire européenne :

  • Elle devrait voir l’arrêt progressif de la création monétaire débridée par la BCE qui se propose de diviser par plus de deux ses rachats de dettes publiques ( de 80 milliards par mois actuellement à 35 milliards par mois d’ici à la fin de l’année) ;
  • la refondation du Pacte de Stabilité qui en est la nécessaire contrepartie ; les déficits devront donc être réduits par deux parallèlement au repli des interventions de la BCE ;
  • l’émergence d’une Fédération européenne qui viendrait enfin compléter l’euro vingt ans après sa création.

Mais 2022 pourrait tout aussi bien devenir l’année de l’échec :

  • L’échec de la refondation du Pacte de stabilité européen et la poursuite d’une création monétaire inflationniste dilatant la bulle financière et immobilière ;
  • le refus du projet fédéral proposé par l’Allemagne et l’isolement irréversible de la France minée par la désindustrialisation, les déficits et le désordre ;
  • une nouvelle crise de l’euro en raison de la fragmentation entre le nord et le sud de la zone monétaire.

A mille lieux du débat électoral français, cette question essentielle surgira en mars avec la convocation par le président de la République des chefs d’État européens autour du dossier hypersensible de la refondation du Pacte de stabilité. Ses effets politiques sont imprévisibles et seront probablement tus dans le débat électoral car la question est trop « technique » et dérangeante pour une France addicte à la dépense publique.

Et puis parce que nous aspirons tous inconsciemment -droite-gauche, extrême droite-extrême gauche- à continuer à vivre à crédit ! Ce qui ne peut malheureusement que mal se terminer….

Cette chronique précise les enjeux fondamentaux de cette négociation européenne.

Pour la seconde fois depuis la fondation de l’euro, l’Allemagne propose à la France la création d’un État fédéral européen. La première proposition remonte au temps du président Mitterrand.

Il ne s’agirait en rien d’un « super-État » à la française, mais de la simple suppression de la règle de l’unanimité pour les sujets fondamentaux dont l’Union doit traiter. L’Allemagne conçoit le fédéralisme selon le principe de subsidiarité : ne confier à l’échelon supérieur que ce que l’échelon inférieur ne peut mieux faire.

D’où une profonde incompréhension avec la France, pays le plus centralisé du monde, sur le sens même du mot « fédéralisme ». Pour nous Français l’État vient d’en-haut, pour les Allemands il vient d’en-bas.

Cette proposition allemande rejoint celle présentée naguère par le président Giscard d’Estaing qui dans son petit livre « Europa » ( 2014) suggérait la création d’un directoire fédéral des Chefs d’État de la zone euro se fixant des objectifs de long terme pour harmoniser la fiscalité, les conditions d’établissement des entreprises, les règles sociales, et faire progresser collectivement une défense commune ainsi que les intérêts stratégiques continentaux.

Or en 1999, année de la création de l’euro, le prix Nobel d’économie a été attribué à Robert MUNDELL pour ses travaux sur les « zones monétaires optimales » datant de 1961. Ce n’est pas par hasard !

« Monnaie sans gouvernement », l’euro ne constitue toujours pas, 20 ans après sa création, une « zone monétaire optimale ».

Les divergences de niveaux de vie et d’endettement entre le nord et le sud de la zone euro se sont creusées dangereusement. L’Union bancaire n’est toujours pas achevée sur l’assurance commune des dépôts. Il n’y a pas de titres de dette ni d’épargne communs qui permettraient de drainer l’épargne du nord vers le sud pour compenser les écarts de développement.

Ni le début d’une véritable mutualisation des dettes souveraines. Le plan de 750 milliards, décidé en 2020, constitue le simple embryon d’une Union de transferts pourtant indispensable à la stabilité d’une zone de monnaie unique dans laquelle des compensations en capital doivent s’opérer régulièrement entre les différents pays.

Pour le dire autrement, la zone euro ne possède toujours pas le niveau d’intégration financière, la profondeur et la liquidité, ni la solidarité intergouvernementale pérenne correspondant aux nécessités de la monnaie unique. Elle en reste d’autant plus fragile.

Tout cela est parfaitement documenté par la théorie économique et par les faits, mais entrait jusqu’à présent en contradiction avec l’égoïsme allemand d’une part et avec la mauvaise gestion et l’inconscience française d’autre part.

D’une manière générale, les dirigeants européens sont restés longtemps aveugles sur les implications de la monnaie unique, préférant l’approche boutiquière à la vision de l’intérêt commun qui passe par la poursuite raisonnée de l’intégration européenne.

Avec un dialogue par nature difficile entre une « monarchie républicaine » hyper-centralisée et arrogante autant que déclassée et un grand pays fédéral décentralisé, prospère et d’éthique protestante fondée sur la responsabilité.

Voici qu’en 2022 l’heure de l’explication approche sur le projet européen !

Le Pacte de stabilité que la France n’a jamais respecté a éclaté avec la pandémie et la politique du « quoi qu’il en coûte ». On l’a remplacé provisoirement par la « planche à billets » mais l’inflation menace désormais. La BCE s’est engagée à diminuer son intervention à partir de mars et les pays du nord n’accepteront plus la fuite en avant monétaire qui ruine épargnants et retraités. Et repousse indéfiniment les échéances budgétaires.

Pour schématiser, si la BCE réduit, comme annoncé, son intervention par un facteur 2, serons-nous capables de réduire nos déficits par deux ? Les projections présentés par le gouvernement français repoussent cette échéance à ……. 2027 en termes de déficit /PIB !

Un gros effort d’innovation politique et macro-financière doit donc être entrepris à partir du mois prochain.

Il s’agira pour chaque pays de construire une trajectoire de dépense publique soutenable sous le contrôle mutuel de ses partenaires. De revenir progressivement à l’équilibre des finances publiques tout en sanctuarisant certaines dépenses d’investissement : transition énergétique, éducation, santé, défense.

C’est ce que proposent conjointement le président français et le chef du gouvernement italien dans une tribune commune publiée par le Financial Time. Ils proposent également de cantonner la dette covid, actuellement au bilan de la BCE, dans les comptes du Mécanisme Européen de Stabilité ( M.E.S). Peut-être pour l’annuler un jour …… L’Allemagne répondra favorablement si nous acceptons sa main tendue vers un minimum de fédéralisme européen. Pas de monnaie sans gouvernement !

Y sommes-nous prêts ? Le sujet sera-t-il débattu dans une campagne présidentielle d’une rare nullité ?

Pour la France, la contrepartie de cette entreprise salutaire passe par la réduction de ses dépenses courantes. Cela exige plus de décentralisation, une réorganisation complète et la débureaucratisation de notre État.

Ainsi les grandes régions formées en 2016 devraient se voir confier de nouvelles délégations : l’emploi, la formation, l’apprentissage, la gestion hospitalière pour coller davantage aux besoins du terrain et à l’efficience. Et un partage de la fiscalité avec l’État. Les études de l’OCDE montrent que nous souffrons d’un déficit d’efficacité de nos services publics de 15 % environ par rapport aux autres pays.

Nous aurons surtout besoin de relancer le travail, la réforme du chômage et des retraites (tout en indexant celles-ci). D’organiser à grande échelle l’intéressement et la participation des salariés. Comme la participation des collectivités territoriales à la gestion collective. Et de limiter les pouvoirs de la finance, ainsi que de réduire les inégalités de patrimoines revenues au niveau de 1910 selon le Conseil d’Analyse économique auprès du Premier ministre.

Transition énergétique, réduction de la dettes et des inégalités forment un triangle indissociable.

L’alternative sera entre réforme ou inflation. Entre justice sociale, réduction des inégalités, ou fuite en avant climatique. Les enjeux sont là mais largement déniés dans un débat public d’une grande indigence intellectuelle.

Entre une France plus décentralisée dans une Europe plus fédérale, ou l’éclatement de l’euro dont la contrepartie serait l’appauvrissement dramatique des pays du sud. Tout va se jouer en 2022-2023.

Aller de l’avant passe par cette rénovation du projet européen et par la réforme en France.

Qui osera le proclamer dans une campagne présidentielle qui s’annonce violente, populiste et très éloignée des vrais sujets ?

Professeur Maxime Maury , ancien directeur régional ( Occitanie ) de la Banque de France .

Le feu dans le cœur Occitan

Un projet pour l’Occitanie aux législatives
A l’Isle-Jourdain le 18 Décembre 2021, s’est tenue une réunion à laquelle ont participé les représentants de divers groupes et organisations de sensibilité occitaniste, régionaliste et écologiste intéressés pour se lancer dans la bataille des législatives de 2022.
Cette rencontre avait été proposée lors de la Dintrada (Parti Occitan) du 13 Novembre à Narbonne et lors de l’Assemblée Générale d’Occitanie Pais Nostre le 5 décembre à Avignonet-Lauragais.
Une vingtaine de personnes représentaient les groupes : Bastir Occitanie, Écologie Autrement ! M.G.O, Occitanie País Nòstre, P.N.O, P.O.C, Résistons ! País Nòstre s’était excusé.
    L’objet principal de la réunion était la mise en place de candidatures pour l’ouest occitan.
Le centralisme nous paralyse .                         
Ce seront des candidatures d’ordre occitaniste, régionaliste, écologiste qui correspondent à la diversité des personnes présentes. Cette diversité est à noter. Elle doit être vue comme une chance et surtout une prise de conscience.                                   
En effet la situation politique actuelle fait clairement comprendre que personne d’autre, hormis des gens clairement conduits par l’idée que le centralisme nous paralyse, ne peut porter les idées qui sont les nôtres. Dans cette campagne de 2022 nous serons : défenseurs d’une politique décentralisée, régionalistes, autonomistes, défenseurs de la langue et de la culture occitane. Défenseurs de nos territoires, de la lutte contre le changement climatique, mais aussi promoteurs d’un aménagement de nos territoires qui prendra en compte les transports, l’énergie, le vivre-et-travailler au pays, le vivre-ensemble et surtout une rénovation de la démocratie. Un axe de la campagne que nous voulons mener sera la participation des habitants de nos régions aux décisions qui les concernent.
Une cinquantaine de candidats    
 Sur toute l’Occitanie, voire plus, c’est possible.      
Personne ne fera le travail à notre place !  La situation politique est telle que beaucoup de gens attendent un discours qui tranche avec ce que l’on entend à longueur de journée dans les médias parisiens, bien loin des réalités.  Il est acté que les candidats devront se présenter sous une même et seule bannière, avec un fond programmatique largement commun.  Une partie locale incombera à chacun des candidats.   
Ce sera pour la première fois…

Depuis de longues années la possibilité pour les Occitanistes, les régionalistes et des écologistes qui font le lien entre leurs convictions et la question occitane, de faire entendre leur voix et de dire qu’il y a un salut hors de ce qui nous est proposé dans une bataille présidentielle qui devient chaque jour plus confuse et inquiétante.

Les Pyrénées – Orientales … bientôt Pays Catalan ?

« Nous organiserons une votation populaire pour associer les citoyens à ce choix », a déclaré Hermeline Malherbe (PS) lors de ses vœux à la presse le vendredi 28 janvier. La présidente du Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales a remis au goût du jour un débat qui revient à intervalles réguliers dans ce département. Le choix des habitants de cette région pourrait avoir lieu en fin d’année 2022. Lundi 31 janvier au micro de France Bleu Roussillon, Hermeline Malherbe a précisé que le vote se ferait sur le même principe qu’un référendum.

L’élue, qui avait repris cette idée dans sa campagne électorale a toutefois prévenu : ce ne sera pas un vote de liste, mais un vote à choix simple : pour ou contre. Toujours à la radio, elle a précisé que le nom soumis au vote sera proposé en amont par « un certain nombre d’associations et de structures à consulter », associé à un cabinet spécialisé. Ce n’est pas la première fois que ce changement de nom est évoqué. En 2017, le collectif « Oui au Pays Catalan » avait lancé une pétition en ce sens. En 2019, le député LREM Romain Grau signait une pétition qui proposait « Pays Catalan » comme nouvelle appellation. « L’objectif est d’accroître la puissance d’attractivité du Pays Catalan” », expliquait le député pour justifier son appui à cette démarche. ( Info lue sur le site de la publication » Front Populaire . )

Un chèque-livre de 15€ pour les collégiens et lycées de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie

En partenariat avec le Ministère de l’Education nationale, les Régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie lancent un chèque cadeau de 15€ à tous les élèves de la 3e à la Terminale qui suivent un apprentissage en occitan
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­Libe-Libre! édition 2022, qu’es aquò ? 
 Une opération pour tou.tes les lycéen.nes et les élèves de 3e occitanistes de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la Région Occitanie ;Un chèque cadeau de 15€ pour acheter un livre en occitan ;28 librairies partenaires (19 en Occitanie, 9 en Nouvelle-Aquitaine) ;76 lycées et 230 collèges sur les deux régions ;3200 élèves concernés ;Une opération coordonnée directement par les professeur.es dans chaque lycée et collège.
Une action du “Plan d’action lycée pour la langue occitane”
 Après le succès de l’édition de l’an dernier qui s’adressait exclusivement aux écoles primaires de Nouvelle-Aquitaine, l’édition 2022 a été recalibrée pour un public d’adolescent.es.Elle est également étendue à l’ensemble du territoire interrégional, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine.Cette opération s’inscrit dans le Plan d’Action Lycée pour la langue occitane voté l’an dernier par les Régions et qui consiste à déployer plusieurs actions tout au long de l’année pour encourager l’apprentissage de la langue occitane au lycée et sa continuité depuis la 3e. Faire sortir l’occitan de la classe et soutenir la filière du livrePour beaucoup de collégiens et de lycéens occitanistes, l’occitan reste avant tout une matière scolaire ;Ce type d’opération a pour objectif de les ouvrir au monde culturel occitan qui existe en dehors de l’école ;Plus largement, l’enjeu est aussi de soutenir l’ensemble des acteurs de la filière du livre en occitan

BASTIR OCCITANIE DU GERSOIS J. L DAVEZAC REJOINT LA FEDERERATION DES PAYS UNIS (LA DEPECHE DU MIDI)

Une alliance entre cinq partis régionalistes s’est officiellement formée le 15 janvier dernier, à Paris. Comme un clin d’œil : « Un peu comme pour dire On arrive », rigole le Gersois Jean-Luc Davezac, président de Bastir Occitanie. De cette assemblée générale constitutive, rassemblant le Parti Breton, le Parti Lorrain, le Parti Nationaliste Basque, Prouvènço Nacioun et donc Bastir Occitanie, est née la Fédération des pays unis (FPU).

« Lors des élections régionales, nous avons réussi à faire connaître nos idées mais nous avions peu de moyens, explique Jean-Luc Davezac, le Lislois tête de liste de Bastir Occitanie en juin dernier. Nous avons alors rencontré d’autres groupes. En constatant que nous avions des valeurs et des principes communs, nous avons pensé nous rassembler ».

La FPU, qui a vocation à s’agrandir, s’est dotée de « La charte des pays unis » définissant les principaux axes de la politique du mouvement : démocratie, lutte pour une Europe fédérale… « Nous voulons également combattre le centralisme français, précise le nouveau vice-président de la fédération. Les priorités édictées depuis Paris ne sont pas celles de chaque région. Il faut donner plus d’autonomie aux régions. » La diversité culturelle, tant par les langues, la gastronomie et l’identité des territoires, fait aussi partie des points sur lesquels la fédération veut s’engager.

Entre 100 et 150 candidats aux législatives

Cinq partis régionalistes, dont Bastir Occitanie mené par le Gersois Jean-Luc Davezac, ont formé la Fédération des partis unis le 15 janvier. Elle veut jouer un rôle dans les élections législatives et permettre d’obtenir une plus grande visibilité.

Avec un objectif en ligne de mire : les élections législatives de juin 2022. Les régionalistes espèrent présenter entre 100 et 150 candidats dans les différentes circonscriptions, dont une cinquantaine sur la « grande » Occitanie, qui prendrait en compte la Provence, l’Occitanie centrale et une partie de l’Aquitaine.

Pour cela, la FPU veut travailler en collaboration avec la fédération des Régions et peuples solidaires (RPS), le parti politique qui fédère également des organisations régionalistes. « La FPU se distingue de RPS parce qu’elle n’a pas de bord politique mais nous ne sommes pas du tout en opposition, précise Jean-Luc Davezac. Nous sommes tous dans la même bataille et nous voulons au moins être partenaires afin d’être représentatifs lors des prochaines élections. »

Le Lislois n’exclut pas non plus de travailler avec les « partis traditionnels », comme « L’écologie autrement ». « Nous sommes ouverts et prêts à la discussion avec les élus et autres organisations », assure le président de Bastir Occitanie. Le Gersois envisage d’ailleurs d’être lui-même candidat aux élections législatives, dans une circonscription gersoise ou haut-garonnaise : « Nous devons réfléchir à ne pas avoir deux représentants dans une seule circonscription. Nous devons penser stratégiquement ».

              Lucie Lespinasse    La Depêche du Midi ( 27 /1 / 2022 )

PROVENCE / LE FORUM D’OC SE RENFORCE ET PENSE EN TERME DE STRATEGIE

TOULON. En plein développement le regroupement associatif régionaliste provençal gagne des adhérents, se structure et imagine clairement organiser la pression pour l’enseignement de la langue d’oc à l’occasion des échéances électorales.

                               Lire la suite de l’article sur la Letra setmanièra du journal AQUO D’AQUI ( 10 février )

Le feu dans le cœur Occitan

Un projet pour l’Occitanie aux législatives
A l’Isle-Jourdain le 18 Décembre 2021, s’est tenue une réunion à laquelle ont participé les représentants de divers groupes et organisations de sensibilité occitaniste, régionaliste et écologiste intéressés pour se lancer dans la bataille des législatives de 2022.
Cette rencontre avait été proposée lors de la Dintrada (Parti Occitan) du 13 Novembre à Narbonne et lors de l’Assemblée Générale d’Occitanie Pais Nostre le 5 décembre à Avignonet-Lauragais.
Une vingtaine de personnes représentaient les groupes : Bastir Occitanie, Écologie Autrement ! M.G.O, Occitanie País Nòstre, P.N.O, P.O.C, Résistons ! País Nòstre s’était excusé.
    L’objet principal de la réunion était la mise en place de candidatures pour l’ouest occitan.
Le centralisme nous paralyse .                         
Ce seront des candidatures d’ordre occitaniste, régionaliste, écologiste qui correspondent à la diversité des personnes présentes. Cette diversité est à noter. Elle doit être vue comme une chance et surtout une prise de conscience.                                   
En effet la situation politique actuelle fait clairement comprendre que personne d’autre, hormis des gens clairement conduits par l’idée que le centralisme nous paralyse, ne peut porter les idées qui sont les nôtres. Dans cette campagne de 2022 nous serons : défenseurs d’une politique décentralisée, régionalistes, autonomistes, défenseurs de la langue et de la culture occitane. Défenseurs de nos territoires, de la lutte contre le changement climatique, mais aussi promoteurs d’un aménagement de nos territoires qui prendra en compte les transports, l’énergie, le vivre-et-travailler au pays, le vivre-ensemble et surtout une rénovation de la démocratie. Un axe de la campagne que nous voulons mener sera la participation des habitants de nos régions aux décisions qui les concernent.
Une cinquantaine de candidats    
 Sur toute l’Occitanie, voire plus, c’est possible.      
Personne ne fera le travail à notre place !  La situation politique est telle que beaucoup de gens attendent un discours qui tranche avec ce que l’on entend à longueur de journée dans les médias parisiens, bien loin des réalités.  Il est acté que les candidats devront se présenter sous une même et seule bannière, avec un fond programmatique largement commun.  Une partie locale incombera à chacun des candidats.   
Ce sera pour la première fois…

Depuis de longues années la possibilité pour les Occitanistes, les régionalistes et des écologistes qui font le lien entre leurs convictions et la question occitane, de faire entendre leur voix et de dire qu’il y a un salut hors de ce qui nous est proposé dans une bataille présidentielle qui devient chaque jour plus confuse et inquiétante.

Des farines et des pains d’exception avec “Les Maitres de mon Moulin” à Cucugnan !

DES FARINES ET DES PAINS D’EXCEPTION AVEC “LES MAITRES DE MON MOULIN” A CUCUGNAN !

Les Maîtres de mon Moulin mènent depuis plus de quinze ans à Cucugnan (Hautes-Corbières, Aude) une démarche qualitative et éthique en vue de proposer des farines d’exception, un pain gastronomique, véritable “Pain santé” et tout un ensemble de produits qui ne trichent pas ; ni avec les céréales, uniquement de variétés anciennes, cultivées en agriculture biologique certifiée et moulues sur meules de pierre ; ni avec le consommateur en droit d’exiger une vraie transparence sur l’origine des produits qu’on lui vend et les processus mis en œuvre pour la fabrication.

Les Maîtres de mon Moulin assurent une Maîtrise d’Œuvre globale intégrée sur l’ensemble de la filière de la gestion et sélection des semences jusqu’aux produits finis. Semenciers, Paysans, Meuniers et Boulangers constituent les “Maîtres” du Moulin de Cucugnan, chacun dans sa spécialité.

Parce que nous gérons la totalité de la chaîne de production (Sélection des semences anciennes, culture des blés dans des sols vivants, mouture sur meules de pierre, levains spécifiques par espèces de blé, cuisson au four bois), nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes si le pain n’est pas le pain que nos palais exigent.

Ainsi travaillons-nous à ce que tous nos produits, farines, pains, pâtes alimentaires, gâteaux, biscuits, cuisine de boulange, portent la marque (et le goût) de cette exigence meunière & boulangère.

. Les Maîtres de mon Moulin 3, rue du Moulin . 11359 . Cucugnan . 04 68 33 55 03 . lesmaitresdemonmoulin .com

                                             Recommandé par OCCITANIE PAIS NOSTRE !

ENCARA CIUTADANS ? LA CRONICA OCCITANA DE J.Louis Blenet (Midi-Libre)

ENCARA CIUTADANS  Occitania en Scèna, organisme culturau de la nòstra Region, publiquèt aqueste genièr una crida a candidatura pel projècte “Aver una votz” dins l’encastre d’una Southern Coalicion de 10 païses d’Euròpa de sud. L’objectiu es de fargar de “creacions artisticas participativas e d’estrategias inclusivas de mediacion culturala“ per ”lo dialòg amb las communautats d’acuèlh daus grops d’estajans locaus”. De segur aquelas indicas claras dins un estile leugièr devon levar sulpic un vam d’imaginacion creatriça. Per completar lo tablèu lo dorsièr emai sos complements (istoric dels candidats, plancardas, autras creacions…) devon èsser sonque en anglés. Tot aquò fa perpensar fòrt. Primièr : remarcar la pertinéncia bèla que la primièra qualitat per “Aver una votz” amb las populacions d’Euròpa de sud siá de mestrejar d’a fons l’anglés. Puèi ven una question : cossí se fa qu’aquestes organismes ajan pas de reviradoiras, que n’i a de plan bonas ? Aprèp ne mesuram la clara leiçon : tu Sothern d’Euròpa, sens un excellent anglés siás pas un ciutadan europenc e ta Region te va confirma. Ne seguís la tristesa : es per n’arribar aquí que nos an ruinada la nòstra lenga d’òc ! Enfin ven la confirmacion : las institucions culturalas d’aicí son sempre en dabans per liquidar la diversitat bio-lingüistica.

                                              Cronica de J.L Blénet ( Midi Libre del 5 de fébrièr )

Cridas a projèctes per la creacion audiovisuala en occitana:

Òc Tèle e la Region Nòva Aquitània an aviadas quatre cridas per projèctes a l’entorn de la creacion audiovisuala en lenga occitana:

— una crida pels documentaris,
— una crida pels cortmetratges de ficcion,
— una autra per una creacion corta de tipe sitcom
— E una per l’ajuda al desvolopament de projèctes audiovisuals.

Los qu’aurián de projèctes de qualqu’una d’aquelas sòrtas pòdon presentar de dorsièrs fins al 30 d’abril.

Totas las informacions son sul sit d’Òc Tèle: https://www.octele.com/Actualitats_314.html