Les accents, ultimes reliquats de la diversité linguistique

dans l’hexagone, sont peu à peu supplantés par un français neutre qui se diffuse à travers les médias.

La génération Z (16-28 ans), qui baigne depuis l’enfance dans ce nouveau standard, est la plus poreuse à cette uniformisation.

Une enquête démontre que 55 % des Français constatent ou ressentent une disparition de l’accent dans leur région.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce taux grimpe à 62 %. Et ça ne va pas aller en s’arrangeant, à moins que les pouvoirs publics décident d’une stratégie globale de revitalisation des langues dites régionales qui passera nécessairement par l’enseignement.