Par Eric Bizard
Un élu gersois a écrit récemment, c’est tellement vrai :
« D’une manière très générale, quand on a comme seule activité et unique métier la politique, quand on profite pendant des années du système et de son cortège de privilèges (emplois réservés), quand on est membre d’un parti secoué par des affaires, quand on cumule les mandats et qu’on ne pense qu’à être élu, réélu et encore réélu, quand on perçoit des subventions publiques pour des activités privées, on évite de donner des leçons et de se positionner en moralisateur ». Si l’on y ajoute l’égo surdimensionné, hypertrophié, la possibilité de cumul avec des retraites, sans limite on a le triste spectacle actuel. Et le niveau local n’échappe malheureusement pas à ce triste constat.
Les livres de Philippe Plascot sont à cet égard édifiants: « Pilleurs d’Etat et « Du goudron et des plumes »