Francis Carbonne Auteur du livre Le parler Sauratois (09)
« Alors que j’étais devant mon ordinateur, à l’époque des confinements, où je veillais plus qu’il n’était raisonnable, à un certain moment de la nuit, mon écran m’a indiqué qu’il était 4 heures du matin, et à ce moment-là, une phrase, que j’avais entendu trois quarts de siècle avant, m’est revenue : « « hé! Alavetz cal anar al lièit ».», ce qui veut dire, « Alors ! il serait temps d’aller au lit » », raconte le Sauratois Francis Carbonne, professeur d’espagnol à la retraite, « de 85 ans et demi », auteur du dernier livre de la collection ADAVS : Francis Carbonne Auteur du livre Le parler Sauratois
« Alors que j’étais devant mon ordinateur, à l’époque des confinements, où je veillais plus qu’il n’était raisonnable, à un certain moment de la nuit, mon écran m’a indiqué qu’il était 4 heures du matin, et à ce moment-là, une phrase, que j’avais entendu trois quarts de siècle avant, m’est revenue : « « hé! Alavetz cal anar al lièit ».», ce qui veut dire, « Alors ! il serait temps d’aller au lit » », raconte le Sauratois Francis Carbonne, professeur d’espagnol à la retraite, « de 85 ans et demi », auteur du dernier livre de la collection ADAVS : « Le parler Sauratois ».
Retour sur une langue languedocienne à la consonance englobante
C’est un ouvrage qui s’adresse à tous les nostalgiques de « l’ancien parler », une madeleine de Proust pour les enfants du pays, et un trésor du passé pour ceux que le pays a adoptés. Ce recueil intitulé « Le Parler Sauratois », met en exergue un patois local issu majoritairement de la langue occitane, qui embarque les lecteurs au fil des pages, dans une Ariège d’un autre temps, une époque où les voisins engageaient de longs discours aux fenêtres des maisons, où le coucher se faisait à la bougie sans que « Mouli pos entendre une mouche que zoumbinat », bref, un temps où prendre le temps était un art de vivre.
Retour sur une langue languedocienne à la consonance englobante
C’est un ouvrage qui s’adresse à tous les nostalgiques de « l’ancien parler », une madeleine de Proust pour les enfants du pays, et un trésor du passé pour ceux que le pays a adoptés. Ce recueil intitulé « Le Parler Sauratois », met en exergue un patois local issu majoritairement de la langue occitane, qui embarque les lecteurs au fil des pages, dans une Ariège d’un autre temps, une époque où les voisins engageaient de longs discours aux fenêtres des maisons, où le coucher se faisait à la bougie sans que « Mouli pos entendre une mouche que zoumbinat », bref, un temps où prendre le temps était un art de vivre.Un ouvrage participatif
Porté par l’Association pour le développement et l’animation de la vallée du Saurat (ADAVS), et édité par les éditions Vox Scriba, le livre de Francis Carbonne retranscrit des mots, des phrases de ses souvenirs d’enfance et de ceux d’autres Sauratois : « Dans les personnes qui sont citées, il y Jacques Estèbe qui a vécu toute son enfance ici, et qui s’exprimait en « parlé Sauratois » avec ses grands-parents. C’est Claude Artigue et Jean-Luc Rouan, le maire de Saurat, qui ont poussé pour que ce recueil ne reste pas un petit cahier d’écolier et grâce à l’ADAVS ça s’est réalisé ». Francis Carbonne insiste, ce livre doit évoluer : « C’est une langue qui ne se parle plus, parce qu’il n’y a plus beaucoup d’anciens, alors on invite les lecteurs qui le souhaiteraient à enrichir l’ouvrage, avec des phrases, des mots, des citations dont ils se souviendraient ».
Plus d’information sur https://www.voxscriba.com
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