Publié par Alain Guarino.
Les grandes figures politiques de la Révolution française, mûes par la volonté d’abolir les privilèges de l’Ancien Régime, selon la version officielle, n’en restaient pas moins pragmatiques.
Avec la Première République, il en fut fini des libertés provençales mais le parler du bon peuple demeurait le provençal malgré la francisation progressive de la Provence depuis le XVe siècle.
L’influence du français est perceptible dans cette constitution en provençal. Les caractéristiques de la forme ancienne de la langue avaient depuis longtemps disparu au profit d’une graphie phonétique.
Un peu plus d’un demi-siècle plus tard, Mistral et Roumanille mettront au point une norme orthographique bien dans son époque et qui reste, à ce jour, celle qui est majoritairement utilisée en Provence par les institutionnels et dans le milieu culturel associatif.